Professeurs et défenseurs de la laïcité de l’Ecole Ne capitulons pas !

Pour résister et faire triompher la science et la raison sur l’obscurantisme, les visiteurs de ce site sont invités non seulement à consulter avec toute l’attention nécessaire  le fichier joint  en cliquant ici mais aussi à le faire connaître dans leurs environnements respectifs. Il s’agit en effet de faire vivre la laïcité scolaire en la faisant respirer !

Ils accèderont ainsi à un article que l’on  qualifie ici d’essentiel . Ecrit par Catherine Kintzler, philosophe de la laïcité, et publié le 14 septembre 2023 sur son blog revue Mezetulle, il s’ intitule :

Abaya

Le fonctionnement de la laïcité scolaire

URL: https://www.mezetulle.fr/abayale-fonctionnement-de-la-laicite-scolaire/

Ils y découvriront  que  :

 

«  – L’interdiction du port de l’abaya à l’école publique par le ministre de l’Éducation nationale,Gabriel Attal, rappelle l’ « affaire de Creil » (1989) et le débat au moment du vote de la loi du 15 mars 2004. Apparente similitude qui s’inscrit dans un dispositif politique totalement inverse de ceux qu’on a connus antérieurement. On saisit ici l’occasion de rappeler le fonctionnement de la laïcité scolaire…

– L’espace scolaire n’est pas pour les élèves un espace civil de jouissance ordinaire du droit.
 
 – Le dialogue avec l’élève a pour objet d’expliquer la loi, non d’en négocier l’application. 

 – Accepter le port de signes religieux à l’école ce n’est pas introduire une liberté, c’est donner raison à ceux qui veulent imposer ce port partout et tout le temps, c’est leur signifier qu’aucun domaine réservé n’est en mesure de borner leurs exigences, c’est interdire tout point de fuite à ceux qui leur sont soumis. 

 – Les élèves présents à l’école ne sont pas des libertés constituées, mais des libertés en voie de constitution. On ne vient pas à l’école simplement pour jouir de son droit, mais pour s’autoconstituer comme sujet autonome. En ce sens, l’école n’est pas seulement une institution de droit, ni un service, c’est une institution philosophique et les élèves ne sont pas des usagers.

 – Les savoirs sont au cœur de l’école, et c’est cela qui, d’abord, est libérateur et laïque

 – L’autorité des savoirs est immanente à ceux-ci, elle s’effectue dans leur construction et dans leur appropriation et non par génuflexion devant une autorité extérieure.

 – Quand l’école républicaine laïque reste fidèle à l’esprit des humanités elle institue vraiment les citoyens. »

 

Document unique. « Abaya le fonctionnement de la laïcité scolaire »

 

Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous autoriser ce nouvel emprunt.

Protocole entre l’État et l’enseignement catholique la République joue contre son camp !

Le  17 mai 2023, une date à retenir, était signé un  « protocole d’accord relatif au plan d’action favorisant le renforcement des mixités sociale et scolaire dans les établissements d’enseignement  privés associés à l’Etat par contrat relevant de l’enseignement catholique »… Ledit protocole a été déféré devant le Conseil d’Etat pour « excès de pouvoir » le  12 juillet 2023.
 Les visiteurs de ce site pourront  consulter à ce propos :
            Document 1.  Le texte du protocole d’accord.
            Document 2.  Le point de la situation dans un fichier pdf intitulé :  » Protocole entre l’Etat et l’enseignement catholique : la République joue contre son camp« .
Les responsables de UFAL-Info, de Café pédagogique et de TOUTEDUC nous ont autorisé à reproduire leurs ressources déjà publiées  concernant ledit protocole.Qu’ils en soient chaleureusement remerciés.

Pour un universalisme laïque et républicain en rempart contre le communautarisme confessionnel religieux et néo-libéral

Il s’agit sur ce site d’un enjeu essentiel pour le devenir de notre société et de ses institutions.  C’est à ce titre que l’on discute ici du « cas » ou du  « modèle » Grzybowski tels qu’évoqués par Aline Girard dans son ouvrage : «  Vers une société communautariste et confessionnelle.Le cas Samuel Grzybowski.» Cet ouvrage a donné lieu à une recension par Philippe Foussier publiée dans Mezetulle  le 29 juillet 2023.

