Marseille et le pape valent bien une messe !

Une note  salée, l’amertume de nombreux  catholiques et la rancœur des citoyens contribuables d’un Etat laïque.

Selon Florence Chédotal,éditorialiste à La Montagne :  « Pour Emmanuel Macron, le pape vaut bien une messe. Ce qui passe plus ou moins bien dans ce pays où l’on ne jure pas, une main posée sur la Bible, dans ce pays où « la République ne communie pas », un brin chatouilleux sur la séparation entre l’Église (les églises, ndlr !) et l’État, dans ce pays sécularisé où la définition du mot « laïcité », surtout, est diversement interprétée. Ce n’était peut-être pas le bon moment pour venir ajouter de la confusion, mais les Présidents sont des pécheurs comme les autres. Comme habité par la révélation, paumes vers les cieux, Nicolas Sarkozy n’avait-il pas qualifié, en son temps, la France de « fille aînée de l’Église » ? Emmanuel Macron ne découvre pas pour autant la spiritualité ou encore la nécessité d’une transcendance. Nombreux de ses discours en sont empreints. Pour ce disciple de Ricœur, croire, c’est penser. Et donc chercher du sens, seul capable de créer du liant. C’est peut-être ceci que le Président vient chercher dans ce moment de communion à Marseille. Seulement, il pourrait aussi s’entendre dire ses quatre vérités par le Saint-Père, sur le sens de l’accueil peu catholique de la France. Ce qui devrait le faire redescendre sur terre. » (Editorial de La Montagne du 22 09 2023 ; URL ; https://www.lamontagne.fr/paris-75000/politique/la-messe-est-dite_14375344/

 Mais déjà le 21 septembre  Golias titrait sous la plume d’ Alexandre Bonnet :

« Marseille vaut bien une messe… »

 

Et faisait valoir le fait que : « Marseille, une des plus anciennes villes de l’Hexagone, accueillera le pape François le 23 septembre. Un déplacement très attendu par une partie de la communauté catholique, même si ce dernier souhaite bel et bien s’adresser aux « Marseillais ». Cette venue du souverain pontife, au cœur de la cité phocéenne, n’arrive pas comme un cheveu sur la soupe. Si le pape François a décidé d’entrer pour la seconde fois, après Strasbourg, sur le territoire français depuis qu’il a pris ses fonctions, c’est pour parler de l’une de ses problématiques phares, l’immigration ».

Les visiteurs de ce site, interpellés par cet événement,  sa signification pastorale pour les pratiquants de l’Eglise et sa dimension politique pour l’ensemble des citoyens de notre République laïque, pourront consulter l’ article complet en allant à l’URL : https://www.golias-editions.fr/2023/09/21/marseille-vaut-bien-une-messe/ ou directement en cliquant ici.

 Rappelons cependant que selon L’Humanité du 23 septembre 2023 : « De nombreux partis et élus de gauche ont appelé Emmanuel Macron à écouter le message d’accueil du pape, au moment où une nouvelle loi sur l’immigration est en préparation. « Nous attendons des paroles très fortes, c’est notre humanité qui coule si l’Europe ne fait pas quelque chose », a commenté vendredi matin François Thomas, président de SOS Méditerranée, ONG basée à Marseille et qui affrète un navire de sauvetage en mer des migrants en détresse. Une partie de l’ONG a été invitée à se recueillir avec le pape vendredi en fin d’après-midi, devant la stèle dédiée aux disparus en mer au pied de la basilique Notre-Dame de la Garde.

« On peut espérer que la voix du pape porte beaucoup plus que la nôtre », parce que « nous sommes dans un silence assourdissant de nos responsables politiques et spirituels, de nos élites », a poursuivi Sophie Beau, directrice générale de l’ONG lors d’un point de presse à bord de l’Ocean Viking, à quai à Marseille pour une escale technique. (Cf.https://www.humanite.fr/monde/accueil-des-migrants/le-pape-francois-choisit-marseille-pour-lancer-un-message-de-solidarite-aux-migrants

 )

 

 Il reste à espérer, après le grand show marseillais du pape François,  qu’en  matière  d’accueil et de nouvelle loi sur l’immigration la messe n’est pas dite   et que l’Europe et la France ne sombreront  pas dans l’indifférence face à ce problème majeur. En la matière si les  bonnes paroles peuvent  entraîner seul   l’exemple enseigne.  Il  est urgent d’arrêter la parlote, d’utiliser les deniers publics à bon escient  pour agir !

Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias,  soit très sncèrement remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt.

Et si on réinventait les Ecoles normales

pour

Recruter et Former instituteurs et institutrices publics !

 

Emmanuel Macron a proposé lors d’un déplacement à Orange le 1er septembre 2023, jour où il visitait un Lycée professionnel un retour à une formation des enseignants après le bac pour « revenir à un système qu’on connaissait par le passé, qui fonctionnait, qui est un peu celui des Écoles Normales ». Très heureux de l’entendre dire sur ce site dévolu au patrimoine normalien et à sa valorisation pour bâtir l’Ecole du futur .

On pourra  consulter ci-dessous   quelques  rappels historiques à ce sujet et s’informer  des enjeux d’une telle proposition  en se rendant à l’URL : https://blogs.mediapart.fr/philippe-watrelot/blog/010923/le-retour-des-ecoles-normales-selon-macron

Phillipe Watrelot,    un ancien impliqué dans le système en difficulté (pour prendre un terme mesuré),   déclare avoir été  pendant 16 ans enseignant et formateur en temps partagé, successivement à l’IUFM, puis l’ESPÉ et enfin l’INSPÉ. Il écrit : «  Je ne compte plus le nombre de réformes auxquelles j’ai dû m’adapter. Comme tous mes collègues, j’ai aussi subi les attaques démagogiques de ceux qui estiment qu’il suffit de bien maîtriser sa discipline et les « fondamentaux »  pour enseigner et qui raillent la pédagogie. Bien sûr, il faut que la formation  soit requestionnée sans cesse mais pas dans ces conditions et cette urgence. Ce que je retiens surtout de ces années, c’est qu’enseigner est un métier qui  s’apprend, collectivement et tout le temps. Il faut du recul, du temps et une certaine sécurité pour apprendre. Ce métier s’accommode mal de la précarité, de la précipitation et de l’absence de considération. Plutôt que de chercher des solutions dans un passé mythifié, il faut construire et investir dans un système éducatif d’avenir et à la hauteur des enjeux. »

 

Mais ceci impliquerait des choix politiques voire stratégiques et un retour (sans faiblesse, ni concession)  aux  fondamentaux  de la République française indivisible, laïque, démocratique et sociale sur l’ensemble de son territoire

Pourrait-on, au passage, se renseigner sur les pratiques éducatives adoptées  dans les pays étrangers  francophones ou pas en prenant en compte leur modernité, leur caractère innovant par rapport à celles de notre Ecole élémentaire (fort heureusement héritée de la 3è République)  et leurs fonctions émancipatrices ?  Ceci aurait pu faire l’objet d’une veille dans les lieux de pouvoir en matière éducative…

 

Certains medias n’ont pas manqué de réagir aux propositions du Président de la République.  Déjà L’Humanité  avait ouvert le débat le 26 novembre 2022 en titrant  sous la plume d’Olivier Chartrain :

« Vers un retour de l’École normale d’instituteurs ? »

URL : https://www.humanite.fr/societe/education-nationale/vers-un-retour-de-lecole-normale-dinstituteurs-772516

On discutait, dans ledit article,   de  l’opportunité de « Revenir à un concours en fin de licence et permettre des prérecrutements rémunérés, pourquoi pas dès l’après-bac : ce sont les propositions chocs de la mission flash de l’Assemblée nationale, pour résoudre la crise de recrutement dans le primaire. »

 On parlait d’une formation sur cinq ans, dès l’après- bac, avec une rémunération . «  Il s’agirait de proposer aux candidats une formation sur cinq ans, dès l’après-bac, offrant une rémunération en contrepartie d’un engagement de service. Une sorte de retour à l’École normale d’Instituteurs, avec ce que celle-ci impliquait de véritable mixité sociale dans le recrutement… mais à bac + 5. »

 

 Plus récemment  à  Vousnousils on titrait le 7 septembre 2023, avec Sandra Ktourza :

 Formation des enseignants : un retour aux écoles normales « pour les payer moins » ?

