Auteur/autrice : laurence
« Hérétiques »
plateforme de podcasts* français et francophones
partis de ce constat nous (dirigeants de Hérétiques, ndlr) essayons de lister toutes les créations et podcasts qui permettent de comprendre le monde qui nous entoure, de développer des compétences, de s’informer ou tout simplement de se divertir.
Pour un meilleur repérage, nous avons segmenté les différents podcasts dans les groupes ci-dessous. Dans chaque catégorie les podcasts sont ensuite triés par date d’ajout, du plus récent au plus ancien. Bonne recherche et surtout bonne(s) découverte(s) !
Thèmes abordés : Wokisme, islamisme, technocritique, écologie, politique
Hérétiques pour questionner les dogmes et les mythes, Hérétiques parce que la politique n’est pas la religion, Hérétiques parce que vouloir penser est toujours le début de la dissidence. Nous sommes des militants libertaires défendant les principes de la démocratie directe, de l’athéisme, du féminisme universaliste ou encore de l’internationalisme.
https://podcastfrance.fr/podcasts/politique-economie/heretiques/
*Typically, a podcast is an episodic series of digital audio files that users can download to a personal device to listen to at a time of their choosing( un podcast est un contenu audio numérique que l’on peut écouter n’importe où, n’importe quand, grâce à la technologie du flux RSS). En réalité cet anglicisme revient au journaliste Ben Hammersley qui inventa ce mot par hasard (?) (contraction d’iPod et de broadcast : diffusion) plus précisément « podcasting » dans un article de The Guardian en 2004
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Ceci étant posé, voire rappelé pour les initiés, on sera armé pour écouter et tirer le meilleur parti de la vidéo rapportant l’entretien que Catherine Kintzler a accordé récemment à « Hérétiques » et portant sur le thème :
« Laïcité, athéisme et auto-institution »
Elle revêt un intérêt tout particulier pour les visiteurs de ce site qui trouveront toutes les indications utiles pour y accéder en cliquant ici
Nous remercions très chaleureusement Catherine Kintzler de nous permettre ce nouvel emprunt
Libérez le romancier franco-algérien
Suite à son arrestation à l’aéroport d’Alger le 16 novembre 2024 l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été placé en détention par le pouvoir algérien pour atteinte à l’intégrité du territoire national. Il risque des peines de prison pour « atteinte à l’unité nationale », une procédure pénale étant ouverte contre lui. Celle-ci serait liée à de récentes déclarations faites au média Frontières .
Sansal est connu pour ses propos critiques envers toute forme de religion, et l’islam en particulier ; Il écrit : « La religion me paraît très dangereuse par son côté brutal, totalitaire. L’islam est devenu une loi terrifiante, qui n’édicte que des interdits, bannit le doute, et dont les zélateurs sont de plus en plus violents. Il faudrait qu’il retrouve sa spiritualité, sa force première. Il faut libérer, décoloniser, socialiser l’islam12. » (d’après ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Boualem_Sansal)
Boualem Salem semble incarner tout ce que « qu’exècrent » les dirigeants de son pays d’orgine. Il défend un projet sociétal laïque et démocratique,dénonce l’islamisme et n’a jamais renoncé à sa liberté de penser et de parler ».
A l’instar d’Unité laïque nous condamnons « l’arrestation brutale de cet homme fragile de 75 ans, dont les seules armes sont sa plume et son humanité et réclamons sa libération ». De nombreuses personnalités ont fait la même démarche ; académiciens, scientifiques, hommes politiques. Mais au-delà de ces positions respectables, il faut désormais se mobiliser pour mettre en oeuvre des voies diplomatiques, politiques, médiatiques et citoyennes pour « exiger et obtenir la libération de l’écrivain engagé ». (https://unitelaique.org/index.php/2024/11/28/boualem-sansal-12-jours-en-prison-en-algerie/#more-7710)
Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos l’article de Catherine Kintzler paru dans Mezetulle le 22 novembre 2024. Il s’intitule :
« Il faut libérer Boualem Sansal ! »
Nous remercions Catherine Kintzler qui nous a permis ce nouvel emprunt ;
Face à un pouvoir bien peu légitime l’Ecole doit résister
Nous reprenons, sous cet intitulé, une Tribune du Collectif Langevin-Wallon , publiée le 28 novembre 2024 sur le site du Café pédagogique. Les visiteurs pourront la consulter en cliquant ici.
