ACTUALITES

Après la disparition de Laurent Bouvet, républicain laïque dont les « analyses distillaient la lumière » !

Dès le dimanche 19 décembre 2021 le Printemps Républicain (leprintempsrepublicain@gmail.com) annonçait le décès de Laurent Bouvet  :

 “C’est avec une immense peine que nous avons appris la mort de notre ami Laurent Bouvet.

Sans lui, sans ses idées et sa détermination, le Printemps Républicain n’existerait pas.Il manquera à tout ceux qui ont croisé un jour son chemin. Étudiants, collègues, camarades et mêmes adversaires politiques.Nous rendons hommage à l’intellectuel, au républicain et à l’homme bienveillant qu’il fût..Au nom de tous les adhérents, nous adressons à sa famille nos condoléances et notre amitié.”

Le 26 décembre 2021 la même publication titrait : « Laurent  Bouvet : libre et inclassable » tout en soulignant dans une tribune publiée dans Marianne et écrite au nom de l’ensemble des adhérents du Printemps Républicain par Gilles Clavreul, Amine el Khatmi, Denis Maillard, Jean-Marc Mojica et Antonin Valls:

 « Voilà pour l’inspiration initiale du « Printemps » : un repaire pour retrouver ses repères, pour faire signe à tous ces citoyens, de gauche et un peu au-delà, pour leur dire « vous n’êtes pas seuls, ne vous laissez pas abattre, redressons la tête et osons affirmer nos idées ». Le Printemps Républicain a su réunir les désenchantés du militantisme fatigué ; ceux qui ne voulaient plus scander sur des idées bateaux. Ils t’ont emboîté le pas avec conscience. »

 

 C’est ainsi  que Laurent Bouvet , le « gladiateur de la laïcité  » résolument républicain  » et  » farouchement laïque » a quitté le terrain des combats pour la liberté où il excellait tantCofondateur du ¨Printemps Républicain, socialiste et Professeur des Universités, son établissement d’exercice lui rendait hommage en ces termes :  

 “C’est avec émotion et tristesse que nous avons appris le décès, samedi 18 décembre, de Laurent Bouvet, professeur de science politique à la Faculté de Droit et Science Politique de l’UVSQ depuis 2011.Laurent Bouvet était un enseignant-chercheur très apprécié de ses étudiants et comptait de nombreux amis parmi ses collègues. Il a toujours eu à cœur de faire vivre le débat d’idées au sein de notre université, notamment à l’occasion du séminaire « laïcité » ou encore à travers l’animation de plusieurs évènements au sein du laboratoire VIP, dont il était membre.

Laurent Bouvet était également un universitaire engagé dans le débat public, au service des idéaux auxquels il croyait, et pour lesquels il a toujours œuvré : la défense de la République et de la laïcité. Ses mots et ses prises de position ont animé le débat public pendant de nombreuses années. Cofondateur du mouvement « Le Printemps républicain », auteur de nombreux ouvrages, ses paroles et ses analyses résonnaient dans le débat intellectuel et politique français.Sa détermination, son courage face à la maladie qu’il affrontait, et son humour forçaient notre admiration.Au nom de toute notre communauté universitaire, nous souhaitons rendre un hommage appuyé à Laurent Bouvet et faire part à ses proches de nos plus sincères condoléances.Nos pensées vont aujourd’hui à son épouse et ses enfants.”Alain Bui; Président de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ,Marie-Emma Boursier ;Doyen de la Faculté de Droit et Science Politique de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (URL :Hommage à Laurent Bouvet – UVSQ)

 La presse lui rendait également hommage. Ainsi Le Monde titrait dès le 18 décembre 2021: Laurent Bouvet, cofondateur du Printemps républicain, est mort .

