Une photo d’archive inédite pour ouvrir un volet méconnu de l’histoire des Instituteurs du Finistère

Celui des prisonniers de guerre des oflags et stalags du IIIè reich

 

Deux adhérents de notre Association ont récemment mis à jour, dans leurs archives privées, une photo datant de 1947 dédiée aux élèves d’une classe soit de CE2  soit de CM1 et à leur maître Jean Yves Corcuff   à l’Ecole publique de  garçons de Guilvinec (F-29730). Ils ont souhaité, tout en gardant l’anonymat, mettre ce document à notre disposition  afin qu’il soit représenté sur ce site. Nous les en remercions  très chaleureusement .

 Les  visiteurs  pourront le consulter en cliquant ici. Ils ne manqueront pas de remarquer tant  l’agencement  sommaire des lieux, la hauteur du plafond, la rusticité du mobilier scolaire,  les pupitres  munis des encriers de rigueur et la sobriété de la décoration que la tenue  des écoliers en  blouse noire . Tout en souriant  au photographe, leur attitude témoigne de leur bonheur d’être réunis dans une  classe où transparaît  leur déférence pour un  maître en blouse grise dont la présence et l’autorité  bienveillante    interdit toute velléité de dissipation…

On pourra aussi se rendre compte, avec la  complicité de nos deux adhérents, que Jean Yves  Corcuff, ancien élève-maître à l’Ecole normale de Quimper (Promotion ENG, 1928-1931 ) fut   nommé instituteur stagiaire en  1931  et  mobilisé en 1939 à l’âge de 28 ans. Son régiment fut engagé dans  la drôle de guerre , il fut fait prisonnier en 1940 alors que son frère jumeau -appartenant à la même unité-  fut  tué  au combat . Sa captivité  au stalag IX-B de Bad Orb  en Hesse ,dans le centre-ouest de l’Allemagne, dura cinq ans. Dans ce camp tristement célèbre pour notamment le régime particulier imposé aux prisonniers soviétiques  et la ségrégation raciale exercée à l’égard des soldats juifs américains, il fut soumis à  des travaux forcés  agricoles dans une ferme , propriété  d’un tenant du  nazisme. Il y  souffrit durement de la faim . Mais  au-delà de ces privations et de sa souffrance personnelle, il en revint vivant  et retrouva son poste d’instituteur au Guilvinec en 1945…

 On soulignera   que cette dure  expérience de la guerre dont nous avons ici un exemple saisissant  ne semble pas avoir donné lieu, au moins chez les instituteurs prisonniers à beaucoup d’études ni sur la vie quotidienne dans les stalags ou autres oflags ni sur  les effets dévastateurs  exercés par  la captivité. Celle-ci, en elle-même, constituait déjà un traumatisme majeur et la question se  pose de savoir comment l’on pouvait s’en relever .

On pourra toutefois consulter, en se rendant à l’URL  :

https://books.openedition.org/pur/5477?lang=fr

l’article de  Christian Bougeard et Nathalie Cariou   intitulé : 

“Les prisonniers  de guerre  de 1940-1945 en Bretagne : approches générales et exemple finistérien”

Il est inséré aux pages 117-130 de l’ouvrage collectif, La captivité des prisonniers de guerre (1939-1945). Histoire,art et mémoire,pour une approche européenne, dirigé par  Jean-Claude Catherine publié en 2008 aux PUR . On en retiendra, pour une première approche : “qu’au cours de la Seconde Guerre mondiale, dix millions de soldats alliés ont été faits prisonniers par le Reich nazi tandis qu’onze millions de soldats allemands étaient capturés par les Alliés. Malgré l’ampleur de ce phénomène et les nombreux sévices subis par ces prisonniers de guerre (faim, humiliations, déshumanisation, exil…), leur histoire a été longtemps éclipsée par celle des camps de concentration et d’extermination. Cet ouvrage s’inscrit dans une lignée d’efforts faits pour connaître et faire connaître la captivité des prisonniers de guerre, avec ce double objectif d’en perpétuer la mémoire et d’éclairer des aspects particuliers peu étudiés. À travers une démarche comparatiste en Allemagne, en Autriche, en Pologne et en France, il s’efforce de comprendre la dimension européenne des souffrances causées par la captivité de guerre du fait de la Seconde Guerre mondiale. Dans un contexte de  » devoir de mémoire « , il vise aussi à s’interroger sur la transmission de cette mémoire de la captivité par les témoignages oraux, les œuvres d’art et les initiatives muséographiques. Les études mettent en avant l’intérêt majeur des œuvres créées en captivité par des artistes amateurs ou confirmés. Ces œuvres perpétuent  la mémoire en respectant la vérité  ; elles sont une source essentielle pour la recherche historique, en tant que témoignage de la vie des prisonniers de guerre et comme vecteur de la mémoire de leur génération  » (cf ; l’URL : https://www.decitre.fr/livres/la-captivite-des-prisonniers-de-guerre-1939-1945-9782753506077.html#resume)

