« L’enseignement public, gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat. »

Sur ce site dédié à l’Ecole publique laïque de la République,  on se réjouit  de ce rappel salutaire (bien que tardif !) donnant lieu à un communiqué de la Ligue des Droits de l’Homme. Il est intitulé :
« Maintenant l’Ecole publique ! »
 
Les visiteurs pourront en prendre connaissance en cliquant ici
 
Retenons pour l’immédiat que: « aucun gouvernement ne peut échapper à l’impérieuse nécessité, pour le pays, de réorienter les fonds publics vers l’école publique laïque.« 
 
Que le rédacteur en chef de « Entre les lignes entre les mots » soit remercié de nous autoriser l’emprunt de cet article paru sur son site internet le 12 octobre 2024.

Petite sélection d’expressos du Café pédagogique (I)

Les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici, un ensemble d’articles parus récemment sur le site du Café pédagogique:
 

1. La   « Sainte Trinité » de trois priorités en une : « élever le niveau »

2. Erika Godde :qu’est-ce qu’un bon lecteur ?

3. Agression d’une enseignante: la ministre Anne Genetet devrait se rendre à Tourcoing
 

4. Pas d’effets Jeux Olympiques pour l’EPS et le sport scolaire

5. Faux départ de la ministre Anne Genetet
6.Pénuries des enseignants:austérité vs attractivité du métier
Que Djéhanne Gani, rédacteur en chef de Café pédagogique soit cordialement remercié de nous autoriser ces nouveaux  emprunts.

Liberté d’expression, croyances et idéologies

« En se penchant sur la distinction entre savoir et croyance (distinction naguère classique, mais qu’il importe aujourd’hui de rappeler, d’actualiser et de promouvoir), Thierry Foucart s’interroge sur le foisonnement actuel des idéologies irrationnelles, sur leur diffusion au sein même des milieux scientifiques et sur les conséquences de ce foisonnement en matière de liberté d’expression. Le paradoxe est que c’est au nom de cette liberté qu’une forme de bienpensance réclame le contrôle de l’expression publique et s’acharne à réduire l’analyse critique. « 
 
C’ est en ces termes que Catherine Kintzler introduit l’article de Thierry Foucart récemment mis en ligne dans  le blog revue Mezetulle.
 
On mettra en exergue sur ce site, un des propos fondateurs qu’ y tient Thierry Foucart savoir  
 
: » La seule façon de faire évoluer une société rationnellement, c’est d’étendre la liberté d’expression, de façon que les nouvelles idées puissent être connues, discutées, contestées avant d’être acceptées ou abandonnées. C’est en promouvant la raison et l’esprit critique qu’on limite l’influence d’idéologies pernicieuses. C’est difficile parce que la raison est ennuyeuse et demande du travail, de la réflexion, et que le contrôle de la rationalité dans les milieux de recherche n’est pas valorisé. La tendance actuelle est l’inverse : en stigmatisant certaines opinions et idéologies, en limitant ou même interdisant leur diffusion au lieu de les contester, en contrôlant l’expression publique et parfois même privée, on utilise leur propre démarche, on transforme le débat rationnel en conflit passionnel, on réduit l’esprit critique. « 
 
Retenons aussi ,s’agissant d’une question aussi essentiel le propos de Cabu (1938-2015) :
« Il n’y a pas de limites à l’humour qui est au service de la liberté d’expression car, là où l’humour s’arrête, bien souvent, la place est laissée à la censure ou à l’autocensure. »

 

 

Les visiteurs de ce site  pourront consulter l’article de Thierry Foucart  en cliquant ici .
 
Que Catherine Kintzler soir remerciée de nous permettre ce nouvel remprunt à Mezetulle.

Un triste anniversaire oublié ! « Ecole privée: l’autre grand tournant « libéral » de la gauche »

Il y a quarante ans-en la matière les années ne comptent pas- le gouvernement socialiste de Pierre Maurois et son ministre de l’Education  Alain Savary- qui prétendaient  instaurer un  « grand service public unifié de l’Education nationale »  se voyaient désaisis de leur projet de loi par le Président de la République François Mitterrand . Celui-ci cédai, sans ambages, à la pression exercée dans la rue par les partisans de l’Ecole dite libre c’est-à-dire l’école  confessionnelle  catholique (et en particulier lors de la manifestation parisienne du 24 juin 1984).

