La question de confiance de Pour la Science (2021, 522)

Dans la « Chronique de Virginie Tournay « parue récemment dans ce périodique  on découvre à ce propos un article intitulé  :  « Le vaccin, la mort et le politique ».  Cf. https://www.pourlascience.fr/auteur/virginie-tournay   

       

             Les visiteurs intéressés par cette question d’actualité, suscitée par la mise en oeuvre d’une politique vaccinale contre la pandémie de  Covid-19 en cours depuis plus d’un an, pourront  consulter, en cliquant ici, l’article de cette auteure.

       Ils s’apercevront qu’au pays de Descartes les incertitudes « non structurées » prédominent en la matière et que le » refus vaccinal est lié à la façon dont le citoyen voit sa place dans la société« .  Ils pourront aussi constater que les « réfractaires à la vaccination sont ceux qui font le moins confiance aux pouvoirs publics ». 

              Quoi qu’il en soit l’évolution positive  de notre santé dépend, pour une grande part de l’acceptation de cette pratique  qui devrait, à terme et en cas de succès, conduire à une immunité collective protectrice faisant  face au Sars-CoV-2 et ses souches variantes .

   Que Cécile Lestienne, directrice des rédactions à Pour La Science et Virginie Tournay  soient remerciées de nous avoir autorisé à reproduire l’article en question de façon à le mettre en ligne ici.   

L’annonce de la tenue inopinée d’ états généraux de la laïcité par le Journal du Dimanche le 18 avril 2021. Communiqué de l’ASVPNF

L’ASVPNF, Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Normalien du Finistère, ayant pour objet la défense de l’école publique  en tant  qu’institution républicaine laïque  a pris connaissance  inopinément de l’ouverture le mardi 20 avril 2021  d’Etats généraux (???) de la Laïcité.  
 
Lesdits états généraux comporteraient   » une consultation de 50 000 jeunes et un cycle de tables rondes consacrées, entre autres, à la citoyenneté et la liberté d’expression  et constitueraient  le coup d’envoi d’une vaste offensive politique et intellectuelle sur la laïcité« . 

L’ASVPNF considère que la démarche envisagée,  intervenant  a posteriori alors qu’un  texte de projet de loi  à ce propos se trouve en cours  d’examen  par les parlementaires de la République,  est totalement inopportune .  

Elle relève d’une opération de communication  dont l’objet premier reste à établir dans les circonstances critiques que nous traversons.  

Elle paraît de nature  à  perturber  la sérénité de débats législatifs  dont les attendus étaient, pour le principal,  déjà inclus dans la Loi de Séparation de 1905.  

Il suffisait donc de prendre les moyens  de la faire appliquer avec toute la rigueur nécessaire sur l’ensemble du territoire de la République » 

La pandémie due au Sars-CoV-2, révélatrice des maux de notre société.

 Notre société fracturée est confrontée à une fâcheuse maladie. Le philosophe et sociologue Jean-Pierre Le Goff ,dans un ouvrage récemment publié chez Stock( » Les symptômes d’une société malade ») , en  a dressé la symptomatologie.  Elle intègre notamment la fracture  entre société et pouvoir politique, le  discrédit de l’autorité politique  et la désorientation de la société. Ces  terrains  sont propices à la propagation de démagogies et d’idéologies rétrogrades, de théories complotistes et de discours catastrophistes. Ils sont  largement alimentés par la propension à propager l’irrationnel au sein  de ce qui  pourrait s’appeler une « bulle  langagière et communicationnelle ».

 

         Selon le philosophe, la thérapie  résulterait , au moins pour une part, de la  capacité de nos institutions  à  promouvoir  l’éducation populaire et citoyenne en agissant sur trois volets : le développement de l’esprit critique, le partage du patrimoine culturel et la formation d’élites  issues du peuple.