 Que  nos deux  adhérents anonymes soient sincèrement remerciés d’avoir suscité cette réflexion. Ell appelle d’autres contributions sur le même thème .  

Un pronom personnel incongru plus impersonnel et haïssable que tous les autres réunis !

Déjà  Blaise Pascal  (1623-1662) dans un texte resté célèbre  proclamait que :“Le moi est haïssable. Ainsi ceux qui ne l’ôtent pas, et qui se contentent seulement de le couvrir, sont toujours haïssables.   En un mot le moi a deux qualités ; il est injuste en soi, en ce qu’il se fait le centre de tout ; il est incommode aux autres, en ce qu’il le veut asservir ; car chaque moi est l’ennemi, et voudrait être le tyran de tous les autres  « 

 

Mais à côté du MOI ( pronom personnel tonique de  la première personne du singulier  et des deux genres  représentant la personne qui parle ou qui écrit) se rangent  tous les autres pronoms de notre langue  de cette même catégorie.  Ils furent les amis de nos scolarités élémentaires… mais d’où viennent-ils ? à quoi servent ils  ? comment les utiliser à bon escient pour dire bien ce que l’on a à dire ou à écrire?  Au fond qui en assume la singularité ,le caractère irréfragable et  la pérennité?

 

On songe à l’Académie française ?Qu’en est-il  ? « Créée en 1635 sous Louis XIII, l’Académie française, composée de 40 membres nommés à vie, a pour «principales fonctions», selon l’article 24 de ses statuts, «de travailler, avec tout le soin et toute la diligence possibles, à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences». Pour ce faire, elle devait réaliser, à l’origine, quatre ouvrages : une rhétorique, une poétique, une grammaire et un dictionnaire. Mais en dehors d’une grammaire – fortement décriée – publiée en 1932, elle ne conservera finalement qu’une seule de ses missions : le dictionnaire. Il s’agit d’un ouvrage qui «ne devra ne pas seulement enregistrer dans un ordre alphabétique des mots avec leur explication, [mais] devra choisir aussi les mots d’usage propres à figurer dans la conversation, dans les discours, dans les écrits qui doivent être à la portée de tous», explique l’académie sur son site.

 

Le dictionnaire en tant que tel, ou ses prises de position, ont-ils  cependant une valeur juridique? «Aucune institution n’a autorité sur la langue française», affirme Maria Candea, professeur de linguistique à la Sorbonne-Nouvelle.«Réglementer la langue française ne veut rien dire. L’Académie française peut faire des recommandations au public, mais il n’y a pas de ‘‘gardien de la langue’’, pas d’organisme qui fixe la norme, abonde un haut fonctionnaire travaillant dans ce domaine. Le principe reste celui de la liberté d’expression et les Français peuvent, à titre privé, écrire comme ils l’entendent. Pour se moquer de l’académie, Voltaire en son temps s’amusait d’ailleurs à faire des fautes d’orthographe.» Voir l’URL :https://www.liberation.fr/checknews/pronom-iel-lacademie-francaise-a-t-elle-autorite-sur-la-langue-francaise-20211119_GCUE4D5AWVBWTIHWJRE3ZRT2BA/

La linguistique et les utilisateurs du langage peuvent aussi être confrontés entre autres à l’emploi pertinent  du ON , sans doute moins haïssable que le MOI  mais se cantonnant dans l’indéfini et le neutre  de la troisième personne pour exprimer l’idée « d’animé  humain et fonctionnant toujours comme sujet , def,cnrtl » .  On notera ici que ce ON fut longtemps décrié chez tous les écoliers de France au point où leur était  opposée cette phrase : « On, pronom cochon, qualifie celui qui l’emploie ! ». Bref que ce soit le MOI , le ON  ou tous les autres  pronoms personnels,  ils constituent  une panoplie  d’éléments  remarquables de notre langue nationale. 