 Ledit ouvrage fut préfacé par J-P.Sakoun  président d’Unité Laïque qui  évoquait  les  différentes facettes du « modèle » Grzybowski savoir : « la foi avant la liberté, la foi avant l’égalité, la foi avant la fraternité, la foi avant la laïcité. La foi comme modèle de coexistence à opposer à la République et à sa devise. Ces entreprises, au sens le plus commercial du terme, sont destinées à semer la confusion dans la société et en particulier chez les écoliers, les collégiens, les lycéens, les enseignants, bref, dans toute la communauté éducative, pour leur faire rejeter l’extraordinaire principe émancipateur de la citoyenneté laïque et républicaine. »

Au furet.com ( https://www.furet.com/editeur/Au+Pont+9) les visiteurs étaient invités- à  ce propos- à lire le résumé suivant :

 « Samuel Grzybowski aime prendre la lumière et sait braquer les projecteurs sur lui. Depuis janvier 2009, date à laquelle il fonde à 16 ans Coexister, il est sur le devant de la scène. Sa position dans la Primaire populaire de la gauche en janvier 2022 l’a rendu à nouveau très visible. A trente ans, il a déjà une vie bien remplie. Qui est Samuel Grzybowski ? Quel est son parcours ? Quelles sont les causes qu’il défend ? Mais surtout quels intérêts sert-il et de quoi est-il le révélateur ? Au-delà du cas Grzybowski, apparaissent l’ampleur et la profondeur de l’influence religieuse, communautariste et néolibérale en France.Se dévoile aussi la stratégie de puissants réseaux d’influence, relais efficaces d’un soft power américain omniprésent. L’objectif de l’offensive en cours est clair : par le biais de la coexistence interconfessionnelle, du communityorganizing et de l’entreprenariat social à la mode néolibérale, il s’agit de démoder et de liquider le modèle républicain et laïque français. Cette enquête très documentée et précisément sourcée est indispensable pour qui veut comprendre les ressorts, les mécanismes et les enjeux des menées anti-laïques et anti-républicaines en France en 2022. Aline Girard est conservateur général honoraire des bibliothèques.Elle est secrétaire générale d’Unité laïque. »

 

  Dans une analyse publiée dans Tribune juive (https://www.tribunejuive.info/2022/07/06/aline-girard-le-cas-samuel-grzybowski-episode-1/ ) on relève entre autres  :

« Né en 1992, Samuel Grzybowski est militant associatif, entrepreneur social et, pour reprendre le terme américain à la mode, activiste. Les médias le rattachent au courant des « cathos  de gauche ».Il est l’aîné d’une fratrie de quatre garçons dans une famille catholique portée par la foi et l’œcuménisme, très impliquée dans les mouvements interreligieux, dans lesquels son père Laurent Grzybowski, journaliste à La Vie et « musicien prêcheur », est une figure omniprésente. Sa scolarité n’a rien d’original. Elle s’effectue entièrement, comme il se doit, dans l’enseignement privé catholique… »

« … On sait aussi à peu près ce qu’il fait : il milite pour la religion, l’interconvictionnel et pour une nouvelle forme de capitalisme, un capitalisme d’engagement individuel et qui se veut « vertueux ». Autour de lui, on retrouve souvent les mêmes « militants » et il agit au sein de réseaux. Il affiche des ambitions claires et une volonté opérative : il veut exercer une influence déterminante sur les « décideurs publics pour contribuer à l’orientation des politiques publiques », sur les « médias pour promouvoir une vision positive de la diversité », sur « l’écosystème associatif et entrepreneurial pour changer les pratiques structurelles ».

Sur  ces bases, les visiteurs de ce site pourront consulter ,en cliquant ici,  (document 1) la recension de Philippe Foussier  intitulée :

«  Vers une société communautariste et confessionnelle.

Le cas Samuel Grzybowski »

 

Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous autoriser à reproduire l’article en question afin de le représenter sur le site asvpnf.com

Au sujet du chêne vert de Mandelieu-la-Napoule (F-06210) ou L’espace public n’est pas un service public !

Avant de proposer aux visiteurs de ce site la lecture du dernier article  de François Braize mis en ligne le 17août 2023  sur son site  « Décoda(na) ges… prénom Charlie » et intitulé :

Le gland de Mandelieu…

il a  paru opportun, pour faciliter la compréhension du document,  de rassembler des éléments relatifs aux définitions  de « l’espace public » et du « service public » communément  acceptées et respectées ( ?) dans la gestion et la vie courante de nos  domaines et de nos services publics en faisant référence à la pratique de la laïcité par des citoyens émancipés.

Selon Wikipedia :   

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_public#:~:text=L’espace%20public%20repr%C3%A9sente%20dans,%2C%20exceptionnellement%2C%20au%20domaine%20priv%C3%A9.)

  https://fr.wikipedia.org/wiki/Service_public

 
et  la Gazette des Communes 

 

(https://www.lagazettedescommunes.com/849852/lamenagement-de-lespace-public-guide-lusage/)

 

« L’espace public désigne l’ensemble des espaces (généralement urbains) destinés à l’usage de tous, sans restriction. Il peut ainsi s’agir de tout espace de circulation (réseau viaire) ou de rassemblement (parc, place…). L’espace public s’oppose à l’espace privé, qui est la propriété d’un individu ou d’un groupe susceptible d’en restreindre l’accès. L’accessibilité est donc au centre de la notion d’espace public.