« Le politiste avait notamment été à l’origine de la création de ce mouvement controversé, prônant une vision stricte de la laïcité. Il s’est éteint samedi à 53 ans des suites d’une longue maladie. « Cf.L’URL: https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2021/12/18/laurent-bouvet-cofondateur-du-printemps-republicain-est-mort_6106645_3382.html

 

Bernard Gorce  le même jour dans La Croix  écrivait  : «  Le politiste est décédé, samedi 18 décembre, à 53 ans, des suites d’une longue maladie, la maladie de Charcot, qu’il avait récemment révélée publiquement. Défenseur d’une laïcité stricte, il avait cofondé le mouvement Printemps républicain.(Cf.L’URL :https://www.la-croix.com/France/Laurent-Bouvet-cofondateur-Printemps-republicain-mort-2021-12-18-1201190908)

 

 Dès le  22 décembre François Braize titrait dans  son Blog 

DECONA(DA)GES……….prénom CHARLIE :

 

« La pensée laïque a perdu un de ses phares ! » 

 

(https://francoisbraize.wordpress.com/2021/12/22/la-pensee-laique-et-sociale-a-perdu-un-de-ses-phares/ )

 

Les visiteurs du site asvpnf .com pourront consulter plus particulièrement , en cliquant ici,  l’hommage que lui a rendu la philosophe de  la laïcité Catherine Kintzler dans la Lettre de Mezetulle du 30 décembre 2021. Son article intitulé  :

 

« A la mémoire de Laurent Bouvet »

révèle, entre autres,  que : “Cet homme chaleureux et plein d’esprit, ce penseur infatigable, ce républicain inquiet et toujours à la recherche du concept juste, de l’explication la plus féconde, je l’ai côtoyé et apprécié au sein du « Conseil des sages de la laïcité » installé par Jean-Michel Blanquer en janvier 2018. En 2019, à la suite de la publication de son ouvrage La nouvelle question laïque, j’ai eu le plaisir de participer avec lui à une conférence à deux voix. Puis la terrible maladie qui l’a emporté l’a contraint à réduire ses apparitions publiques et ses déplacements ; elle nous a privés de sa présence stimulante et de ses analyses ».

 

Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous autoriser à  représenter ici cette nouvelle contribution.

Echos journalistiques du second conseil du Comité Interministériel de la Laïcité (CIL).

Les visiteurs de ce site ont eu récemment l’opportunité  de découvrir l’existence et les missions assignées  au CIL. Ils pourront désormais y consulter  non pas le relevé des résolutions prises à ce niveau mais  des éléments rassemblés par les journalistes spécialisés de deux quotidiens nationaux.

 Ainsi pour le compte du Monde du 9 décembre 2021, Christophe Ayad publie un article intitulé :

 

“Laïcité : le gouvernement passe à la pratique”

 

Il y apparaît que :  » Un comité interministériel réuni le jeudi 9 décembre, devait entériner plusieurs décrets d’application de la loi contre le séparatisme et accélérer les formations à la laïcité ». On en saura davantage en se rendant à l’URL :https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/09/laicite-le-gouvernement-passe-a-la-pratique_6105303_3224.html.

 

Cependant on notera déjà :  “la publication d’une nouvelle charte de la laïcité actualisée, complétée et précisée . Ce texte s’applique dans l’ensemble de la fonction publique (d’Etat, territoriale et hospitalière) mais aussi dans les organismes privés assurant une délégation de service public. »

 De son côté le quotidien La Croix, sous la plume de Bernard Gorce,  dans un article intitulé :

 

“Laïcité : le gouvernement tient son deuxième comité interministériel”

 

annonce que :  « Le gouvernement doit publier un décret renforçant le contrôle du préfet sur les maires en cas de manquement à la laïcité. Le comité doit également faire « un point d’étape » sur le déploiement, à partir de 2022, de « référents laïcité » dans toutes les administrations et collectivités locales ». Des compléments indispensables sont accessibles à l’URL : https://www.la-croix.com/France/Laicite-gouvernement-tient-deuxieme-comite-interministeriel-2021-12-09-1201189302.

 On y relèvera notamment  des éléments relatifs au  « déféré-laïcité ». Il s’agit d’une procédure introduite par la loi séparatisme qui permet à un préfet de saisir en urgence le juge administratif lorsqu’un élu local prend une mesure contraire à la laïcité… ». L’attention des visiteurs ne manquera pas d’être captée par  « la mise en place dès la fin  2021 d’une formation obligatoire à la laïcité dans les écoles de professeurs (les Inspé) et dans toutes les écoles de service public ».

Toutes ces mesures , si véritablement elles sont mises en application ,sont loin d’être anecdotiques. 

Un pronom personnel incongru plus impersonnel et haïssable que tous les autres réunis !

