Jean-Michel Muglioni est mort

Plusieurs articles de cet éminent professeur de philosophie parus dans Mezetulle le blog-revue de Catherine Kintzler ont été représentés sur ce site. Les visiteurs les retrouveront sans difficulté en utilisant l’outil de recherche mis à leur disposition.

Nous retiendrons pour l’instant que l’un d’entre eux,  répertorié dans la rubrique « Qu’est-ce qu’une bonne Ecole »  et accessible à  https://asvpnf.com/index.php/2023/02/12/quelle-bonne-ecole-reconstruire-pour-le-21e-siecle/ y répondait dans  Mezetulle du 10 février 2023. Jean-Michel Muglioni revenait une nouvelle fois sur l’ affirmation selon laquelle  enseigner était devenu impossible ! En réalité il considérait qu’enseigner  était interdit – parce que des considérations psychologiques, sociologiques et économiques priment sur le contenu du savoir. Pour décider de ce que c’est qu’enseigner, on consulte donc des cabinets de conseil et jamais les maîtres ou les professeurs dont on sait qu’ils savent enseigner et connaissent réellement ce qu’ils ont à enseigner. »

Son propos avait fait grosse impression ;  il reste d’actualité.  

Dans l’attente d’hommages plus argumentés, les visiteurs pourront consulter la note préliminaire que publiait  Catherine Kintzler alors qu’elle  venait d’être informée du décès de son collègue . Elle est accompagnée des témoignages d’anciens élèves et collègues de J-M. Muglioni

Cette parution est accessible en cliquant ici.

Le droit de vote des femmes en France

Le droit de suffrage féminin en France est le résultat d’un combat de longue durée, porté par des figures militantes et des mouvements féministes.

On rappellera à ce propos , à l’instar de  Vie publique

https://www.vie-publique.fr/fiches/23925-grandes-etapes-de-la-conquete-du-droit-de-vote-des-femmes

que «  la revendication du droit de vote pour les femmes date de la Révolution française, au moment où le suffrage censitaire masculin est mis en place. Très tôt, des figures tentent de l’imposer, comme Condorcet ou Olympe de Gouges, qui défendent les droits politiques des femmes au nom de l’égalité de tous les citoyens. Pourtant, les luttes pour l’universalisation du vote laissent longtemps les femmes de côté.’ »

« Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les associations féministes, sur le modèle anglo-saxon, prennent de l’ampleur et réussissent à imposer la question du suffrage féminin dans le débat public. Si des résistances persistent dans le champ politique, nul ne peut nier le rôle désormais essentiel des femmes dans l’effort de guerre et la reconstruction du pays après le conflit. 

En 1944, le droit de vote des femmes fait partie des évolutions nécessaires pour tourner la page du régime de Vichy et renouer avec la République. Le général de Gaulle déclare l’égalité des droits politiques entre hommes et femmes. Ce droit est désormais inscrit dans la Constitution. »

Il apparaît ainsi que :

Si la question du suffrage féminin n’est pas abordée dans le programme du Conseil national de la Résistance du 15 mars 1944, la majorité des partis politiques à cette période considère que l’accès des femmes à la majorité politique fait partie des évolutions nécessaires. Seuls les radicaux-socialistes continuent de s’y opposer. 

Le 18 mars 1944, le général de Gaulle, alors président du Comité français de libération nationale, déclare devant l’Assemblée consultative provisoire que « le régime nouveau doit comporter une représentation élue par tous les hommes et toutes les femmes de chez nous« . Le 24 mars 1944, cette même assemblée adopte l’amendement Fernand Grenier qui instaure le droit de vote et d’éligibilité à toutes les femmes françaises. 

Le 21 avril 1944, l’ordonnance portant organisation des pouvoirs publics en France après la Libération dispose que « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes » (article 17). Les premières élections auxquelles les femmes participent sont les municipales d’avril-mai 1945

Rédigé et adopté en 1946, le préambule de la Constitution de la IVe République rappelle que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme« . 

Ceci  étant  rappelé on soulignera  que  l’obtention de ce droit fut l’aboutissement d’un long chemin qui fait l’objet d’une histoire séculaire .