Rappelons cependsant que « Le collectif Langevin-Wallon réunit des professionnels ayant travaillé principalement en éducation prioritaire à tous les niveaux de l’institution scolaire. Il entend défendre une démocratisation sociale et scolaire de l’École en affirmant que cette conception reste l’horizon indépassable de toute réforme. Il porte aussi la conviction qu’il ne peut y avoir de réflexion sur l’éducation que collective. Ils ont la conviction étayée, raisonnable et raisonnée que l’École est capable de porter la réussite des enfants des milieux populaires si le collectif l’emporte sur l’individuel, si l’intérêt général redevient l’alpha et l’oméga de notre démocratie.Ils prennent donc la parole dans l’espace public pour donner de l’espoir sur la base de l’expérience féconde de l’éducation prioritaire. Il nous semble important de repartir de l’histoire de notre système éducatif depuis 1945 pour signaler comment les conquêtes passées sont en ce moment, et depuis quelques temps déjà, l’objet d’une déconstruction de plus en plus décomplexée au profit des valeurs portées par une économie libérale qui efface la question sociale dans notre domaine comme dans d’autres”
Retenons, pour contribuer à RESISTER, qu’il importe :
1. De s’opposer avec détermination à toutes les orientations destructrices pour l’Ecole et délétères pour notre Société.
2. De se rendre compte que l’Ecole publique est une institution à défendre et non une institution en crise.
3. De continuer à s’impliquer sans faiblesse pour améliorer l’Ecole afin d’assurer la réussite de tous.
Nous remercions Djéhanne Gani, rédactrice en chef, de nous autoriser ce nouvel emprunt au Café pédagogique .
Ne pas se résigner à penser que
« Valérie Pécresse et les caricatures : une pédagogie de l’intouchable »
Pour l’abrogation de la Loi Debré
« L’argent public doit servir l’intérêt général, pas nourrir une école à deux vitesses «
25 novembre 2024
Journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes
Nous reprenons ici les termes de la présentation de cette Journée telle que formulée sur le net par les services de l’Etat en région Centre -Val de Loire :
« Cinq ans après le Grenelle des violences de 2019, les faits de violences faites aux femmes persistent et tuent encore dans notre société.
Le 25 novembre dans l’histoire
Cette célébration de la journée internationale a pour origine l’assassinat le 25 novembre 1960, en République dominicaine, des sœurs Mirabal sur les ordres du dictateur et chef de l’État, Rafael Trujillo, après qu’elles aient subi des violences, au sein de leur famille ou hors du cercle familial (viols, coups et harcèlement sexuel), et des violences commises par l’État (tortures, viols des femmes incarcérées pour des raisons politiques).
Dans la résolution 54/134 du 17 décembre 1999, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’ONU invite les gouvernements, les organismes internationaux et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des actions pour sensibiliser l’opinion au problème des violences faites aux femmes.
Pourquoi cette journée ?
- La violence contre les femmes est une violation des droits de l’homme.
- La violence contre les femmes résulte d’une discrimination à l’égard des femmes, tant dans le droit que dans les faits, ainsi que de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes.
- La violence contre les femmes a de lourdes conséquences et peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines, comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le HIV/sida et la paix et la sécurité.
- La violence contre les femmes et les filles n’est pas inéluctable et sa prévention est non seulement possible mais essentielle.
- La violence contre les femmes est un problème mondial. Jusqu’à 70% des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie.
Quelles sont les différentes formes de violences sexistes et sexuelles ?
- violences au sein du couple
- violences sexuelles
- harcèlements
- outrages sexistes
- mutilations sexuelles féminines
- mariage forcé
- système prostitutionnel
Appel unitaire dont la LDH est signataire.
« Nous sommes toutes et tous mobilisé-e-s, nous ne céderons pas !
Femmes de tous les continents, nous subissons les violences sexistes et sexuelles. C’est notre lot commun.
Les féminicides, les viols, les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, les violences obstétricales, le contrôle de nos corps, sont des réalités tragiques pour des millions voire des milliards de femmes de par le monde. Les mexicaines, les chiliennes, les argentines, les espagnoles, les algériennes, les polonaises… et partout les femmes se soulèvent depuis plusieurs années maintenant.
En France, il y a eu 142 310 plaintes pour violences conjugales en 2019, soit 16 % de plus qu’en 2018. Le confinement a encore accéléré les violences subies, avec 15 % d’appel en plus dans la dernière période sur le 3919 plateforme d’aide aux victimes de violences sexistes et sexuelles.
Nous ne nous y résignons pas !