L’un de nos visiteurs-défenseur sans concession de l’école publique laïque –  en a conservé la mémoire et n’a pas manqué de relever dans la presse bien informée un article dévolu à cette question. Celle-ci lui paraît essentielle pour la bonne respiration de la  République. 
Lecteur abonné  de  Marianne, l’hebdomadaire concerné, ledit visiteur (ayant souhaité garder l’anonymat), a reproduit l’article avant de nous le faire parvenir,sollicitant  une mise en ligne sur ce site . Nous répondons positivement à son attente de façon à le rendre accessible aux visiteurs notamment  ceux attachés  aux principes fondateurs de notre Ecole publique (voir le fichier correspondant en cliquant ici.)

Au total on soulignera que depuis le vote des lois scolaires fondatrices  de la 3è République et  de la loi de Séparation de 1905,l’Ecole publique n’a cessé de faire l’objet des attaques frontales de toutes les forces réactionnaires de droite de ce pays associées à celles de la hérarchie de l’église catholique (voir entre autres les tristes repères  constitués par le régime de Vichy et le vote de la Loi Debré en 1959). Mais en parallèle l’Ecole publique a également pâti des renoncements et autres tournants dits « libéraux » des partis de la Gauche républicaine, lorsqu’ils ont accédé au pouvoir… Le bilan désastreux qui en résulte est celui d’une Ecole publique   « à la dérive » qu’il s’agit de reconstruire pour la rendre plus juste et plus efficace  tout en la préservant des effets toxiques des cléricalismes.  Tout un programme dont nous n’apercevons pas les prémices en ce mois de septembre 2024…

Les désillusions de la démocratie

Tel est le titre de l’ouvrage de Dominique Schnapper paru le 30 mai 2024 aux Editions Gallimard  Nous avons  rassemblé ici quelques unes des nombreuses analyses disponibles ainsi que la recension qu’en a faite Catherine Kintzler dans son blog revue Mezetulle.
 
Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos deux fichiers :
 
Fichier 1.   Quelques analyses dédiées à l’ouvrage (pdf)
 
Fichier 2.  Recension de l’ouvrage par Catherine Kintzler.
 
Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous permettre un nouvel emprunt à Mezetulle.

« Un grand chantier républicain sur un champ de ruines ! »

Tel était le titre,sans doute volontairement provocateur,  de l’article que publiait la philosophe lanceuse d’alerte Catherine Kintzler le 4 juillet 2024 sur son blog revue Mezetulle. L’épisode incongru des élections législatives ayant fait suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la République était en cours.  L’ampleur du séisme politique qui en  résulta n’était pas encore connue, en l’absence des résultats du scrutin du 2e tour.

Plus d’un mois après, la soi-disant trêve olympique se trouve aussi résolument derrière nous et le champ de ruines prédit par C.Kintzler reste désespérément  en l’état. Ce titre n’était  donc pas une simple provocation . Le blocage politique, sa dimension institutionnelle  son expression parlementaire et les incertitudes citoyennes demeurent alors que le retour aux réalités s’impose aux estivants de cette mi-août. Ils vont être confrontés à  des perspectives de rentrée pour le moins moroses. D’aucuns parmi eux, étonnés de voir différer de semaine en semaine la nomination d’un « nouveau » premier ministre et de voir gérer les affaires de la France par des ministres démissionnaires -non démissionnés- commencent à se poser la question de savoir si l’on  ne pourrait pas se passer de ministres !
Pour se documenter plus avant, le visiteurs de ce site pourront consulter deux fichiers :
Fichier 1.   Un grand chantier républicain…fichier pdf comportant un début de revue de presse sur les questions en suspens.
Fichier 2.   Un grand chantier républicain sur un champ de ruines; article original de Catherine Kintzler.
 
Nous  remercions très cordialement Catherine Kintzler  de nous avoir permis ce nouvel emprunt à Mezetulle.

Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XVIII)

Pour un réarmement laïque et démocratique !
 
Les visiteurs intéressés par cette dure chronique estivale de l’année 2024 (annus horribilis) pourront consulter,
en cliquant ici, un fichier comportant un premier document intitulé :
 
« Dimanche 7 juillet : sauvons notre École ! »
 
Publié par Le Café pédagogique , il est suivi des communiqués de 4 organisations syndicales dévolues au personnel de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de  la Recherche.
 Que Lillia Ben Hamouda,rédactrice en chef de Café pédagogique soit remerciée de nous avoir autorisé ces emprunts.

Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XIV)

Nouveaux expressos du Café pédagogique
 
Les visiteurs de ce site sont invités à consulter deux articles récemment mis en ligne sur  Le Café pédagogique :
 
Article 1Faire front populaire pour l’École .
« Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, notre pays traverse une crise politique majeure : l’extrême droite et ses alliés sont désormais aux portes du pouvoir. Dans ce contexte, le Café pédagogique appelle à faire barrage à l’extrême droite et à voter pour le Nouveau Front Populaire. La comparaison des programmes d’éducation et des projets de société est édifiante : plus que jamais, il s’agit de se mobiliser pour une société plus juste et solidaire, pour une École de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. »
Article 2. Comprendre l’abstention pour mieux la combattre .
« Le parti de l’abstention » fera-t-il les élections ? A quelques jours d’une échéance cruciale, ce marronnier de soirée électorale prend une toute autre résonance. Le fossé entre les citoyen·nes et les politiques est-il si profond que même les élections des 30 juin et 7 juillet pourraient ne pas mobiliser massivement ? C’est de cette question qu’Aminata Dembélé, accompagnatrice de campagnes de mobilisation citoyenne, s’empare dans un court essai « engagé et percutant » de la collection ALT, destinée aux 15-25 ans, Voter, est-ce encore utile ? publié aux éditions de La Martinière. Une réflexion qui ne stigmatise personne, mais cherche à comprendre ce que nous dit l’abstention de notre société, trace des pistes pour la combattre, et propose des « solutions de réengagement » citoyen. A explorer et à partager, en classe et partout … « 
Les deux articles ont été réunis en un même fichier accessible  en cliquant ici
 
Il est rappelé que le suffrage universel pour tous et toutes,conquis difficilement par les pères fondateurs de notre République, est un élément essentiel de nos libertés fondamentales.Il ne s’agit pas de le laisser au bord du chemin mais de voter pour » un futur plus équitable,plus juste et plus lumineux  » afin que » l’espoir et l’engagement triomphent de la peur et de la division ».
 
 Que Lillia Ben Hamouda, rédactrice en chef du Café pédagogique, soit remerciée pour nous permettre ce  nouvel emprunt.

Contre la “montée” de l’antisémitisme en France

Face à ce fléau, le quotidien Le Monde titrait le 6 novembre 2023 :  
 
                      « Refuser la banalisation de l’antisémitisme »

Il  faisait observer que « depuis le 7 octobre 202,les juifs français sont confrontés à une multiplication des agressions et des actes de haine. Mais ce phénomène n’est pas uniquement lié à une nouvelle explosion du conflit au Proche-Orient : en réalité, l’antisémitisme, sous ses différents visages, s’est installé dans notre société. » (On sait que  1676 actes antisémites ont été recensés en 2023 contre 436 en 2022, 60 % portent atteinte aux personnes et non aux biens, et 12,7 % ont eu lieu à l’école )

Ce journal concluait : « Il revient aussi à l’ensemble de la société française de se remobiliser sur ses valeurs fondamentales, de rappeler encore et toujours, en particulier au moyen de l’éducation, que l’antisémitisme, au même titre que le racisme, est inacceptable. Il ne doit y avoir d’antisémitisme ni ordinaire, ni banalisé, ni inexorable. »

Cependant  dans le même  quotidien, Louise Couvelaire  titrait le  21   juin  2024 dernier :

 « A Courbevoie, après le viol et l’agression antisémite d’une jeune fille de 12 ans, l’émotion, la colère et la peur »

et pointait ,devant la gravité des faits,  « un échec collectif «  pour notre société et notre République.

Il est donc d’une urgence extrême, non seulement de revenir  à l’éducation à la tolérance et aux bonnes pratiques  de la laïcité mais aussi de sévir contre les incitations à la haine  ne cessant de s’exprimer  aux différents azimuts de l’échiquier politique.

C’est dans ce contexte délétère que nous saluons le billet  courageux   que Catherine Kintzler vient de publier dans son blog revue Mezetulle sous le titre :

« Un peu de musique contre l’antisémitisme »

Il contribuera, nous le souhaitons vivement, à  changer la vie de ceux qui souffrent. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une  belle leçon d’humanisme qui renvoie aux Lumières.

