Après la disparition de Laurent Bouvet, républicain laïque dont les « analyses distillaient la lumière » !
Dès le dimanche 19 décembre 2021 le Printemps Républicain (leprintempsrepublicain@gmail.com) annonçait le décès de Laurent Bouvet :
“C’est avec une immense peine que nous avons appris la mort de notre ami Laurent Bouvet.
Sans lui, sans ses idées et sa détermination, le Printemps Républicain n’existerait pas.
Il manquera à tout ceux qui ont croisé un jour son chemin. Étudiants, collègues, camarades et mêmes adversaires politiques.Nous rendons hommage à l’intellectuel, au républicain et à l’homme bienveillant qu’il fût..Au nom de tous les adhérents, nous adressons à sa famille nos condoléances et notre amitié.”
« Voilà pour l’inspiration initiale du « Printemps » : un repaire pour retrouver ses repères, pour faire signe à tous ces citoyens, de gauche et un peu au-delà, pour leur dire « vous n’êtes pas seuls, ne vous laissez pas abattre, redressons la tête et osons affirmer nos idées ». Le Printemps Républicain a su réunir les désenchantés du militantisme fatigué ; ceux qui ne voulaient plus scander sur des idées bateaux. Ils t’ont emboîté le pas avec conscience. »
C’est ainsi que Laurent Bouvet , le « gladiateur de la laïcité » résolument républicain » et » farouchement laïque » a quitté le terrain des combats pour la liberté où il excellait tant. Cofondateur du ¨Printemps Républicain, socialiste et Professeur des Universités, son établissement d’exercice lui rendait hommage en ces termes :
“C’est avec émotion et tristesse que nous avons appris le décès, samedi 18 décembre, de Laurent Bouvet, professeur de science politique à la Faculté de Droit et Science Politique de l’UVSQ depuis 2011.Laurent Bouvet était un enseignant-chercheur très apprécié de ses étudiants et comptait de nombreux amis parmi ses collègues. Il a toujours eu à cœur de faire vivre le débat d’idées au sein de notre université, notamment à l’occasion du séminaire « laïcité » ou encore à travers l’animation de plusieurs évènements au sein du laboratoire VIP, dont il était membre.
Laurent Bouvet était également un universitaire engagé dans le débat public, au service des idéaux auxquels il croyait, et pour lesquels il a toujours œuvré : la défense de la République et de la laïcité. Ses mots et ses prises de position ont animé le débat public pendant de nombreuses années. Cofondateur du mouvement « Le Printemps républicain », auteur de nombreux ouvrages, ses paroles et ses analyses résonnaient dans le débat intellectuel et politique français.
Sa détermination, son courage face à la maladie qu’il affrontait, et son humour forçaient notre admiration.Au nom de toute notre communauté universitaire, nous souhaitons rendre un hommage appuyé à Laurent Bouvet et faire part à ses proches de nos plus sincères condoléances.
Nos pensées vont aujourd’hui à son épouse et ses enfants.”
Alain Bui; Président de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ,Marie-Emma Boursier ;Doyen de la Faculté de Droit et Science Politique de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (URL :Hommage à Laurent Bouvet – UVSQ)
La presse lui rendait également hommage. Ainsi Le Monde titrait dès le 18 décembre 2021: Laurent Bouvet, cofondateur du Printemps républicain, est mort .
Bernard Gorce le même jour dans La Croix écrivait : « Le politiste est décédé, samedi 18 décembre, à 53 ans, des suites d’une longue maladie, la maladie de Charcot, qu’il avait récemment révélée publiquement. Défenseur d’une laïcité stricte, il avait cofondé le mouvement Printemps républicain.(Cf.L’URL :https://www.la-croix.com/France/Laurent-Bouvet-cofondateur-Printemps-republicain-mort-2021-12-18-1201190908)
Dès le 22 décembre François Braize titrait dans son Blog
DECONA(DA)GES……….prénom CHARLIE :
« La pensée laïque a perdu un de ses phares ! »
Les visiteurs du site asvpnf .com pourront consulter plus particulièrement , en cliquant ici, l’hommage que lui a rendu la philosophe de la laïcité Catherine Kintzler dans la Lettre de Mezetulle du 30 décembre 2021. Son article intitulé :
« A la mémoire de Laurent Bouvet »
révèle, entre autres, que : “Cet homme chaleureux et plein d’esprit, ce penseur infatigable, ce républicain inquiet et toujours à la recherche du concept juste, de l’explication la plus féconde, je l’ai côtoyé et apprécié au sein du « Conseil des sages de la laïcité » installé par Jean-Michel Blanquer en janvier 2018. En 2019, à la suite de la publication de son ouvrage La nouvelle question laïque, j’ai eu le plaisir de participer avec lui à une conférence à deux voix. Puis la terrible maladie qui l’a emporté l’a contraint à réduire ses apparitions publiques et ses déplacements ; elle nous a privés de sa présence stimulante et de ses analyses ».
