Tribulations et afflictions ecclésiales (suite)

Les visiteurs de ce site, enclins à rester informés des mauvaises fortunes de l’Eglise catholique , pourront consulter  cinq documents répertoriés ci-dessous en cliquant, suite à leur(s) choix, sur des items sélectionnés pour l’actualitéde leur matière  et désignés par : DOCUMENT 1, 2…,5.

Document 1 .Abus dans l’Eglise ; coupables ou irresponsables.

https://www.golias-editions.fr/2021/05/06/abus-dans-leglise-coupables-ou-irresponsables/comment-page-1/

Fin mars, les évêques français ont allumé leurs ordinateurs pour se retrouver par écrans interposés et aborder, dans leur petit « entre soi » qui se veut cosmique, la délicate question des abus sexuels commis par le clergé hexagonal. La connexion des écrans n’est pas toujours synonyme de connexion des synapses. Un mois auparavant, l’épiscopat débattait sur la question épineuse de l’indemnisation à accorder aux victimes d’abus. On reste toujours dans cet entre-soi entre professionnels du discernement, les évêques pensent toujours qu’ils savent ce qui est bon pour eux, pour l’Eglise et pour le monde. Ils sont probablement les derniers à le penser.

Document 2 .En finir avec le cléricalisme.

https://www.golias-editions.fr/2020/08/28/en-finir-avec-le-christianisme/

Il s’agit du cléricalisme catholique. Nul doute que ce livre qui vient d’être publié intéressera nombre de catholiques qui ne supportent plus le cléricalisme, axe ancien et central de leur Église. Il retiendra aussi l’attention de non-catholiques pour qui l’organisation et le fonctionnement catholique relève d’une conception de la vie sociale antidémocratique.

 

DOCUMENT 3 .Indemnisation des victimes , ça patine.

https://www.golias-editions.fr/2022/05/26/indemnisation-des-victimes-ca-patine/

Alors que la Commission Reconnaissance et Réparation (CRR), qui s’adresse aux victimes de religieux, a commencé à travailler, l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), mise en place en novembre 2021 par l’épiscopat pour répondre aux demandes des victimes de prêtres, peine encore à se constituer.

DOCUMENT 4 .Les nouvelles recrues de l’Eglise catholique.

https://www.golias-editions.fr/2022/05/26/les-nouvelles-recrues-de-leglise-catholique/

Plus de dix ans après la constitution apostolique Anglicanorum coetibus de Benoît XVI, promulguée en 2009, quatre évêques anglicans ont pris la décision de quitter leur confession ces derniers mois pour rejoindre l’Église catholique, et visiblement son aile la plus conservatrice.

DOCUMENT 5.L’emprise-Vingt années d’aliénation  spirituelle et sexuelle.

https://www.golias-editions.fr/2020/11/06/lemprise-vingt-annees-dalienation-spirituelle-et-sexuelle/

Comment peut-on, quand on est une femme, jeune certes mais adulte, se laisser séduire et abuser si longtemps (une vingtaine d’années), psychologiquement, spirituellement, sexuellement, par deux religieux beaucoup plus âgés, au nom de « l’amour de Jésus », au nom des « grâces mystiques de Jésus et de Marie » ?

 

Nous remercions  chaleureusement  Christian Terras, Editeur en chef de Golias de nous permettre ces nouveaux emprunts.

Le catholicisme français au risque de l’implosion…

Le terme IMPLOSION se trouvait  déjà   dans le titre de l’article mis en ligne  par  René Pujol dans son blog Cat’lib  le 12 mai 2022 . Ledit article, très documenté, reste accessible à l’URL https://www.renepoujol.fr/le-catholicisme-francais-au-risque-de-limplosion/#more-7186

Il témoignait du   regard acéré de ce  sociologue des religions et  signifiait le dépassement avéré  d’un   simple constat  d’éclatement et de division au sein de l’Eglise catholique. Il  intervenait, suite à la publication  aux Editions SEUIL de l’ouvrage de  Danièle Hervieu-Léger et  Jean-Louis Schlegel  :   

                                                               Vers l’implosion

Entretiens sur le présent et l’avenir du catholicisme

Cet ouvrage a donné lieu à la présentation suivante par son Editeur  :

« La crise des abus sexuels et spirituels révélés depuis une trentaine d’années fait vaciller l’Église catholique. Parce qu’elle vient de l’intérieur du catholicisme, et même de ses « meilleurs serviteurs », prêtres ou laïcs, mais aussi parce qu’elle est universelle et systémique. Très affaiblie par une sécularisation intense due aux changements sociétaux de la seconde moitié du XXe siècle, l’Église apparaît, faute de réformes conséquentes, de plus en plus expulsée de la culture commune, et délégitimée. »

« Dans ces entretiens sans concession, Danièle Hervieu-Léger et Jean-Louis Schlegel diagnostiquent les raisons multiples de cet effondrement sans précédent, encore confirmé par l’épreuve des confinements liés au Covid-19. Certains y discernent l’entrée dans une sorte de stade terminal du catholicisme en quelques régions du monde. Ce n’est pas l’avis des auteurs : ce qui s’annonce, c’est un « catholicisme éclaté », où les liens affinitaires seront essentiels. Cette « Église catholique plurielle » ne signifie pas nécessairement sa fin, mais c’est un cataclysme pour une institution obsédée par l’unité. » (cf : https://journals.openedition.org/lectures/56393)

