Regard de femme sur un mémorial orphelin

Les anciens élèves-maîtres de l’Ecole normale de garçons de  Quimper reconnaîtront aisément le regard  plein de douleur et de tendresse que porte à jamais, sur les stèles du mémorial des instituteurs et institutrices du Finistère Morts pour la France, la  sculpture de Armel Beaufils constituant  l’élément central de ce monument . 
 
       Parmi  ces gaillards normaliens, Jacques Denniélou  protagoniste de la promotion 1954-1958, ayant encore la force de conviction nécessaire pour faire parler  la pierre, lui a prêté un propos plein de sagesse que l’on pourra consulter en cliquant ici.  Qu’il soit remercié pour sa  contribution.
 
    Force est  de constater que  « Sans un regard de femme, que vaut la peine  des hommes ? » (G. Bachelard) , que   « La vérité  est un regard qui va droit à l’âme » (R. Rolland) et qu’en  définitive  » Si un regard est bien souvent une réponse, le silence en est une autre  » (S. Cottin) !

Les Ecoles normales primaires de la 3è République étaient-elles vraiment les casernes de Jules Ferry ?

Réalité ou provocation journalistique …rares sont les occurrences  de la sorte même   si l’assimilation des normaliens  aux Hussards noirs  de l’Escadron  créé  et intégré à l’armée de la  Révolution en 1793  ou plus précisément aux Hussards noirs de  la République chers à Charles Péguy (1913) -en raison de leur tenue -peut donner lieu à des résonances lointaines témoignant d’une discipline  quelque peu militaire  réglant leurs vies d’élèves-maîtres .   
      Quoi qu’il en soit c’est ainsi que se trouvent qualifiées leurs écoles du début du 20 siècle dans un article du journal La Marseillaise soigneusement conservé  et mis à notre disposition  par l’un de nos adhérents. Certes il appelle à la réflexion  et les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici
 
       Faut-il rappeler en  cette circonstance que les adolescents concernés  étaient devenus élèves-maîtres , pensionnaires complets de leur école,  suite à un concours dont ils avaient été lauréats?  Ce concours nécessitait, en fait, « plusieurs années de préparation de la part du candidat qui s’orientait vers lui, très souvent, sur les conseils reçus de son instituteur alors qu’il était encore sur les bancs de l’école primaire. Il devenait  ensuite  l’objectif visé pendant plusieurs années de cours complémentaire ou, plus souvent, d’école primaire supérieure et nourrissait  les espérances de tout l’entourage familial. Celui-ci  se situait très fréquemment dans les couches les plus modestes de la population « .
 
        Dans un tel contexte  il n’est  pas surprenant, qu’ayant  pu bénéficier des bienfaits de « l’ascenseur social » lesdits élèves-maîtres étaient d’autant plus enclins à supporter un régime d’études et une discipline sans concession. Ils  étaient, au demeurant, soumis aux règles d’un  engagement décennal contraignant  qu’ils avaient signé avec l’autorisation de leur père 

Quand André Le Goff fait l’inventaire -sans concession- de ses anciens maîtres à l’ENG de Quimper, dans les années 50 du siècle dernier !

Une des récentes contributions illustrées de notre adhérent s’intitule : » Un inventaire à la Prévert« (Document 1). Il y est fait mention du quintil célèbre de Guillaume Apollinaire  que nous rappelons aux visiteurs (Document 2). Ceux-ci pourront consulter les  fichiers correspondants en cliquant successivement  sur les notations  indiquées  ci-dessous en bleu. 
 
     Que l’auteur soit chaleureusement remercié de reconstituer ses lointains souvenirs , éléments importants de  la mémoire normalienne et de nous autoriser à les représenter sur ce site .
 
            Document 1. Un inventaire à la Prévert.
 
            Document 2. L’adieu  de  Guillaume Apollinaire . 