Les éléments qui constituent l’espace public sont les bâtiments, la végétation, les activités, les équipements sanitaires (poubelles, fontaines), les finitions du sol, etc. Ils n’introduisent pas seulement des valeurs esthétiques, mais aussi des valeurs culturelles.

L’espace public est multiple. Avenue, route, jardin, square, ce sont autant de lieux urbains qui peuvent porter le nom d’espaces publics. Ce sont tous des espaces ouverts et sans restriction d’accès. Le trottoir est un des espaces publics les plus dynamiques en termes d’échanges et de représentativités.

Les espaces publics sont partout : rues, voiries, trottoirs, parcs, jardins, squares, agoras, salles polyvalentes, parkings ou forêts. Lieux de circulation pour certains, lieux de rencontre et de flânerie pour d’autres, ces espaces sont au centre de nos vies urbaines. Accueillant des usages multiples, parfois conflictuels, la reconquête de ces lieux par les parties prenantes de tous bords est une opportunité pour retisser des liens, favoriser l’entre-aide, inviter à l’échange ou encore créer des oeuvres ou des solutions. Lieu de co-création par excellence, laboratoire vivant du vivre ensemble, ces espaces incarnent à leur manière le renouveau de nos villes.

On distingue quatre types d’acteurs de l‘espace public  étroitement interdépendants : les acteurs économiques, les acteurs politiques, les professionnels de l’espace et les habitants-usagers-citoyens (HUC). »

 

 

« Le service public désigne :

-Au sens matériel, une activité d’intérêt général, prise en charge par une personne publique au moyen de prérogatives de puissances publiques

-Au sens organique et par métonymie, l’organisme gérant un service public, soit une administration publique.

« Le secteur public et le service public sont deux notions différentes. Le terme « secteur public » renvoie à des organismes alors que « service public » est davantage utilisé pour définir une activité (enseignement, police, justice…).

1.Quelles sont les composantes du secteur public ?

Il n’existe pas de définition juridique précise du secteur public. On peut le décrire comme l’ensemble des activités économiques et sociales gérées par des structures publiques :

les administrations : structures qui prennent en charge des activités qui répondent aux besoins de l’intérêt général (préfet, tribunaux, service des impôts, etc.) ;

les entreprises publiques : détenues en majorité par l’État (France Télévisions, SNCF, etc.) ;

les établissements publics administratifs (EPA) : ils ont une activité administrative (ni commerciale, ni industrielle) d’intérêt général. Caisses de la sécurité sociale, Pôle emploi, établissement français du sang (EFS), agences régionales de santé (ARS), par exemple.

2. Qu’est-ce qu’une activité de service public ?

Le service public est défini par la loi et les décisions des tribunaux. Il s’agit d’une activité d’intérêt général assurée directement ou indirectement par une personne publique ;régie au moins en partie par des règles de droit public.

Un service public peut être assuré par le secteur privé. Par exemple, l’élimination des déchets ménagers est un service public qui relève de la compétence de la commune ou d’un établissement public de coopération intercommunale. La collectivité territoriale peut cependant choisir de confier la gestion de ce service public à une entreprise privée.”

 

    Muni de ces prérequis, nécessairement incomplets et évolutifs, on pourra prendre connaissance du billet de François Braize où il apparaît d’emblée que :

«  Le maire de Mandelieu-la-Napoule, bouché à l’émeri, se fait déboucher sévèrement par le Conseil d’Etat pour méconnaissance du régime français de laïcité applicable dans l’espace public : un maire qui ne comprend rien pour la plus grande joie des islamistes et de leurs amis de la LDH. Mais que s’est-il passé au juste à Mandelieu que le Conseil d’Etat vienne censurer ? ».

Les amoureux de la pratique de la laïcité au quotidien dans les collectivités et sans doute quelques autres trouveront  la réponse en cliquant ici .

 Que François Braize  soit remercié  de nous avoir autorisé à reproduire son article afin de le représenter sur asvpnf.com

Les cours normaux

On évoque ici  l’hypothèse qui a prévalu longtemps dans l’histoire du « monde éducatif »  selon laquelle ce qui  était désigné par l’expression «  cours normaux» avant l’instauration de la 3è République préfigurait  les écoles normales primaires de filles instaurées  par la loi Paul Bert  du 1er août 1979.

Le  rapporteur de cette loi à la Chambre Abel Ronjat soulignait : 

« Messieurs, la loi du 28 juin 1833 imposait à chaque département l’obligation d’entretenir une école normale primaire de garçons ; cependant (…) la loi n’édictait aucune sanction, et même ne déterminait pas le délai dans lequel les écoles normales devaient être créées. Elle était muette sur les écoles normales de filles.