 

Dans cette joyeuse confrérie des suppléants des noms communs de notre langue est apparu récemment un nouveau représentant (déjà adoubé par le Petit Robert) et répondant  à l’appellation non contrôlée par l’Académie française de « IEL » qui reste , il faut bien le dire , énigmatique pour les oreilles non averties .

 

Jean-Marie  Rouart, membre de l’Académie , l’a récemment affublé de pronom factice  c’est à dire qui procède de l’artifice par opposition à  ce qui est fabriqué par l’homme à l’imitation des choses naturelles. On pourra découvrir le point de vue sans appel de l’académicien  en consultant sa tribune dans Le Figaro  du 19 novembre 2021:«Le pronom factice “iel” dans le Robert, ou le virus de la déconstruction de notre langue».

 

Selon ce quotidien, le pronom personnel «iel», contraction de «il» et «elle», terme militant qui entend désigner les personnes transsexuelles ou ne s’identifiant ni au «genre» masculin ni au «genre» féminin, vient d’être reconnu par la version en ligne du Robert. L’écrivain s’insurge contre la décision des responsables de ce dictionnaire : « La langue française, puisque c’est elle qu’on remet incessamment en cause, doit-elle se plier docilement à toutes les aspirations individuelles ou catégorielles? La volonté d’introduire le pronom factice «iel» comme fait le dictionnaire Robert, n’est que la queue de comète de la pression exercée par les tenants de l’écriture inclusive. On aurait tort de prendre à la légère ces entorses folkloriques faites à notre langue, elles sont les symptômes d’un mal profond. On le sait depuis toujours, les langues contiennent des valeurs essentielles: elles ne sont pas seulement un moyen de communication » ( cf. l’URL :https://www.lefigaro.fr/vox/societe/jean-marie-rouart-le-pronom-factice-iel-dans-le-robert-ou-le-virus-de-la-deconstruction-de-notre-langue-20211119°)

 

Les visiteurs surpris, parfois après avoir participé à l’éradication de leur langue regionale, de voir apparaître  et paraître la nouveauté adoptée sans ambage par leur langue nationale pourront consulter pour se rassurer à ce sujet,en cliquant ici, un bref article  à incorporer  à la série dédiée à  «l’ écriture inclusive » . Article plein d’humour , écrit par la philosophe Catherine Kintzler, il a été  publié dans son Blog Mezetulle le 20 novembre 2021 :

 

  Il est intitulé :

                                     « Iel », qui est-ce : une personne ou un person ? »

Ceci ne manque pas de prêter à sourire d’autant que C.Kintzler  ignore-et c’est bien naturel -que le « person » évoqué ci-dessus  en masque un autre  sans doute hors de cause dans ce débat, le « person » de la langue bretonne   signifiant  recteur ou curé !…On voit bien ici qu’une personne et a forceriori un (eur, en breton) person  peut en cacher un(e) autre !

Au demeurant  cet épisode vient  accréditer  l’idée qu’il est relativement aisé de  faire vendre   vessies pour  lanternes et d’en profiter pour  occulter les problèmes  sociaux et sociétaux du moment.

 Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous avoir autorisé à reprendre son article pour l‘insérer du ce site.

Eglise : sonner le tocsin plutôt que le glas !

Un tel intitulé,  repris pour son actualité et  sa singularité car porteur d’espérance pour les visiteurs de ce site déterminés plus que jamais à lutter contre le cléricalisme et à faire triompher les valeurs de la République, introduit un nouvel article à charge disponible  dans la presse des Editions Golias.