Déjà  Blaise Pascal  (1623-1662) dans un texte resté célèbre  proclamait que :“Le moi est haïssable. Ainsi ceux qui ne l’ôtent pas, et qui se contentent seulement de le couvrir, sont toujours haïssables.   En un mot le moi a deux qualités ; il est injuste en soi, en ce qu’il se fait le centre de tout ; il est incommode aux autres, en ce qu’il le veut asservir ; car chaque moi est l’ennemi, et voudrait être le tyran de tous les autres  « 

 

Mais à côté du MOI ( pronom personnel tonique de  la première personne du singulier  et des deux genres  représentant la personne qui parle ou qui écrit) se rangent  tous les autres pronoms de notre langue  de cette même catégorie.  Ils furent les amis de nos scolarités élémentaires… mais d’où viennent-ils ? à quoi servent ils  ? comment les utiliser à bon escient pour dire bien ce que l’on a à dire ou à écrire?  Au fond qui en assume la singularité ,le caractère irréfragable et  la pérennité?

 

On songe à l’Académie française ?Qu’en est-il  ? « Créée en 1635 sous Louis XIII, l’Académie française, composée de 40 membres nommés à vie, a pour «principales fonctions», selon l’article 24 de ses statuts, «de travailler, avec tout le soin et toute la diligence possibles, à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences». Pour ce faire, elle devait réaliser, à l’origine, quatre ouvrages : une rhétorique, une poétique, une grammaire et un dictionnaire. Mais en dehors d’une grammaire – fortement décriée – publiée en 1932, elle ne conservera finalement qu’une seule de ses missions : le dictionnaire. Il s’agit d’un ouvrage qui «ne devra ne pas seulement enregistrer dans un ordre alphabétique des mots avec leur explication, [mais] devra choisir aussi les mots d’usage propres à figurer dans la conversation, dans les discours, dans les écrits qui doivent être à la portée de tous», explique l’académie sur son site.

 

Le dictionnaire en tant que tel, ou ses prises de position, ont-ils  cependant une valeur juridique? «Aucune institution n’a autorité sur la langue française», affirme Maria Candea, professeur de linguistique à la Sorbonne-Nouvelle.«Réglementer la langue française ne veut rien dire. L’Académie française peut faire des recommandations au public, mais il n’y a pas de ‘‘gardien de la langue’’, pas d’organisme qui fixe la norme, abonde un haut fonctionnaire travaillant dans ce domaine. Le principe reste celui de la liberté d’expression et les Français peuvent, à titre privé, écrire comme ils l’entendent. Pour se moquer de l’académie, Voltaire en son temps s’amusait d’ailleurs à faire des fautes d’orthographe.» Voir l’URL :https://www.liberation.fr/checknews/pronom-iel-lacademie-francaise-a-t-elle-autorite-sur-la-langue-francaise-20211119_GCUE4D5AWVBWTIHWJRE3ZRT2BA/

La linguistique et les utilisateurs du langage peuvent aussi être confrontés entre autres à l’emploi pertinent  du ON , sans doute moins haïssable que le MOI  mais se cantonnant dans l’indéfini et le neutre  de la troisième personne pour exprimer l’idée « d’animé  humain et fonctionnant toujours comme sujet , def,cnrtl » .  On notera ici que ce ON fut longtemps décrié chez tous les écoliers de France au point où leur était  opposée cette phrase : « On, pronom cochon, qualifie celui qui l’emploie ! ». Bref que ce soit le MOI , le ON  ou tous les autres  pronoms personnels,  ils constituent  une panoplie  d’éléments  remarquables de notre langue nationale. 

 

Dans cette joyeuse confrérie des suppléants des noms communs de notre langue est apparu récemment un nouveau représentant (déjà adoubé par le Petit Robert) et répondant  à l’appellation non contrôlée par l’Académie française de « IEL » qui reste , il faut bien le dire , énigmatique pour les oreilles non averties .

 

Jean-Marie  Rouart, membre de l’Académie , l’a récemment affublé de pronom factice  c’est à dire qui procède de l’artifice par opposition à  ce qui est fabriqué par l’homme à l’imitation des choses naturelles. On pourra découvrir le point de vue sans appel de l’académicien  en consultant sa tribune dans Le Figaro  du 19 novembre 2021:«Le pronom factice “iel” dans le Robert, ou le virus de la déconstruction de notre langue».

