Violences et harcèlement à l’Ecole y compris le cyber-harcèlement

De quoi s’agit-il ?
Comment  reconnaître ces déviances dangereuses et comment tenter d’y remédier afin de  restaurer l’ordre nécessaire à toute instruction  au sein de l’Ecole?
Pour accéder à des éléments de réponse, les visiteurs pourront :
consulter le fichier pdf (2023 B21) en cliquant ici  et  l’article original « La violence à l’Ecole » en cliquant ici.

Eléments d’un bilan de rentrée scolaire 2023

Quelles perspectives pour l’Ecole publique laïque de la République ?

 

Autosatisfaction ministérielle, satisfaction non dissimulée  du côté de l’enseignement catholique, amertume et colère du côté de l’enseignement public , c’est ce qui ressort  de l’examen de la presse ayant porté un regard  sur l’état de santé de  l’ Ecole telle qu’il  peut transparaître du déroulement d’une nouvelle rentrée. Celle-ci était très attendue en raison de la prise de fonction d’un nouveau Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse  et de l’irruption soudaine dans les actualités de la question explosive  de l’interdiction du port de l’abaya  et du  respect de la laïcité au sein des établissements scolaires publics. Mais ces évènements marquants, largement relayés pas les medias, ne doivent pas occulter ce qui fut appelé le naufrage de notre système éducatif public. Sur ce site on se doit de rappeler avec quelque gravité   que c’est bien au printemps dernier  (2023) que Ufal-INFO engageait  ses lecteurs  à une remise en cause du dualisme scolaire français, suite au dépôt d’un projet parlementaire de loi par Pierre Ouzoulias (sénateur communiste des Hauts de Seine) en vue de conditionner  le financement public des écoles privées à la mixité sociale.  On sait que ladite mixité a donné lieu à un protocole ( contesté au Conseil d’Etat) entre l’ancien ministre Pap Ndiaye et le secrétaire national de l’enseignement catholique sans avoir  fait référence  aux projets de P. Ouzoulias.

En  la matière notre  point de vue demeure sans faiblesse : «  A l’école publique fonds publics et à l’école privée fonds privé »  et il implique a fortiori l’abolition de la loi Debré dont l’application n’a pas manqué de   conduire  au naufrage de l’Ecole publique  et au bonheur de l’école catholique.  L‘épisode  de l’abaya-aussi symptômatique soit-il – ne peut servir de paravent fragile aux problèmes  existentiels de l’Ecole laïque.

 Mais pour en revenir  au bilan de la rentrée 2023-celui de la fragilité programmée de l’Ecole publique et  de l’autosatisfaction à peine dissimulée de l’école catholique dans un contexte  où d’aucuns s’interrogent (un euphémisme pour beaucoup de citoyens)  sur la signification,en matière de laïcité républicaine, de la présence du  Président de la République -acompagné de son épouse et du Ministre de l’Intérieur de son gouvernement- à la messe célébrée lors de la venue du pape François  à Marseille le 23 octobre 2023, les visiteurs pourront consulter les six fichiers suivants :

 

 

  -Document 1Bilan de la rentrée scolaire 2023 ; communication en conseil des ministres par  le Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse du mercredi  8 septembre 2023.

URL : https://www.education.gouv.fr/bilan-de-la-rentree-scolaire-communication-en-conseil-des-ministres-379383#:~:text=Gr%C3%A2ce%20%C3%A0%20la%20mobilisation%20des,2023%20ce%20lundi%204%20septembre.

  Accessible en cliquant sur Fichier 1.

 

Document 2. L’enseignement catholique affiche son bon bulletin de rentrée (L’Opinion, 22 septembre 2023)

 

URL : https://www.lopinion.fr/politique/lenseignement-catholique-affiche-son-bon-bulletin-de-rentree

 

 

Document 3. «L’école, pierre angulaire d’une République puissante» ; le bloc-notes de Bernard Cazeneuve(L’Opinion, 22 septembre 2023)

 

URL : https://www.lopinion.fr/politique/lecole-pierre-angulaire-dune-republique-puissante-le-bloc-notes-de-bernard-cazeneuve

 

Document 4. Insultés, les syndicats quittent l’Assemblée nationale (Lilia Ben Hamouda, Le café pédagogique , 21  septembre 2023)

 

 URL : https://www.cafepedagogique.net/2023/09/21/insultes-les-syndicats-quittent-lassemblee-nationale/

 

Document 5. En finir avec l’école à trois vitesses : plus un euro pour le privé ! (Rodrigo Arenas, Le café pédagogique,26 septembre 2023)

 

URL : https://www.cafepedagogique.net/2023/09/26/en-finir-avec-lecole-a-trois-vitesses-plus-un-euro-pour-le-prive/

 

Document 6.  Marseille : les arrière-plans d’une visite(Gilles Herlédant, Golias, 29 septembre 2023)

 

URL : https://www.golias-editions.fr/2023/09/29/marseille-les-arriere-plans-dune-visite/

  Accessible en cliquant sur Fichier 6 .