 

         Les visiteurs  pourront consulter, en cliquant ici, un document  relatif à l’entretien que le philosophe à accordé à ce propos à   Philippe Foussier. Les propos correspondants, mis en ligne dans la Lettre de Mezetulle du  13 avril 2021, sont  accessibles à l’URL suivante:

 

                        

              https://www.mezetulle.fr/les-symptomes-dune-societe-malade-entretien-avec-jean-pierre-le-goff/ »

            Que Catherine Kintzler qui nous a autorisé  à  représenter cette nouvelle contribution publiée sur son Blog-revue en soit chaleureusement remerciée

L’oeuvre scolaire de la Commune de Paris de 1871 Des acquis révolutionnaires occultés par les pouvoirs publics et l’histoire Des sources d’inspiration inépuisables pour les fondateurs de l’école publique de la 3è République

Il est révélateur à cet égard  qu’il faille attendre 2021, l’année du 150è anniversaire de l’Insurrection déjà célébré sur ce site, pour trouver de pareilles observations dans la littérature étrangère  en se limitant à l’instant  à l’abstract  remarquable écrit par   Jean-François  Dupeyron  dont il  faut  d’emblée saluer le courage et la probité intellectuelle et scientifique.   Sortant de la doxa rarement contestée pendant 150 ans, il  écrivait en effet  :

« The official historiography of French republican education has suppressed the pedagogical contribution of the Paris Commune, which was both denied and separated from socialist education and from school projects of the labor movement that prepared it. To bury this historical sequence, a historiographic cliché presented the laws required by Jules Ferry as the (only) matrix of the creation of a republican education supposed to free children from unequal education. Yet, the first and radical republican secularization of school education came from the work of the Paris Commune, from the programmatic request submitted on April 1, 1871 to the new Parisian elected representatives by the Society «L’Éducation Nouvelle». This article presents some aspects of this republican and socialist project and argues for the rediscovery of the overall project and its major concepts («la démopédie», « l’éducation intégrale », « la méthode syndicale et « l’école-atelier »). (In French).  Le texte  de l’article,  écrit en Français, est accessible à l’adresse suivante  :

 https://muse.jhu.edu/article/781072/pdf#:~:text=L’%C5%93uvre%20scolaire%20de%20la%20Commune%20de%20Paris%2C%20en%20tant,par%20les%20programmes%20d’enseignement

On peut même disposer d’un résumé, en français, en allant à  :

https://journals.openedition.org/lectures/43202

 «  Nous le savons, nous l’avons appris et souvent nous l’enseignons : l’école publique est devenue pour la première fois laïque en 1882. Eh bien non ! « La première école publique laïque en France, ce fut celle de la Commune » (p. 161, souligné par l’auteur). Comprendre pourquoi ce fait a été – et est encore – occulté, voilà l’objet du livre de Jean-François Dupeyron. La thèse de l’auteur est que, durant la deuxième moitié du 19è siècle et jusqu’à la Première Guerre mondiale, le mouvement ouvrier élabora le projet d’une autre école, une école indépendante de l’Église mais aussi de l’État. C’est contre cette autre école, voulue par la Commune puis les bourses du travail et la Confédération générale du travail (CGT) (qui était à l’époque « syndicaliste révolutionnaire »), que s’est construite l’école de Jules Ferry. Pourquoi cette « histoire d’une autre école » a-t-elle été occultée ? »

 

  On pourra accéder à une recension  de  cet article singulier  en suivant le lien suivant :

 Jean-Marc Lamarre, « Jean-François Dupeyron, À l’école de la Commune de Paris. L’histoire d’une autre école », Recherches en éducation [En ligne], 44 | 2021, mis en ligne le 01 mars 2021, consulté le 15 avril 2021. URL : http://journals.openedition.org/ree/3461 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ree.3461

Rappelons aussi  la publication en 2020 de l’ouvrage de J-F. Dupeyron :

« A L’ÉCOLE DE LA COMMUNE DE PARIS, L’HISTOIRE D’UNE AUTRE ÉCOLE »(HTTPS://WWW.RAISONETPASSIONS.FR/HOME/113-A-L-ECOLE-DE-LA-COMMUNE-DE-PARIS-9782917645741.HTML)

 https://faisonsvivrelacommune.org/a-lecole-de-la-commune-de-paris-rencontre-avec-jean-francois-dupeyron/