A la mémoire de nos grands anciens (3): Jean Le Dû(1912-1985) et Daniel Trellu ( 1919-1998) Promotions ENG 29-32 et 35-38

Dans l’ouvrage publié en 2020 par l’Association Les Amis du Patrimoine de Trégunc (F-29910) ( Histoire des écoles de Trégunc -Livre 2 ), l’un de nos adhérents a retrouvé les portraits de deux instituteurs  Trégunois , anciens élèves-maîtres de l’Ecole normale de garçons de Quimper; Jean Le Dû et Daniel Trellu . 
 
         Roland Picard, Président de l’Association mentionnée ,  nous a dûment autorisé à  reproduire les fichiers correspondants de façon à les  représenter  sur ce site.  Qu’il en soit vivement remercié.  
      
         Les visiteurs pourront les consulter en en cliquant ici .

A la mémoire de nos grands anciens (1) : Daniel Trellu (1919-1998) Promotion ENG 1935-1938

Elève-maître de l’ENG de Quimper, très tôt engagé dans les luttes du PCF, mobilisé en 1940 après  avoir exercé son métier d’instituteur pendant à peine deux ans, Daniel Trellu s’engagea corps et âme dans la Résistance à l’occupant nazi sous les pseudonymes successifs de Raymond puis de Colonel Chevalier. Il organisa le réseau FTP du Sud-Finistère et celui du Centre-Finistère en liaison avec les jeunes instituteurs publics. En juillet 44, chef départemental des FTP du Finistère, il s’impliqua dans les combats de la Libération. Ce fut un militant et un combattant farouche et ceci se confirma  durant la  suite de son parcours.

 

Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant sur les items notés en bleu, 3 articles  qui lui sont dévolus :

 

Document 1.   Sa biographie  dans Le Maitron (2010)

 

Document 2. Son implication dans l’enseignement,  documentée  par les Amis du Patrimoine de Trégunc (2020)

 

Document 3.  Un récit dédié, écrit par Maryse Le Roux  pour le Chiffon rouge Morlaix (2 décembre 2017).

 

Les visiteurs pourront également découvrir dans le Document 4 un de ses poèmes  et la photographie de sa demeure en centre Bretagne à la fin de sa vie.

A la mémoire de nos grands anciens (2) : Albert Trividic (1909-1990 ) ; promotion ENG 1927-1930

 

Elève-maître de l’Ecole normale de Quimper, A. Trividic  faisait partie  de la Promo Charleston  qui fut mise à pied-avec les deux autres promotions scolarisées à l’époque-lors des événements de 1929. Ceux-ci ont déjà donné lieu à publication  à l’adresse de ce site internet .
 
       Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant ici, une biographie de A. Trividic, instituteur militant engagé tant  dans la Résistance à l’occupant nazi  que dans la vie citoyenne et la défense de l’école publique. Elle fut publiée en  2016  dans Le Maitron,  dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social.

André le Goff raconte son accueil et ses premiers exploits à Rosporden (F-29140)

Rosporden , la bourgade sud-finistérienne  au bord d’un étang formé par la rivière côtière l’Aven et au pied  d’un tertre ( d’une hauteur de 143 m ) sans doute à l’origine de sa toponymie  particulière (Roz Preden), n’a pas manqué de marquer l’enfance de notre adhérent A. Le Goff qui y grandit à partir de 1947. Il rapporte ici  quelques uns de ses souvenirs et les illustre au moyen de crobars dont il a le secret .
 
     Les visiteurs intéressés pourront les consulter en cliquant successivement sur :
 
            Document 1 Le bord de l’étang.
 
           Document 2 . Photo de Rosporden et de son étang.
 
            Document 3. . Le poignard scout . 