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Echos journalistiques du second conseil du Comité Interministériel de la Laïcité (CIL).
Les visiteurs de ce site ont eu récemment l’opportunité de découvrir l’existence et les missions assignées au CIL. Ils pourront désormais y consulter non pas le relevé des résolutions prises à ce niveau mais des éléments rassemblés par les journalistes spécialisés de deux quotidiens nationaux.
Ainsi pour le compte du Monde du 9 décembre 2021, Christophe Ayad publie un article intitulé :
“Laïcité : le gouvernement passe à la pratique”
Il y apparaît que : » Un comité interministériel réuni le jeudi 9 décembre, devait entériner plusieurs décrets d’application de la loi contre le séparatisme et accélérer les formations à la laïcité ». On en saura davantage en se rendant à l’URL :https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/09/laicite-le-gouvernement-passe-a-la-pratique_6105303_3224.html.
Un comité interministériel, jeudi 9 décembre, devait entériner plusieurs décrets d’application de la loi contre le séparatisme et accélérer les formations à la laïcité.
www.lemonde.fr
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Cependant on notera déjà : “la publication d’une nouvelle charte de la laïcité actualisée, complétée et précisée . Ce texte s’applique dans l’ensemble de la fonction publique (d’Etat, territoriale et hospitalière) mais aussi dans les organismes privés assurant une délégation de service public. »
De son côté le quotidien La Croix, sous la plume de Bernard Gorce, dans un article intitulé :
“Laïcité : le gouvernement tient son deuxième comité interministériel”
annonce que : « Le gouvernement doit publier un décret renforçant le contrôle du préfet sur les maires en cas de manquement à la laïcité. Le comité doit également faire « un point d’étape » sur le déploiement, à partir de 2022, de « référents laïcité » dans toutes les administrations et collectivités locales ». Des compléments indispensables sont accessibles à l’URL : https://www.la-croix.com/France/Laicite-gouvernement-tient-deuxieme-comite-interministeriel-2021-12-09-1201189302.
On y relèvera notamment des éléments relatifs au « déféré-laïcité ». Il s’agit d’une procédure introduite par la loi séparatisme qui permet à un préfet de saisir en urgence le juge administratif lorsqu’un élu local prend une mesure contraire à la laïcité… ». L’attention des visiteurs ne manquera pas d’être captée par « la mise en place dès la fin 2021 d’une formation obligatoire à la laïcité dans les écoles de professeurs (les Inspé) et dans toutes les écoles de service public ».
Un pronom personnel incongru plus impersonnel et haïssable que tous les autres réunis !
Déjà Blaise Pascal (1623-1662) dans un texte resté célèbre proclamait que :“Le moi est haïssable. Ainsi ceux qui ne l’ôtent pas, et qui se contentent seulement de le couvrir, sont toujours haïssables. En un mot le moi a deux qualités ; il est injuste en soi, en ce qu’il se fait le centre de tout ; il est incommode aux autres, en ce qu’il le veut asservir ; car chaque moi est l’ennemi, et voudrait être le tyran de tous les autres «
Mais à côté du MOI ( pronom personnel tonique de la première personne du singulier et des deux genres représentant la personne qui parle ou qui écrit) se rangent tous les autres pronoms de notre langue de cette même catégorie. Ils furent les amis de nos scolarités élémentaires… mais d’où viennent-ils ? à quoi servent ils ? comment les utiliser à bon escient pour dire bien ce que l’on a à dire ou à écrire? Au fond qui en assume la singularité ,le caractère irréfragable et la pérennité?