 
Selon La Croix du 18 mai 2022 , sous la plume de Isabelle de Gaulmyn  on parle d’un tableau sombre du catholicisme français, dominé par l’impuissance de l’institution ecclésiale;Cf. https://www.la-croix.com/Culture/Vers-limplosion-catholicisme-francais-eclate-2022-05-18-1201215718

 

Pour sa part, René Pujol  soulignait  que  “la sociologue Danièle Hervieu-Léger a théorisé, voici vingt ans déjà, l’exculturation du catholicisme en France comme perte définitive de son emprise sur la société. Plus récemment le rapport de la Ciase sur la pédocriminalité dans l’Eglise et les divisions autour des restrictions du culte liées au Covid19 lui paraissent avoir accéléré une forme de dérégulation institutionnelle devenue irréversible”. Dans un livre d’entretiens avec le sociologue des religions Jean-Louis Schlegel,  sorti  le 13 mai 2022 en librairie, elle précise sa vision d’un “catholicisme devenu non seulement minoritaire mais pluriel et éclaté. Un catholicisme qu’elle croit condamné à une forme de diaspora d’où il pourrait, néanmoins, tirer une nouvelle présence sociale sous forme de « catholicisme hospitalier ».

“A la condition de se réformer en profondeur, non seulement en France, mais au plus haut sommet de la hiérarchie. Une thèse qui, n’en doutons pas, fera débat sinon polémique.”

René Pujol est conduit à considérer  que : » l’institution catholique, dans sa forme actuelle, ne survivra pas longtemps à l’effondrement des trois piliers qu’ont été pour le catholicisme : le monopole de la vérité, la couverture territoriale au travers des paroisses et la centralité du prêtre, personnage “sacré“.

Cet article  a  lui-même fait l’objet d’un bref  résumé  que  René Pujol  a fait paraître  ce 26 mai 2022  dans  la « Newsletter  de Golias”.

 Intitulé  :

Catholicisme : au risque de l’implosion ?

 
Pour justifier  ce risque , il met de nouveau l’accent sur :

  –   l’exculturation du catholicisme expliquant  la perte  de son emprise sur la société française ,

 – les dérégulations internes liées à la révélation des actes pédocriminels et aux tensions générées par  l’exercice du culte pendant la pandémie de covid 19

Les visiteurs pourront consulter ce document  en cliquant ici . Il  est également accessible à  https://www.golias-editions.fr/2022/05/26/catholicisme-au-risque-de-limplosion/

Que Christian Terras , Rédacteur en  chef  de Golias, soit remercié de nous permettre ce nouvel emprunt

Pour des chartes de la laïcité bien ordonnées Eviter les « usines à gaz »!

Les débats surréalistes relatifs au  burkini vs le monokini qui ont eu  cours récemment au sein du conseil municipal de la ville de Grenoble  ont défrayé la chronique et posé la question de savoir si par les temps présents les élus de la République n’avaient pas de services plus utiles à rendre à la société pour promouvoir le bien public.
Que l’on ne s’étonne plus dès lors de trouver dans la presse hebdomadaire humoristique des propos du genre  :  

 » –Le burkini accepté à Grenoble après 4h de débat : les édiles ont dû sortir en nage  ! »

 » -Avec le burkini on va donc avoir dès cet été 2022 des tas de femmes libérées, délivrées, sautant joyeusement dans les piscines sauf que l’on se demande pourquoi  à Rennes  où c’est autorisé il y a si peu de femmes qui en profitent! En attendant le monokini…les piscines vont devenir torrides »  (sic !).     

Disons le crûment aux édiles et aux journalistes qui rapportent leurs propos : arrêtez de vendre aux citoyens ordinaires  » vessie pour  lanterne », sortez  des ténèbres pour rejoindre  les lumières; l’histoire vous regarde…

Quoi qu’il en soit  il semblerait que c’est la mise en application  des principes républicains de laïcité qui pose question aux collectivités ; l’élaboration des chartes correspondantes donnant lieu à des débats difficiles lorsqu’au moins ils ont été initiés.

Des éléments de réponse existent à condition d’avoir la volonté politique de les mettre en cohérence sans tomber dans la construction de nouvelles usines à gaz écologiquement durables. C’est ce que souligne Catherine Kintzler dans l’article qu’elle a fait paraître le 20 mai 2022 dans  son blog revue  Mezetulle. Il s’intitule :

 

Liberté d’expression, neutralité  et laïcité

dans les activités sportives

   Selon l’auteure :  » Si la question résurgente du « burkini » n’a pas changé de nature politique depuis 2016, en revanche, en se manifestant dans les piscines publiques, elle affecte un terrain plus sensible, parce que plus réglementé, que celui des plages où elle était initialement apparue. Elle n’est qu’un jalon parmi d’autres tests que les menées communautaristes font subir aux principes républicains, notamment dans le domaine du sport auquel il convient de s’intéresser plus largement en s’aidant d’un ouvrage éclairant. Publié récemment et téléchargeable sur la page du Conseil des sages de la laïcité, le vademecum Liberté d’expression, neutralité et laïcité dans le champ des activités physiques et sportives,  parcourt et analyse de manière concrète la plupart des situations qui, dans le domaine de l’activité sportive, peuvent contrevenir aux principes républicains. Doit-on, peut-on y faire obstacle et si oui, comment ? »

Les visiteurs de ce site pourront consulter  cet article en cliquant ici. Il est  d’autant plus fondateur qu’il renvoie au vademecum du Conseil des sages de la laïcité publié en 2022  accessible à :
https://www.education.gouv.fr/le-conseil-des-sages-de-la-laicite-41537

Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous autoriser   ce nouvel emprunt  .