Les visiteurs pourront consulter (et écouter) l’article mentionné en cliquant ici.

Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous autoriser ce nouvel emprunt à Mezetulle.

Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XIII)

« L’enjeu des élections législatives de 2024 sur le futur de l’École et de l’éducation « 

 Le Café pédagogique, 26juin 2024

 https://www.cafepedagogique.net/2024/06/26/lenjeu-des-elections-legislatives-de-2024-sur-le-futur-de-lecole-et-de-leducation/?utm_campaign=Lexpresso_26-06-2024_1&utm_medium=email&utm_source=Expres

 

Dans cette tribune qu’il signe dans le Café pédagogique, le Collectif d’Interpellation du Curriculum (CICUR) appelle à se saisir de ces élections en s’engageant « pour une école de la culture commune pour toute notre jeunesse ». Il rappelle que les « gouvernements des présidences Macron ont poursuivi avec constance une politique scolaire régressive à deux niveaux. Dans les discours, par démagogie, ce fut la mise en scène d’un retour à un passé abusivement décrit comme édénique ». Quant au programme de l’extrême droite, il « est symptomatiquement similaire, en allant encore un peu plus loin dans l’autoritarisme et la rétrogradation » estiment les signataires. « Dans un tel contexte de crise, l’issue positive consiste à inventer en France une École juste, fournissant aux élèves les outils de compréhension des complexités du monde, leur permettant de s’y repérer et s’y engager ».

À l’évidence, dans le cadre de l’actuelle campagne législative éclair, le temps manque pour que l’Ecole soit traitée avec le soin dont elle a pourtant le plus grand besoin !

Deux constats s’imposent :

1. Les gouvernements des présidences Macron ont poursuivi avec constance une politique scolaire régressive à deux niveaux. Dans les discours, par démagogie, ce fut la mise en scène d’un retour à un passé abusivement décrit comme édénique. Dans la réalité, ce fut le renforcement sans complexe des fonctions de tri et d’injustice sociale de l’Ecole. Accroître les fractures scolaires, notamment dès le collège, produit de dangereuses frustrations dans la jeunesse qui, à juste titre, n’accepte plus l’hypocrisie d’un jeu « méritocratique ». Le programme de l’extrême droite est symptomatiquement similaire, en allant encore un peu plus loin dans l’autoritarisme et la rétrogradation !

2. L’injustice et l’archaïsme du système scolaire français sont une réalité ancienne et de plus en plus saillante. Le mythe du retour à une période idyllique antérieure vient en fait cacher les effets délétères des politiques menées : contestation des acquis de la démocratisation d’une institution cruciale pour la démocratie, mise à l’écart des enseignants traités en simples exécutants, désorientations des familles…

Dans un tel contexte de crise, l’issue positive consiste à inventer en France une École juste, fournissant aux élèves les outils de compréhension des complexités du monde, leur permettant de s’y repérer et s’y engager.

Aujourd’hui, l’agenda politique de l’Ecole devrait faire ce qu’il n’a jamais fait : la priorité devrait être centrée sur l’invention collective d’un nouveau curriculum ayant pour objectif central de conduire tous les élèves à l’appropriation d’une culture commune émancipatrice, définie en référence à ce qu’on sait de l’humain.

Certes l’architecture d’ensemble du système sera à remettre sur le métier, mais aussi la nature des savoirs et compétences à acquérir, en ces temps d’ébranlement des anciennes certitudes qui rendent plus que jamais indispensable la réflexion sur l’éducation publique et sur sa dimension planétaire, que les dérèglements contemporains font si fortement ressortir.

Le choix de 2024 est donc clair : contre l’école de la fracture, choisissons de nous engager pour une école de la culture commune pour toute notre jeunesse.
Signataires: Philippe Champy, Sihame Chkair, Roger-François Gauthier, Laurent Gutierrez, Michèle Haby, Mélanie Jonquière, Lucie Mougenot, Régis Malet, Denis Paget, Patrick Rayou, André D. Robert, Mariem Siala, Jean-Pierre Véran.

 

Pour suivre les travaux du CICUR : Interpellation curriculum | Collectif d’interpellation du curriculum CICUR (hypotheses.org)

Pour joindre le CICUR : cicur@association-cuip.org
Que Lillia Ben Hamouda,rédactrice en chef du Café pédagogique, soit remerciée de nous autoriser ce nouvel emprunt