  URL :https://www.vousnousils.fr/2023/09/07/formation-des-enseignants-un-retour-aux-ecoles-normales-pour-les-payer-moins-676777

 On faisait valoir le fait que :

« Pour le syndicat majoritaire des lycées professionnels, le Snetaa-FO, cette annonce est une « bombe « . Dans un communiqué, le syndicat affirme avoir été dès le départ opposé à la création des IUFM puis des ESPÉ devenues INSPÉ, qui ont « enlevé tout sens de la formation aux métiers d’enseignant avec la masterisation » et proposent des formations « totalement déconnectées du métier réel ». Surtout pour les étudiants futurs professeurs de lycée professionnel, qui « s’ennuient dans les INSPÉ et ne trouvent aucune aide quant aux pratiques pédagogiques spécifiques au lycée professionnel ».“Pour le syndicat, le retour aux écoles normales spécifiques pour apprendre le métier de PLP, les ENNA, serait une bonne chose. »

 

Mais qu’en est-il des autres syndicats et des enseignants ?

 

Au café pédagogique, le 8 juin 2023, on notait le propos de Jérôme  Legavre (député LFI)

“Je plaide pour le retour de l’école normale et des IPES”

URL : https://www.cafepedagogique.net/2023/06/08/jerome-legavre-je-plaide-pour-le-retour-de-lecole-normale-et-des-ipes/

 

Avant de relever sur le même site, la tribune  de Pascale Garnier, professeure des universités à l’Université Sorbonne Paris Nord.  Celle-ci revient sur les références nostalgiques d’Emmanuel Macron notamment sur celle renvoyant aux anciennnes Ecoles Normales.

 Si nostalgie il y a, écrit-elle, «  elle devrait être avant tout celle des conditions de formation des enseignants et de leurs formateurs, non pas celle des « écoles normales » en tant que telles : une formation longue et rémunérée, ainsi que cette attention aux spécificités de l’exercice du métier en école maternelle et élémentaire et à ses polyvalences » . Elle signait cette contribution pour le Café pédagogique le 21 septembre 2023

 URL :https://www.cafepedagogique.net/2023/09/21/formation-des-enseignants-en-arriere-toute-pour-aller-de-lavant/

 
Cette brève revue est loin d’être exhaustive… Le débat (re)lancé par le chef de l’Etat est à peine à ses prémices, sa raison d’être ne manque pas d’interpeller.  Quoi qu’il en soit il aura remis en lumière les dispositions des  législateurs pionniers de la 3è République lorsqu’il s’agissait d’élaborer l’objet et l’organisation des Ecoles normales primaires départementales. Elles consistaient notamment à :

–  sélectionner sur concours les futurs élèves-maîtres ,

– les accueillir comme boursiers durant la durée de leur cursus sur un site dédié, 

– leur faire acquérir le socle de connaissances fondamentales jugé nécessaire pour assumer pleinement leur futur métier de maître d’école,

– leur fournir les moyens  de leur formation au métier d’instituteur  tout  en leur donnant l’opportunité  de s’imprégner des fondements d’un certain esprit de corps ; celui des   hussards noirs de la République.  

Ce schéma qui fit ses preuves pendant plus d’ un siècle ne pourrait-il être transposé en le modernisant aux futurs établissements spécialisés de la formation des maîtres  qui pourraient voir le jour en ce début du 21è siècle ?  Il offrirait l’avantage en terme de bien public d’ouvrir les portes des écoles de formation aux aspirants -lauréats  du concours- issus des couches sociales les plus défavorisées ce qui n’est pas le cas quand le concours intervient après des études universitaires longues. ..

En l’occurrence il pourrait s’agir d’ exiger le baccalauréat pour l’inscription au concours et d’assurer ensuite aux élèves admis un cursus diciplinaire et professionnalisant gratuit  en cinq ans  sanctionné par un diplôme de fin d’études de niveau BAC+5 .