 

Fondées pas le chrétien progressiste Christian Terras , il s’agit  « d’une maison d’édition indépendante publiant ouvrages et titres de presse. Ses publications sont d’inspiration chrétienne. Son titre fondateur est la revue Golias Magazine, lancée en 1985″. D’aucuns ont sans doute  constaté la place privilégiée accordée sur ce site aux articles qui y sont publiés. D’autres ont pu s’en étonner et l’ont fait connaître.

 

Qu’ils se rassurent, c’est en connaissant et en stigmatisant les  effets des menées cléricales  de tous ordres de l’Eglise catholique  mis à jour  par des journalistes, eux-mêmes  chrétiens progressistes , que  les défenseurs de la laïcité républicaine   pourront , avec plus d’efficience,  sauvegarder  ses institutions et notamment son Ecole publique laïque.

 

Dans le cas présent, il s’agit aussi de découvrir  comment,  aux différents niveaux de la hiérarchie ecclésiale, l’on va gérer (les) ou s’accommoder(des) effets du  cataclysme provoqué par la publication du rapport Sauvé. Les visiteurs pourront  à ce propos, faire de nouveaux constats en consultant l’article au titre évocateur noté ci- dessus qui fut   publié dans Golias News le  18 novembre 2021, en cliquant ici. Ils pourront également y accéder (ainsi qu’à ses  commentaires révélateurs) en se rendant à l’URL  : https://www.golias-editions.fr/2021/11/18/eglise-sonner-le-tocsin-plutot-que-le-glas/

                      

Que Christian Terras soit  très cordialement remercié de nous permettre ce nouvel emprunt .

La Commune de Paris 1871 et la liberté de la presse

Selon Wikipedia   : »La Commune de Paris de 1871 est la période pendant laquelle le plus de journaux furent créés. Si la liberté de la presse fut restreinte, si de nombreux journaux furent supprimés, la Commune n’empêcha jamais la parution de nouveaux journaux. Ainsi, les journaux supprimés pouvaient reparaître sous un nouveau titre le lendemain. L’historien Quentin Deluermoz note : « La liberté de la presse, mise en place dès septembre 1870, est encouragée par la Commune, puis largement limitée fin avril : les titres les plus anticommunards sont alors interdits ». Les ouvriers et les bourgeois parisiens qui firent la Commune, comme leurs ancêtres de la Grande Révolution, comme leurs pères ou eux-mêmes en 1848, étaient guidés dans le choix de leurs quotidiens par le renom et le talent du journaliste qui en signait l’article principal.On peut distinguer deux types de journaux pendant cette période, le Journal officiel ainsi que les autres quotidiens plus ou moins célèbres. »  Voir l’URL  :https://fr.wikipedia.org/wiki/Journaux_de_la_Commune_de_Paris
  Cependant on ne  peut manquer de mentionner   la responsabilité  d’une certaine  presse dans la répression des communards et à ce propos  on pourra consulter   la  tribune  de Vincent Ortiz  parue dans Acrimed (juin 2018).  A l’instar de cet  auteur,on soulignera aussi que : »Le massacre de la Commune a (donc) instauré une scission durable entre les élites républicaines (modérées), parlementaires, journalistes et intellectuels d’une part, et le mouvement ouvrier et populaire de l’autre. Le rôle de la presse et des intellectuels sous la Commune n’y est pas pour rien. La presse, qualifiée de « figariste », était d’ailleurs l’une des cibles favorites des Communards ; les locaux du Figaro et du Gaulois ont été saccagés par des ouvriers parisiens durant la brève existence de la Commune. Cette scission entre les élites médiatiques et le peuple a-t-elle jamais été résorbée? »… Pour en savoir plus se rendre à l’URL :https://www.acrimed.org/La-responsabilite-de-la-presse-dans-la-repression

