Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (VII)

Le système éducatif hongrois face au national-populisme
 
  Les visiteurs de ce site sont tenus régulièrement informés des difficultés croissantes  de l’institution constituée par l’Ecole  publique républicaine et laïque. La nécessité et l’urgence de sa refondation ,soulignées de manière récurrente, restent  malheureusement lettres mortes suggérant  son  « démantèlement » programmé.Les perspectives électorales présentes  font  la part belle à une possible arrivée au pouvoir  d’un soi-disant rassemblement national.  Connaissant  la proximité intellectuelle de ce parti  avec l’actuel national-populisme hongrois, il était opportun de s’enquérir des effets  d’un tel  choix politique sur le devenir du système éducatif.
 
Les  visiteurs pourront consulter à ce propos un article ( à coup sûr un manifeste !) publié ce 21 juin 2024 sur le site internet du Café pédagogique .Intitulé :
 
« Ce que le national-populisme fait à l’éducation : le témoignage de Katalin Törley, enseignante hongroise »
 
Il relate, dans le détail, la destructuration de ce qui s’apparentait à un  service public  via des mesures autoritaires telles que  » la labélisation des manuels, les programmes idéologisés, la centralisation des décisions, la  fin de l’autonomie pédagogique » et sans compter les attaques directes à la fonction enseignante.
 
Ledit article est accessible directement en cliquant ici
 
Le Café pédagogique nous a autorisé cet emprunt; nous l’en remercions vivement.Que la complicité de Katalin Törley, ex-professeure de Français dans un lycée de Budapest , figure de la résistance à la dérive autoritaire hongroise et auteure du document à consulter, soit très cordialement saluée.  

« Islamophobie » : le retour du délit de blasphème au programme du prétendu « Nouveau Front populaire »

Soutien à Philippe Val et à Henri Peña-Ruiz

URL :  https://www.mezetulle.fr/islamophobie-le-retour-du-delit-de-blaspheme-au-programme-du-pretendu-nouveau-front-populaire/

Tel est l’intitulé de l’article de Catherine Kintzler publié dans son blog revue Mezetulle le 15 juin 2024  que nous reprenons in extenso pour le représenter sur ce site. Cette auteure pointe  d’emblée la  faiblesse blâmable qu’elle a découverte dans le programme du « Nouveau Front Populaire » s’agissant du respect de la liberté d’expression. Ce programmme sera soumis  à l’appréciation des électeurs lors du prochain scrutin des élections  législatives.

Elle note ce qui aurait pu passer facilement aux oubliettes à la faveur du déroulement précipité d’une campagne électorale souffrant manifestement d’impréparation dans la plupart des partis politiques. En effet, « le prétendu « Nouveau Front populaire », avec l’usage décomplexé et réitéré des termes « islamophobie » et « islamophobe » – désignant des discours dont, selon lui, il faudrait sanctionner les auteurs – propose le retour du délit de blasphème. Cela est fondé sur un glissement sémantique qu’il convient d’analyser et de dénoncer.
Une telle proposition liberticide n’a rien d’étonnant venant d’une formation dont on connaît par ailleurs les positions, les alliances et les méthodes. Mais qui s’étonnera que cette férocité bigote trouve des appuis discrets et apeurés dans les habituels conseils de « modération » à l’égard de ceux qui exercent la liberté d’expression, comme si cette dernière se dégradait quand on s’en sert ? ».

 Les visiteurs intéressés par une question aussi essentielle pourront consulter l’article complet de Catherine Kintzler en cliquant ici

La maternelle sous « le choc des savoirs »

Publié le 19 juin 2024  par  Christine Passerieux sur le site  du Café pédagogique,  cet article montre que : »
« L’obligation de l’instruction dès 3 ans décrétée par Blanquer a eu pour premières incidences les cadeaux faits au privé et la mise en concurrence de l’EM avec les jardins d’enfants. Mais il fallait poursuivre la tâche de démantèlement de l’école maternelle publique. C’est à cela que sont destinés les nouveaux « programmes », véritable outil de new management, qui institutionnalise les inégalités. « Réarmer notre école, c’est réaffirmer nos valeurs » proclame Gabriel Attal, et ces valeurs ne sont décidément pas celles d’une école pour tous. »
 
Pour défendre l’école maternelle publique laïque pour tous, les visiteurs pourront consulter l’article complet de C.Passerieux en en cliquant ici
 
Nous remercions Lilia Ben Hamouda, rédactrice en chef de Café pédagogique, de nous permettre  ce nouvel emprunt.

Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (VI)

Polémique au sein de l’église catholique
Il est hors de question de prétendre à l’exhaustivité en la matière . On souhaite simplement rapporter des témoignages représentatifs  des difficultés de l’exercice éclairé du suffrage universel dans les élections législatives de ce mois de juin 2024. Voulues par le Président de la République, en applicationde l’article 12 de la Constitution, elles suscitent bien des polémiques et c’est bien normal.
Dans un souci d’impartialité et de probité intellectuelle, il nous a semblé opportun de présenter à l’appréciation des visiteurs  un appel et une tribune révélant une polémique au sein de l’église catholique. Elle a le mérite de nommer les choses à l’ordre du jour et ainsi  d’allèger certaines souffrances électorales. De surcroît elle  invite à retrouver le sens de la contingence ( manière d’être d’une réalité susceptible de ne pas être…). Il est souhaité que ceci puisse contribuer à terme au bien public. 
Les visiteurs pourront consulter à ce propos  :
Fichier 1. « L’appel de 6000 chrétiens : « Au nom de notre foi, nous voterons contre l’extrême droite »;  La Croix , Collectif, 18 juin 2024
 
Initié par un collectif de jeunes chrétiens, ce texte a été signé par 6 000 chrétiens, dont des représentants protestants et plus de 70 prêtres. Ils appellent l’ensemble des fidèles français à « voter massivement » contre le RN aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains
Fichier 2.  « 6000 chrétiens appellent à voter contre l’extrême droite : est-ce leur rôle ? par Elisabeth Geffroy,La Nef, 19 juin 2024
 
Voir à l’URL :https://lanef.net/2024/06/19/reponse-dune-catholique-aux-6000-chretiens-appelant-a-voter-contre-le-rn/
 « La Croix a publié le 18 juin 2024 un appel de 6 000 chrétiens, intitulé : « Au nom de notre foi, nous voterons contre l’extrême droite« . Cette tribune entend leur répondre ».

Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (IV)

« La gauche s’unit contre tout ce qui la constituait » (par Guy Konopnicki)
Suite à l’annonce de la constitution d’un « Nouveau Front Populaire« , nous reprenons ici cet article,  mis en ligne  le 14 juin 2024 dans Mezetulle, le blog-revue de  Catherine Kintzler (Cf.L’URL : https://www.mezetulle.fr/la-gauche-sunit-contre-tout-ce-qui-la-constituait-par-guy-konopnicki).
Selon C.Kintzler,  » Guy Konopnicki a publié le 12 juin sur sa page Facebook1 ce magnifique et très lucide texte au sujet du soi-disant « Nouveau Front Populaire », dominé par LFI, qui va présenter des candidats aux élections législatives 2024. Il rappelle fortement les grandes lignes politiques du Front populaire de 1935 – « le vrai ». A contrario il montre comment la gauche aujourd’hui « s’unit […] contre tout ce qui la constituait : la République, la laïcité, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, le travail, l’école publique » et, par ses rejets sectaires, barre la route à la constitution pourtant nécessaire d’une majorité de redressement républicain. « 
La philosophe déclare s’associer à l’analyse  et à l’appel de Guy Konopnicki. L’ASVPNF les rejoint sans ambages tout en soulignant la nécessité de faire contre mauvaise fortune bon coeur pour au moins sauver l’essentiel.
Les visiteurs intétressés pourron consulter l’article original de stitution d’un « Nouveau Front Populaire » nous reprenons ici cet article  mis en ligne  le 14 juin 2024 dans Mezetulle, le blog-revue de  Catherine Kintzler (Cf.L’URL : https://www.mezetulle.fr/la-gauche-sunit-contre-tout-ce-qui-la-constituait-par-guy-konopnicki).
Selon C.Kintzler,  » Guy Konopnicki a publié le 12 juin sur sa page Facebook1 ce magnifique et très lucide texte au sujet du soi-disant « Nouveau Front Populaire », dominé par LFI, qui va présenter des candidats aux élections législatives 2024. Il rappelle fortement les grandes lignes politiques du Front populaire de 1935 – « le vrai ». A contrario il montre comment la gauche aujourd’hui « s’unit […] contre tout ce qui la constituait : la République, la laïcité, la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, le travail, l’école publique » et, par ses rejets sectaires, barre la route à la constitution pourtant nécessaire d’une majorité de redressement républicain. « 
La philosophe déclare s’associer à l’analyse  et à l’appel de Guy Konopnicki. L’ASVPNF les rejoint sans ambages tout en soulignant la nécessité de faire contre mauvaise fortune bon coeur pour au moins sauver l’essentiel.
Les visiteurs intétressés pourron consulter l’article original de G. Konopnicki en cliquant ici.
Que  Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt à son blog revue.

Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (III)

Le droit  de dissoudre l’Assemblée nationale

Dans ce numéro de ladite revue,   on se propose de donner un éclairage politique de la situation présente au moyen d’un  fond d’archive. En l’occurrence l’analyse porte sur « le coup de tonnerre » constitué par la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la République suite au scrutin pour les élections européennes du 9 juin 2024.Il est rappelé que c’est la 6è fois qu’un chef d’état recourt à ce pouvoir sous la Vè République.

 

L’archive mobilisée à cette fin est un article de J.Boivin-Champeaux paru dans la Revue Des Deux Mondes en mars 1953 sous l’intitulé :

 

Du droit de dissoudre les assemblées parlementaires

 

https://www.revuedesdeuxmondes.fr/article-revue/du-droit-de-dissolution/I

Il y est d’abord posé la question de savoir si,en 1953,  il était encore bien utile de parler longuement «  de la légitimité du droit de dissolution » et de l’exercice  de ce droit par le chef de l’état.  Selon cet auteur , il apparaissait que :

« Cent  fois  la  question   a  été posée;   cent fois il  y  a  été répondu; on hésiterait à  y  revenir,   si,  en   France, en matière constitutionnelle,  la  controverse  pouvait jamais être close. Le droit   de   dissolution, s’est-on écrié, est   un apanage de la Royauté, un  symbole  de  la  tyrannie. Mais, en régime   républicain,   ce  renvoi en masse des représentants du  peuple   est   une atteinte  à la souveraineté nationale. Qu’une violation    soit   le  fait   d’un   prince héréditaire,   passe encore,   mais   qu’un   chef   d’Etat,tenantses   fonctions   de  ceux-là   même   qu’il entend révoquer s’y hasarde, c’est l’ébranlement c’est la  fin  du régime. Je  me  bornerai  à  appeler  en témoignage les  plus grandes voix de  la République:  Jules  Ferry,  Waldeck-Rousseau  et   plus près   de   nous, André Tardieu   et Léon   Blum.   En 1884,   à   propos   de   la Revision de   la   Constitution,   Jules  Ferry déclarait : «  C’est   une   garantie   pour  la volonté nationale,   une   occasion  pour   le  peuple,   qui  est   le vrai   maître, de   trancher   les   conflits   qui   peuvent s’élever entre les   pouvoirs   auxquels  il a remis   sa délégation».  

Et,   à  un  interrupteur   qui lançait « la dissolution est  d’origine  monarchique   », il répondait :  « le régime  parlementaire    aussi !  ». La faculté de  dissolution  inscrite dans la Constitution,  proclamait à   son  tour   Waldeck-Rousseau,  le   10 juillet 1896, n’est  point  pour  le  suffrage   universel  une  menace,  mais  une sauvegarde.   Elle est   le   contrepoids   essentiel   aux excès du    parlementarisme,    et c’est par elle que s’affirme le   caractère   démocratique   de  nos    institutions.  Il ne s’agit pas d’attenter à  la volonté nationale,mais de l’interroger. On renvoie les  représentants,mais on  les renvoie devant  le peuple,pour qu’il dise si c’est bien par   ceux-là   qu’il entend   être   représenté   :  « La dissolution des   Assemblées n’est point, en   définitive,   un outrage aux droits du Peuple…c’est, au contraire,  un appel fait à   ses droits en faveur de   ses   intérêts   »….