On songe à l’Académie française ?Qu’en est-il ? « Créée en 1635 sous Louis XIII, l’Académie française, composée de 40 membres nommés à vie, a pour «principales fonctions», selon l’article 24 de ses statuts, «de travailler, avec tout le soin et toute la diligence possibles, à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences». Pour ce faire, elle devait réaliser, à l’origine, quatre ouvrages : une rhétorique, une poétique, une grammaire et un dictionnaire. Mais en dehors d’une grammaire – fortement décriée – publiée en 1932, elle ne conservera finalement qu’une seule de ses missions : le dictionnaire. Il s’agit d’un ouvrage qui «ne devra ne pas seulement enregistrer dans un ordre alphabétique des mots avec leur explication, [mais] devra choisir aussi les mots d’usage propres à figurer dans la conversation, dans les discours, dans les écrits qui doivent être à la portée de tous», explique l’académie sur son site.
Le dictionnaire en tant que tel, ou ses prises de position, ont-ils cependant une valeur juridique? «Aucune institution n’a autorité sur la langue française», affirme Maria Candea, professeur de linguistique à la Sorbonne-Nouvelle.«Réglementer la langue française ne veut rien dire. L’Académie française peut faire des recommandations au public, mais il n’y a pas de ‘‘gardien de la langue’’, pas d’organisme qui fixe la norme, abonde un haut fonctionnaire travaillant dans ce domaine. Le principe reste celui de la liberté d’expression et les Français peuvent, à titre privé, écrire comme ils l’entendent. Pour se moquer de l’académie, Voltaire en son temps s’amusait d’ailleurs à faire des fautes d’orthographe.» Voir l’URL :https://www.liberation.fr/checknews/pronom-iel-lacademie-francaise-a-t-elle-autorite-sur-la-langue-francaise-20211119_GCUE4D5AWVBWTIHWJRE3ZRT2BA/
La linguistique et les utilisateurs du langage peuvent aussi être confrontés entre autres à l’emploi pertinent du ON , sans doute moins haïssable que le MOI mais se cantonnant dans l’indéfini et le neutre de la troisième personne pour exprimer l’idée « d’animé humain et fonctionnant toujours comme sujet , def,cnrtl » . On notera ici que ce ON fut longtemps décrié chez tous les écoliers de France au point où leur était opposée cette phrase : « On, pronom cochon, qualifie celui qui l’emploie ! ». Bref que ce soit le MOI , le ON ou tous les autres pronoms personnels, ils constituent une panoplie d’éléments remarquables de notre langue nationale.
Dans cette joyeuse confrérie des suppléants des noms communs de notre langue est apparu récemment un nouveau représentant (déjà adoubé par le Petit Robert) et répondant à l’appellation non contrôlée par l’Académie française de « IEL » qui reste , il faut bien le dire , énigmatique pour les oreilles non averties .
Jean-Marie Rouart, membre de l’Académie , l’a récemment affublé de pronom factice c’est à dire qui procède de l’artifice par opposition à ce qui est fabriqué par l’homme à l’imitation des choses naturelles. On pourra découvrir le point de vue sans appel de l’académicien en consultant sa tribune dans Le Figaro du 19 novembre 2021:«Le pronom factice “iel” dans le Robert, ou le virus de la déconstruction de notre langue».
Selon ce quotidien, le pronom personnel «iel», contraction de «il» et «elle», terme militant qui entend désigner les personnes transsexuelles ou ne s’identifiant ni au «genre» masculin ni au «genre» féminin, vient d’être reconnu par la version en ligne du Robert. L’écrivain s’insurge contre la décision des responsables de ce dictionnaire : « La langue française, puisque c’est elle qu’on remet incessamment en cause, doit-elle se plier docilement à toutes les aspirations individuelles ou catégorielles? La volonté d’introduire le pronom factice «iel» comme fait le dictionnaire Robert, n’est que la queue de comète de la pression exercée par les tenants de l’écriture inclusive. On aurait tort de prendre à la légère ces entorses folkloriques faites à notre langue, elles sont les symptômes d’un mal profond. On le sait depuis toujours, les langues contiennent des valeurs essentielles: elles ne sont pas seulement un moyen de communication » ( cf. l’URL :https://www.lefigaro.fr/vox/societe/jean-marie-rouart-le-pronom-factice-iel-dans-le-robert-ou-le-virus-de-la-deconstruction-de-notre-langue-20211119°)
Les visiteurs surpris, parfois après avoir participé à l’éradication de leur langue regionale, de voir apparaître et paraître la nouveauté adoptée sans ambage par leur langue nationale pourront consulter pour se rassurer à ce sujet,en cliquant ici, un bref article à incorporer à la série dédiée à «l’ écriture inclusive » . Article plein d’humour , écrit par la philosophe Catherine Kintzler, il a été publié dans son Blog Mezetulle le 20 novembre 2021 :
Il est intitulé :
« Iel », qui est-ce : une personne ou un person ? »
Ceci ne manque pas de prêter à sourire d’autant que C.Kintzler ignore-et c’est bien naturel -que le « person » évoqué ci-dessus en masque un autre sans doute hors de cause dans ce débat, le « person » de la langue bretonne signifiant recteur ou curé !…On voit bien ici qu’une personne et a forceriori un (eur, en breton) person peut en cacher un(e) autre !
