Voici une mise au point attendue, publiée récemment dans Golias news(https://www.golias-editions.fr/golias-news/) par l’Equipe pour un christianisme d’avenir, une Equipe de progrès dont nous saluons ici le courage . Constituée des trois auteurs mentionnés ci-dessous, elle a adopté comme intitulé le titre de l’ouvrage « Manifeste pour un christianisme d’avenir » de Joseph Moingt, John Shelby Spong, Jean-Marie de Bourquenet et Robert Ageneau publié chez Karthala ( 29/06/2020). Les visiteurs pourront prendre connaissance ci-dessous de son résumé:
Auteur/autrice : laurence
Apprendre ou réapprendre à enseigner la laïcité à l’école publique en 2021 Revenir aux fondamentaux pour ne point sombrer dans le catéchisme républicain
Le Rapport OBIN, remis récemment au Ministre de l’Education nationale de la Jeunesse et des Sports pourrait se décliner en un « grand projet » de formation des personnels concernés, eux-mêmes ayant ensuite la charge de faire vivre et de transmettre les options fondamentales et les principes essentiels de la laïcité dans l’exercice de leurs métiers d’éducateurs…
On ne peut à ce propos manquer de rappeler que la laïcité, principe de tolérance à l’origine de toute forme de fraternité, comme le rappelle Claude Nicollet » ne nous a pas été donnée comme une révélation. Elle n’est sortie de la tête d’aucun prophète; elle n’est exprimée dans aucun catéchisme. Aucun texte sacré n’en contient les secrets, elle n’en a pas. Elle se cherche, s’exprime, se discute, s’exerce et, s’il faut, se corrige et se répand « …
Elle ne peut s’assimiler à la neutralité sous-tendue par l’auto-censure. On retiendra à cet égard la formule choc de Jean Jaurès pour qui « la plus perfide manoeuvre des ennemis de l’école laïque c’est de la rappeler à la neutralité et de la condamner ainsi à avoir ni doctrine ni efficacité…La neutralité serait une prime à la paresse de l’intelligence ».
Les enjeux sociétaux sont importants.
Les visiteurs du site pourront consulter en cliquant successivement sur les items ci-dessous notés en bleu deux articles publiés en libre accès sur le site Vigie de la Laïcité http://www.vigie.laicite.fr.
Il s’agit de :
Document 1 . Analyse du Rapport Obin, Laïcité et personnels de l’Education nationale.
Document 2. Le mot de l’historien Jean Baubérot ; Clémenceau défenseur de la “diversité dans la liberté”.
Que les responsables du site internet de l’Association Vigie de la Laïcité soient remerciés de nous autoriser à réutiliser leurs publications.
Laïcité , le rapport Obin et la politique Blanquer par François Jarraud . Café pédagogique, 16 juin 2021
Les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici, l’article de cet auteur , référencé dans la rubrique « décrypter l’actualité » du site internet en construction de l’Association Loi de 1901 Vigie de la Laïcité cf. https://www.vigie-laicite.fr. L’article en question s’y trouve en accès libre.
On sait depuis peu que l’ancien inspecteur général de l’Education nationale Jean-Pierre Obin a remis récemment au ministre de l’Éducation nationale un nouveau rapport sur la laïcité à l’école. On sait aussi que ledit ministre a annoncé à M. Obin qu’il reprenait les principales propositions contenues dans son rapport pour les intégrer dans un ambitieux plan de formation initiale et continue qui , lancé dès la rentrée de septembre 2021, sera appelé à se déployer sur quatre ans…
On peut comprendre l’intérêt ret les questionnements suscités par cette perspective tant chez les enseignants et les citoyens ordinaires que dans les medias.
Que les responsables du site internet de l’Association (Vigie de la Laïcité) soient cordialement remerciés de nous avoir autorisé à reproduire l’article mentionné.
F. Jarraud est rédacteur en chef de Café pédagogique (URL: http://www.cafepedagogique.net/Pages/Accueil.aspx ) et organisateur du Forum des enseignants innovants .