En réalité, comme  le soulignent   les » Amies et Amis de la Commune de Paris 1871« , « La presse a été au cœur de l’expérience communarde. L’interdiction de 6 journaux d’extrême gauche (le Vengeurle Cri du peuplele Mot d’ordrele Père Duchênela Caricature et la Bouche de Fer ( le 11 mars 1871) est une des raisons qui poussent au soulèvement. Elle a été décidée par le gouverneur militaire de la capitale, le général et sénateur de l’Empire Joseph Vinoy. Il prend par ailleurs prétexte de l’état de siège persistant (les troupes allemandes campent encore aux portes de Paris) pour décréter que « la publication de tous nouveaux journaux et écrits périodiques, traitant de matières politiques ou d’économie sociale, est interdite jusqu’à la levée de l’état de siège ». (cf. l’URL :https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/commune-1871-ephemeride/1187-commune-1871-ephemeride-31-mars-la-presse-pendant-la-commune .)
Pour notre part nous avons révélé sur ce site  quelques aspects des  activités  de la presse locale de cette époque et notamment des articles dévolus à la Semaine sanglante. Pour aller plus avant et grâce au soutien de Michèle Audin, nous reproduisons  quatre des derniers articles qu’elle a fait paraître   dans son Blog ,  courant octobre et novembre 2021 . Il s’agit de  :
 
1.   Octobre 1871, où en est la presse ? (URL : https://macommunedeparis.com/2021/10/18/octobre-1871-ou-en-est-la-presse/ ) ou cliquer sur Document 1)

 
2.  Au moins les enfants et les femmes, le Docteur Robinet  dans Le Radical.(URL:https://macommunedeparis.com/2021/10/26/au-moins-les-enfants-et-les-femmes-le-docteur-robinet-dans-le-radical/) ou cliquer sur Document 2 )

3. L’heure de la modération est venue lit-on dans Le Rappel qui reparaît . (URL :https://macommunedeparis.com/2021/10/30/lheure-de-la-moderation-est-venue-lit-on-dans-le-rappel-qui-reparait/) ou cliquer sur Document 3 )
 
 
4. 20 novembre 1871, Le Père Duchêne  en  conseil de guerre. (URL.  https://macommunedeparis.com/2021/11/19/20-novembre-1871-le-pere-duchene-en-conseil-de-guerre/ ou cliquer sur Document 4 )

 Que Michèle Audin soit chaleureusement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire et représenter quatre articles récemment insérés sur son Blog  « La commune de Paris » ( https://macommunedeparis.com/) .

Au coeur des grandes turbulences de l’église catholique et du sens du message christique

Au cours des semaines  qui ont suivi  la publication du rapport Sauvé sur les travaux de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) ,  nous avons tenté de rapporter sur ce site des éléments témoignant  de la gravité des turpitudes révélées,   de leur caractère systémique et de leurs implications  non seulement sur l’honorabilité  et la crédibilité d’une institution   réputée respectable mais aussi  sur les fondements d’une société toute entière.    Les convulsions pathétiques (?)  du   cléricalisme    clanique sévissant au sein  de  l’église catholique  sont-elles  désormais  à l’ordre du jour ?
 
Venu de loin , sans jamais  se départir  des canons de la justice divine et ne pouvant accepter affronter les réalités de  la justice des hommes  (celle de la République) , ledit système  a enfin été mis à jour dans toute sa violence et son pouvoir d’aliénation . Les  turbulences  ainsi déclenchées  au sein de l’institution  et bien au-delà  révèlent   l’ exploitation  sectaire des strates les plus vulnérables de notre société incluant notamment  les femmes et  les enfants.

 

Pour mieux s’en rendre compte et s’en persuader, les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici ,un article particulièrement documenté à cet égard , mis en ligne le 12 novembre 2021 sur le site de Golias news. Il est  intitulé :
  
« Bien des drames auraient pu être évités sans l’adhésion de la masse »

Il est accessible à l’URL : https://www.golias-editions.fr/2021/11/12/bien-des-drames-auraient-pu-etre-evites-sans-ladhesion-de-la-masse/

 

Les visiteurs pourront y prendre connaissance d’une interview de Judith Keller, psychanalyste et  spécialiste  de la clinique des groupes, par Golias hebdo et des commentaires « explosifs »  qu’il a suscités auprès de lecteurs avertis …

 Que Christian Terras, rédacteur en chef , soit remercié de nous autoriser à reproduire cet article fondateur. 