Elle est  ainsi schématisée  par  OXFAM  France :

https://www.oxfamfrance.org/inegalites-femmes-hommes/droit-de-vote-des-femmes/

« Le 29 avril 1945, les femmes votent pour la première fois en France, un an après l’ordonnance du 21 avril 1944 leur ouvrant enfin le droit de vote. Une date mémorable mais tardive : la Nouvelle-Zélande a reconnu ce droit 50 ans plus tôt. Ce sont des siècles auparavant que les citoyennes françaises ont débuté leur combat pour accéder aux urnes.

Quatre vingts années après leur premier vote voici la liste des faits marquants de cette longue marche :

1791 : Olympe de Gouges publie la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. 

1849 : Jeanne Deroin se présente aux législatives (candidature rejetée).

1876 : Hubertine Auclert fonde le premier groupe suffragiste français. 

1893 : la Nouvelle-Zélande est le premier pays au monde à reconnaître le droit de vote des femmes.

1906 : la Finlande est le premier pays européen à reconnaître le droit de vote des femmes. 

1906 : Paul Dussaunoy dépose la première proposition de loi en ce sens pour les élections locales. 

1919 : ouverture des premiers débats parlementaires sur le droit de vote des femmes.

1925 : le Parti communiste est le premier à présenter des femmes aux municipales. 

1935 : Louise Weiss se présente aux municipales de Montmartre. 

1936 : trois femmes sont nommées sous-secrétaires d’État au gouvernement.

1944 : ordonnance du 21 avril – les femmes obtiennent le droit de vote.

1945 : les Françaises votent pour la première fois aux municipales le 29 avril 1945.

1982 : censure du Conseil Constitutionnel d’une loi qui prévoyait des quotas de 25% de femmes dans les listes des élections municipales au nom du principe d’égalité devant la loi.

1999 : révision constitutionnelle pour permettre la parité en ajoutant à l’article 3 « la loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ».

2000 : le début des lois sur la parité en France.

Quoi qu’il en soit en 2025, on sait que le combat pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes  est loin d’être gagné et qu’au-delà des aménagements de l’état de droit en la matière, il reste des révolutions coperniciennes à mener au niveau de l’esprit et des manières d’être des hommes.

En attendant il est important de pouvoir s’imprégner des luttes menées pour les femmes pour accéder au suffrage universel et notamment de sauvegarder dans les mémoires les évènements décisifs en la matière. Aussi ce n’est pas sans émotion que d’aucuns, nés avant la seconde guerre mondiale, ont eu l’opportunité d’assister à quelques célébrations (discrètes) du 80è anniversaire du premier scrutin de notre République où les femmes de France étaient appelées à déposer leur  bulletin de vote dans les urnes des bureaux  de vote   ouverts très souvent dans les locaux  de nos écoles publiques…

C’est pourquoi nous accueillons avec plaisir, sur asvpnf.com , l’article paru  le 28 avril 2025 sur le site de l’UNSA- Education intitulé :

                      « Il y a quatre vingts ans, les Françaises votent pour la première fois »
Les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici.

Nous remercions vivement Benoît Kermoal, Délégué général  du Centre Henri Aigueperse, de nous avoir autorisé à reproduire et à représenter ledit article.

Témoigner de la durabilité de la complicité et de l’humour normaliens

par

Pierre Guinamant et André Le Goff

Rédiger et illustrer un article dévolu (sic !) à  l’Ecole maternelle, souvent absente dans nos campagnes bretonnes, alors que survenait la seconde guerre mondiale, tel est le défi relevé par nos deux compères (voir le Fichier 1)

Les visiteurs de ce site pourront prendre connaissance de cette «nouvelle» en cliquant ici (Fichier 2)

L’Ecole laïque ; sanctuaire de respiration, d’émancipation et d’apprentissage de la République  des savoirs. 