 

Le 17 mai 2022 journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.

Dans le cadre  de cette journée  Solidarité laïque faisait savoir à ses donateurs,   via  sa « newsletter  grand public »  du 19 mai 2022,    qu’il s’agissait en réalité  “de commémorer la décision de l’OMS en 1990 de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale. Si les mentalités ont depuis évolué, les personnes LGBTQI+ sont encore trop souvent victimes de discriminations et de violences dans leur vie quotidienne, dans leur famille, dans la rue, à l’école, au travail… Comme pour toutes les formes de discrimination, en parler c’est déjà lutter.”

“Combattre l’homophobie, la biphobie et la transphobie est un axe essentiel, au même titre que le combat que nous menons contre toutes les autres formes de discrimination, qu’elles soient raciales, religieuses, physiques, générationnelles ou autres. Chaque parent, chaque enseignant, chaque employeur, nous toutes et tous, quelles que soient nos propres identités de genre ou orientations sexuelles, devons lutter contre les formes de stigmatisation, d’hostilité ou d’incitation à la haine envers les personnes LGBTQI+.”

Il est rappelé que 69 pays sur 193 continuent de criminaliser l’homosexualité. Dans 11 pays, l’homosexualité est passible de la peine de mort.

 

« La  journée du 17 mai avait pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie  et la transphobie. La première journée eut lieu le 17 mai 2005, soit 15 ans jour pour jour après la suppression de l’homosexualité de la liste des maladies mentales de la classification internationale des maladies publiée par l’OMS , à savoir le 17 mai 1990 « (Cf.https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_mondiale_contre_l%27homophobie,_la_transphobie_et_la_biphobie )

Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos, en cliquant ici, un article de Sandrine Plaud intitulé :

 “La transidentité

Être qui je suis, un parcours pour la vie”

 Publié le 18 mai 2022, dans Golias News, il  montre que  “la transidentité est un sujet encore méconnu et l’amalgame qui subsiste avec le questionnement que l’on peut avoir sur son orientation sexuelle invisibilise les difficultés vitales que rencontrent les personnes trans : vivre en étant elles-mêmes. S’interroger sur sa sexualité ou sur son identité de genre, serait au dire de certains, devenu légion chez les jeunes aujourd’hui. Mais découvrir que l’on souffre de ne pas être en accord avec le genre dans lequel nous avons été définis à la naissance, que l’on est une personne transgenre, non binaire, agenre ou genderfluid demande souvent un long discernement. Un chemin de vie compliqué vers la découverte de soi qui peut prendre des années et s’accompagner d’un sentiment de détresse incompréhensible.”

 

On notera que pour regrouper les multiples identités de genre et orientations sexuelles, l’utilisation la plus courante en France reste LGBTQ, auquel on ajoute le signe + pour inclure les nombreuses autres variations de genre (il en existe plus de 50). Mais depuis ces dernières années, il n’est plus rare de lire LGBTQI+. Le « I » fait référence aux personnes intersexes, c’est-à-dire nées avec des organes génitaux ne pouvant être considérés ni comme « masculins » ni « féminins » aux yeux de la société. En France, on estime qu’environ 200 bébés naissent intersexes chaque année. Le sigle  LGBTQIA+ recouvre les termes suivants : Lesbienne, Gay, Bisexuel·le, Trans*, Queer et Intersexe et Asexuel·le ou Aromantique. Tous ces termes sont importants puisque nommer, c’est faire exister.

 

Que Christian Terras, Rédacteur en chef  à Golias soit remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt.

Les Dossiers d’Ufal INFO (1)

Nous reproduisons ici ,avec l’accord explicite du Rédacteur en chef de Ufal INFO, une sélection d’articles extraits des  n° 85 et 87 (2021)  de cette revue .

 

Les deux premiers  proviennent du numéro 85 dédié  au thème de :

               

                          L’égalité pour vivre libre

 https://www.ufal.org/ufalinfo/ufal-info-85-legalite-pour-vivre-libre/

dans lequel Nicolas Pomiès , Rédacteur en chef, rappelle que  si l’idée d’égalité n’est pas « une affaire nouvelle elle est bien mise à mal aujourd’hui et que le choix de société en cours  peut orienter  vers de nouvelles lumières ou vers de nouvelles ténèbres.” Il indique aussi que  « nous , humanistes , militants  de la cause républicaine  dotée de raison avons choisi : l’égalité est notre boussole  « ,un propos que nous reprenons à notre compte.