Sous l’empire de cette loi et des lois antérieures, 70 écoles normales de garçons et 6 écoles normales de filles ont été créées, avant le 1er janvier 1851. (…) Aujourd’hui, la France a 79 écoles normales de garçons, 19 écoles normales de filles. Dans la plupart des départements dépourvus d’écoles normales existent des cours normaux. La nécessité de répandre largement l’instruction, d’en relever le niveau, est maintenant universellement reconnue ; elle s’impose au législateur. Depuis 1871 surtout, un élan unanime pousse les jeunes enfants aux écoles qui s’ouvrent chaque jour plus nombreuses. Malgré ce qui a été fait, il reste encore beaucoup à faire, surtout pour l’instruction des jeunes filles. Le nombre des institutrices est insuffisant, leur recrutement difficile. (…) Huit départements sont dépourvus d’écoles normales de garçons, mais les écoles normales de filles manquent dans 68 départements : la loi a donc principalement pour objet la création d’écoles normales de filles. »  

Pour notre part nous avons déjà accueilli sur ce site un article dévolu au Cours  normal de la Pension ORSIVAL  dévolu à la formation des institutrices  à Quimper de 1842 à 1855 (Cf . https://asvpnf.com/index.php/2020/07/29/premices-normaliennes-quimperoises-sous-le-regime-de-la-loi-guizot-le-cours-normal-de-la-pension-orsibal/)

 

A  propos desdits Cours Normaux , Françoise Mayeur (1995), auteure de l’article :

« La formation des institutrices avant la loi Paul Bert 

Les cours normaux »

 

soulignait le fait que, selon  Jules Simon (1865) , « On ouvrirait aujourd’hui une école normale de filles excellente dans tous les chefs-lieux de département, qu’on ne trouverait pas d’élèves pour la remplir ».

Elle écrivait: « Pourtant, à cette date, la plupart des écoles normales de garçons ont été créées depuis une trentaine d’années. La différence d’éducation entre filles et garçons au XIXe siècle est bien connue. En France, y ont contribué les préceptes de l’Église, mais aussi des habitudes sociales bien ancrées en certains lieux : les filles restent à la maison ou vont chez les sœurs… ». Elle soulignait auusi «  qu’il se produit une congréganisation grandissante des écoles de filles . Ainsi en 1856, le recteur de Rennes observe que les conseils municipaux demandent des sœurs pour la direction des écoles de filles ; cette tendance se développe tous les jours » .

Selon Françoise Mayeur,  » les cours normaux apparaissent comme des constructions variables, dont l’administration a dû s’accommoder en attendant la généralisation des écoles normales de filles.Pour la majorité des cas, il fallait composer, dans le climat qui les entourait, avec les congrégations qui tenaient les meilleurs pensionnats dans chaque département. A l’image des cours du Puy, qui mettaient au premier rang des études, juste après l’instruction religieuse, la confection de la dentelle, les cours normaux étaient adaptés en quelque sorte au milieu qui les avait fait naître. Administrateurs et inspecteurs ont eu l’intelligence de le comprendre et de ne rien brusquer. Au fil des années, cependant, ils ont fait suivre à l’institution un mouvement qui la menait vers des exigences de plus en plus précises : existence d’une école annexe pour l’entraînement pratique des futures institutrices, développement de la connaissance pédagogique, savoirs plus étendus à acquérir, ce qui préparait une plus grande unité. »

 

Elle interroge :“La loi Paul Bert, qui formule l’obligation pour les départements d’entretenir chacun une école normale de filles comme de garçons, se trouve-t-elle dans le prolongement de ce mouvement ? » et répond : «  Il apparaît bien qu’elle opère une rupture, car une loi uniforme se substitue à cet édifice de traités et de règlements, de particularités qui caractérisaient la structure « légère » des cours normaux. Un type unique d’établissement s’impose désormais : coûteux pour les départements, il affirme la prépondérance de l’État. »

 

Les visiteurs de ce site pourront consulter l’article complet de F. Mayeur en cliquant sur  Document1 .

La lente agonie de l’expression écrite française…

Cet outil intangible  de  communication fraternelle, de  progrès  social et de liberté serait, selon certains medias, en cours de dépérissement au même titre que l’Ecole qui a la charge de l’enseigner…

Rappelons tout d’abord aux visiteurs de ce site, amoureux de la langue française, que l’ article intitulé : « Parlons Français ! Que reste-t-il de la langue Française ? » est accessible  en se rendant à l’URL : https://asvpnf.com/index.php/2022/11/25/parlons-francais-que-reste-t-il-de-la-langue-francaise/ .

 

 Nicolas Pomiès y soulignait qu’une langue est un système de signes  permettant l’inter-compréhension au sein d’un groupe humain en l’occurrence celui des citoyens ordinaires  constituant la Nation  française. Au moyen de  signes codifiés connus et admis de tous il s’agit  de lire , d’écrire ou d’échanger oralement de manière efficiente tout en exerçant sa liberté d’être  et d’interagir utilement en se faisant comprendre.

