Restons unis pour défendre et restaurer la laïcité de notre République

Après l’assassinat sauvage de Samuel PATY  et  l’hommage national  qui lui sera rendu à La Sorbonne , il s’agit de restaurer voire rétablir les fondamentaux de la laïcité républicaine  dans l’ensemble de nos  institutions et en particulier  celle de  l’Ecole publique laïque. 
         
          A court terme apporter sans faiblesse notre soutien, aux maîtres chargés d’y enseigner la raison et la liberté d’expression, est une priorité.   L’Ecole doit demeurer un sanctuaire .
 
        C’est en ce sens que nous relayons sur ce site  le communiqué  commun de  La Libre Pensée,  la Ligue des Droits de l’Homme, la Ligue de l’Enseignement et de Solidarité Laïque , communiqué placé sous l’égide de l’Observatoire de la laïcité.
       
        Les visiteurs intéressés pourront le consulter en cliquant ici .
 
       A toutes fins utiles il est rappelé que, « L’Observatoire de la laïcité est une commission consultative française chargée de conseiller et d’assister le gouvernement  quant au respect et à la promotion du principe de la laïcité. Elle est composée de 23 membres, dont des parlementaires de la majorité et de l’opposition, des hauts fonctionnaires et des personnalités qualifiées. Administrativement rattaché au Premier ministre, l’Observatoire est cependant autonome dans ses travaux.
    
      Outre son rôle de conseil via l’adoption d’avis officiels, consultatifs pour le Gouvernement et le Parlement, les membres de cette instance organisent, coorganisent ou délivrent chaque semaine des formations à la laïcité et à la gestion des faits religieux partout en France et dans différents secteurs, notamment dans la fonction publique, l’éducation populaire, le médico-social, le socio-éducatif, les entreprises privées, l’éducation nationale  et le sport. » *
                                                                     * D’après fr.wikipedia.org › wiki › Observatoire_de_la_laïcité

A la mémoire de Samuel Paty, professeur sauvagement décapité pour avoir enseigné la liberté d’expression à l’Ecole de la République

Dans un ouvrage récent, hautement  prémonitoire, J-P. Obin  posait la question de savoir  comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’Ecole et soulignait l’urgence  qu’il y avait à agir pour la survie du sanctuaire républicain constitué par l’Ecole publique laïque. L’actualité mortifère  présente  lui a donné raison et il s’avère que l’islamisme radical  a contaminé  l’ensemble de notre corps social.
 
   Mais après le choc vient le temps de l’hommage  à  notre jeune collègue assassiné. C’est le sens de l’article récemment mis en ligne  dans La Lettre de Mezetulle du 18 octobre 2020 par Catherine Kintzler(« Mezetulle » http://www.mezetulle.fr/ ). Mais cette auteure appelle aussi au mouvement civil des citoyens eux-mêmes pour  assurer la sauvegarde non seulement  de notre Ecole publique mais aussi de l’ensemble de nos institutions républicaines. Ceci laisse augurer de lendemains où il nous faut sans tarder reconquérir  « tout ce que la République a laissé faire » et agir de façon à faire reculer la barbarie  et l’obscurantisme .
 
    Les visiteurs indignés voire atterrés, pourront consulter ce document fondateur en cliquant ici.  Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée pour son éminente contribution et pour nous avoir accordé  l’autorisation de la reproduire pour la représenter sur notre site. 

André le Goff raconte son accueil et ses premiers exploits à Rosporden (F-29140)

Rosporden , la bourgade sud-finistérienne  au bord d’un étang formé par la rivière côtière l’Aven et au pied  d’un tertre ( d’une hauteur de 143 m ) sans doute à l’origine de sa toponymie  particulière (Roz Preden), n’a pas manqué de marquer l’enfance de notre adhérent A. Le Goff qui y grandit à partir de 1947. Il rapporte ici  quelques uns de ses souvenirs et les illustre au moyen de crobars dont il a le secret .
 
     Les visiteurs intéressés pourront les consulter en cliquant successivement sur :
 
            Document 1 Le bord de l’étang.
 
           Document 2 . Photo de Rosporden et de son étang.
 
            Document 3. . Le poignard scout . 

  
     Il est rappelé que  la  commune de Rosporden resta longtemps célèbre pour ses institutrices publiques qui, malgré les lois scolaires de la 3è République, continuaient encore en 1903, à conduire  leurs élèves à l’église!… Mais elle  l’est aussi pour avoir retenu l’attention de Gustave Flaubert dès 1847 :« C’était jour de marché, la place était pleine de paysans, de charrettes et de bœufs ; on entendait sonner les rauques syllabes celtiques mêlées au grognement des animaux et au claquement des charrettes, mais pas de confusion, d’éclats, ni rires dans les groupes, ni bavardages sur le seuil des cabarets, pas un homme ivre, pas de marchand ambulant, point de boutique de toile peinte pour les femmes, ou de verroterie pour les enfants, rien de joyeux, de heurté, d’animé. Ceux qui veulent vendre attendent résignés et sans bouger le chaland qui vient à eux. Dans la place se promènent des couples de bœufs avec quelque enfant qui les retient par les cornes  ».
 