Aux origines de la laïcité et de ses principes fondateurs
Roger Williams (environ 1603-1683), puritain anglais venu en Amérique en 1630 pour fuir la persécution royale a été considéré comme le père de la liberté religieuse aux Etats-Unis et l’un des premiers à avoir pensé la neutralité de l’Etat en matière religieuse. Serait-ce donc le pionnier sans le domaine de ce qui était appelé à devenir la laïcité à la française? Le terme lui-même pose problème aux linguistes et forcément aux détracteurs nombreux et divers des concepts qu’il porte . Qu’est-ce donc que la laïcité ? Un mot abstrait et tardif encore considéré en France comme un néologisme en 1911, il ne figure dans aucune des « lois laïques » votées entre 1880 et 1905), un processus historique inscrit dans la longue durée et englobant le processus de laïcisation enclenché aux débuts de la IIIè République, un cadre juridique et administratif, une réalité complexe et parfois même déconcertante.
Jadis, faut-il le rappeler, nous étions majoritairement laïques (ou laïcs) car considérés comme membres catholiques du peuple de Dieu. Etait laïc celui qui ne relevait pas du clergé religieux ni d’un des ordres monastiques dans la société chrétienne. Il faisait partie du laïcat. Dans l’Eglise catholique, on désigne comme « laïcs » les personnes qui, tout en appartenant à la communauté des fidèles, n’ont pas la responsabilité du sacerdoce ministériel comme le « clergé ».
Cette complémentarité des catégories laïcs/clergé s’est transformée, avec la Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat survenue en France le 9 décembre 1905, en opposition : l’État « laïc » n’autorise plus aucune influence du « clergé » sur ses institutions, et tout particulièrement sur l’Ecole publique laïque.
Les recherches des linguistes sur les mots clés laïcs (formant le laïcat) et clercs (constituant le clergé ) conduisent aussi à des observations éclairantes que l’on pourra consulter dans le détail à l’URL:
http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=3005
Il en ressort, au-delà des implications étymologiques et lexicologiques, que :
Le clergé, les clercs, c’est une fraction de la société qui se tient pour spécialement élue et mise à part, et qui pense avoir reçu la mission divine de gouverner le reste des humains ; l’esprit clérical, c’est la prétention de cette minorité à dominer la majorité au nom d’une religion.
Les laïques, c’est le peuple, c’est la masse non mise à part, c’est tout le monde, les clercs exceptés, et l’esprit laïque, c’est l’ensemble des aspirations du peuple, du laos, c’est l’esprit démocratique et populaire.
On pourra consulter à ce propos l’article récent de Samuel Charlot (2018)-administrateur au Conseil économique, social et environnemental – en allant à :
https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/38312-letat-et-la-laicite
S’agissant du concept lui-même de laïcité on pourra prendre connaissance de l’article intitulé : « La laïcité,un concept facile à définir » à l’adresse :
https://www.laicite.be/la-laicite/la-laicite-un-concept-simple-a-definir/Le CAL .
Au total, les visiteurs seront ainsi préparés à la réfutation, par Jean-Pierre Castel, de la théorie selon laquelle les concepts sous-jacents à la laïcité républicaine à la française trouveraient leurs origines aux fondements mêmes de la religion chrétienne. Ils pourront à ce propos consulter son singulier article paru le 12 juin 2021 dans Mezetulle le Blog-revue de Catherine Kintzler à l’adresse suivante :
https://www.mezetulle.fr/non-la-laicite-nest-pas-dorigine-chretienne-par-jpc/
Il s’intitule et c’est rassurant :
“ NON, LA LAÏCITE N’EST PAS D’ORIGINE CHRETIENNE”
Il est également accessible en cliquant ici.
Que Jean-Pierre Castel et Catherine Kintzler soient chaleureusement remerciés de nous avoir autorisé à reproduire cet article .
Lorsqu’au sortir de la guerre franco-prussienne enfantée par l’Empire, de l’insurrection de la Commune et de la Semaine sanglante on revient à une Constituante et à une nouvelle Constitution.
Comment aux lendemains du massacre des communards par les versaillais aux ordres de Thiers, les Parisiens , les Français et leurs institutions ont ils survécu dans le cadre républicain qui fut initié lors de la proclamation de la République le 4 septembre 1870 par Gambetta ?