Au demeurant cet épisode vient accréditer l’idée qu’il est relativement aisé de faire vendre vessies pour lanternes et d’en profiter pour occulter les problèmes sociaux et sociétaux du moment.
Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous avoir autorisé à reprendre son article pour l‘insérer du ce site.
L’Eglise face à ses crimes sexuels… Qui va payer les réparations et comment ?
Selon Clémentine Méténier , s’agissant des crimes sexuels commis dans l’Eglise, la justice française se trouve au pied du MUR. Cette auteure, dans un article paru le 28 octobre 2021 dans justiceinfo.net, envisage l’intervention d’une justice restaurative ou (et) réparatrice dont les modalités d’intervention restent à établir . Elle y écrit notamment : « L’Église de France a couvert un crime massif, mais quid de la justice qui se trouve placée au pied d’un mur – celui de la prescription ? Sous le choc du rapport Sauvé, le ministre de la Justice a demandé aux procureurs d’ouvrir des enquêtes même si les faits sont prescrits. D’autres solutions, plus innovantes, sont déjà à l’étude… ».
Le lecteur pourra les découvrir en allant à l’adresse : https://www.justiceinfo.net/fr/83784-abus-sexuels-eglise-justice-francaise-pied-du-mur.html
Les visiteurs intéressés à différents égards par l’éventualité de la vente de biens diocésains(sic!) pourront prendre connaissance, en cliquant ici, d’un article intitulé :
« Au plus offrant Monastères à vendre »
Publié dans Golias News du 12 novembre 2021, il est également accessible à l’URL : https://www.golias-editions.fr/2021/11/12/au-plus-offrant-monasteres-a-vendre/.
Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, soit remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt .
Célébration de l’anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918
De nouvelles activités à l’Amicale laïque de Concarneau
Laïcité aujourd’hui
Sujet du jour : A la découverte du mouvement « Woke ». Exposé suivi d’un débat. Questions d’actualité : -Europe et voile islamique, -Les différents prix de la laïcité, -Préparation de notre conférence sur le racisme, le 8 décembre à Trégunc, -Préparation de la cérémonie du 11.12. Au pied de l’arbre de la laïcité.
Mercredi 17 novembre, 18h, maison des associations, Concarneau. |
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Pédocriminalité au sein de l’église catholique Conclusions de la conférence épiscopale de Lourdes (novembre 2021)
Lundi 8 novembre 2021, les évêques de France ont annoncé la création de groupes de travail qui réfléchiront sur le fonctionnement de l’église, après la publication du rapport Sauvé qui a mis en lumière l’ampleur des abus sexuels commis contre des mineurs. Un fonds d’indemnisation va être créé pour indemniser les victimes.
Les visiteurs pourront prendre connaissance de ces informations en suivant les liens dévolus respectivement au discours de clôture (1) et au « live » de l’événement suivi par une journaliste du Monde(2):
1.Discours de clôture de l’Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France, le lundi 8 novembre 2021
2. Le « live » du Monde : Pédocriminalité ; retrouvez les principales annonces de l’Eglise française (par Cécile Bouanchaud)
– L’Église n’aura pas recours aux dons des fidèles pour indemniser les victimes.
– L’institution catholique va « emprunter » ou vendre ses biens immobiliers pour indemniser les centaines de milliers de victimes d’abus sexuels en son sein.
Les miracles attendus de Lourdes pour réparer ce qui n’est pas réparable. (novembre 2021)
La permanence du combat laïque à Concarneau
L’Eglise catholique peut et doit payer sinon elle se met en état de faillite !