                                 L’analyse du philosophe Jean Leclercq
 
Au moment où les dimensions archaïques et rétrogrades de tous les cléricalismes religieux sont quotidiennement mises à jour et stigmatisées dans les medias ,il est salutaire voire refondateur que les philosophes de la laïcité   fassent entendre la voix de la lumière de la Science et de la raison.  C’est ce qui nous conduit à accueillir avec enthousiasme l’article de Jean Leclercq mis en ligne le 22 avril 2025 dans Mezetulle le blog revue  de Catherine Kintzler  .On retiendra d’emblée  la présentation qu’en fait  Catherine Kintzler :

« Mezetulle remercie Jean Leclercq1 pour cette belle défense et illustration de l’école dans sa mission essentielle : instruire. S’opposant à maintes idées répandues, il plaide pour « une rupture ou un principe de différence quasi ontologique entre l’École et la société ». L’école émancipe dans la mesure où elle ouvre et protège un « espace spécifiquement distinctif qui est celui d’une instruction publique et singulièrement décentrée par rapport à des pratiques utilitaires voire rentables », un lieu à l’abri des pressions déguisées en « valeurs pédagogiques » dont on nous rebat les oreilles depuis des décennies tant en Belgique qu’en France. Or « c’est précisément parce que l’on n’y enseigne pas et que l’on n’y élève pas que l’École devient un autre lieu », celui de la reproduction sociale.

L’auteur ne se borne pas à déployer des arguments et à donner des exemples accablants, il ne s’appuie pas seulement sur une expérience de type professionnel qui aurait quelque chose d’un peu trop tranquille. Il puise les accents les plus forts et les plus émouvants de son plaidoyer dans l’histoire sinueuse de l’enfant « transclasse » qu’il fut, et qui aujourd’hui « […] ne peut pas s’empêcher de repenser à toutes ces situations où il ne fut pas « élevé » comme l’exigeait sa condition d’élève ».
 
Les visiteurs de ce site pourront consulter, en cliquant ici, l’article de Jean Leclercq intitulé :
 
« L’enseignement comme émancipation et éducation »
Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt à Mezetulle.

Contrôle des établissements privés les services du ministère de l’Education nationale auditionnés par la commission d’enquête parlementaire

La dite commission chargée de l’enquête sur les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires dont les travaux sont rapportés par les députés  Violette Spilbout et Paul Vannier s’est rendue au  siège du Ministère de l’Education nationale pour entendre les témoigages des « grands fonctionnaires  » en charge de ces questions.

Les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici, un fichier  dévolu à cette question préparé par  Djéhanne Gani pour mise en ligne le 2 avril 2025 dans Le Café pédagogique .
Selon cette auteure il en ressort que : « L’Etat a-t-il la volonté et la capacité de protéger tous ses enfants, de contrôler tous les établissements scolaires ? Pendant 2h30, Caroline Pascal la directrice générale des affaires scolaires, et 9 directions de services du Ministère de l’Education nationale ont répondu aux questions de la commission d’enquête visant à comprendre les procédures de prévention, de signalement et de contrôle dans l’Éducation nationale. L’audition a pointé l’absence de contrôle de l’État dans les établissements privés catholiques sous contrat et l’absence de suivi centralisé des signalements. Que retenir d’autre ? Un décret sera publié dans un ou deux mois pour étendre l’application des « faits établissements » dans les établissements privés sous contrat et 1200 faits de violence ont été signalés dans le public. »

Que Djéhanne  GANI  soit très cordialement remerciée  de nous avoir permis ce nouvel emprunt au site du Café pédagogique.

Intelligence Humaine et Intelligence Artificielle

Dans l’ éditorial   de Sciences et Avenir ;2025, 935 ,7  dédié à l’intelligence augmentée, Mathieu Novak  attirait l’attention de son lectorat sur ce que l’IA change, lorsqu’en 2025 on veut appréhender avec pertinence des questions aussi prégnantes et complexes  que : la détection du cancer, les preuves mathématiques, l’optimisation de l’agriculture, les soins ultrapersonnalisés, les espèces fantômes du paléolithique, les matériaux révolutionnaires , !’analyse d’images spatiales . Il rappelait  aussi  que l’IA contrairement à l’humain, ne comprend rien ;elle produit des résultats sans garantie de véracité.

Elle est donc à « consommer »  avec lucidité et modération  tout en exerçant son esprit critique. Cependant lorsqu’elle est utilisée avec discernement pour enrichir et amplifier l’intelligence humaine , elle  peut conduire  vers  les horizons insoupçonnés de la connaissance dans de nombreux domaines.