Il s’exprimait ainsi place de l’Hôtel -de- Ville: « Le peuple a devancé la Chambre qui hésitait. Pour sauver la Patrie en danger, il a demandé la République : elle est proclamée, et cette révolution est faite au nom du droit et du salut public. Citoyens, veillez sur la cité qui vous est confiée ; demain, vous serez avec l’armée des vengeurs de la Patrie. »
Cette proclamation mettant fin au second empire, aussi fondatrice fut-elle, ne pouvait, à elle seule, assurer le retour à des institutions démocratiques républicaines. Quel était le cadre imparti et sa légitimité et comment avait-il subsisté aux évènements alors que l’occupant prussien était encore dans la place ? On en trouvera des éléments de réponse à l’adresse suivante :
https://www.gouvernement.fr/partage/9407-proclamation-de-la-iiie-republique-par-les-parisiens
En l’absence de lois constitutionnelles (elles ne seront promulguées qu’en 1875), on tenta de faire référence à la Constitution de 1848 instaurant la 2è République. Celle-ci ne” résista” pas au Coup d’Etat de Louis Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1851. On tenta aussi de susciter les travaux d’une assemblée constituante.
“Une constituante est une assemblée élue par le peuple et mandatée pour proposer une Constitution aux citoyens. Il s’agit donc d’une réorganisation des institutions jugées défaillantes et des lois qui en découlent. L’Association pour une Constituante est un mouvement pacifique, démocratique et rassembleur pour cet objectif. L’élection de la Constituante rappelle, plus particulièrement, l’exercice du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, en restaurant la séparation des pouvoirs, la démocratie. Elle n’appartient pas à une portion particulière de la société, mais veut représenter tous les citoyens.” On pourra accéder à ces principes à l’URL :https://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?rubrique12
DOCUMENT 1: Textes choisis extraits de la Constitution de 1848.
DOCUMENT 2: Projets de réunion d’une Assemblée Constituante.
(Le texte complet de cette Constitution est accessible à :https://www.conseil-constitutionnel.fr/node/3811/pdf) .On ne manquera pas de souligner que ce texte révélait « la difficile entrée dans l’âge démocratique »(https://www.kartable.fr/ressources/histoire/cours/la-difficile-entree-dans-lage-democratique-la-deuxieme-republique-et-le-second-empire/53510) en présentant la « république contre elle-même » ou la « république contre le peuple » . On pourra s’en convaincre en consultant l’ouvrage de Arnaud Coutant (2009) intitulé : « Quand la République combattait la démocratie » et accessible à l’adresse : https://www.decitre.fr/livres/1848-quand-la-republique-combattait-la-democratie-9782849340660.html .
Tradition ritualisée des écoles normales primaires du département de la Meuse : « La 509 » !
Bien loin des pratiques du bizutage ou de l’usinage qui ont déjà suscité quelques publications sur ce site, il s’agit ici d’une fête normalienne dont l’origine demeure incertaine. Bien ancrée dans la vie de l’institution, elle marquait la mi-parcours de la scolarité normalienne du temps où elle se déroulait en 3 ans. Elle fut également de rigueur lorsque la préparation des deux parties du baccalauréat(en 3 ans) se prolongeait par la 4è année de formation professionnelle. Elle apportait, selon toute vraisemblance, une contribution à la création d’une dynamique de groupe et à la fondation d’une identité collective aux racines de l’esprit normalien et de l’esprit de corps des instituteurs son prolongement naturel.
Les visiteurs de ce site pourront découvrir, en cliquant ici, les pratiques festives et émancipatrices correspondantes. Elles impliquaient, dans la plus grande humilité, tant les élèves-maîtres et élèves-maîtresses que tous les personnels d’encadrement de leurs Ecoles .