Anciens normaliens passeurs de mémoire Unissez-vous !

Informée, via notre site internet du Fleurissement par l’ASVPNF   du Monument aux Instituteurs du Finistère Morts pour la France, à l’occasion du 11 novembre 2021 , l’Amicale des anciens normaliens du département de la Meuse  nous fait part  de l’hommage qu’elle a  rendu, à cette même date, aux Instituteurs de la Meuse Morts pour la France .
 
Les visiteurs ce ce site pourront consulter,  en cliquant ici, le reportage illustré  concernant cette cérémonie du souvenir, faisant montre à l’envi de  la grande variabilité interdépartementale qui existe à cet égard.
 
Ainsi que mentionné par notre ami Fernand Lambert , l’Amicale  qu’il préside « continue à honorer les anciens instituteurs morts pour la France. Les enseignants et les élèves de l’école annexe se joignent à nous pour cette cérémonie organisée pendant l’horaire scolaire le jour le plus proche du 11 novembre et les personnalités locales sont invitées ! » 
 
Il nous rappelle par ailleurs que : « notre monument fut érigé à l’Ecole Normale de Garçons de Commercy , puis transféré en 1962 à l’ EN mixte de Bar-le-Duc. L’Amicale l’a fait nettoyer et rénover en 1974-75. Depuis peu, les 3/4 des bâtiments ont été rachetés par le Conseil Départemental qui avait besoin de bureaux. Un seul bâtiment abrite encore l’INSPE. Notre monument est maintenant sur le terrain du Conseil Départemental, mais je ne pense pas que cela pose problème pour l’instant « . 
 
C’est encore le temps des jours heureux !…
 
Que Fernand  Lambert, soit  chaleureusement remercié pour sa contribution et pour nous avoir autorisé  à reproduire le fichier édité par son Association.

L’Eglise face à ses crimes sexuels… Qui va payer les réparations et comment ?

Selon Clémentine Méténier  , s’agissant des crimes sexuels commis dans l’Eglise, la justice française se trouve au pied du MUR. Cette auteure, dans un article paru le 28 octobre 2021 dans  justiceinfo.net, envisage l’intervention d’une  justice restaurative ou  (et) réparatrice dont les modalités d’intervention restent à établir . Elle y  écrit notamment : « L’Église de France a couvert un crime massif, mais quid de la justice qui se trouve placée au pied d’un mur – celui de la prescription ? Sous le choc du rapport Sauvé, le ministre de la Justice a demandé aux procureurs d’ouvrir des enquêtes même si les faits sont prescrits. D’autres solutions, plus innovantes, sont déjà à l’étude… ».

Le lecteur pourra les découvrir en allant à l’adresse : https://www.justiceinfo.net/fr/83784-abus-sexuels-eglise-justice-francaise-pied-du-mur.html

 
Cependant  et au-delà du Mur de la justice des hommes et de la volonté de s’y conformer se trouve celui des capitaux et biens ecclésiastiques nécessaires et des personnes morales pouvant en disposer.

Les visiteurs intéressés à différents égards  par l’éventualité de la vente de biens diocésains(sic!) pourront prendre connaissance, en cliquant ici, d’un article  intitulé :

 

                   « Au plus offrant Monastères à vendre »

 

Publié dans Golias News du 12 novembre 2021, il est également accessible  à l’URL :  https://www.golias-editions.fr/2021/11/12/au-plus-offrant-monasteres-a-vendre/.

 
 
On y découvrira  qu’en termes de biens ecclésiastiques on ne traite pas de la même manière les monastères de moniales et ceux gérés par des moines… sans compter  l’intervention divine de la  face cachée  du Monsignore romain !

 

 Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, soit remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt .

Nouvelle activité culturelle au Comité Trégor-Argoat des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871

L’Histoire singulière de la mathématicienne Sofia Kovalevskaïa 
 Conférence par Hervé Chuberre .
 