Mais de quoi s’agit-il et pourquoi tant de passions et de réserves suscitées par une technologie aussi innovante ? Nous tenterons dans cette insertion de rendre intelligibles l’objet du débat et les enjeux sociétaux et planétaires qui en dérivent au moyen de quatre fichiers  (accessibles successivement et dans l’ordre en cliquant sur Fichier 1,2,3,…4)

Fichier 1. L’Intelligence Humaine définie selon Homo sapiens informaticus .

Fichier 2. L’Intelligence Artificielle au banc d’essai de la plate-forme conversationnelle générative Chat-GPT.

Fichier 3. L’Intelligence Artificielle et l’édification d’un monde de substitution post-humain.

Fichier 4. Le travail invisible du clic : une exploitation systématique à l’échelle mondiale .Se rendre à l’URL :

https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/03/29/le-travail-invisible-du-clic-une-exploitation-systematique-a-lechelle-mondiale/?jetpack_skip_subscription_popup

 

On notera pour la suite que les plate-formes d’IA dites génératives (i.e.  systèmes d’intelligence artificielle capables de générer du texte, des images, des vidéos ou d’autres médias en réponse à des requêtes) commencent à évaluer leurs capacités propres via l’intervention bienveillante (?) de leurs congénères et qu’il est donc possible  d’imaginer à court ou moyen terme l’irruption d’une super-intelligence autonome capable de dominer le monde.  Ce sera  le moment où, en la matière, les élèves  dépasseront  leur maître  et où on reviendra sagement ( ?) à la maxime :

«  Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »

attribuée  à Rabelais (1532) lequel l’avait recueillie, faut-il le rappeler  de la bouche de M. Alcofribas, abstracteur de quintessence… 

 

Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée  de nous autoriser à reproduire et représenter  l’analyse de l’ouvrage de François Rastier qu’elle a mise en ligne sur Mezetulle le 19 mars 2025

L’éléphant au caractère propre introduit subrepticement dans la Loi en 1959 est toujours dans la place.

La question posée est celle de savoir :
 
                                                     « Quels en sont les heureux bénéficiaires ? « 
 
Les visiteurs lui  trouveront  des éléments de réponse en consultant les  trois fichiers suivants  :
 
Fichier 1.  L’éléphant au caractère propre
 
Fichier 2 .   Le caractère propre de l’enseignement catholique…
Fichier 3.  Pourquoi ne pas étendre l’application de la loi de 2004 aux établissements privés sous contrat ?
Que Djéhanne Gani, rédactrice en chef au Café pédagogique soit remerciée de nous avoir permis de reproduire et  de représenter l’article de Claude Lelièvre récemment mis en ligne sur le site  de son Association .

Turpitudes à  Betharram ; des « réalités inqualifiables » !

                                   Le point presse du 28 février 2025
 
Les visiteurs stupéfaits de découvrir ces violences perpétrées au sein d’une institution catholique, semble-t-il de renom,  et relevant de l’enseignement diocésain pourront consulter en cliquant ici quelques coupures de presse révélatrices à cet égard.
Elles ont été adressées  à ce site pour une  mise en ligne par des visiteurs, par ailleurs lecteurs attentifs de journaux hebdomadaires ou quotidiens. 
 
Que les Editeurs de ces journaux soient remerciés de permettre ces emprunts.

Contre les atteintes à la recherche scientifique et aux libertés académiques

Pour le soutien  aux chercheurs

« Les attaques aux États-Unis conduites par Donald Trump et Elon Musk contre la science et la démocratie sont d’une violence sans limite. Après la sidération, la résistance s’organise dans les universités américaines. Le 7 mars aura lieu aux Etats-Unis une grande journée de mobilisation « Stand Up For Science ». En solidarité avec nos collègues d’outre-Atlantique, mais aussi avec une conscience aiguë de la gravité des atteintes à la liberté académique dans notre propre pays et partout en Europe, une mobilisation équivalente se déroulera en France le même jour. ALIA appelle la communauté universitaire à rejoindre le mouvement « Debout pour la science » (Stand Up For Science France) et à participer activement à son organisation. »