 C’est ainsi que l’on peut être conduit à découvrir dans les items de Google  ce commentaire édifiant  : « L’œuvre scolaire de la Commune de Paris, en tant qu’expression de la volonté révolutionnaire de la République parisienne des travailleuses et des travailleurs, a donc subi une excommunication presque complète, parallèlement à la criminalisation de la Commune dans les récits propagés par les programmes d’enseignement … »
Ce déni historique  de la Commune et de ses acquis est stigmatisé dans un communiqué de l’APHG  publié en  2015.  Les visiteurs pourront  le consulter à  :

 

https://www.aphg.fr/Pour-l-enseignement-de-la-Commune-en-Histoire.

 

 Ils ne manqueront pas alors  de revenir aux sources à cet égard en prenant connaissance de la déclaration des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871https://www.commune1871.org/)

 
en suivant le lien :

https://commune1871.org/nos-actualites/actualites/351-declaration-des-amies-et-amis-de-la-commune-de-paris-1871

On retiendra,  en consultant l’article  de Robert Baker paru en 2006 dans le n°311 du périodique  L’Histoire (  https://www.lhistoire.fr/commune-de-paris-bourgeois-contre-ouvriers   ) que  :

 
 
 

« La Commune est une révolution profondément anticléricale. Prenant modèle sur l’éphémère République de 1795, elle décrète la séparation de l’Église et de l’État et pose les principes de l’école obligatoire, gratuite et laïque. Les communards partagent avec les républicains conciliateurs des grandes villes cette hostilité à l’institution religieuse, quand ce n’est pas à la religion elle-même, parce que l’Église a partie liée avec l’ensemble des forces réactionnaires. L’alliance du trône et de l’autel, l’alliance du sabre et du goupillon, ne sont pas seulement des thèmes pour chansonniers : cela recommençait avec l’Assemblée de Bordeaux, il fallait en finir. »

Les lecteurs sans doute étonnés  par la teneur de  ces annonces   pourront consulter sur ce site ,  en cliquant successivement sur les items notés en bleu   :

 

1.  Un bilan  de l’oeuvre scolaire de la Commune de Paris tel qu’il fut établi  en 1971, lors de la publication par Georges Soria des cinq volumes  de la Grande Histoire de la Commune Document 1

 

2. Un ensemble de  documents  relatifs aux contributions et biographies  de trois  protagonistes emblématiques à différents égards impliqués ou non dans   la révolution scolaire qui eut cours lors  d’une insurrection populaire( réprimée par un massacre)  qui ne dura que 72 jours . Il s’agit de :

 

Document 2  . Edouard Vaillant :biographie  dans le Maitron et  recension de l’ouvrage paru en 2021 de C.Pennetier et J-L. Robert dévolu  notamment à son rôle en tant que  » ministre » de l’enseignement et de la culture pendant la Commune 

 

Document 3 . Louise Michel , l’histoire de sa déportation en Nouvelle Calédonie et un  article relatif  à son histoire d’institutrice anarchiste militante que l’on trouvera à :

https://histoireparlesfemmes.com/2012/12/26/louise-michel/

 

Document 4 . Jules  Ferry  . Le fichier proposé     illustre la construction  d’une sorte de  légende autour de son implication dans les deux sièges  successifs de Paris  alors  qu’il officiait à l’Hôtel-de-Ville de Paris. Les visiteurs pourront aussi  consulter des liens révélant  la déconstruction de cette légende  par des associations ou des personnalités militantes défendant la mémoire communarde :

 

             Lien 1. https://www.contreculture.org/AG%20Ferry.

 

        

            Lien 2 . Michèle Audin, « La Commune à l’épreuve des archives… et du roman », COnTEXTES [En ligne], 30 | 2021, mis en ligne le 18 mars 2021, consulté le 16 avril avril 2021 :

URL : http://journals.openedition.org/contextes/9916 ; DOI : https://doi.org/10.4000/contextes.9916

 

            Lien 3 .   

http://unpoissonchat.canalblog.com/archives/2013/03/29/26771187.html

 
 
 

 

         Au total on retiendra que malgré son caractère éphémère et  grâce à l’absence ou grâce à l’éloignement de Jules Ferry , la Commune développa  en peu de temps et dans les conditions exceptionnelles d’une insurrection  une véritable politique scolaire  sous l’impulsion créatrice   de révolutionnaires tels que Edouard Vaillant et Paul Robin au point  d’installer  dans divers arrondissements de Paris une instruction gratuite, laïque, intégrale et obligatoire en initiant la lutte contre les jésuites et la laïcisation.