 

  Article 1:  pp1-7

 

SOCIALISME :  Pierre Leroux et l’égalité

par

Pierre Papon

Esprit éclectique, Pierre Leroux reste dans l’Histoire comme le concepteur du mot « socialisme » ainsi que comme celui qui fit passer la notion de solidarité du vocabulaire de la philosophie à celui de la politique. Il fait partie de ceux qu’Engels appelait « les socialistes utopiques » pour mieux en souligner la différence avec les tenants du « socialisme scientifique ». Or, en fait, il fut plutôt l’un des premiers socialistes à être entièrement préoccupé de liberté et d’égalité, une notion qui dicta son action et à laquelle il a consacré plus qu’un livre : un traité. Inlassable défenseur de l’égalité des droits, il fut le promoteur de la République et l’inspirateur du mutualisme et de l’économie circulaire.

On ne manquera pas de renvoyer le lecteur à l’article de Jean Annequin concernant P. Leroux  paru dans le  N° 90 de La Commune et intitulé  « Regard des communards sur le socialisme utopique ; le « Révélateur » Pierre LEroux (1797-1871) », considérant en effet  que « ses idées sont partout , son nom nulle part « .

 

Article 2 : pp 8-20 

 

CITOYENNETÉ,Mixité, égalité, parité ;

Quelques leçons des Lumières

 

par

 

Charles Coutel

 

La relation homme/femme dans l’exercice de la citoyenneté, mais aussi dans les interactions sociales, constitue une des questions les plus controversées de notre actualité. Une sorte de « pensée unique» s’en est emparée : ainsi, il est bien vu d’être pour la parité au nom de l’égalité et d’imposer la parité pour mieux penser la mixité. Or, en nous appuyant sur la philosophie des Lumières, nous pensons qu’il est possible de dépasser un certain nombre de ces confusions. Notons que beaucoup de femmes, notamment humanistes, refusent la parité au nom de l’égalité et se situent au-delà de l’opposition homme/femme au nom d’une nécessaire fraternité universelle. Sur le plan initiatique comme sur le plan politique, la parité peut s’opposer à l’égalité et à la portée universaliste de la mixité. Comment dépasser une vision communautariste voire différentialiste, entre les sexes, au sein des principes républicains ?

Le troisième est partie intégrante du  périodique n°87 dédié à la  :

 

Sécurité sociale, le grand bluff

https://www.ufal.org/ufalinfo/ufal-info-n87-dossier-securite-sociale-le-grand-bluff/

 

Nicolas Pomiès y rappelle que la « Grande sécu : la réalité c’est le mouvant  » et que ce faisant  « les réformes sont le but de tout gouvernement et que les changements apportés aux normes n’ont pas pour objectifs d’aménager la vie des français mais bien de satisfaire la rentabilité de l’accumulation du capital par l’oligarchie!  Et c’est pourquoi les réformes ne sont que peu confiées au débat parlementaire… »

 

L’article reproduit pp 21-31  s’intitule :

 

                   

Combat

La naissance de la sécurité sociale :

le conflit plutôt que le consensus.

par

Nicolas Da Silva

Il révèle que : » La sécurité sociale n’est pas un consensus mais le résultat d’un combat social démocratique et émancipateur. La vraie « Grande Sécu » ne pourra résulter que de la relance de ce combat. »

 

Les visiteurs pourront consulter tour à tour  ces 3 articles réunis en un seul fichier en cliquant ici (voir ci-dessus les paginations)

Nous remercions Marion Tournier, Gestionnaire Administrative (UFAL Nationale), Nicolas Pomiès ; Editeur en chef  de Ufal INFO et les auteurs des  trois articles mentionnés, pour leur soutien.   Nous sommes également redevable à Solenn   Gasner  qui a accepté de  numériser les documents .

André Le Goff raconte : « Notre voyage de Promo »

Selon les traditions normaliennes quimpéroises, le voyage de fin d’études normales intervenait, pour chaque promotion, en fin de cursus après les épreuves du CFEN  (Certificat de Fin d’Etudes Normales) au terme  d’un compagnonnage de trois ou quatre ans.

Il était subventionné  par l’Education Nationale, les élèves-maîtres eux-mêmes  et le « trésor » qu’ils avaient  constitué au cours des activités et manifestations diverses déployées pendant l’année de formation professionnelle.

Il précédait le départ des élèves-maîtres, devenus instituteurs  stagiaires,  vers la vie active dans leur premier poste  d’affectation.

Dans son récit illustré A. Le Goff rapporte ,64 ans après l’évènement, quelques moments forts  de cette expérience collective de quinze jours  qui le mena en Autriche ,à Munich et à… Paris. 
 
Jusqu’à ce jour elle n’avait donné lieu à aucun compte-rendu.

Il est illustré  de documents  photographiques parfois inédits remis en lumière grâce à la complicité de  photographes protagonistes dudit voyage dont le Directeur de l’Ecole Normale lui-même .

 

Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant  sur “ Document “ :

Document 1 : Notre voyage de Promo  par A. Le Goff .

Document 2: Voyage de Promo 1958; ENG de Quimper (reportage photographique). 