Faut-il rappeler , en pareille circonstance, la raison dêtre de notre Association ancrée dans la défense de l’Ecole laïque et son  pouvoir émancipateur tel qu’il était formulé dans notre hymnne de référence  datant de 1920…  Pour mémoire,on retrouvera ci-dessous  son 4è  couplet :

« Tu fis notre âme, école, et notre conscience
Et nous récolterons l’abondante moisson
Qu’en nous tu fis germer, nous montrant la Science
Et le chemin du Vrai, celui de la Raison
. “

 

Il s’agit ici de marquer notre soutien sans faille à la lutte engagée par les chercheurs scientifiques et de défendre la SCIENCE  durement confrontée aux nouveaux obscurantismes  que nous condamnons sans faiblesse.

A ce propos, le 6 mars 2025 L’Humanité titrait  sous la plume d’Anne Musso :

« Stand up for Science » : les scientifiques dans la rue le 7 mars face à l’offensive obscurantiste de Donald Trump”

“Aux États-Unis, une vaste offensive contre les sciences et les scientifiques a été déclenchée par l’administration Trump dès son installation. Elle suscite indignation et réactions dans le monde. Ce vendredi 7 mars, des rassemblements sont prévus dans plusieurs pays ainsi que dans les villes universitaires de France.

Des manifestations sont prévues en France et dans le monde le 7 mars pour défendre la science face à l’offensive réactionnaire et obscurantiste en cours aux États-Unis.”
Depuis son investiture fin janvier, Donald Trump conduit des attaques massives contre les sciences, coupant à la tronçonneuse dans les budgets et dans les effectifs. Il a pris un ensemble de mesures contre la recherche scientifique et son financement, provoquant l’inquiétude et l’indignation de nombreux scientifiques. Le président américain multiplie les offensives contre tout ce qui a trait au climat, à la protection de l’environnement et à la santé publique.

Pour la seconde fois, il a sorti son pays de l’accord de Paris. Il a signé un décret pour interdire les programmes « diversité, équité et inclusion ». Il a supprimé un programme de la NASA destiné à la surveillance de la Terre. Il a fait retirer des sites fédéraux des milliers de pages internet mentionnant des sujets qu’il a interdits.

Donald Trump a dit vouloir réduire les effectifs de l’Agence américaine de protection de l’environnement et les recherches liées aux énergies renouvelables, à l’économie verte, à l’environnement et à la justice sociale. De nombreux financements ont été sabrés, notamment les fonds de l’agence USAID qui représente 42 % de l’aide humanitaire dans le monde.

« Une attaque contre la science est une attaque contre la science partout dans le monde »

Le 4 mars, souligne l’astrophysicien Olivier Berné, organisateur de la marche pour la science en 2017, Donald Trump a annoncé que « tout financement fédéral sera coupé pour les universités tolérant des manifestations illégales. Les agitateurs seront emprisonnés ou expulsés. Les étudiants américains seront exclus définitivement ou arrêtés ».

« Perte d’indépendance, perte de financements, censure… Le monde scientifique américain n’a jamais, dans l’histoire américaine, été autant attaqué par le pouvoir

 » signale Cédric Villani, mathématicien médaillé Fields 2010, qui a fait une partie de sa carrière aux États-Unis (Atlanta, Berkeley, Princeton). Face à cette offensive obscurantiste et liberticide d’ampleur et à ces multiples attaques contre la recherche scientifique et les universités, la sidération et l’indignation laissent désormais place à la résistance ».

 

Pour commencer à résister,les visiteurs de ce site  pourront déjà consulter en cliquant ici le communiqué de presse de l’Association pour la Liberté Académique (ALIA) mis en ligne sur le site d’ « Entre les lignes entre les mots » le 6 mars  2025. Il est intitulé :

« Appel d’ALIA à rejoindre le mouvement « Debout pour la science » (“Stand up for science”), le 7 mars 2025 ».

A l’ASVPNF  on  relaie sans ambages le mot d’ordre :

DEBOUT POUR LA SCIENCE !

Que le rédacteur en chef de « Entre les lignes entre les mots » soit chaleureusement  remercié  de nous avoir autorisé à reproduire ce communiqué afin de le représenter sur asvpnf.com .