 

Les visiteurs de ce site pourront consulter le propos et découvrir le point de vue inédit  d’un « heureux ? » bénéficiaire  du système qui fut  supprimé par la Loi Jospin du 10 juillet 1989. Il donne lieu  à un article intitulé :

 

 

Les écoles normales, retour vers le futur antérieur…

Il est écrit par Jacques Lamagnère, ancien Directeur d’école primaire de la Ville de Paris et publié  sur le site de l’association  Unité Laïque le 15 septembre 2023.  On pourra y accéder en cliquant ici ou en se rendant à l’URL :

https://unitelaique.org/index.php/2023/09/15/les-ecoles-normales-retour-vers-le-futur-anterieur/#more-6049

 Que le rédacteur en chef de Unité Laïque soit remercié de nous avoir permis de reproduire  ce document afin de le représenter sur ce site .

Bouillabaisses marseillaises

ou

« Venir à Marseille sans voir la France et quitter la France pour aller à Marseille »

Pendant que le pape François vient à Marseille sans venir en France, Le Président  de la République  Emmanuel Macron, accompagné de son épouse, abandonne la République française pour assister  à une  messe « populaire » au stade vélodrome à laquelle il ne participera pas… Quelles bouillabaisses ! …

 

Il n’est donc pas surprenant que l’accord des deux protagonistes de cette histoire de se rencontrer  à Marseille « assise aux portes de la France, comme pour accueillir ses hôtes » ait été stigmatisé par  plusieurs des parties concernées.

Ainsi des pratiquants de  l’église catholique ont déclaré haut et fort qu’ils n’iront pas à Marseille pour cette occasion  considérant que : « le voyage pastoral marseillais du Pape François ne concerne en rien les dures réalités de l’Eglise et l’effondrement du catholicisme qui en résulte. Ce déni   les a conduits à ignorer les « mondanités marseillaises » correspondantes et à ne pas donner suite aux invitations reçues ». Rien de moins !  (Cf.asvpnf.com)

 

En parallèle des  citoyens ordinaires  de la République Française, déjà indignés par la visite extra-territoriale du pape et observant  les petits accommodements à  l’indivisibilité et à la laïcité républicaines opérés  dans les lieux de pouvoir pour justifier la présence du Président de la République  aux dites « mondanités marseillaises », ont pris l’initiative de le regretter vivement, de rappeler leur attachement au respect de la laïcité  de l’Etat et de ses institutions et de le faire savoir via des communiqués.

Les visiteurs de ce site pourront tout d’abord prendre connaissance des détails du programme  en cliquant sur document 1 avant de consulter le communiqué paru dans Mezetulle et reproduit par UFAL-Info   (Cliquer sur document 2).

Document 1. Le programme d’Emmanuel Macron pour la visite du pape à Marseille

Document 2. La visite du pape et le respect de la laïcité de la République

Le voyage imaginaire du pape François à Marseille ; une vraie-fausse incursion en République française.

On trouvera ci-dessous  le programme officiel du  prochain déplacement « clandestin »  du premier  citoyen vaticanesque  en douce France républicaine  et laïque.  Il y sera reçu en grande pompe  par  le chanoine honoraire de l’église romaine de Saint Jean de Latran ,  Président de la République et locataire actuel du Palais de l’Elysée (55 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris )

 

Programme officiel

 

 Vendredi 22 septembre 2023 : ROME – MARSEILLE

14h35 Départ en avion de l’Aéroport International de Rome/Fiumicino pour Marseille

16h15 Arrivée à l’Aéroport International de Marseille

16h15 ACCUEIL OFFICIEL PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANçAISE

17h15 PRIÈRE MARIALE AVEC LE CLERGÉ DIOCESAIN dans la Basilique de Notre Dame de la Garde

18h00 MOMENT DE RECUEILLEMENT AVEC LES CHEFS RELIGIEUX près du Mémorial dédié aux marins et migrants perdus en mer

 

Samedi 23 septembre 2023 : MARSEILLE – ROME

08h45 RENCONTRE PRIVÉE AVEC CERTAINES PERSONNES EN PRÉCARITÉ ÉCONOMIQUE à l’Archevêché

10h00 SESSION CONCLUSIVE DES “RENCONTRES MÉDITERRANÉENNES” au Palais du Pharo

11h30 RENCONTRE AVEC LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE au Palais du Pharo(Photo officielle, échange de cadeaux, entretien)     