              Tout ceci préfigurait largement  ce qui sera l’oeuvre de la 3è République  avec ses lois scolaires fondatrices votées et appliquées dans un contexte social, politique et philosophique  fondamentalement différent de celui qui avait  présidé aux évènements communaux.

 

               Il paraît opportun, en pareille circonstance, de mettre en exergue le principe de l’action de Edouard Vaillant  pour qui  l’Instruction publique  devait « former des  hommes complets capables  de  mettre en oeuvre toutes leurs facultés et de produire non seulement par les bras mais aussi par l’intelligence »… On ne peut enfin, passer  sous silence,  ses projets concernant l’instruction à donner aux femmes.  Présentés avec  humour  dans le Père Duchêne  dans une formule  restée célèbre :  « Si vous voulez avoir des  hommes, il faut réformer les moeurs de la nation. Et pour que les moeurs puissent se transformer, il faut que l’on donne une  bonne et solide instruction aux femmes », ils étaient   hautement prémonitoires  et annonciateurs de luttes  qui perdurent encore,  150 ans après la Commune de Paris.

En hommage à Madame BOUET(1928-2021) ancienne professeure d’éducation physique et sportive à l’Ecole normale d’Institutrices de QUIMPER (F-29000)

D’anciennes élèves-maîtresses de l’ENF de Quimper, normaliennes  des années cinquante du siècle dernier, ont souhaité  faire connaître les émouvants témoignages qu’elles avaient  rédigés suite à la disparition de leur professeure d’éducation physique et sportive, en les publiant sur le site de  l’ASVPNF.    

       Ils  soulignent  des qualités humaines  et professionnelles exceptionnelles révélées et affirmées  tout au long  d’un parcours  éducatif et pédagogique inscrit dans le domaine  du sport ,  toutes  trouvant leur fondement  dans  les principes universels  de l’Olympisme. Leur professeure  participa en effet, en 1948, sous le patronyme  de Monique Yvinou, aux Jeux Olympiques d’été de Londres comme membre de l’équipe de France de Gymnastique.

      Les valeurs cardinales  de l’Olympisme ; excellence, amitié et  respect  (voir les liens ci-dessous) furent,  à l’évidence, les déterminants de toute la vie active de Madame Bouet,  vie dédiée tant à l’enseignement et à la formation des futures éducatrices qu’étaient les normaliennes  qu’à l’encadrement et l’entraînement  bénévoles  des gymnastes  du club  “ La Quimpéroise Gymnastique”(Association Loi de 1901). Ledit club bénéficia de ses compétences ,  son engagement ,  sa fidélité  et  de son dévouement exemplaire jusqu’à l’âge de  85 ans !

(1)http://educationalapaixao.org/Fr/mod%208/sm1/approfondissement/valeurs%20de%20l’olympisme.pdf

(2) https://olympians.org/woa/olympism/?langid=2

        Les visiteurs intéressés pourront consulter  en cliquant ici un  fichier rassemblant les items suivants :

1. Coupure de presse du  Télégramme (8 février 2021),

2. Réaction des “Oldest Olympians” (19 février 2021),

3.Témoignage de Yvette Le Gars, épouse Quintric,

4.Témoignage de Anne Marie Corcuff, épouse Le Goff,

5. Les normaliennes championnes d’académie en 1958,

6. Les normaliennes championnes de France  en 1959,

7. Epilogue : une vie bien remplie !

      Que les anciennes collègues et amies  qui se sont investies dans  la rédaction des témoignages soient chaleureusement remerciées pour leurs contributions. Le soutien d’anciens normaliens pour la mise à jour et l’exploitation d’ illustrations inédites a été très précieux . 