      Rosporden suscita également  l’attention   de Pierre Loti qui écrivait en  1877  :« Elle est très ancienne cette église de Toulven [Rosporden] ; elle s’élève toute grise dans le ciel bleu, avec sa haute flèche de granite à jours, que par endroits les lichens ont dorée. Elle domine un grand étang avec des nénuphars. ». P. Loti fut un habitué de Rosporden, au point de se faire tailler des costumes bretons qu’il revêtait pour assister aux pardons. 
 
      Rosporden fut aussi  un lieu de pêche de mulettes perlières dans l’Aven, un noeud ferroviaire  important et le site d’activités industrielles florissantes allant des conserveries aux cirages et autres produits  MAYOLA en passant par la confection de galoches, l’invention et la fabrication du chouchen ( hydromel breton) .

     Que notre ami André le Goff soit  chaleureusement remercié pour ses  deux nouvelles contributions !

La Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat de 1905 ,appliquée avec toute la rigueur nécessaire, résout la question du « Séparatisme » .

Il n’y a pas, au sein de nos institutions républicaines, de vide juridique en la matière. 
 
         S’il s’agit en effet de légiférer pour cadrer  « la volonté attribuée à un groupe humain, géographiquement localisé et possédant une homogénéité ethnique, linguistique ou religieuse réelle ou supposée et une tradition historique commune, de se détacher de l’État dont il fait partie pour constituer une entité politique autonome » (Encyclop. univ. t. 14 1972, p. 884), ladite volonté ne s’est pas fait connaître.
 
        S’il s’agit de dissocier ce qui était lié ou ce qui devait l’être ou de mettre à part en vertu d’un statut particulier un groupe humain ou social , on rappelle que la République est une et indivisible.
 
       Alors faut-il rappeler après A. Camus que  »  mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde et ne pas les nommer c’est  nier notre humanité ».
 
        C’est dans ce contexte confus  que la Fédération Nationale de la Libre Pensée a publié  le 10 septembre  2020 une Lettre ouverte  au Président de la République faisant suite au discours contre les « tentations séparatistes » prononcé le 4 septembre 2020 au Panthéon. Elle donne la mesure de ce que peut contenir ce terme.
 
       Les visiteurs intéressés pourront consulter la Lettre en question en cliquant ici. Le Président national de la Libre Pensée nous a autorisé à reproduire ce document et à l’insérer sur ce site. Nous l’en remercions vivement.

Claude Le Coz , prêtre citoyen de la Révolution, et la gazette quimpéroise de 1866

Quelques temps avant les festivités de l’inauguration du Lycée de Quimper(17 octobre 1866), le bihebdomadaire  Le Finistère publia, en  feuilleton, une biographie  de Claude Le Coz que nous avons transcrite et insérée sur ce site. 
 
        Ce feuilleton suscita les commentaires  d’un certain Kerven considéré comme l’empêcheur de tourner en rond de ce journal républicain. Ils donnèrent lieu à  une réponse circonstanciée  que les visiteurs pourront consulter en cliquant ici . Elle enrichit de façon significative le contenu  de la première insertion dévolue à la biographie de Le Coz.

Claude LE COZ, prêtre révolutionnaire quimpérois !

La Constitution civile du clergé,  votée par l’Assemblée constituante le 12 juillet 1790, réorganisa le clergé de France provoquant ,entre autres,  une séparation entre « prêtres jureurs » et « prêtres réfractaires ». 
           Parmi les premiers se trouvaient l’abbé Grégoire (1750-1831), prêtre-citoyen qui consacra toute son énergie à la Révolution  et son ami  Claude Le Coz (1740-1815), prêtre quimpérois. Devenu  chef de file de l’Eglise constitutionnelle, il fut élu par le Finistère à l’Assemblée législative, fut évêque de Rennes  puis archevêque de Besançon après être passé  par le cachot du Mont-Saint-Michel…
 
          Les visiteurs intéressés par le parcours singulier de l’abbé Le Coz pourront  consulter, en cliquant ici, un récit  le concernant publié en 1886 dans le journal républicain Le Finistère.

 » Quand j’étais à Commercy… » ( J. Le Poëzat-Guigner)

 Telle était l’expression favorite du Directeur de l’ENG , nommé à Quimper à la rentrée 1957. Ce qu’il ne faisait pas savoir c’est qu’il exerçait les mêmes fonctions dans cette sous-préfecture de la Meuse au sein du Prieuré de  Breuil où l’Ecole normale s’était installée en 1854 !
 