   Le 5 novembre   2021,  à La médiathèque de Lannion (F-22300), Hervé Chuberre – Professeur à l’ENSSAT  de cette ville-  prononçait une conférence sur la vie et l’oeuvre de  la communarde et éminente mathématicienne russe S. Kovalevskaïa.                     
Comme indiqué par le conférencier : «  il s’agit d’une immense figure russe des mathématiques du XIXe siècle,  féminine  de  surcroît :  Sofia  Kovalevskaïa3 (1850-1891),  née  Korvin- Kroukovsky (ou Kroukovskaïa4). Elle est la première femme au monde à être docteure en  mathématiques ! Son  doctorat  est  délivré « in  absentia » par  l’Université  de Göttingen car Sofia n’y a jamais étudié puisque les universités allemandes étaient fermées aux femmes ! Elle a en réalité écrit sa thèse en 1874 à Berlin sous la direction de Karl Weierstrass, une des figures emblématiques des mathématiques du XIXe siècle : brillant mathématicien quasi autodidacte ayant commencé comme professeur dans le secondaire.« 
 Les visiteurs intéressés par l’histoire de cette figure singulière de la  Commune de Paris et au-delà du toujours célèbre   » théorème de Cauchy-Kowalevski »*  pourront consulter,  en cliquant ici, l’article correspondant écrit par H. Chuberre et publié dans Revue d’Histoire   (  Hervé Chuberre, 2021 : « Sofia Kovalevskaïa,mathématicienne et brancardière  de la Commune « .  Mouvement ouvrier, Luttes de classes et révolutions-Revue d’Histoire , 2021, 2, 89-95). 
 
* Théorème d’analyse à plusieurs variables stipulant qu’une équation aux dérivées partielles bien posée admet une solution unique pour un ensemble complet de conditions initiales…
 
 
Que Denis Orjol et Hervé Chuberre  soient chaleureusement remerciés pour nous avoir autorisé à reproduire  ce document original particulièrement documenté .

Célébration de l’anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918

Le Monument aux Instituteurs du Finistère Morts pour la France,  sis au   8  rue de Rosmadec à Quimper (F-29000), est désormais orphelin , privé dans son domaine de Roz Avel  de tout environnement  humain suite à la libération des lieux par l’INSPE Bretagne. 
 
Implanté dans la Cour d’Honneur de l’ancienne  Ecole Normale depuis 1924, il résiste à l’épreuve du temps . Il  a fait l’objet , en matière  d’entretien,  de l’attention de son futur nouveau propriétaire, l’OPAC de Quimper Cornouaille.  Que ce  dernier en soit chaleureusement remercié.
 
A l’occasion du 11 novembre 2021, l’Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine  Normalien du Finistère  (ASVPNF), a procédé au fleurissement dudit édifice et édité un message  à l’honneur des  Anciens collègues  Morts pour la France  dont ils portent la mémoire .
 
Les visiteurs de ce site pourront consulter, en cliquant ici, une planche dédiée à cet évènement . Nous remercions vivement les adhérent(e)s qui ont participé à sa réalisation 

Après le rapport SAUVEE et la conférence épiscopale de Lourdes Continuer à pourfendre le cléricalisme et la toute-puissance des prêtres

Pédocriminalité dans l’Église : « Un début de prise de conscience, mais… »

par Golias

9 novembre 2021

L’interview de Christian Terras (rédacteur en chef de Golias ) pour Charlie Hebdo par Natacha Devanda :

 

« Un mois après la publication du rapport choc de la commission Sauvé, 120 évêques catholiques réunis à Lourdes début novembre ont eu la révélation. Vendredi 5 novembre, jour du poisson, le gratin catholique a reconnu « la responsabilité de l’Église catholique » dans les crimes sexuels commis par des prêtres et des religieux et leur dimension « systémique » depuis 1950. Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, la revue catholique critique, revient sur ce début de prise de conscience mais prévient : le problème réside aussi dans la toute-puissance des prêtres. »
 
Les visiteurs pourront consulter la  transcription de cette entretien parue  dans Golias News du 9 novembre 2021 en cliquant ici.  Elle est également accessible à l’URL :
 
   Que Christian Terras soit assuré de toute notre reconnaissance pour nous autoriser à  reproduire et représenter  cette contribution exceptionnelle parue dans Golias news.