Regards sur la Commune de Paris : Jean Jaurès

Nul autre que Jean Jaurès  (1859.1914) ne pouvait  mieux  porter  jugement  sur les évènements de  la Commune et leur signification sur le plan social et politique. Il s’opposa à l’amnistie des délits politiques des Communards  telle que demandée par Henri Rochefort (1831-1913) lui-même communard  , déporté au bagne de Nouméa  d’où il parvint à s’évader via l’Australie  et qui termina sa vie comme antidreyfusard .   

      Associé aux lectures proposées on trouvera par ailleurs , un document dévolu  à des   principes fondateurs énoncés par Jean Jaurès,  s’agissant  de l’exercice de la laïcité en milieu scolaire :

        Les visiteurs intéressés trouveront ainsi sur ce site trois documents pour nourrir leur réflexion sur  ces questions .Ils pourront les consulter en cliquant successivement  sur les items ci-dessous  notés en bleu :

      Document 1 : L’article de Jean  Jaurès intitulé  » Hier et Demain »  paru le 18 mars 1907 dans L’Humanité , le jour anniversaire du déclenchement de l’insurrection de la Commune.

         
      Document 2 :  L’article célèbre de Jean Jaurès : « Comment juger les révolutionnaires ? » dédié aux acteurs de 1789 extrait de son Histoire Socialiste de la Révolution française (1901-1908) . 
 
    Document 3 : L’article intitulé  « Jaurès  et la laïcité scolaire »  de Jean-Paul Scot   paru  sur le site   http:// www.jaures.eu   (Rallumer tous les soleils, Jaurès ou la nécessité du combat )

 

      Que Jérôme Pellissier, écrivain , soit remercié de nous avoir autorisé à  reproduire et représenter des articles publiés sur le site  Jaurès – jaures.eu 

SAUVEGARDER L’UNIVERSALITE DE NOTRE LAÏCITE !

 Ne pas laisser la laïcité se qualifier ou se faire séculariser: ne pas réécrire son histoire pour mieux l’affaiblir ! Proclamer l’universalité d’un principe spécifique à la France !

   Pour s’en convaincre les visiteurs de ce site pourront prendre connaissance d’un article  de Charles Arambourou paru dans Ufal INFO n°84, 2021, 18-22.  Cet auteur, « combat les discours qui voudraient enfermer le principe de laïcité en France . Il démontre que la laïcité Made In France est certes une marque de fabrique française mais bien un principe universel « . 

            Notre laïcité serait-elle  une « spécificité » voire une « passion » française telle que suggérée dans un article du Monde (5 décembre 2020) où Valentine Zuber  n’y voit qu’un néologisme français datant du  milieu du 19è siècle. Il  n’est traduit que dans  les autre langues latines et en turc… alors qu’en anglais et en allemand on parle de « sécularisme ». La question peut alors se poser de savoir pourquoi, en la matière,  faire compliqué?…

       Il s’agit donc d’examiner la question et, le cas échéant, de la réfuter. Pour ceci on pourra accéder à l’article original de Charles Arambourou en cliquant ici ou le trouver en suivant le  lien :

 

https://www.ufal.org/boutique#!/Ufal-INFO-n%C2%B084-magazine-Les-enjeux-du-made-in-France/p/310208455/category=0

     Que  Mme  Emmanuelle Billier-Gauthier,  Chargée de projet et développement à l’UFAL Nationale,  soit remerciée  de nous avoir autorisé à reproduire l’article de Charles Arambourou.

Des outils précieux pour comprendre et pour défendre la laïcité à la française au moment où elle est attaquée de toutes parts !