Dans la Charente libre du 5 octobre 2021, un article faisant suite à la publication du rapport Sauvé « dresse un état des lieux quantitatif de la pédophilie au sein de l’Eglise depuis 1950 avec 216.000 victimes de clercs ou religieux… ».François Devaux, figure de la libération de la parole des victimes de violences sexuelles de la part de prêtres et de religieux, a appelé les évêques de France à « payer pour tous ces crimes ».Ce rapport accable l’église d’autant que le nombre de victimes grimpe à « 330.000 si l’on ajoute les agresseurs laïcs travaillant dans des institutions de l’Eglise catholique » . « Ces nombres sont bien plus que préoccupants, ils sont accablants et ne peuvent en aucun cas rester sans suite ».
François Devaux , en introduction de la conférence de la Commission indépendante sur les abus dans l’Église (CIASE)et face aux membres du clergé réunis, a déclaré n’avoir « aucun doute » sur ce que le rapport Sauvé allait « révéler » . « Je sais que c’est de l’enfer que vous revenez » , a-t-il lancé, aux membres de la commission, évoquant « ce qui ressemble à s’y tromper à une fosse commune des âmes déchiquetées de l’Église ». Face à ce bilan, « le mieux que vous auriez à faire: vous taire et commencer à vous exécuter avec ardeur et célérité », a-t-il déclaré, aux responsables ecclésiastiques. Il a également souligné qu’il « apporte enfin aux victimes une reconnaissance institutionnelle de toute la responsabilité de l’Église, ce dont les évêques et le pape n’ont pas été capables à ce jour ».
On pourra utilement retrouver cet article de charentelibre.fr en allant à: :https://www.charentelibre.fr/societe/justice/vous-devez-payer-pour-tous-ces-crimes-la-pedocriminalite-dans-l-eglise-catholique-mise-au-grand-jour-avec-216-000-victimes-depuis-1950-6369861.php
Il s’agit désormais , considérant la responsabilité civile et sociale de l’église, de procéder à l’indemnisation des victimes sous formes d’aides en compensation des préjudices et traumatismes majeurs subis. Mais quelle justice réparatrice mettre en oeuvre pour déterminer les réparations individuelles et financières les plus adaptées ? Pourrait-on déjà prononcer l’imprescriptibilité des faits ? Sur ce plan les réponses idoines d’une hiérarchie ecclésiale aux abois sont attendues .
Les insinuations ayant trait à l’insolvabilité de l’Eglise relèvent ,à l’évidence, de la provocation et sont inacceptables . On dit même selon l’hebdomadaire Marianne que » L’ église catholique est en quête d’argent » . »Pour verser des indemnités, l’institution va devoir faire appel aux dons des fidèles. Mais, au vu du nombre de dossiers, va-t-elle puiser dans ses caisses, voire dans son patrimoine ? » On trouvera des éléments de réponse dans l’article de J-L Adénor et E. Lévy à l’URL :https://articles.cafeyn.co/e4decb/marianne/2021-10-15/leglise-en-quete-dargent
On ne peut ici supporter l’allégation selon laquelle l’Eglise catholique de France est pauvre. Il s’agit d’une contrevérité manifeste , d’une agression supplémentaire aux victimes et d’une provocation au bon sens commun . l’Eglise n’a qu’à puiser dans ses fonds propres et notamment dans ses patrimoines diocésains fonciers et immobiliers immenses dévolus aux écoles catholiques confessionnelles et à leurs oeuvres associées.
Dans l’attente de décisions et de dispositions il n’est pas étonnant de voir publier sur le site de Golias News ,le 28 octobre 2021, un nouvel article intitulé :
« Pourquoi l’Eglise de France peut payer »
où il apparaît de façon manifeste non seulement qu’elle le peut mais qu’elle le doit! Et cependant de faire le constat, de l’intérieur même de l’Institution, que : » le président de l’épiscopat, Eric de Moulins-Beaufort estime que les difficultés pour indemniser les victimes sont quasiment insurmontables. L’argumentaire du président de la Conférence des évêques de France est limité au « denier de l’Église ». Il le tient comme seule ressource et le considère comme obligatoirement affecté aux traitements des prêtres et aux salaires des laïcs, du fait de la loi 1905. A notre avis, c’est un peu court pour justifier une incapacité de réparer « . Pour nous aussi !…
Les visiteurs de ce site pourront consulter l’article original en cliquant ici . Il leur sera également accessible à l’URL:https://www.golias-editions.fr/2021/10/28/pourquoi-leglise-de-france-peut-payer/
Tous nos remerciements à Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, de nous permettre ce nouvel emprunt.