16h15 SAINTE MESSE au Stade Vélodrome

18h45 CÉRÉMONIE DE DÉPART à l’Aéroport International de Marseille

19h15 Départ en avion de l’Aéroport International de Marseille pour Rome

20h50 Arrivée à l’Aéroport International de Rome/Fiumicino

 « Tout comme lors de sa visite de novembre 2014 à Strasbourg alors dédiée aux institutions européennes, il ne s’agira néanmoins pas formellement d’un voyage apostolique « en France », mais d’un déplacement spécifiquement dédié à la cité phocéenne et à son ouverture sur la Méditerranée »

Selon La Croix ,  (cf. https://www.la-croix.com/Religion/Pape-Marseille-pourquoi-nest-pas-visite-France-2023-06-21-1201272457 ),le pape François a réaffirmé  début août devant la presse que son déplacement dans la cité phocéenne, prévu vendredi 22 et samedi 23 septembre, n’aurait pas valeur de visite d’État. « Si je vais bien à Marseille, je ne vais pas en France », a-t-il souligné, avant de préciser les objectifs de ce nouveau voyage.

 

D’apès Cécile Mérieux et Malo Tresca (avec Loup Besmond de Senneville, à Rome), le pape François sera le premier pape à se rendre à Marseille, le 23 septembre, depuis Clément VII en 1533.

« J’irai à Marseille, mais pas en France ». Ces derniers mois, le pape François n’a cessé de réaffirmer ce distinguo, au risque d’entretenir une certaine incompréhension chez les catholiques français. Que comprendre derrière l’inexactitude géographique ? Début août, le jésuite argentin a précisé sa pensée devant la presse internationale : sans constituer une visite d’État (en dépit de rencontres prévues avec Emmanuel Macron), son déplacement dans la cité phocéenne, vendredi 22 et samedi 23 septembre, a d’abord vocation à « revenir sur les grands défis – migration, inégalités, dialogue interreligieux… – du pourtour méditerranéen. »

Mais les visiteurs de ce site, indignés de la non-infaillibilité pontificale en matière de géographie méditerranéenne et soucieux de l’indivisibilité de leur République, qui de surcroît est laïque, démocratique et sociale ,  pourront accéder à un dossier complet sur la préparation de ce qui pourrait constituer un évènement pour les « Cathos du Vélodrome » et autres invités  en se rendant à l’URL : https://www.la-croix.com/Religion/visitpape-marseille-messe-info-actu-voyage

On notera, qu’au-delà des  petits accommodements jésuitiques avec le respect de la Loi de séparation des églises et de l’Etat les mondanités annoncées,  pour les non-marseillais encore majoritaires en douce France, témoignent  d’un certain mépris papal à l’égard non seulement  de la France (amputée de Marseille) mais aussi  de l’Eglise de France. En effet, comme révélé au programme présenté ci-dessus, le voyage pastoral marseillais du Pape François ne concerne en rien les dures réalités de l’Eglise et l’effondrement du catholicisme qui en résulte.

Ce déni  a conduit  nombre de catholiques pratiquants à ignorer les « mondanités marseillaises » correspondantes et à ne pas donner suite aux invitations reçues.  C’est ainsi que René Poujol a pris la plume récemment dans Cath’Lib pour  signifier son refus d’aller saluer celui qui vient à Marseille sans venir en France et pour en donner les raisons. Les visiteurs pourront prendre connaissance de l’article correspondant intitulé :

Pourquoi je n’irai pas à Marseille à la rencontre du pape François

 

en cliquant ici (Document 1)

 

Document 1 (unique). Pourquoi je n’irai pas à Marseille à la rencontre du pape François.

 

René Poujol nous a  expressément autorisé à le reproduire afin de le représenter ici (renepoujol.fr) . Nous l’en remercions très vivement.

Professeurs et défenseurs de la laïcité de l’Ecole Ne capitulons pas !