          La mise à disposition de l’ASVPNF du  Bulletin des anciens et anciennes élèves des EN, IUFM et ESPE de la Meuse a donné accès aux souvenirs particuliers  d’un ancien élève-maître  des années 50 qui vécut  ses 4 années de formation normalienne  dans ce « Prieuré » devenu laïque et républicain.
 
         Les visiteurs intéressés pourront  en prendre connaissance en cliquant ici. Que   Fernand Lambert soit remercié pour nous avoir autorisé à utiliser l’article correspondant, publié dans le Bulletin n°65  (mai 2020) de l’ AEN-Meuse. 

La mémoire et l’esprit normaliens en action dans le département de la Meuse !

Le « petit » patrimoine normalien en cours de dispersion, suite aux réformes multiples du système de formation des maîtres et à l’érosion démographique inéluctable, donne lieu à des formes variées de sauvegarde dans les différentes régions du territoire. Quelles qu’en soient les modalités, elles traduisent une volonté commune de transmettre  aux générations montantes une histoire et des expériences humaines emblématiques.
 
          Les visiteurs pourront consulter en cliquant ici, la première de couverture du Bulletin n°65 (mai 2020) des anciens et anciennes élèves des EN,IUFM et ESPE de la Meuse intitulé :
 
    « LA VOIX DES  ANCIENS »
 
          Que Fernand Lambert , président de l’Association (AEN-MEUSE), soit chaleureusement remercié pour nous avoir fait connaître cette publication. Le document présenté  en a été extrait  avec son accord bienveillant. 

Décryptage d’une omerta ecclésiale organisée sur les abus sexuels commis au sein de l’Eglise et sur leurs conséquences humaines et sociétales .

Ce site a déjà ouvert  ses rubriques aux turpitudes  sexuelles perpétrées sur mineurs par les prêtres de plusieurs institutions congréganistes du Finistère, découvertes au moment où la 3e République  s’engageait sur la voie de la  laïcisation de l’Ecole. 

On pourra  notamment retrouver le récit  des exactions criminelles commises au sein de l’Ecole normale congréganiste de Quimper. Elles eurent pour conséquence la fermeture de cet établissement, la condamnation des auteurs et la création de l’Ecole normale d’Instituteurs (inaugurée en 1884…elle se trouve, en 2020, en cours de cession par le Conseil départemental du Finistère).

 

On sait désormais que  de tels drames sur le plan humain  ne se limitent  pas,  ni dans le temps, ni dans l’espace, aux expériences  quimpéroise et finistérienne de l’époque mentionnée. Pour s’en rendre compte on pourra se reporter au rapport parlementaire datant du 28 mai 2019 et traitant des « politiques publiques de prévention, de détection, d’organisation des signalements et de répression des infractions sexuelles susceptibles d’être commises par des personnes en contact avec des mineurs » :

[http://www.senat.fr ›%20…%20›%20rapports%20›%20rapports%20d%27information%0D/]www.senat.fr › … › Rapports › Rapports d’information

 (Rapport d’information n° 529 (2018-2019) de Mmes Marie MERCIER, Michelle … infractions sexuelles sur mineurs, déposé le 28 mai 2019).

 
En réalité et comme le souligne A-V. Fossier dans L’Histoire (21 01 2020) « Entre la condamnation du cardinal Barbarin pour non-dénonciation des agressions pédophiles du père Preynat, puis le renvoi de ce dernier à l’état laïc, le travail de la commission d’enquête sur les abus sexuels dans l’Église, et la décision du pape François de lever le secret pontifical qui pesait jusqu’alors sur les procédures canoniques concernant les crimes sexuels commis par des clercs, l’année 2019 fut riche d’une actualité qui, pour être mieux comprise, exigeait le recul qu’offre l’histoire ». Sur ce plan, l’ouvrage de référence de Claude Langlois(2020)intitulé :
 
                » On savait, mais quoi ? La pédophilie dans l’Eglise de la Révolution à nos jours »
 
pose la question  de savoir  pourquoi et comment a-t-on si longtemps protéger les prêtres coupables tout en passant sous silence   traumatismes et douleurs  des victimes.
En la matière, il est urgent  de reprendre sans faiblesse et sans concession le chemin de la vérité   . C’est ce que nous propose Phillipe Ardent dans  le  numéro 639 de Golias Hebdo  (24 au 30 septembre 2020) où se trouve publié son témoignage bouleversant:

 

Les visiteurs intéressés pourront le consulter en cliquant ici.

 

         Que l’auteur et  Christian Terras, éditeur en chef des Editions Golias, soient chaleureusement remerciés pour leur soutien s’agissant de la reproduction et la représentation de cette nouvelle contribution au combat contre le cléricalisme et ses effets destructeurs.