Nous remercions tout particulièrement Annie le Poëzat-Guigner d’avoir bien voulu mettre à notre disposition un album familial pour en extraire des photos ayant trait à ce voyage , André Le Goff pour sa nouvelle contribution et plusieurs photographes amateurs  pour nous avoir confié  leurs photos soigneusement archivées . 

Périls sectaires en 2022 ou « Les lumières à l’ère numérique »

A force de pandémie, de complotismes divers  et de préoccupations électoralistes on les avait oubliés… Cependant dès le 17 octobre   2021 Marianne titrait sous la plume de Thomas Rabino :

« Ubérisation, Youtube, bienveillance des élites… Les habits neufs du péril sectaire »

et rappelait que : “Passées au second plan depuis la crise sanitaire, les dérives sectaires persistent et même mutent à bas bruit. Un livre enquête signé par notre collaborateur Jean-Loup Adénor et par le journaliste Timothée de Rauglaudre le démontre implacablement. Au terme d’une année d’enquête, les  deux journalistes posent une question qui résonne comme un constat : « La République a-t-elle déposé les armes face au phénomène sectaire ? »

L’ampleur et la gravité  de ces dérives faisant fi de la Raison , de la Science et du Progrès social apparaissent dans un résumé publié par Decitre  pour présenter l’ouvrage  :

“Enquête inédite sur les dérives sectaires d’aujourd’hui. Près d’un demi-million de Français vivent aujourd’hui sous emprise sectaire, souvent au péril de leur intégrité physique et mentale. Pourtant, depuis dix ans, la puissance publique a baissé la garde face à un phénomène toujours plus fragmenté et difficile à cerner. De la scientologie aux Témoins de Jéhovah en passant par l’anthroposophie, connue pour ses écoles alternatives, des mouvements historiques sont devenus de véritables multinationales, parfois assez influentes pour faire pression sur la sphère politique.En parallèle, une myriade de nouveaux mouvements ont proliféré sous des formes plus pernicieuses, tirant profit eux aussi de la vulnérabilité des personnes : gourous évangéliques promettant richesse ou guérison miraculeuse, pseudo-thérapeutes foisonnant sur les réseaux sociaux,  » antivax  » intégristes ou New Age… A travers un état des lieux alarmant étayé par des dizaines de témoignages de victimes de quinze mouvements différents, cette enquête inédite démontre l’ampleur du phénomène sectaire en France et la complaisance croissante des élites économiques et politiques.” ( URL :https://www.decitre.fr/livres/le-nouveau-peril-sectaire-9782221255322.html)

Déjà  L’Humanité du 20 juin 2009 donnait l’alerte :  « D’après le dernier rapport de la MIVILUDES, la France compterait aujourd’hui environ 600 mouvements sectaires, contre 200 il y a quinze ans. Comment expliquer cette hausse ? Qu’en est-il donc aujourd’hui ?”.   L’Humanité posait la question de savoir comment lutter contre la prolifération des mouvements sectaires (URLhttps://www.humanite.fr/node/419248).

Une douzaine d’années plus tard , La Croix du  12 janvier 2022 titrait  :

Rapport Bronner : « Le Covid-19 a révélé des formes de complotisme dans certaines franges catholiques »

“Chargée par l’Élysée d’étudier la propagation des discours complotistes, la commission Bronner rend aujourd’hui son rapport. Auteurs du Nouveau Péril sectaire (1), les journalistes Jean-Loup Adenor et Timothée de Rauglaudre racontent comment la pandémie de Covid-19 et la vaccination ont mis en lumière le complotisme dans certains milieux minoritaires chrétiens (URL:https://www.la-croix.com/Debats/Rapport-Bronner-Le-Covid-19-revele-formes-complotisme-certaines-franges-catholiques-2022-01-12-1201194438)

Qu’en est- il du côté de la MIVILUDES (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires ), d’autant que ses missions paraissent bien cadrées  et définies par un décret de 2002. Il s’agit de :

-observer et analyser le phénomène des mouvements à caractère sectaire dont les agissements sont attentatoires aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales ou constituent une menace à l’ordre public ou sont contraires aux lois et règlements ;

-favoriser, dans le respect des libertés publiques, la coordination de l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre de ces agissements ;

-développer l’échange des informations entre les services publics sur les pratiques administratives dans le domaine de la lutte contre les dérives sectaires ;

-contribuer à l’information et à la formation des agents publics dans ce domaine ;

-informer le public sur les risques, et le cas échéant les dangers, auxquels les dérives sectaires l’exposent et de faciliter la mise en œuvre d’actions d’aide aux victimes de ces dérives ;

-participer aux travaux relatifs aux questions relevant de sa compétence menés par le ministère des affaires étrangères dans le champ international.

L’état annuel du phénomène sectaire est publié dans un rapport, et sa mission d’information l’amène aussi à publier des guides spécifiques ;cf. fr.wikipedia.org/wiki/Mission_interministérielle_de_vigilance_et_de_lutte_contre_les_dérives_sectaires)

Qu’en est-il du rapport Bronner mentionné?: 

On sait que « Le Président de la République a reçu mardi 11 janvier 2022 la commission « Les Lumières à l’ère numérique » présidée par Gérald Bronner qui lui a remis son rapport.; cf.