 

Selon ce quotidien, le pronom personnel «iel», contraction de «il» et «elle», terme militant qui entend désigner les personnes transsexuelles ou ne s’identifiant ni au «genre» masculin ni au «genre» féminin, vient d’être reconnu par la version en ligne du Robert. L’écrivain s’insurge contre la décision des responsables de ce dictionnaire : « La langue française, puisque c’est elle qu’on remet incessamment en cause, doit-elle se plier docilement à toutes les aspirations individuelles ou catégorielles? La volonté d’introduire le pronom factice «iel» comme fait le dictionnaire Robert, n’est que la queue de comète de la pression exercée par les tenants de l’écriture inclusive. On aurait tort de prendre à la légère ces entorses folkloriques faites à notre langue, elles sont les symptômes d’un mal profond. On le sait depuis toujours, les langues contiennent des valeurs essentielles: elles ne sont pas seulement un moyen de communication » ( cf. l’URL :https://www.lefigaro.fr/vox/societe/jean-marie-rouart-le-pronom-factice-iel-dans-le-robert-ou-le-virus-de-la-deconstruction-de-notre-langue-20211119°)

 

Les visiteurs surpris, parfois après avoir participé à l’éradication de leur langue regionale, de voir apparaître  et paraître la nouveauté adoptée sans ambage par leur langue nationale pourront consulter pour se rassurer à ce sujet,en cliquant ici, un bref article  à incorporer  à la série dédiée à  «l’ écriture inclusive » . Article plein d’humour , écrit par la philosophe Catherine Kintzler, il a été  publié dans son Blog Mezetulle le 20 novembre 2021 :

 

  Il est intitulé :

                                     « Iel », qui est-ce : une personne ou un person ? »

Ceci ne manque pas de prêter à sourire d’autant que C.Kintzler  ignore-et c’est bien naturel -que le « person » évoqué ci-dessus  en masque un autre  sans doute hors de cause dans ce débat, le « person » de la langue bretonne   signifiant  recteur ou curé !…On voit bien ici qu’une personne et a forceriori un (eur, en breton) person  peut en cacher un(e) autre !

Au demeurant  cet épisode vient  accréditer  l’idée qu’il est relativement aisé de  faire vendre   vessies pour  lanternes et d’en profiter pour  occulter les problèmes  sociaux et sociétaux du moment.

 Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous avoir autorisé à reprendre son article pour l‘insérer du ce site.

L’Eglise face à ses crimes sexuels… Qui va payer les réparations et comment ?

Selon Clémentine Méténier  , s’agissant des crimes sexuels commis dans l’Eglise, la justice française se trouve au pied du MUR. Cette auteure, dans un article paru le 28 octobre 2021 dans  justiceinfo.net, envisage l’intervention d’une  justice restaurative ou  (et) réparatrice dont les modalités d’intervention restent à établir . Elle y  écrit notamment : « L’Église de France a couvert un crime massif, mais quid de la justice qui se trouve placée au pied d’un mur – celui de la prescription ? Sous le choc du rapport Sauvé, le ministre de la Justice a demandé aux procureurs d’ouvrir des enquêtes même si les faits sont prescrits. D’autres solutions, plus innovantes, sont déjà à l’étude… ».

Le lecteur pourra les découvrir en allant à l’adresse : https://www.justiceinfo.net/fr/83784-abus-sexuels-eglise-justice-francaise-pied-du-mur.html

 
Cependant  et au-delà du Mur de la justice des hommes et de la volonté de s’y conformer se trouve celui des capitaux et biens ecclésiastiques nécessaires et des personnes morales pouvant en disposer.

Les visiteurs intéressés à différents égards  par l’éventualité de la vente de biens diocésains(sic!) pourront prendre connaissance, en cliquant ici, d’un article  intitulé :

 

                   « Au plus offrant Monastères à vendre »

 

Publié dans Golias News du 12 novembre 2021, il est également accessible  à l’URL :  https://www.golias-editions.fr/2021/11/12/au-plus-offrant-monasteres-a-vendre/.

 
 
On y découvrira  qu’en termes de biens ecclésiastiques on ne traite pas de la même manière les monastères de moniales et ceux gérés par des moines… sans compter  l’intervention divine de la  face cachée  du Monsignore romain !

 

 Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, soit remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt .

Célébration de l’anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918

Le Monument aux Instituteurs du Finistère Morts pour la France,  sis au   8  rue de Rosmadec à Quimper (F-29000), est désormais orphelin , privé dans son domaine de Roz Avel  de tout environnement  humain suite à la libération des lieux par l’INSPE Bretagne. 
 
Implanté dans la Cour d’Honneur de l’ancienne  Ecole Normale depuis 1924, il résiste à l’épreuve du temps . Il  a fait l’objet , en matière  d’entretien,  de l’attention de son futur nouveau propriétaire, l’OPAC de Quimper Cornouaille.  Que ce  dernier en soit chaleureusement remercié.
 
A l’occasion du 11 novembre 2021, l’Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine  Normalien du Finistère  (ASVPNF), a procédé au fleurissement dudit édifice et édité un message  à l’honneur des  Anciens collègues  Morts pour la France  dont ils portent la mémoire .
 
Les visiteurs de ce site pourront consulter, en cliquant ici, une planche dédiée à cet évènement . Nous remercions vivement les adhérent(e)s qui ont participé à sa réalisation 

De nouvelles activités à l’Amicale laïque de Concarneau

Les visiteurs pourront consulter ci-dessous le programme détaillé de la prochaine réunion- débat  :
 
 

Laïcité aujourd’hui

 

Sujet du jour : A la découverte du mouvement « Woke ». Exposé suivi d’un débat.

Questions d’actualité :

       -Europe et voile islamique,

       -Les différents prix de la laïcité,

       -Préparation de notre conférence sur le racisme, le 8 décembre à Trégunc,

       -Préparation  de la cérémonie du 11.12. Au pied de l’arbre de la laïcité.

 

Mercredi 17 novembre, 18h, maison des associations, Concarneau.

Amicale laïque de Concarneau – Laïcité Aujourd’hui

MDA 26 Rue du Maréchal Foch 29900 Concarneau
 

Pédocriminalité au sein de l’église catholique Conclusions de la conférence épiscopale de Lourdes (novembre 2021)

Lundi 8 novembre 2021, les évêques de France ont annoncé la création de groupes de travail qui réfléchiront sur le fonctionnement de l’église, après la publication du rapport Sauvé qui a mis en lumière l’ampleur des abus sexuels commis contre des mineurs. Un fonds d’indemnisation va être créé pour indemniser les victimes.

Les visiteurs pourront  prendre connaissance de ces informations  en suivant les liens dévolus respectivement au discours de clôture (1) et au « live » de l’événement suivi par une journaliste du Monde(2):

 1.Discours de clôture de l’Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France, le lundi 8 novembre 2021

https://eglise.catholique.fr/actualites/dossiers/assemblee-pleniere-de-novembre-2021/520477-discours-de-cloture-de-lassemblee-pleniere-de-la-conference-des-eveques-de-france-le-lundi-8-novembre-2021/

 

  2.  Le « live » du  Monde : Pédocriminalité ; retrouvez les principales annonces de l’Eglise française (par Cécile Bouanchaud)

https://www.lemonde.fr/societe/live/2021/11/08/pedocriminalite-dans-l-eglise-quelles-reparations-pour-les-victimes-suivez-en-direct-les-annonces-des-eveques_6101355_3224.html

 
 
Les visiteurs pourront également consulter  un article de presse  récent de Christian Hartmann paru dans  Le HuffPost en se rendant à l’URL  :

 https://www.huffingtonpost.fr/entry/pedocriminalite-leglise-naura-pas-recours-aux-dons-des-fideles-pour-indemniser-les-victimes_fr_618922b3e4b06de3eb781c1b?utm_source=Sailthru&utm_medium=email&utm_campaign=FR%20soir%208-11-21&utm_term=fr-daily-brief

Il y apparaît que :

 

– L’Église n’aura pas recours aux dons des fidèles pour indemniser les victimes.

– L’institution catholique va « emprunter » ou vendre ses biens immobiliers pour indemniser les centaines de milliers de victimes d’abus sexuels en son sein.

Les miracles attendus de Lourdes pour réparer ce qui n’est pas réparable. (novembre 2021)

La conférence épiscopale en cours à Lourdes , en ce mois de novembre 2021, tire à sa fin.  S’agissant  de l’examen du rapport Sauvé sur  les abus sexuels commis au sein de l’Eglise depuis 1950 et ses conclusions accablantes publiés le 5 octobre 2021, ladite conférence  se prononce sur la responsabilité institutionnelle et systémique de l’Eglise catholique…  Cependant  les victimes et leurs associations de défense  restent dans l’attente  d’actes  concrets tant pour la prise en charge  adéquate des préjudices traumatiques subis que pour la refondation de l’institution. Ni l’heure de la compassion ni celle de la contrition  n’ont  encore sonné !
 