Quand deux anciennes élèves-maîtresses des Ecoles normales de Quimper rendent hommage

à

Madeleine Porquet ,

 

Directrice intérimaire de l’ENF.

Dans un article, publié en collaboration  en 2023 dans la revue « Recherches et Educations », Denise Le Bars (Promo.Sphinx,ENF 56-60) et Virginie Houadec (Promo. 1979-1982      , dite  » Derniers de Rosmadec« (sic ! ndlr)  retracent la biographie très singulière d’une Directrice d’EN qui fit un bref passage- discret mais fondateur-à l’Ecole Normale d’Institutrices de Quimper à la fin des années 50 du siècle dernier.

Il vient compléter fort heureusement des parutions moins conséquentes déjà en ligne sur ce site et dévolues à d’anciens Directeurs de l’ENG. Elles sont accessibles aux URL : 

 

–  https://asvpnf.com/index.php/2019/02/24/directeurs-et-directrices-des-ecoles-normales-primaires-de-quimper-j-le-poezat-guigner-directeur-de-leng-1957-1972/).

Ledit article  » revient sur le parcours de Madeleine Porquet, institutrice dans le Nord lorsque la seconde guerre mondiale éclate. Déportée en raison de son militantisme au PCF, travaillant auprès des fils et filles de mineurs, elle devient inspectrice départementale de l’école maternelle dans le Finistère et fait souffler un vent de nouveauté et d’ouverture sur l’école normale de filles de Quimper puis sur les écoles maternelles du Finistère nord. Cet article présente quelques particularités de cette inspectrice qui est à la croisée de plusieurs réseaux, et pour qui l’expression des enfants et leur créativité est essentielle : militante du mouvement Freinet, amie de Célestin et Élise Freinet, actrice de l’école maternelle française au sein de l’AGIEM mais également de la Fédération des œuvres laïques. « 

D’anciennes normaliennes de l’époque ont accepté de nous faire part des souvenirs qu’elles ont conservés  de cette directrice. Les visiteurs pourront en  prendre  connaissance ci-dessous ; ils donnent lieu  à des témoignages émouvants et édifiants  qui enrichissent ceux  des deux auteures précitées :

1. « Madeleine Porquet est arrivée lors de la rentrée 57-58 et n’a pas terminé son année scolaire. Mon seul souvenir marquant : elle nous a réunies dans le gymnase, nous  a demandé de former une ronde et nous a annoncé qu’elle avait tellement souffert d’absence de liberté que les normaliennes de Quimper ne subiront plus de barrières tant qu’elle serait présente. Je me souviens qu’alors les filles ont chanté le  « Chant des marais  » ! (selon Anne Le Goff).

2. »Ce dont je me souviens c’est de sa forte personnalité, son charisme, ses compétences pédagogiques marquées par son appétence particulière pour les pédagogies actives inspirées de Célestin et Elise Freinet ainsi que son engagement professionnel doublé d’un fort militantisme pédagogique en phase avec la jeunesse, ouverte sur un monde plus juste et plus humain, que beaucoup d’entre nous incarnions à l’époque. » (selon Yvette Quintric).

De surcroît, Y. Quintric  et son époux André, lui-même ancien élève-maître à l’ENG de Quimper (promo.ENG 56-59) ont accepté avec enthousiasme d’étayer ces observations en suscitant les réactions de Denise le Bars ( Fichier 1 ) et celles de Mme Favreau qui fut la collègue de  Madeleine Porquet (Fichier 2 ) et en approfondissant leur propre réflexion (Fichier 3 ) .

 Tous ces éléments immatériels de la mémoire normalienne quimpéroise prépareront les visiteurs de ce site à consulter le (Fichier 4) où ils auront accès direct à l’article original de D. Le Bars et V . Houadec intitulé :

« Madeleine Porquet dans les pas

de

Célestin et Elise Freinet »

 

On pourra aussi prendre connaissance du document en se rendant à l’une des adresses suivantes :

 URL.https://doi.org/10.4000/rechercheseducations.14781

 URL.https://journals.openedition.org/rechercheseducations/1478

 
Que tous les collègues et ami(e)s qui ont apporté leur contribution à la préparation   de cette parution en  hommage à Madeleine Porquet   soient chaleureusement remercié(e)s.