150 ans après , rendre hommage aux martyrs de la Commune de Paris de 1871 déchaîne encore les passions
Selon l’hebdomadaire Marianne « une procession catholique d’hommage à des prêtres tués par des membres de la Commune en 1871 a été attaquée par des militants d’extrême gauche, ce samedi 29 mai à Paris. Entre faille du dispositif policier et soupçons de participation de l’extrême droite, ce journal revient sur le déroulé des faits pour lesquels le parquet de Paris a ouvert une enquête pour violences volontaires”. La question se pose de savoir si ladite procession témoignait essentiellement d’une volonté de provocation réactionnaire (Consulter l’article à :https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/la-marche-pour-les-pretres-tues-lors-de-la-commune-de-paris-etait-elle-une-provocation)
Procession, pélerinage, marche de prière ou simple déambulation, l’évènement a suscité un article très documenté de Charlie hebdo du 28 mai 2021. Il est intitulé :
» La Commune de Paris commémorée à la sauce catholique »
Ecrit par Natacha Devanda, il révèle que: « La bataille de la commémoration fait rage, aussi bien pour Napoléon que pour la Commune de Paris. En toute discrétion, le diocèse de Paris a décidé de mettre en avant une commémoration des martyrs religieux de la Commune. Dans « une dynamique de réconciliation et sans esprit de revanche. Juré craché ? » .(URL :https://charliehebdo.fr/2021/05/religions/la-commune-de-paris-commemoree-a-la-sauce-catholique/)
On pourra aussi prendre connaissance ici du point de vue exposé dans La Croix du 30 mai 2021 par Laurent de Boissieu : « Une marche de prière organisée samedi 29 mai 2021 par le diocèse de Paris en mémoire à des martyrs catholiques de la Commune de Paris a dû être interrompue en raison d’une contre-manifestation d’extrême gauche qui a donné lieu à des incidents violents. Voir la suite à :http://www.laicite-republique.org/pourquoi-une-procession-organisee-par-le-diocese-de-paris-a-t-elle-ete-prise-a.html
Les visiteurs pourront compléter leur information sur cette affaire en consultant sur ce site l’article de Philippe Ardent paru dans Golias news à ce sujet le 12 juin 2021et intitulé : »La marche pour les martyrs de la Commune ;l’histoire qui divise » où tous les martyrs, quels qu’il soient, sont pris en compte dans un propos plein de sagesse et de gravité. Ils y auront accès en cliquant ici ou en se rendant à l’adresse : https://www.golias-editions.fr/2021/06/10/la-marche-pour-les-martyrs-de-la-commune-lhistoire-qui-divise/
Les Femmes et la Commune de Paris (1871)
Tel est l’intitulé du volumineux article publié sur le site internet de l’Association « Printemps 1871 » à l’adresse suivante: https://printemps1871.wordpress.com/2021/01/11/revue-n1/
Il avait été précédé de conférences sur le même thème tenues:
Le 7 novembre 2018 à Blois : « Les femmes durant la Commune de Paris (1871)«
par Françoise Bazire (Rendez-vous de L’Histoire, n°21, Blois, 2018 . Voir son résumé par Remi Burlot à l’adresse: Blois 2018, Rendez-Vous de l’Histoire de Blois )
“Parler de la Commune de 1871, c’est parler de l’action des femmes. Ce sont elles qui par leur détermination ont permis l’insurrection du 18 mars. Ce sont elles qui, en majorité, fréquentaient les clubs dans cette période de démocratie participative. Leurs questions, leurs interventions furent toujours judicieuses et concrètes. Ce qu’elles ont fait mériterait de paraître dans tous les manuels d’Histoire traitant des débuts de la 3ème République. Ce qu’elles ont écrit compte parmi les plus vivantes chroniques du temps et les meilleures analyses. Ce sont pourtant les grandes oubliées. Nous tenterons, après tant d’années d’incompréhensible amnésie, de leur rendre justice”(URL :HTTPS://FAISONSVIVRELACOMMUNE.ORG/LACTION-DES-FEMMES-SOUS-LA-COMMUNE/)
Selon Marc Lagana,2018 : Un peuple révolutionnaire : la Commune de Paris 1871, Cahiers Bruxellois – Brusselse Cahiers 2018/1 (L), 175 – 1986 : « Les femmes sont présentes durant toute la Commune et jusqu’à la semaine sanglante où elles sont sur les barricades. L’irruption des femmes dans le mouvement social est une expression de la dynamique populaire de la Commune de 1871. Elles mènent une lutte pour l’émancipation et l’égalité. Et elles sont partout dans les luttes : dans les assemblées, les clubs, dans la rue, et sur les barricades. Elles s’organisent ; elles revendiquent ; elles sont dans l’action. Elisabeth Dmitrieff et Nathalie Le Mel créent pour la première fois dans l’histoire des femmes un mouvement féminin de masse, rassemblant un grand nombre d’ouvrières dans « l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés ». L’Union participe à l’émancipation des travailleuses en luttant pour le droit au travail pour les femmes, en s’implantant dans les mairies d’arrondissements et en organisant le travail des femmes. Dès sa création, l’Union des femmes déclare que « le travail de la femme étant le plus exploité, sa réorganisation immédiate est donc de toute urgence ». Entre autres initiatives, l’Union des femmes, avec l’appui de Léo Fränkel et de la commission du travail, élabore un projet de remise en exploitation des ateliers abandonnés et organise des ateliers coopératifs pour fournir du travail aux femmes.