Il s’agit:

 

          1.  Du numéro  hors série n°2 de Marianne publié le 4 mars 2021. « Entièrement consacré à la laïcité, principe vital de la République française. La laïcité se trouve au cœur des enjeux contemporains. De l’attentat contre Charlie à l’assassinat de Samuel Paty, elle affronte une violence sans précédent, depuis son inscription dans la Constitution en 1946. Or la laïcité n’est pas réductible aux lois qui régissent les relations des cultes et de l’État. Elle fonde l’organisation même de la société française, depuis la proclamation de l’égalité des citoyens, en 1789, et l’établissement de l’état civil, en 1792. Ce que Victor Hugo résume d’un mot fameux : « Je veux l’État laïque, purement laïque, exclusivement laïque. » (d’après Guy Konopnicki, 2021).  Les visiteurs pourront le retrouver à :

 

                              https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/qui-veut-la-mort-de-la-laicite-francaise-decouvrez-le-nouveau-hors-serie-de-marianne

 
 
 

 

 

         2. Du florilège des actions souvent contestées  des deux  responsables de l’Observatoire de la laïcité, au moment où il est mis fin à leurs mandats et où ledit observatoire  risque de disparaître. Présenté et  mis en forme par   Hadrien Brachet il a été publié  par Marianne le 5 avril 2021 sous l’intitulé : “Laïcité et religions”. Il est accessible  via le lien :

 

 

                                    https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions

Sur les publications récentes de Catherine Kintzler dévolues à la laïcité.

Principe de séparation dans l’État de la société civile et de la société religieuse, la laïcité  représente l’ensemble des fondements constitutionnels déterminant  la place des religions dans la société et ses institutions. Elle représente aussi un  choix citoyen émancipateur , un magnifique idéal à proposer à le jeunesse de France et demeure sans conteste  le fondement même de l’organisation de la société française.

        Sur le plan juridique, elle constitue un principe constitutionnel qui sépare le pouvoir politique du pouvoir spirituel  de toutes  les organisations religieuses sans exception. La loi de la République, neutre vis-à-vis des religions, garantit la liberté de culte tant que leurs manifestations respectent l’ordre public. Elle  proclame la liberté de conscience et assure le pluralisme des organisations religieuses.

        Ce principe, constitutif de l’égalité républicaine, est résumé par la formule suivante : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » et s’applique sur tout le territoire de la République réputée une et indivisible.

     Cependant l’Alsace-Moselle et certains territoires ultramarins bénéficient à cet égard  d’un statut dérogatoire d’origine concordataire et cette situation  peut   donner lieu  à la pratique d’une “nouvelle démocratie citoyenne” par certains édiles locaux –  sans doute mal informés de l’ histoire de leur pays.  

    Sous ce vocable fallacieux l’on peut notamment être tenté d’utiliser  les deniers publics pour subventionner  la construction  de  nouveaux édifices cultuels . Fidèles aux principes intangibles de la laïcité républicaine un certain nombre de medias – à qui nous rendons hommage- n’ont pas manqué de stigmatiser de telles démarches antirépublicaines .       

       Sur le plan  politique et philosophique, la laïcité peut également désigner une volonté d’empêcher l’emprise d’une confession sur la société, en assurant, outre la neutralité de l’Etat, le cantonnement des évènements religieux à la sphère privée

         Jusqu’au début du 20è siécle, l’idée de laïcité représentait avant tout,en pratique, la volonté de réduire l’influence de l’église catholique  sur les institutions, cette influence étant identifiée comme une menace majeure pour les valeurs républicaines. Depuis, les valeurs attachées au principe de laïcité ont été et se trouvent confrontées à des doctrines radicales d’origines diverses et non liées au catholicisme traditionnel. Il peut s’agir d’idéologies totalitaires, de phénomènes sectaires ou de fondamentalisme religieux. Ainsi  la laïcité et sa pratique  s’inscrivent de nos jours dans une perspective beaucoup plus complexe. (d’après  Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/La%C3%AFcit%C3%A9_en_France)

 

       «Aujourd’hui, la laïcité se définit par deux grandes idées : l’autonomie du sujet et la neutralité de l’État, explique Philippe Portier, directeur du groupe Sociétés, Religions, Laïcités / Unité CNRS-EPHE. La première est fondée sur la liberté de conscience et d’opinion, autrement dit sur la capacité de construire son existence indépendamment de l’ordre de Dieu, la seconde sur une extériorisation de l’État vis-à-vis de toute conception religieuse du monde. » (https://lejournal.cnrs.fr/articles/aux-sources-de-la-laicite-en-france)