Composée de 14 membres, universitaires, journalistes, associatifs, historiens, cette commission s’est penchée sur le défi posé par Internet pour notre démocratie et notre accès à l’information. Elle a procédé à une centaine d’auditions dont l’ensemble des représentants des grandes plateformes numériques mais aussi des lanceurs d’alertes comme Frances Haugen.

Ce travail s’inscrit dans la continuité d’actions engagées pour réguler les grandes plateformes d’Internet et civiliser ces espaces publics, notamment en luttant contre le développement de la haine sur les réseaux sociaux »;cf.l’URL :https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/01/11/remise-du-rapport-de-la-commission-bronner

 Cependant  et malgré l’importance des travaux réalisés; le compte n’y est pas  et la Ligue des Droits de l’Homme communiquait  sur ce point dès le  27décembre 2021  :

“D’après le site internet de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), sur la base du travail réalisé par les commissions d’enquête parlementaires, notamment à partir des informations émanant des services de renseignement, on peut estimer aujourd’hui en France à 500 000 le nombre d’adeptes de mouvements sectaires et à 60 000 à 80 000 le nombre d’enfants élevés dans un contexte sectaire. Le phénomène est d’importance et dans ces temps de crises et de pandémie, il continue de progresser sournoisement dans des formes renouvelées.

Depuis vingt ans, l’Etat dispose, avec la Miviludes et son équipe dédiée, d’un outil unique pour évaluer et suivre le risque de dérive sectaire et agir contre sa propagation avec des succès significatifs. Cependant l’engagement de la puissance publique doit être à la hauteur des enjeux et des menaces.

Si sa dimension interministérielle a été formellement maintenue après la décision du gouvernement en 2021 de la retirer de l’autorité directe du Premier ministre, son positionnement désormais comme service du ministère de l’Intérieur sous la responsabilité du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) reste regrettable et pointe ses limites.    

L’extension et la diversification constatées des phénomènes sectaires méritent un effort public significatif, des moyens identifiés accrus tant en nombre de fonctionnaires affectés à plein temps sur ses missions, qu’en budget de fonctionnement pour permettre un travail efficace de terrain en lien avec tous les acteurs concernés et à l’écoute des victimes.

Au vu des budgets prévus par la loi de finances 2022, le compte n’y est pas. Le million d’euros affecté en 2021 aux soutiens des associations engagées à la lutte contre les dérives sectaires est a minima à reconduire face aux besoins croissants. De plus, sauf à obérer sa capacité d’action, les moyens humains et financiers directement affectés à la Miviludes sont très insuffisants pour corriger les sous-effectifs actuels, renforcer ses services et permettre un meilleur fonctionnement.

Parce qu’il est urgent de se mobiliser, les organisations signataires demandent au gouvernement de corriger sa copie et de donner plus de forces à la lutte contre les dérives sectaires; cf. l’URL :https://www.ldh-france.org/miviludes-le-compte-ny-est-pas/)

 Il est donc tout à fait légitime  de s’interroger de nouveau sur l’évolution du fléau  sectaire dans notre société et sur les moyens à mettre en oeuvre pour l’endiguer . Il s’agit pour le moins de rester informé  et c’est ce qui est proposé aux lecteurs de ce site qui pourront consulter en cliquant ici un article à ce sujet publié dans Golias News du 3 mai 2022 sous la plume de Philippe Ardent.  Il est intitulé :

 

“Enquête sur le nouveau péril sectaire”

 

et révèle que :« Si l’Eglise catholique disparaissait, qu’adviendrait-il à sa place ? Le marché des nouvelles propositions religieuses est en plein essor. L’enjeu financier est énorme, mais entre spiritualité frelatée sinon délirante, gourous en roue libre et emprises en tous genres, les dommages collatéraux risquent d’être énormes. Actuellement, 500 000 personnes seraient « concernées » par le phénomène d’emprise sectaire selon la Miviludes, Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. » 
Que Christian Terras, Rédacteur en chef à Golias soit remercié d’autoriser ce nouvel emprunt .

Ecoles privées sans contrat et déni des lois de la République en 2022

“Un établissement scolaire privé hors contrat en France est un établissement qui n’a pas signé d’accord avec l’État français et ne reçoit donc aucune subvention de l’État ce qui le différencie du reste de l’enseignement privé en France.

Il est ainsi financé uniquement par des fonds privés et n’a pas l’obligation de respecter le volume horaire d’enseignement ni les programmes scolaires, tout en restant tenu de faire progresser les élèves sur le socle commun de compétences, de connaissances et de culture.