 

Les visiteurs intéressés par la discussion pourront découvrir la suite  de cet article en consultant le fichier PDF (clic gauche)
  Que la secrétaire de la Rédaction de la Revue des Deux Mondes soit cordialement remerciée de nous avoir autorisé cet emprunt. Il  éclaire les évènements présents.

Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (II).

« La République au bord du gouffre. » tel est l’intitulé du communiqué mis en ligne le 12 juin 2024 par « Unité laïque » sur le site internet de cette Association.
Autorisé à le reproduire par Jean-Pierre Sakoun, président de ladite association, nous le représentons sur le site  asvpnf.com. Les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici ou se rendant à l’adresse :

Pour faire émerger du séisme politique, un espoir républicain, laïque et fraternel!

L’ASVPNF  (Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Normalien du Finistère), fidèle  à ses principes fondateurs, a  signé la tribune du Mouvement Associatif intitulée : 
 
 « L’extrême-droite, une menace 
pour 
l’action associative et citoyenne »
 
 Les visiteurs  pourront consulter le texte de  cet appel en cliquant ici.

Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024.

Les visiteurs de ce site  sont invités à consulter articles, tribunes, billets ou communiqués publiés par les associations, blogs ou sites  ayant  vocation  à décrypter l’actualité en référence à la  laïcité. En l’occurrence, ils pourront ici prendre connaissance de deux articles parus le 13 juin 2024 sur le site du Café pédagogique :

Article 1.Liberté d’opinion vs devoir de réserve ? par Lillia Ben Hamouda.

Article 2. La FCPE lance un appel en faveur de l’école publique par  Le Café pédagogique.

 Les deux articles en question se trouvent réunis dans le Fichier  accessible en cliquant ici.

Que Mme Lillia Ben Hamouda, rédactrice en chef du Café pédagogique, soit remerciée de nous autoriser ces deux emprunts.

NON à la mise sous tutelle du RN des enseignements et des enseignants de l’Ecole publique laïque !

« Et si l’extrême droite prenait le pouvoir« … titrait Le Café pédagogique dès le lendemain des élections européennes sous la plume de Lilia Ben Hamouda. Cette auteure soulignait  : « Actant la défaite de son parti, Renaissance, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale et un nouveau passage aux urnes dans moins de trois semaines pour élire de nouveaux députés. L’occasion pour le Café pédagogique de revenir sur le programme de Marine Le Pen, alors candidate à la présidence » .On pourra accéder à la suite de cet article  en se rendant à l’adresse :https://www.cafepedagogique.net/2024/06/11/et-si-lextreme-droite-prenait-le-pouvoir/.

 

Les visiteurs pourront aussi prendre connaissance du billet de l’Historien Claude Lelièvre publié sur le même site et pointant avec beaucoup d’acuité et de gravité les dangers majeurs auxquels enseignements et enseignants  des Ecoles élémentaires, Collèges et Lycées publics seront exposés dans l’hypothèse de l’accès de cette formation politique au pouvoir, par la voie du suffrage universel .  La tribune de cet auteur est accessible directement en cliquant ici .

Fichier. « Les enseignements et les enseignants sous tutelle du RN ? » par Claude Lelièvre.

 

Il importe  que, sans faiblesse, les citoyens visiteurs de ce site soient appelés au combat contre le déni démocratique en soutenant sans ambages, ni état d’âme résiduel, la démarche de ceux qui, sous la menace, ont enfin saisi la nécessité d’un  front populaire uni pour sauver la République et ses institutions.  Qu’ils soient tous persuadés que la laïcité n’est pas un gros mot et qu’elle doit demeurer leur déterminant essentiel. A l’ASVPNF on considère que ceci doit donner  du sens à leur action.

Que Lilia Ben Hamouda ,rédactrice en chef au Café pédagogique, soit très cordialement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire et à représenter ici-même l’article de Claude Lelièvre.