Pour résister et faire triompher la science et la raison sur l’obscurantisme, les visiteurs de ce site sont invités non seulement à consulter avec toute l’attention nécessaire  le fichier joint  en cliquant ici mais aussi à le faire connaître dans leurs environnements respectifs. Il s’agit en effet de faire vivre la laïcité scolaire en la faisant respirer !

Ils accèderont ainsi à un article que l’on  qualifie ici d’essentiel . Ecrit par Catherine Kintzler, philosophe de la laïcité, et publié le 14 septembre 2023 sur son blog revue Mezetulle, il s’ intitule :

Abaya

Le fonctionnement de la laïcité scolaire

URL: https://www.mezetulle.fr/abayale-fonctionnement-de-la-laicite-scolaire/

Ils y découvriront  que  :

 

«  – L’interdiction du port de l’abaya à l’école publique par le ministre de l’Éducation nationale,Gabriel Attal, rappelle l’ « affaire de Creil » (1989) et le débat au moment du vote de la loi du 15 mars 2004. Apparente similitude qui s’inscrit dans un dispositif politique totalement inverse de ceux qu’on a connus antérieurement. On saisit ici l’occasion de rappeler le fonctionnement de la laïcité scolaire…

– L’espace scolaire n’est pas pour les élèves un espace civil de jouissance ordinaire du droit.
 
 – Le dialogue avec l’élève a pour objet d’expliquer la loi, non d’en négocier l’application. 

 – Accepter le port de signes religieux à l’école ce n’est pas introduire une liberté, c’est donner raison à ceux qui veulent imposer ce port partout et tout le temps, c’est leur signifier qu’aucun domaine réservé n’est en mesure de borner leurs exigences, c’est interdire tout point de fuite à ceux qui leur sont soumis. 

 – Les élèves présents à l’école ne sont pas des libertés constituées, mais des libertés en voie de constitution. On ne vient pas à l’école simplement pour jouir de son droit, mais pour s’autoconstituer comme sujet autonome. En ce sens, l’école n’est pas seulement une institution de droit, ni un service, c’est une institution philosophique et les élèves ne sont pas des usagers.

 – Les savoirs sont au cœur de l’école, et c’est cela qui, d’abord, est libérateur et laïque

 – L’autorité des savoirs est immanente à ceux-ci, elle s’effectue dans leur construction et dans leur appropriation et non par génuflexion devant une autorité extérieure.

 – Quand l’école républicaine laïque reste fidèle à l’esprit des humanités elle institue vraiment les citoyens. »

 

Document unique. « Abaya le fonctionnement de la laïcité scolaire »

 

Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous autoriser ce nouvel emprunt.

Turpitudes et contre-turpitudes cléricales ;

Suite du journal de marche…

 

Les visiteurs intéressés par ces péripéties pourront consulter ci-dessous 3 articles récemment mis en ligne dans Golias News :

1. Après l’affaire  Ballesteros : la question du droit social dans l’Eglise  ou les Enfants du Silence :

Isabelle Ballesteros (Diocèse de Perpignan) avait attendu quarante ans avant que son père, prêtre en exercice, ne la reconnaisse officiellement dans son testament

 Les prêtres, religieux et religieuses, laïcs en mission ecclésiale sont confrontés aux réalités financières des diocèses ou des congrégations… qui préservent avant tout leurs intérêts. Les enfants de prêtres rejoignent la liste de celles et ceux qui entendent faire valoir leurs droits, comme en témoigne un reportage récent de « Golias Hebdo » (n° 780). Une vision d’ensemble pourrait appuyer la réflexion et apporter des réponses respectueuses des personnes.