Il n’est pas étonnannt que le maniement de la langue française puisse  imposer à ses locuteurs des règles qui ne résultent pas de façon innée  de sa pratique en tant que  langue maternelle. L’acquisition  et la maîtrise des dites règles impliquent un  long apprentissage dont les étapes sont jalonnées par la vie scolaire et ses aleas,   apprentissage  qu’il reste ensuite à valoriser et souvent à conforter face au réel de l’écrit pendant  tous les cursus individuels .

 Dans ces conditions, le dépérissement de notre Ecole (accompagné de celui d’autres institutions républicaines) s’accompagne  de dysorthographies dont l’ampleur ne manque pas d’être accentuée par les  effets collatéraux produits par l’utilisation massive des technologies du numérique et de leurs applications diverses et variées…  

On conviendra , sans rentrer dans les détails et  finesses de la linguistique, que l’orthographe ne peut-être en elle-même  le message porté par les mots de la langue et de leurs combinaisons. A l’instar du CNRTL(https://www.cnrtl.fr/definition/academie9/orthographe)  on dira que « l’orthographe est l’ensemble des règles permettant de noter les sons, de transcrire les mots d’une langue au moyen de caractères d’écriture, suivant les formes consacrées par l’usage. On parle d’ enseigner, d’apprendre, et de savoir l’orthographe. On arrive encore à parler de fautes d’orthographe!… L’orthographe d’usage ou orthographe lexicale, régit l’écriture des radicaux, des suffixes et des préfixes. L’orthographe grammaticale (appelée naguère orthographe d’accord), correspond à l’ensemble des règles liées à la morphologie ou à la syntaxe. »

L’orthographe  reste un outil (en l’occurrence un bien commun à valeur patrimoniale ) qui permet de communiquer utilement et sans violence verbale avec ses semblables   au moyen de messages intelligibles préservant l’intégrité et le sens  des connaissances transmises. Il ne faut pas pour autant  confondre orthographe et calligraphie et substituer de façon implicite Homo scribens à Homo sapiens ! On ne peut pas plus , se rappelant des souvenirs d’écolier,  considérer que l’orthographe réside seulement  dans les « maux des mots ». A cet égard le philosophe Alain  écrivait : « Les travaux d’écolier sont des épreuves pour le caractère et non point pour l’intelligence. Que ce soit orthographe, version ou calcul, il s’agit d’apprendre à vouloir ! » . Et que vouloir ?

 En matière de  qualité de communication humaine on rappellera  la règle des 7C  telle qu’ énoncée par Raphaële Granger à l’URL :

 

https://www.manager-go.com/efficacite-professionnelle/dossiers-methodes/les-7c-de-la-communication#:~:text=Pr%C3%A9sentation%20de%20la%20m%C3%A9thode%20des%207C&text=Votre%20message%20doit%20ainsi%20%C3%AAtre,%2C%20en%20un%20mot%20%3A%20efficace%20!

Selon cette auteure : « Notre façon de nous exprimer – à l’écrit comme à l’oral – détermine la qualité de notre communication : mots utilisés, ton employé, tournure de phrase, clarté des éléments transmis, cohérence dans notre discours, etc. sont autant d’éléments auxquels il est primordial de prêter attention. Les travailler est, en effet, indispensable pour communiquer efficacement Au final le message doit être formulé de manière à  être Clair, Concis, Concret, Correct, Cohérent,Complet et Courtois pour être entendu, compris et intégré. »

Le terme « Correct » de cette série, à l’ordre dujour de cette parution  intègre, outre le choix judicieux des mots,  bien sûr l’orthographe laquelle participe aux règles élémentaires de politesse et « autres codes  du savoir-être et du savoir-vivre »

Les 7C pointés par R. Granger renvoient aux 7 principes de la communication humaine tels que mis en œuvre, selon Nicolas Bonnefoix, dans les écrits administratifs :

https://fr.linkedin.com › pulse › les-7-principes-de-base-..

 

Selon cet auteur, des notions de service public, d’intérêt général et  de puissance publique découlent sept principes généraux (certains en comptent 8, avec la notion d’adaptabilité). Bien que le style administratif s’adapte en permanence, notamment aux avancées de la communication digitale, il continue d’obéir à ces principes. Quels sont-ils ?

 “1. L’obligation de réponse

Il découle de l’obligation de continuité du service public. Toute demande écrite doit obtenir une réponse dans un délai convenable.