         On rappellera aussi à cet égard et parmi d’autres,  le propos éclairant de Henri  Pena-Ruiz   : “née de l’idéal républicain universaliste, la laïcité de l’Etat  assure la liberté des croyants comme  celle des incroyants, elle privilégie le bien  commun sur les facteurs de division “

 

       Les principes  mêmes  d’organisation et de fonctionnement de nos institutions donnent lieu, dans les circonstances critiques que nous traversons présentement, à des publications nombreuses et variées. On en  vient notamment  à s’indigner , dans certains  organes de presse, de la nature et du  sens des démarches  de ceux qui “veulent la mort de la laïcité française “  et de considérer que pour mieux les combattre il est nécessaire de bien les connaître.

          Les lecteurs  intéressés par des questions aussi essentielles  et  souhaitant leur   trouver des éléments de réponse   pourront accéder à des textes  écrits par  la philosophe de la laïcité Catherine Kintzler  et publiés récemment dans la presse en ligne ou écrite. Il s’agit de   :

 

1.« Défis de la laïcité, défis à la laïcité », entretien avec Adel Mtimet sur le site Arwiqa-portiques. 22 mars 2021

2.« Réflexions sur l’expression ‘Intégrisme laïque », dans Marianne ,hors-série; Qui veut la mort de la laïcité française ?. 3 mars 2021 

 3.« La dualité du régime laïque »,  dans Le Droit de Vivre ; La laïcité, what else ?, mars 2021. 

        Ils pourront en prendre connaissance  via l’URL :

                 https://www.mezetulle.fr/quelques-publications-recentes-ck-sur-la-laicite/

       Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous avoir autorisé à insérer  ici  l’annonce de ses nouvelles  contributions  publiées dans  le Blog-revue de Mezetulle le 26 mars 2021.

Regards sur la Commune de Paris : Victor Hugo

L’attitude de l’écrivain pendant l’insurrection fut parfois jugée ambivalente . Cependant  pour réclamer  l’amnistie des Communards, « la suprême extinction des guerres civiles », que certains refusèrent… il fut un parlementaire véhément.

    

      Ayant suivi depuis Bruxelles où il se trouvait depuis le 17 août 1870, à son retour de  Guernesey, la défaite de Sedan et la capitulation de Napoléon III  , Victor Hugo était de retour à Paris (après 19 ans d’exil) le 6 septembre 1870 au lendemain de la proclamation de la 3è République . Elu  député de la Seine  le 8 février 1871, il ne conserva cette charge que pendant trois semaines.  Au mois de mars suivant, il était de nouveau à Bruxelles lorsqu’éclata l’Insurrection.  Désemparé , il ne lui apporta pas son soutien  tout en condamnant  sa répression sanglante  par les versaillais.  Expulsé de ce fait de Belgique, il fut accueilli au Luxembourg  avant de rentrer définitivement  en France en décembre 1871.

     

      Quatre ans plus tard, il fut élu au Sénat. Au sein de la Haute Assemblée, il   poursuivit un rude  combat pour l’amnistie des communards, amnistie finalement votée le 11 juillet 1880. Le  discours qu’il y  tint le 22 mai 1876, et que rapporte Le Gaulois, illustre l’engagement de l’écrivain (d’après Le Monde , 13 mars 2021). 

 

        Pour plus de détail les visiteurs pourront suivre le lien :

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/13/victor-hugo-sur-la-commune-l-amnistie-est-la-supreme-extinction-des-coleres-des-guerres-civiles_6072986_3232.html

   Ils sont également invités à consulter, en cliquant ici,  trois fichiers associés  comportant :

     1.La transcription de la lettre de Victor Hugo au rédacteur en chef de l’Indépendance belge, lettre faisant  suite à l’avis d’expulsion que venait  de lui signifier le Roi de Belges. Elle fut reproduite  dans l’Electeur du Finistère du 1er juin 1871.

              2.La transcription du commentaire du Rédacteur en chef de ce journal qui précédait la publication de la lettre de l’écrivain.

             3. Quelques poèmes extraits de l’Année terrible de Victor Hugo ( 1872).