Il concerne des écoles laïques ou confessionnelles de toutes religions, à pédagogies alternatives (???) . Parmi ces dernières, les plus connues sont sans doute des écoles appliquant la pédagogie Montessori de manière non compatible avec les programmes scolaires mais on trouve aussi les écoles anthroposophiques  du mouvement occultiste Steiner-Waldorf, des écoles démocratiques type Sudbury ou Summerhill , des écoles diverses radicalisantes et, pourquoi pas, des écoles « indépendantes »…

En France, la liberté de l’enseignement  fait partie des principes fondamentaux. C’est l’enseignement public qui domine largement le paysage éducatif, scolarisant 12 millions d’élèves sur les 15 millions d’élèves scolarisés.  L’enseignement privé qui, lui, scolarise plus de 2 millions d’élèves, existe sous quatre formes :

-Enseignement privé sous contrat d’association avec l’état : 2,2 millions d’élèves en 2017. Cet enseignement dépend souvent de l’enseignement catholique;

-Enseignement privé sous contrat simple, plus rare ;

-Enseignement privé hors contrat, marginal, scolarise environ 73 000 élèves ;

-Enseignement familial par la famille, plus rare.

Ces divers établissements existent tant au niveau des écoles maternelles et écoles primaire qu’au niveau des collèges et lycées . En 2020, les établissements scolaires hors contrat sont au nombre de 1571, dont 30 % revendiquent une appartenance religieuse (17 % catholiques, 5 % musulmanes, 4 % juives et 4 % protestantes). Les 70 % restants, non confessionnels, sont généralement  des écoles bilingues ou utilisant la  méthode Montessori oula méthode Steiner(d’après  Wikipedia :https://fr.wikipedia.org/wiki/Enseignement_priv%C3%A9_hors_contrat )

Selon Thomas Jallaud ,  ce qui caractérise l’ensemble des écoles hors contrat est leur liberté pédagogique. Par définition, ce sont des entreprises privées (ou associations loi 1901) totalement indépendantes de l’Éducation nationale et donc libres d’appliquer le projet pédagogique qu’elles souhaitent prodiguer. Elles procèdent elles-mêmes au recrutement de leurs enseignants, et les rémunèrent directement, tandis que les écoles privées sous contrat voient  leurs enseignants  payés par l’Éducation nationale. » n-bilans/Tout-sur-les-%C3%A9coles-hors-contrat.316.html

On retrouvera les instructions officielles concernant les établissements d’enseignement scolaire privé sachant que la scolarisation dans un établissement d’enseignement scolaire privé est une modalité d’exercice de l’obligation d’instruction.

Le code de l’éducation fixe le statut de ces établissements, par des dispositions issues de deux lois :

La loi du 31 décembre 1959, dite loi « Debré », du nom de l’auteur du projet de loi dont elle est issue, alors Premier ministre et ministre de l’éducation nationale ,

La loi du 13 avril 2018, dite loi « Gatel », du nom de la sénatrice auteure de la proposition de loi dont elle est issue.

Sont regardés comme des « établissements d’enseignement scolaire privés » au sens des articles L.144-1 et suivants du code de l’éducation, tous les lieux où sont accueillis, en vue de leur délivrer une instruction, des enfants âgés de trois à seize ans, soit en dehors de leur domicile, soit de plus d’une famille, soit relevant de ces deux catégories à la fois. »

 

Les conditions de création d’un établissement d’enseignement privé

L’ouverture est soumise à déclaration préalable au recteur qui la transmet au maire, au procureur de la République et au préfet.

 

Ces 4 autorités disposent chacune d’un délai de 3 mois pour s’opposer à l’ouverture, pour l’un des motifs suivants :

L’ordre public ou la protection de l’enfance et de la jeunesse ;

Les conditions pénales, de diplôme, de nationalité, éventuellement d’expérience professionnelle, de la personne dirigeant l’établissement, voire de celle l’ouvrant ;

Le caractère non scolaire ou non technique de l’établissement.

 

Les diplômes 

Ces établissements peuvent préparer leurs élèves aux examens afin qu’ils obtiennent les diplômes délivrés par l’État ; cette préparation s’effectue dans les mêmes conditions que dans les ÉPLE si l’établissement est lié au service public par contrat(voir la suite à l’URL :https://www.education.gouv.fr/les-etablissements-d-enseignement-scolaire-prives-2942)

Cependant dans   Le Monde du 9  mars 2022 on relève sous la plume de Mattea Battaglia  ce titre :
 
« D’ importantes dérives  épinglées dans des établissements scolaires privés hors contrat. »

 Selon cet auteur, « le Comité national d’action laïque(Cnal) a pu compulser 164 rapports d’inspections menées dans des écoles catholiques, traditionalistes, mais aussi alternatives ou sans projet pédagogique revendiqué. La synthèse qu’il en livre, mercredi 9 mars, est alarmante. C’est l’aboutissement d’un an de recherches. En janvier 2021, le Comité national d’action laïque (Cnal), fédération de cinq organisations impliquées sur le terrain de l’éducation, demandait à chaque inspection d’académie de lui fournir le « dernier » rapport de visite réalisé dans « chaque » établissement privé hors contrat relevant de son périmètre. Façon de porter l’attention, au-delà de la petite minorité d’établissements musulmans habituée au feu des projecteurs, sur l’ensemble de ces 1 800 structures qui, en vertu de la liberté reconnue de l’enseignement, peuvent accueillir un public scolaire. Aux frais des familles, sans subsides publics, et sans autre obligation que celle de transmettre aux enfants le même bagage de connaissances et de compétences – le « socle commun » – que celui garanti à tout jeune au terme de sa scolarité obligatoire (16 ans).On pourra consulter la suite en allant à :  lemonde.fr/societe/article/2022/03/09/d-importantes-derives-epinglees-dans-des-etablissements-scolaires-prives-hors-contrat_6116828_3224.html