  
     Il est rappelé que  la  commune de Rosporden resta longtemps célèbre pour ses institutrices publiques qui, malgré les lois scolaires de la 3è République, continuaient encore en 1903, à conduire  leurs élèves à l’église!… Mais elle  l’est aussi pour avoir retenu l’attention de Gustave Flaubert dès 1847 :« C’était jour de marché, la place était pleine de paysans, de charrettes et de bœufs ; on entendait sonner les rauques syllabes celtiques mêlées au grognement des animaux et au claquement des charrettes, mais pas de confusion, d’éclats, ni rires dans les groupes, ni bavardages sur le seuil des cabarets, pas un homme ivre, pas de marchand ambulant, point de boutique de toile peinte pour les femmes, ou de verroterie pour les enfants, rien de joyeux, de heurté, d’animé. Ceux qui veulent vendre attendent résignés et sans bouger le chaland qui vient à eux. Dans la place se promènent des couples de bœufs avec quelque enfant qui les retient par les cornes  ».
 
      Rosporden suscita également  l’attention   de Pierre Loti qui écrivait en  1877  :« Elle est très ancienne cette église de Toulven [Rosporden] ; elle s’élève toute grise dans le ciel bleu, avec sa haute flèche de granite à jours, que par endroits les lichens ont dorée. Elle domine un grand étang avec des nénuphars. ». P. Loti fut un habitué de Rosporden, au point de se faire tailler des costumes bretons qu’il revêtait pour assister aux pardons. 
 
      Rosporden fut aussi  un lieu de pêche de mulettes perlières dans l’Aven, un noeud ferroviaire  important et le site d’activités industrielles florissantes allant des conserveries aux cirages et autres produits  MAYOLA en passant par la confection de galoches, l’invention et la fabrication du chouchen ( hydromel breton) .

     Que notre ami André le Goff soit  chaleureusement remercié pour ses  deux nouvelles contributions !

 » Quand j’étais à Commercy… » ( J. Le Poëzat-Guigner)

 Telle était l’expression favorite du Directeur de l’ENG , nommé à Quimper à la rentrée 1957. Ce qu’il ne faisait pas savoir c’est qu’il exerçait les mêmes fonctions dans cette sous-préfecture de la Meuse au sein du Prieuré de  Breuil où l’Ecole normale s’était installée en 1854 !
 
          La mise à disposition de l’ASVPNF du  Bulletin des anciens et anciennes élèves des EN, IUFM et ESPE de la Meuse a donné accès aux souvenirs particuliers  d’un ancien élève-maître  des années 50 qui vécut  ses 4 années de formation normalienne  dans ce « Prieuré » devenu laïque et républicain.
 
         Les visiteurs intéressés pourront  en prendre connaissance en cliquant ici. Que   Fernand Lambert soit remercié pour nous avoir autorisé à utiliser l’article correspondant, publié dans le Bulletin n°65  (mai 2020) de l’ AEN-Meuse. 

Normaliens en blouse grise et écoliers en blouse noire !

Un binôme d’élèves-maîtres des années 50  (munis de la cravate de rigueur), en stage  à l’Ecole Jules Ferry,  se fait photographier  avec leurs petits écoliers quimpérois .
 
          Les visiteurs intéressés pourront consulter la photo-souvenir en cliquant ici et éventuellement reconnaître les protagonistes normaliens. Ceux-ci  nous ont accordé l’autorisation de la reproduire et de l’insérer sur ce site.

Biographie d’un ancien élève-maître de l’ENG de QUIMPER (Promotion 54-58)

Le Maitron est le nom d’usage d’un ensemble de dictionnaires biographiques  du mouvement ouvrier dirigé par l’historien Jean MAITRON (1910-1987) puis par son successeur Claude Pennetier . Il lui est associé un site internet intitulé maitron.org qui, de la même manière, présente en ligne tant les  itinéraires militants et engagés des acteurs du mouvement social que leurs récits  de vie .
Les visiteurs intéressés pourront consulter,  en cliquant ici, la biographie d’un ancien  de l’Ecole normale de Quimper- adhérent ne notre Association- rédigée dans ce cadre par Jacque Girault.
     
Que notre adhérent soit chaleureusement remercié de nous avoir autorisé à reproduire  ce document et  à l’insérer sur ce site .