2.La neutralité

L’égalité des citoyens devant le service public se manifeste par cette nécessaire objectivité. Les agents du service public sont tenus de respecter l’intérêt général et non l’intérêt particulier. Ils doivent se montrer désintéressés et impartiaux, de même qu’ils doivent respecter la laïcité, c’est-à-dire la non-intrusion de la religion dans ses affaires

3. La responsabilité

Par tout acte écrit, l’État engage sa responsabilité. S’il y a une faute, s’il y a un risque ou s’il y a une rupture d’égalité, l’administration en question peut se voir condamner pour « faute de service », et l’agent lui aussi pour « faute personnelle ».

4.La précision

Quelle que soit la personne à qui on s’adresse, on ne doit laisser aucun champ libre à l’interprétation. On ne doit pas non plus déformer le contenu ou l’esprit des lois que l’Administration est chargée de faire respecter.

 5. La politesse

En tant que représentants de l’État, on doit en toute occasion rester dignes et courtois. À l’écrit, on ne voit pas son interlocuteur et il peut être tentant parfois de laisser paraître, à travers l’usage de certains mots, des émotions violentes, des propos vexants

 6 . La réserve

Le principe de responsabilité réduit considérablement votre droit à l’erreur. Vous devez donc présenter comme vrais des faits, des informations, dont vous aurez vous-même pris le soin de vérifier l’authenticité et la source.

7. La reconnaissance de la hiérarchie

L’administration est une vaste structure pyramidale où les fonctionnaires, classés selon des catégories A, B et C, n’ont pas les mêmes pouvoirs et rôles. De ces différences découlent l’emploi à l’écrit de certaines formules marquant, d’un côté, la déférence et l’obligeance (d’un subalterne à un supérieur), de l’autre, une autorité bienveillante (du supérieur au subalterne). “

 

On devine ainsi, s’il le fallait, comment la maîtrise de l’expresion écrite (dont l’orthographe)  au moyen de notre langue nationale  peut jouer un rôle essentiel  dans le maintien  de la qualité des relations humaines  au sein de notre société et de ses institutions. Notre langue  constitue ainsi   un élément moteur de notre culture au sens de l’UNESCO : » La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l’ensemble  des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les langues,  les lettres, les sciences et les techniques les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. « . Il importe  de le savoir, de le faire savoir, de l’enseigner , d’assurer sa transmission et de se donner les moyens d’y parvenir !

 

C’est ce qui nous conduit à proposer à nos visiteurs de consulter ,en cliquant ici,  le  témoignage accablant relatif à des exactions  commises à l’encontre du respect des règles élémentaires  de l’utilisation de notre langue  dans le domaine commercial. Il résulte d’observations  de Catherine Kintzler  publiées récemment  dans son blog revue Mezetulle.  Elles donnent lieu à un article intitulé :

 

« Comme une idée de pluriel »

Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous autoriser à  le reproduire afin de le représenter sur asvpnf.com.

Pour une refonte complète de l’année de terminale comportant trois trimestres effectifs d’enseignement.

Le baccalauréat  fut, pendant des décennies, le diplôme dont la préparation  durant l’année de terminale contribuait à   l’émancipation intellectuelle  de tous les élèves  accédant à ce niveau d’études tout en leur ouvrant des perspectives  réalistes d’accéder à l’enseignement supérieur.

Dans cette acception, il était l’expression de la promesse républicaine   de justice sociale et d’égalité des chances pour tous.

 

De réforme en réforme-toutes plus nécessaires (politiquement)les unes que les autres – on parvient à un système ubuesque  où le lycéen moyen connaît le résultat  probable du baccalauréat à la fin mars de l’année en cours . Comment imaginer que les contenus disciplinaires sans cesse croissants puissent être enseignés et « ingérés » en des temps décroissants ?  Que répondre  à ceux  qui  prétendent  sans vergogne que tous ces contenus sont disponibles  sur internet  et qu’il n’est donc pas utile de s’en encombrer l’esprit d’autant que l’intelligence artificielle pourrait faire le reste ?

 En réalité la dernière réforme est l’arbre  sans racine républicaine qui cache la forêt d’un désastre national : la baisse du niveau des élèves

 

Alors  que faire… sinon d’attendre non pas une réforme de plus mais une véritable refonte du système de formation conduisant au baccalauréat.  Dans cette perspective les visiteurs de ce site pourront consulter en cliquant ici , un article  récent  de Sébastien Duffort   publié dans le blog revue de Catherine  Kintzler. Il s’intitule :

Réforme du baccalauréat : il faut reconquérir le mois… d’avril !

 et donne lieu à une présentation ainsi libellée :

« Sébastien Duffort, dans ce texte initialement écrit pour le Mouvement républicain et citoyen (dont il est secrétaire national à l’éducation), analyse les effets délétères de la réforme du baccalauréat sur le calendrier scolaire. Réduire ainsi la durée et l’importance de l’enseignement, c’est rendre insignifiant et inefficace le processus d’instruction – comme s’il n’était pas déjà assez endommagé depuis des décennies par une politique de prétendue « innovation » et de réelle marchandisation. Un déplorable « en même temps » fait le grand écart entre les exigences initiales affichées par J.-M. Blanquer et ce nouveau mauvais coup dirigé contre la mission centrale de l’école.. Cette situation est inacceptable pour tous ceux qui sont attachés à l’exigence républicaine. »