 

Document 1 .  Fichier joint

URL : https://www.golias-editions.fr/2023/09/01/apres-laffaire-ballesteros-la-question-du-droit-social-dans-leglise/

 2. Alerte sur le nouvel évêque auxiliaire de Reims ; lettre ouverte d’un prêtre ancien à un nouvel évêque

Le 26 juin dernier, la nomination par le pape François, comme évêque auxiliaire de Reims, de mon confrère le R.P. Étienne Vetö, membre en vue de la Communauté cinquantenaire du Chemin Neuf, a été rendue publique. Le jeune, en comparaison avec moi, Étienne Vetö (prononcer véteu), est ainsi devenu un personnage public dans l’Eglise. C’est à ce titre que je m’adresse à lui ouvertement. Comme nous vivons dans une période où les esprits s’enflamment promptement, Étienne et tous ceux qui l’apprécient voudront bien ne pas voir dans ces lignes une attaque personnelle à son encontre ni même une polémique d’ordre général. Étienne Vetö a lui-même déclaré, dans son mot aux diocésains de Reims, avoir « vivement conscience » « de l’aide de tous ». C’est cette aide concrète qu’un prêtre de quarante-trois ans d’ordination désire lui apporter.

Document 2. : fichier joint

URL : https://www.golias-editions.fr/2023/09/05/alerte-sur-le-nouvel-eveque-auxiliaire-de-reims-lettre-ouverte-dun-pretre-ancien-a-un-nouvel-eveque/

 

3.Vatican:espionnage à tous les étages

Le « procès Becciu » (Cf ;      https://www.golias-editions.fr/2021/08/27/vatican-le-proces-becciule-clan-des-mafieux/) dont la dernière phase est en cours (plaidoiries des avocats de la défense et verdict), se veut la vitrine du « grand nettoyage » opéré au Vatican (cf. dossier Golias Hebdo n° 780). Mis en cause dans l’affaire de l’achat d’un immeuble à Londres, Angelo Becciu, qui a dû quitter sa fonction de substitut à la secrétairerie d’Etat en 2018, encourt une peine de sept ans et trois mois de prison. Le procès met en lumière une véritable culture de l’espionnage au sein de la Curie romaine, tristement illustrée depuis des décennies par des scandales de corruption… 

 

 

Document 3Dossier joint

URL : https://www.golias-editions.fr/2023/09/08/vatican-espionnage-a-tous-les-etages/

Que Christian Terras ,rédacteur en chef de Golias, soit remercié de nous permettre ces nouveaux emprunts.

De la simple chemise des canuts, à l’abaya en passant par le kimono et la soutane:

Faire respecter sans faiblesse  la laïcité 
au sein de
 l’Ecole publique de la République
Les visiteurs intéressés par la question du port de l’abaya à l’Ecole publique (et ailleurs)  et de ses prolongements  vers l’urgence qu’il y a de   réparer notre Education nationale ,en revenant sans faiblesse à ses fondamentaux, pourront consulter  le fichier joint   en cliquant sur document 1 ci-dessous :
 
 Document 1.    » De la simple chemise des canuts à l’abaya... (pdf) 

Une note de service du 31 08 2023 qui fera date

(B.O.E.N.J.S  n°32)

Principe de laïcité à l’École

Respect des valeurs de la République

NOR : MENG2323654N

Note de service du 31-8-2023

MENJ – SG

Texte adressé aux cheffes et chefs d’établissement ; aux inspecteurs et inspectrices de l’éducation nationale ; aux directeurs et directrices d’établissement

 

 URL :https://www.education.gouv.fr/bo/2023/Hebdo32/MENG2323654N

 

Les visiteurs de ce site ont été tenus informés des développements récents et des polémiques suscitées par l’interdiction du port de l’abaya et des quamis à l’Ecole publique de la République (Ecoles élémentaires,  Collèges et Lycées)  (Cf. https://asvpnf.com/index.php/2023/09/01/a-bas-labayaabracadabra/)Une circulaire de cadrage ou une note de service du Ministre de l’Education Nationale de la Jeunesse et des Sports était attendue à ce propos. Les visiteurs pourront en prendre connaissance en cliquant ICI (Document 1).

 

On soulignera qu’au-delà de la notification stricte des modalités d’application de la loi en la matière, le ministre rappelle que :

« Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’École de faire partager aux élèves les valeurs de la République. Le service public de l’éducation fait acquérir à tous les élèves le respect de l’égale dignité des êtres humains, de la liberté de conscience et de la laïcité. »

Il était bon  que ces principes fondateurs de notre Ecole publique républicaine soient rappelés en pareilles circonstances.

Document 1 .  Note de service du 31 août 2023