Nous, militant-e-s de toutes organisations, collectifs, syndicats, associations sommes féministes, et appelons à participer activement encore ce 21 et 25 novembre partout en France, aux événements, sur les réseaux sociaux, et nous rassembler partout où c’est possible, dans le respect des gestes
barrières, pour revendiquer notamment :
– un milliard pour lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles en France : ce n’est pas un simple Grenelle et quelques places d’hébergements en plus qui suffisent ! Un milliard permettrait de mettre en place l’éducation non sexiste dès les petites classes, d’organiser de vraies campagnes et politiques de lutte contre les féminicides, le harcèlement sexuel au travail, et financer toutes les associations féministes qui oeuvrent depuis des années contre les violences sexistes et sexuelles. Ce milliard est aussi crucial pour l’hébergement dans des centres non mixtes dédiés, spécialisés et sécurisés ;
– la mise à l’abri ou la protection des femmes victimes ;
– la protection des mineures dans la loi (seuil d’âge) et matériellement, face aux violences sexistes et sexuelles ;
– la ratification par la France de la « Convention contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail » de l’Organisation internationale du Travail (de juin 2019 !) : celle-ci prévoit notamment des mesures qui contraignent les employeurs à prévenir et sanctionner le harcèlement sexuel, et à donner des droits aux femmes victimes de violences conjugales et intra-familiales. Les violences sexistes et sexuelles, le sexisme ordinaire doivent cesser sur nos lieux de travail ! ;
– des moyens de financement ambitieux pour appliquer les accords égalité sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, dans la fonction publique ou dans le privé ! ;
– l’arrêt de la mise en concurrence de la gestion de la ligne d’écoute du 3919. Ce gouvernement prévoit ainsi la privatisation de ce service public, ce qui représente un risque majeur de voir la qualité du service rendu aux femmes réduite ;
– la régularisation de toutes les »sans-papières »et leur protection contre les violences sexistes et sexuelles ;
– la lutte contre le proxénétisme, le trafic d’êtres humains, et toutes les violences prostitutionnelles et porno-criminelles.
Une vraie fausse bonne nouvelle :
La création d’un ministère ès-qualité pour préserver la laïcité
Tous les visiteurs avisés de ce site sont désormais bien informés du fait que cette nouvelle, de nature à satisfaire certains de leurs fantasmes qui défrayait la chronique au moment de la constitution laborieuse du Gouvernement présidé par Michel Barnier, a fait long feu.
Il était convenu,pour sacrifier à la mode numérique, qu’il s’agissait d’une « faqnious » (ndlr !) à moins que ce soit un simple canular sorti-par le plus grand des hasards- des amphis de Sciences Po. Quoi qu’il en soit les longues tergiversations estivales qui eurent cours laissèrent place aux spéculations et fantasmes les plus divers. Celui qui nous préoccupe méritait largement d’être pris en considération d’autant que sa dimension budgétaire n’était pas actée. Ce sera,à coup sûr à l’ordre du jour du prochain remaniement…
Ceci étant rappelé il était bien normal que cette hypothèse de travail, trop facilement écartée, puisse donner lieu à discussions, tribunes, articles voire ouvrages dans des medias toujours enclins à faire connaître à grand bruit leus opinions sur les contingences de la laïcité de notre République et les principes fondateurs à son origine.
C‘est à ce titre que l’Association « La Vigie de la Laïcité » a publié dans sa Newsletter n°20 un ensemble d’articles particulièrement documentés sous l’intitulé :
« Faut-il un ministère pour préserver la laïcité de ses faussaires ?
Lesdits faussaires font foison et tout en louant ses vertus universelles s’introduisent subrepticement dans nos institutions républicaines pour les détruire de l’intérieur. Il s’agit donc de les démasquer .
C’est dans ce contexte et avec l’accord des responsables de la Vigie de la Laïcité que nous avons reproduit les articles en question pour les représenter sur ce site.
Les visiteurs pourront les consulter en cliquant ici.
Que les responsables de La Vigie de la Laïcité soient très cordialement remerciés d’avoir permis ces emprunts.
Turpitudes et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales (Suite du 15 novembre 2024)
Pour ne pas mourir d’enseigner (II)
Sur ce site on a déjà rendu hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard assassinés parce qu’ils enseignaient la vérité , la liberté et la laïcité à l’Ecole publique de la République française (Cf. https://asvpnf.com/index.php/2024/10/13/pour-ne-pas-mourir-denseigner/ )
Nous avions souscri sans tarder aux termes du communiqué de la Licra considérant qu’il était essentiel, tant pour la République que pour l’Ecole son institution fondatrice :
– d’ assurer le monde enseignant de toute notre solidarité,
– de proclamer notre refus de la terreur ,
– d’affirmer notre attachement à l’universalisme et à la laïcité,
-d’œuvrer sans relâche pour préserver les libertés fondamentales qui fondent notre démocratie ;
De la même façon nous reprenons à notre compte et avec la même force de conviction les termes de l’article fondateur publié par Catherine Kintzler le 16 octobre 2024 dans son blog revue Mezetulle en hommage à nos deux collègues assassinés par les tenants de l’obscurantisme. Les visiteurs de ce site pourront le consulter en cliquant ici . Il s’intitule :
Samuel Paty, Dominique Bernard, in memoriam
Que notre Collègue Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée d’autoriser ce nouvel emprunt.