On observera  ici,  avant de compter les points en 2024 ,que les mêmes causes produisant les mêmes effets :

-Toute réforme engendre la nécessité de nouvelles réformes ,

-Les  erreurs passées qu’il faut savoir reconnaître constituent  l’expérience,

– Les  réformes  à venir, sauf de résulter d’une volonté politique nouvelle,  seront donc celles  des erreurs futures !

 Quoi qu’il en soit et la crédibiilté de notre système éducatif étant mise à l’épreuve , il appartient aux décideurs d’en limiter les effets pervers en  tirant  les leçons des expériences  avec toute la probité  morale et intellectuelle nécessaire.

 Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous avoir permis de faire un point d’étape sur une question essentielle.

Football féminin et laïcité :

S’habiller ou se rhabiller correctement pour  pratiquer ce sport !

Le port du hijab dans le football féminin reste interdit, a décidé jeudi 29 juin 2023 le Conseil d’État, contre l’avis de son rapporteur public qui avait préconisé le retrait de cette interdiction, déclenchant une levée de boucliers dans la classe politique et les medias…
 
Les visiteurs de ce site pourront en connaître davantage en consultant  le fichier joint en cliquant ici (Clic gauche ).

A propos de la dissolution du collectif « Les Soulèvements de la Terre »

A propos de la dissolution du collectif

Les Soulèvements de la Terre »

 

SelonWikipedia(https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Soul%C3% A8vements_de_la_Terre) Les Soulèvements de la Terre est un collectif d’écologie politique et contestataire français. Fondé en janvier 2021, ce mouvement est opposé à l’accaparement des terres et lutte contre certains projets d’aménagement, notamment les « mégabassines », des autoroutes, ou encore le projet de ligne à grande vitesse LyonTurin. Il exprime ses revendications par le biais de manifestations et mène des actions de désobéissance civile et de sabotage d’infrastructures industrielles qu’il considère comme polluantes. Il rassemble une centaine d’associations ou de collectifs et plus de 110 000 personnes revendiquent leur appartenance au mouvement.

Le 21 juin 2023, le ministre de l’intérieur  a annoncé la dissolution du mouvement, provoquant de vives réactions, notamment de la part d’Amnesty International et de la Ligue des droits de l’homme… et dans divers organes de presse.

C’est ainsi que Le Monde  pouvait titrer  le 23 juin  à l’adresse : https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/06/23/lessoulevementsdelaterreunedissolution

problematique_6178900_3232.html :

 

Les Soulèvements de la Terre une dissolution problématique

Selon ce journal « l’arme lourde employée par  le ministre de l’intérieur est d’autant plus regrettable qu’elle empêche un débat nécessaire sur les moyens employés par le collectif pour parvenir à ses objectifs de préservation de l’environnement et de défense du vivant. Le ministre  a pris une lourde responsabilité en prononçant la dissolution du collectif Les Soulèvements de la Terre. En s’appuyant sur une modification introduite par la loi « séparatisme » de 2021 qui a élargi les motifs requis aux « agissements violents à l’encontre des personnes et des biens », le ministre s’est avancé sur un terrain qui ne concernait par le passé que les groupes de combat et les milices privées, les appels à la haine et aux discriminations, ou encore la volonté de perpétrer des actes de terrorisme… »

Les visiteurs pourront consulter le texte du décret  concerné à l’adresse  :

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT0000477093

18  .

On soulignera ici que, dans un entretien accordé à  Reporterre, Annie Ernaux, prix Nobel 2022 de littérature, affirme soutenir Les Soulèvements de la Terre. Les traiter de terroristes est une « aberration » dit celle qui « espère un mouvement de masse » contre ce gouvernement… On rappellera que Annie Ernaux est écrivaine, auteure de Mémoire de fille, Les Années ou La Place, aux éditions Gallimard. Figure féministe, elle est engagée à gauche depuis des années ( https://reporterre.net/Annie-Ernaux-LesSoulevements-de-la-Terre-sont-un-mouvement-pour-la-vies ).

On devine aisément l’émergence d’une polémique ; c’est de bonne guerre dans une démocratie qui en a vu  bien d’autres ! On se contentera de rappeler les règles élémentaires de  tolérance qui devraient la présider préservant la liberté d’expression et le respect  des lois  de la République.