L’affaire est reprise par Laure Daussy le 9 mars 2022  dans  Charlie Hebdo  et donne lieu à un article faisant état d’  “Écoles hors contrat : les territoires perdus de l’Éducation nationale.  Il  y apparaît notamment :

« Un monde qui se répartit par « races », Vichy qui n’est pas enseigné… Voilà quelques unes des dérives qui ont cours dans plusieurs écoles hors contrat en France, notamment chez les ultracathos. Le Comité national d’action laïque (Cnal), qui milite pour la laïcité à l’école, a lancé une grande enquête sur ces établissements privés, en demandant de consulter leurs rapports d’inspection, jamais rendus publics jusque-là. Nous avons pu les consulter en exclusivité. Malgré plusieurs manquements manifestes, certaines écoles continuent d’accueillir des enfants. En plus, bien que hors contrat, elles sont financées en partie par de l’argent public »…

 « La liberté de l’enseignement ne doit pas être prétexte à un enseignement de mauvaise qualité », dénonce Rémy-Charles Sirvent, secrétaire général du Cnal et secrétaire national du SE-Unsa.

En parallèle la Gazette des communes   titrait le 29 mars 2022   :

“Les écoles  hors contrat hors de contrôle”

et Michèle Foin y rappelait que «  le Cnal dénonce le manque de transparence des inspections académiques qui, malgré un recours dudit  Cnal auprès de la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada), n’ont transmis que 9% des rapports de visite qu’elles sont censées faire au moins une fois par an.

Sur les 1700 établissements hors contrat, le Cnal n’a pu obtenir que 164 rapports, soit 9%. « Cela démontre combien l’administration de l’Education nationale est rétive à la transparence sur cette question », dénonce le Cnal dans son enquête, d’autant que les rapports manquants concernent surtout les établissements musulmans, juifs et appartenant à la mouvance Steiner-Waldorf ».

On prendra connaissance des préconisations du Cnal en la matière en se rendant à : https://ecoleetsociete.se-unsa.org/Enquete-du-CNAL-halte-aux-derives-dans-les-etablissements-prives-hors-contrat.

Les visiteurs de ce site pourront à ce propos prendre connaissance d’un article de Alexandre Ballario  paru le 5 mai 2022 dans Golias News  que l’on ne peut a priori taxer  de partialité s’agissant des dérives stigmatisées par le Cnal .
 
 Il  est intitulé  :

 « Le grand n’importe quoi du privé hors contrat »  

Il est accessible soit en cliquant ici soit en se rendant à l’adresse : https://www.golias-editions.fr/2022/05/05/le-grand-nimporte-quoi-du-prive-hors-contrat/

Que Christian Terras, Rédacteur en chef à Golias,  soit remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt .

77è anniversaire de la reddition pure et simple du 3è Reich du 7 mai 1945 à Reims Fleurissement du Monument aux Instituteurs du Finistère Morts pour la France

Les actes de capitulation du Troisième Reich sont constitués par les deux versions de l’Acte de reddition militaire, en anglais Act of military surrenderIls constituent le texte légal de   la capitulation du 3è Reich par lequel le Commandement des forces armées allemandes s’est rendu de manière simultanée, sans condition, aux hauts commandements suprêmes des forces expéditionnaires alliées en Europe  et de l’Union Soviétique, à la fin de la  Seconde Guerre mondiale en Europe.

La première capitulation a été signée à Reims le 7 mai 1945 à 2 h 41, la seconde à Berlin le 8 mai 1945  à 23 h 01, heure de Berlin, soit le 9 mai 1945 à 1 h 01, heure de Moscou(d’après Wikipedia )

Pour notre part, en ce 8 mai 2022, nous rendons hommage à nos camarades  institutrices et instituteurs morts pour la France au cours des combats meurtriers de cette guerre,  lors des  actes de résistance à l’ennemi et suite aux actes de barbarie de l’occupant. Ils étaient de ceux qui écrivaient avant le sacrifice suprême : 

  « Nous mourrons avec l’espoir que ceux qui resteront auront la liberté et le bien être ».

 Nous en avons été les bénéficiaires ;  célébrons leur mémoire !

 Les visiteurs de ce site  pourront consulter , en cliquant  sur document :

Document 1.  Le message de l’ASVPNF  du 8 mai 2022.

Document 2 . Trois photos en date du 8 mai 2022 du Monument aux Instituteurs du Finistère  morts pour la France. 

Nous remercions vivement Mme Y . Douguet de nous avoir autorisé à reproduire  les  photographies illustrant cette parution.

Bal des norms 58 à l’ENG de Quimper Addenda

Des photos inédites nous sont parvenues depuis la publication ,sur ce site, de l’article original de A. Le Goff dévolu à ce thème cher aux normaliens.

Les visiteurs pourront les consulter en cliquant ici .

Photo 1 :  La belle Dahut tentée par la luxure.

Photo 2 :  Vitraux et colonne décorés.

Photo 3 :  Promotionnaires  faisant du rangement le lendemain du bal.