 Les visiteurs de ce site , souhaitant rester informés de la nature des débats suscités au sein   d’une institution aux abois, gangrenée par le cléricalisme, pourront consulter en cliquant ici  un ensemble de commentaires provenant de différents medias. Leur parution a  jalonné une semaine  d’une actualité chargée sur ce plan.   
 

La permanence du combat laïque à Concarneau

Les visiteurs intéressés pourront consulter,  en cliquant ici, le programme détaillé de la prochaine réunion de l’Amicale laïque de cette bonne ville et apprécier la valeur exemplaire des travaux menés au sein  de ladite Amicale.

L’Eglise catholique peut et doit payer sinon elle se met en état de faillite !

Dans  la Charente libre  du 5 octobre 2021,  un article faisant suite à la publication du rapport Sauvé « dresse un état des lieux quantitatif de la pédophilie au sein de l’Eglise depuis 1950 avec 216.000 victimes de clercs ou religieux… ».François Devaux, figure de la libération de la parole des victimes de violences sexuelles de la part de prêtres et de religieux, a appelé les évêques de France à « payer pour tous ces crimes ».Ce rapport accable l’église d’autant que le nombre de victimes grimpe à « 330.000 si l’on ajoute les agresseurs laïcs travaillant dans des institutions de l’Eglise catholique » . « Ces nombres sont bien plus que préoccupants, ils sont accablants et ne peuvent en aucun cas rester sans suite ».

 François Devaux , en introduction de la conférence de la Commission indépendante sur les abus dans l’Église (CIASE)et  face aux membres du clergé réunis,  a déclaré n’avoir « aucun doute » sur ce que le rapport Sauvé allait « révéler » . « Je sais que c’est de l’enfer que vous revenez » , a-t-il lancé,  aux membres de la commission, évoquant « ce qui ressemble à s’y tromper à une fosse commune des âmes déchiquetées de l’Église ».  Face à ce bilan, « le mieux que vous auriez à faire: vous taire et commencer à vous exécuter avec ardeur et célérité », a-t-il déclaré, aux responsables ecclésiastiques. Il a également souligné qu’il  « apporte enfin aux victimes une reconnaissance institutionnelle de toute la responsabilité de l’Église, ce dont les évêques et le pape n’ont pas été capables à ce jour ». 

On pourra utilement retrouver  cet article de charentelibre.fr en allant à: :https://www.charentelibre.fr/societe/justice/vous-devez-payer-pour-tous-ces-crimes-la-pedocriminalite-dans-l-eglise-catholique-mise-au-grand-jour-avec-216-000-victimes-depuis-1950-6369861.php

 Il s’agit désormais , considérant la responsabilité civile et sociale de l’église, de procéder à l’indemnisation des victimes  sous formes d’aides en compensation des préjudices et traumatismes majeurs subis. Mais quelle justice réparatrice mettre en oeuvre  pour déterminer les réparations individuelles et financières les plus adaptées ?  Pourrait-on déjà prononcer  l’imprescriptibilité des faits ?  Sur ce  plan les réponses idoines d’une hiérarchie ecclésiale aux abois  sont attendues . 

Les insinuations ayant trait à l’insolvabilité de l’Eglise relèvent ,à l’évidence, de la provocation et sont inacceptables . On dit même selon l’hebdomadaire Marianne que  » L’ église catholique est en quête d’argent » . »Pour verser des indemnités, l’institution va devoir faire appel aux dons des fidèles. Mais, au vu du nombre de dossiers, va-t-elle puiser dans ses caisses, voire dans son patrimoine ? » On trouvera des éléments de réponse  dans l’article de J-L Adénor et E. Lévy à l’URL :https://articles.cafeyn.co/e4decb/marianne/2021-10-15/leglise-en-quete-dargent

 
Il s’avère d’ores et déjà  que l’Eglise ne veut pas puiser dans ses réserves   pour indemniser les victimes des prêtres pédophiles. Elle se propose,  tout benoîtement, de s’en tenir  à la générosité  de ses fidèles.