Souhaitant que les visiteurs de ce site ,épris  de justice et de liberté, puissent consulter les fondamentaux en  matière de « dissolution » de collectifs d’associations, nous soumettons à leur sagacité et à  leur esprit critique,  l’article publié récemment par François Braize   dans son site

Décoda(na)ges…  prénom Charlie . Il s’intitule :

 

             « Dissoudre ou se coucher ? »

On pourra y accéder soit en se rendant  à l’adresse  https://francoisbraize.wordpress.com/2023/06/22/dissoudre ousecoucher/  soit en cliquant ici (Document 1)

 

On rappellera la Loi du 10 janvier  1936… sur la dissolution de « groupes de combat et de milices privées » -tout laisse à penser  que l’état des lieux présents en la matière n’est pas celui qui prévalait à cette époque . Cette loi qui  fut abrogée fut  reprise le 1er mai  2012, sans doute dans un contexte plus apaisé. Elle stipule  : « Seront dissous, par décret rendu par le Président de la République en conseil des ministres, toutes les associations ou groupements de fait :

1° Qui provoqueraient à des manifestations armées dans la rue ;

2° Ou qui, en dehors des sociétés de préparation au service militaire agréées par le Gouvernement, des sociétés d’éducation physique et de sport, présenteraient, par leur forme et leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées ;

3° Ou qui auraient pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire national ou d’attenter par la force à la forme républicaine du Gouvernement ;

4° Ou dont l’activité tendrait à faire échec aux mesures concernant le rétablissement de la légalité républicaine ;

5° Ou qui auraient pour but soit de rassembler des individus ayant fait l’objet de condamnation du chef de collaboration avec l’ennemi, soit d’exalter cette collaboration.

Le Conseil d’Etat, saisi d’un recours en annulation du décret prévu par le premier alinéa du présent article, devra statuer d’urgence.

6° Ou qui, soit provoqueraient à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, soit propageraient des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence.

7° Ou qui se livreraient, sur le territoire français ou à partir de ce territoire, à des agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme en France ou à l’étranger. »

 

Pendant ce temps on pouvait lire :

 

– Dans L’Humanité du 21juin 2023 :

Dissolution des Soulèvements de la Terre : « Plus il y a d’outils de répression, plus on s’en sert »

L’exécutif a dissout les Soulèvements de la Terre. Une décision inquiétante, pour l’historien des luttes environnementales Alexis Vrignon. (Entretien par Emilio Meslet).  Une marche supplémentaire vers l’arbitraire vient d’être franchie. Annoncée depuis près de trois mois, la dissolution du collectif écologiste des Soulèvements de la Terre (SLT) est effective, comme l’a décidé le Conseil des ministres de mercredi(Cf. https://www.humanite.fr/planete/ecologie/dissolutiondessoulevementsdelaterreplusilydoutilsderepressionplussensert800045  )

-Et dans La Croix du  19 juin (modifié le  21 juin),sous la plume de  Antoine Oberdorff :

 

Soulèvements de la terre : Darmanin annonce la dissolution en conseil des ministres

Le ministre de l’intérieur a annoncé que le décret de dissolution des Soulèvements de la terre avait bel et bien été examiné et officialisé en conseil des ministres, mercredi 21 juin. Le collectif écologiste fustige une décision « très politique » et projette de « faire acte d’insoumission » pendant la Fête de la musique. (Cf. https://www.lacroix.com/France/Soulevements-terre-dissolution-compliqueeministre-linterieur-2023-06-19-1201272141)

 

 

Comme il fallait s’y attendre le collectif dissout proteste vigoureusement . Les visiteurs pourront s’en  convaincre en se rendant aux adresses suivantes :

  1. https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/appelauxsoulevementsdelaterrecequirepoussepartoutnepeutetredissou

2.https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06 /25/lettre-ouverte-a-emmanuel-macron-on-ne-dissout-pas-laterre-qui-se-souleve/

Au total, s’agissant d’une «  affaire » aussi grave et aussi exemplaire on peut, sans être devin,  prévoir l’amplification  de la polémique en cours.

Quoi qu’il en soit  elle pose  une question cruciale de société formulée par Olivier Galland dans Télos du 26 juin 2023  faisant référence au propos de Gaspard Koenig   qui  écrivait : « ceux que le ministre de l’Intérieur présente comme ‘écoterroristes’          peuvent   se     prévaloir          d’une        forme       de rationalité supérieure, sur la finalité recherchée comme sur l’organisation du collectif ». O. Galland souligne à juste titre  que  “l’on peine à comprendre ce qui leur donne ce privilège. Mais on saisit bien que ce privilège d’une rationalité supérieure autoproclamée confère aux individus qui s’en réclament le droit, à leurs yeux, d’imposer aux autres les principes qui les guident. Les prémisses de la dictature…”   (Cf.     https://www.teloseu.com/fr/politiquefrancaiseetinternationale/letrangesoutiendegaspardkoenigauxsoulevement.html ).

Souhaitons que la République saura s’en préserver !