Dans les réunions des clubs, les femmes exigeant la mixité, prennent la parole. C’est ainsi que les femmes jouent leur rôle de citoyennes en traduisant les revendications de toutes et en participant à plusieurs commissions de la Commune, notamment celle du Travail dirigée par Léo Fränkel et celle de l’Instruction publique dirigée par Édouard Vaillant. Les femmes s’engagent dans le combat pour la laïcité. Ce sont elles qui remplacent les religieuses dans les écoles et dans les hôpitaux. Les locaux manquants, elles s’installent dans les églises comme Paule Minck à Saint-Pierre-de-Montmartre. Elles luttent aussi pour une école gratuite et obligatoire, ouverte à tous, filles et garçons ». On trouvera l’article complet à l’URL :https://www.cairn.info/revue-cahiers-bruxellois-2018-1-page-175.htm
Adélaïde de Montgolfier.
Aux armes citoyennes.
L’action des femmes dans la Commune.
Extraits de l’épopée « Le temps des cerises ».
Que nos amis de l’Association “Printemps 1871” soient chaleureusement remerciés ne nous avoir autorisé à reproduire leur publication afin de la représenter sur ce site.
A propos de la réédition de Mein Kampf par Fayard (2021)
Ecrit par le futur dictateur en 1924-1925, alors qu’il sortait de prison et allait parvenir au pouvoir le 27 août 1933, il constitue la référence du national-socialisme allemand, et celle du plus grand génocidaire de tous les temps. Déjà traduit en Français en 1934 par André Calmettes, polytechnicien, les français et l’humanité entière auraient pu se passer d’un tel brûlot antisémite connaissant , de façon indélébile, les crimes contre l’humanité qui en résultèrent . Ils furent jugés au Procès de Nuremberg (20 novembre 1945-1er octobre 1946) . Il annonçait ce qui fut appelé par Alain Guérin (1972) la Marée brune et son venin contre lesquels se dressèrent les Résistances (Document 1 ).
N’y avait-il pas de service plus urgent et surtout plus utile à rendre à l’humanité par les temps qui courent ? On sait que « le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde » ( Bertold Brecht) et qu’en la matière, sans le concours de cette réédition, le venin continue de se propager provoquant de nouveaux ravages et en annonçant d’autres. On comprend aisément que l’événement puisse susciter des polémiques. Les visiteurs pourront à ce propos se rendre, entre autres, aux adresses suivantes :
https://www.humanite.fr/reedition-de-mein-kampf-ce-qui-est-ecrit-dans-le-brulot-dhitler-70941
https://www.la-croix.com/France/Mein-Kampf-edition-critique-critiquee-2021-05-20-120115674
https://www.marianne.net/societe/reedition-critique-de-mein-kampf-nous-visons-dabord-un-public-de-professeurs-de-terminale-ou-de-premiere
Plus précisément et pour explorer un autre champ connexe, ils sont invités à consulter en cliquant sur Document 2 , l’article paru dans Mezetulle, le blog revue de Catherine Kintzler le 3 juin 2021. Il est intitulé :
« Hitler par lui-même d’après ‘Mein Kampf’ »
de Charles Appuhn
Au moment où paraît l’édition française critique du texte de Mein Kampf, les éditions Kimé republient le ”Hitler par lui-même d’après son livre Mein Kampf” de Charles Appuhn – ouvrage paru en 1933 et qui n’avait connu aucune réédition depuis 1934. Présentée par une éclairante préface d’Edith Fuchs, cette heureuse initiative offre au public francophone une approche qui ne fait en rien double emploi avec une édition critique intégrale académique : celle qu’effectua un grand lecteur en toute lucidité au moment même de l’expansion du nazisme.
La présentation de cet ouvrage par C. Kintzler est également accessible à l’URL :
https://www.mezetulle.fr/hitler-par-lui-meme-dapres-mein-kampf-de-charles-appuhn/
Document 1 : La peste brune et le venin par Alain Guérin.
Document 2 : « Hitler par lui-même d’après ‘Mein Kampf’ » de Charles Appuhn.