 

On ne peut ici supporter l’allégation selon laquelle l’Eglise catholique de France est pauvre. Il s’agit d’une contrevérité manifeste , d’une agression supplémentaire aux  victimes et d’une provocation au bon sens commun . l’Eglise n’a qu’à puiser dans  ses fonds propres et notamment  dans ses patrimoines diocésains fonciers et immobiliers immenses dévolus  aux écoles  catholiques confessionnelles et à leurs oeuvres associées.

 

 Dans l’attente de décisions et de dispositions il  n’est  pas étonnant de voir publier sur le site de Golias News ,le 28 octobre 2021, un nouvel article intitulé :

 

« Pourquoi l’Eglise de France peut payer »

 

où il apparaît de façon manifeste non seulement  qu’elle le peut  mais qu’elle le doit! Et cependant  de faire le constat, de l’intérieur même de l’Institution, que : » le président de l’épiscopat, Eric de Moulins-Beaufort estime que les difficultés pour indemniser les victimes sont quasiment insurmontables. L’argumentaire du président de la Conférence des évêques de France est limité au « denier de l’Église ». Il le tient comme seule ressource et le considère comme obligatoirement affecté aux traitements des prêtres et aux salaires des laïcs, du fait de la loi 1905. A notre avis, c’est un peu court pour justifier une incapacité de réparer « . Pour nous aussi !…

 Les visiteurs de ce site pourront consulter l’article original en cliquant ici . Il leur sera également accessible à l’URL:https://www.golias-editions.fr/2021/10/28/pourquoi-leglise-de-france-peut-payer/

 Tous nos remerciements à Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, de nous permettre ce nouvel emprunt.

 

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ASVPNF : Honorer notre devoir de mémoire 11 novembre 2023
Pour notre République laïque et fraternelle et Contre l’antisémitisme Sans barguigner, MARCHONS !
Turpitudes et contre-turpitudes cléricales
Après l’assassinat du Professeur Dominique Bernard par un intégriste islamiste
Non à la barbarie à l’ Ecole de la République
Trois ans après l’assassinat de Samuel Paty; la démarche mortifère du hamas et l’Ecole comme rempart à l’intégrisme et à la barbarie.
Turpitudes cléricales et contre-turpitudes ecclésiales en France et ailleurs (suite)
Interdiction de l’abaya à l’Ecole:
Marseille et le pape valent bien une messe !
Bouillabaisses marseillaises
Le voyage imaginaire du pape François à Marseille ; une vraie-fausse incursion en République française.
Turpitudes et contre-turpitudes cléricales ;
De la simple chemise des canuts, à l’abaya en passant par le kimono et la soutane:
Une note de service du 31 08 2023 qui fera date
Contre-turpitudes ecclésiales
Maux et mystères sous les auspices protecteurs de la République…
Turpitudes et contre-turpitudes ecclésiales et cléricales
Après les violences urbaines de 2023, répliques de celles de 2005 : Pourrait-on enfin rechercher et trouver la volonté et le courage d’éduquer notre jeunesse ?
Football féminin et laïcité :
Chronique estivale des turpitudes ciblées contre la laïcité,de la gestion calamiteuse du Fonds Marianne et des démêlés de l’Eglise face à la pédophilie et aux abus sexuels.
Pourquoi les islamistes s’en prennent à l’Ecole publique de la République ?
Turpitudes et contre-turpitudes ecclésiales et cléricales (suite)
Les lendemains de la pandémie de Covid-19 Une nouvelle “affaire Raoult”
Petite chronique républicaine d’une délaïcisation programmée à marche forcée (I)
Le fleurissement du Monument aux Instituteurs du Finistère Morts pour la France 78è anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945
Les petits accommodements de circonstance au Conseil des sages de la laïcité
Turpitudes et contre-turpitudes ecclésiales et cléricales (suite)
La laïcité, un principe abîmé par celles et ceux qui en font commerce
Le projet de réforme des retraites
Lorsque Madame Hidalgo quitte sa capitale pour saluer le Pape !
Turpitudes et contre-turpitudes ecclésiales et cléricales
La question de l’uniforme à l’Ecole
Journée Internationale 2023 des Droits des Femmes
Chronique des turpitudes et contre-turpitudes ecclésiales et cléricales (suite)