 

 Que de chantiers mis à jour …Pour rester optimiste on dira  que « la démocratie est toujours en chantier, et le théâtre est là pour rappeler sans cesse au citoyen qu’il a du pain sur la planche ».

 

   Nous remercions vivement Christian Terras , rédacteur en chef de Golias,  ne nous autoriser à reproduire l’article de Gilles Herlédant.

Et si on réinventait les Ecoles normales

pour

Recruter et Former instituteurs et institutrices publics !

 

Emmanuel Macron a proposé lors d’un déplacement à Orange le 1er septembre 2023, jour où il visitait un Lycée professionnel un retour à une formation des enseignants après le bac pour « revenir à un système qu’on connaissait par le passé, qui fonctionnait, qui est un peu celui des Écoles Normales ». Très heureux de l’entendre dire sur ce site dévolu au patrimoine normalien et à sa valorisation pour bâtir l’Ecole du futur .

On pourra  consulter ci-dessous   quelques  rappels historiques à ce sujet et s’informer  des enjeux d’une telle proposition  en se rendant à l’URL : https://blogs.mediapart.fr/philippe-watrelot/blog/010923/le-retour-des-ecoles-normales-selon-macron

Phillipe Watrelot,    un ancien impliqué dans le système en difficulté (pour prendre un terme mesuré),   déclare avoir été  pendant 16 ans enseignant et formateur en temps partagé, successivement à l’IUFM, puis l’ESPÉ et enfin l’INSPÉ. Il écrit : «  Je ne compte plus le nombre de réformes auxquelles j’ai dû m’adapter. Comme tous mes collègues, j’ai aussi subi les attaques démagogiques de ceux qui estiment qu’il suffit de bien maîtriser sa discipline et les « fondamentaux »  pour enseigner et qui raillent la pédagogie. Bien sûr, il faut que la formation  soit requestionnée sans cesse mais pas dans ces conditions et cette urgence. Ce que je retiens surtout de ces années, c’est qu’enseigner est un métier qui  s’apprend, collectivement et tout le temps. Il faut du recul, du temps et une certaine sécurité pour apprendre. Ce métier s’accommode mal de la précarité, de la précipitation et de l’absence de considération. Plutôt que de chercher des solutions dans un passé mythifié, il faut construire et investir dans un système éducatif d’avenir et à la hauteur des enjeux. »

 

Mais ceci impliquerait des choix politiques voire stratégiques et un retour (sans faiblesse, ni concession)  aux  fondamentaux  de la République française indivisible, laïque, démocratique et sociale sur l’ensemble de son territoire

Pourrait-on, au passage, se renseigner sur les pratiques éducatives adoptées  dans les pays étrangers  francophones ou pas en prenant en compte leur modernité, leur caractère innovant par rapport à celles de notre Ecole élémentaire (fort heureusement héritée de la 3è République)  et leurs fonctions émancipatrices ?  Ceci aurait pu faire l’objet d’une veille dans les lieux de pouvoir en matière éducative…

 

Certains medias n’ont pas manqué de réagir aux propositions du Président de la République.  Déjà L’Humanité  avait ouvert le débat le 26 novembre 2022 en titrant  sous la plume d’Olivier Chartrain :

« Vers un retour de l’École normale d’instituteurs ? »

URL : https://www.humanite.fr/societe/education-nationale/vers-un-retour-de-lecole-normale-dinstituteurs-772516

On discutait, dans ledit article,   de  l’opportunité de « Revenir à un concours en fin de licence et permettre des prérecrutements rémunérés, pourquoi pas dès l’après-bac : ce sont les propositions chocs de la mission flash de l’Assemblée nationale, pour résoudre la crise de recrutement dans le primaire. »

 On parlait d’une formation sur cinq ans, dès l’après- bac, avec une rémunération . «  Il s’agirait de proposer aux candidats une formation sur cinq ans, dès l’après-bac, offrant une rémunération en contrepartie d’un engagement de service. Une sorte de retour à l’École normale d’Instituteurs, avec ce que celle-ci impliquait de véritable mixité sociale dans le recrutement… mais à bac + 5. »

 

 Plus récemment  à  Vousnousils on titrait le 7 septembre 2023, avec Sandra Ktourza :

 Formation des enseignants : un retour aux écoles normales « pour les payer moins » ?

  URL :https://www.vousnousils.fr/2023/09/07/formation-des-enseignants-un-retour-aux-ecoles-normales-pour-les-payer-moins-676777

 On faisait valoir le fait que :

« Pour le syndicat majoritaire des lycées professionnels, le Snetaa-FO, cette annonce est une « bombe « . Dans un communiqué, le syndicat affirme avoir été dès le départ opposé à la création des IUFM puis des ESPÉ devenues INSPÉ, qui ont « enlevé tout sens de la formation aux métiers d’enseignant avec la masterisation » et proposent des formations « totalement déconnectées du métier réel ». Surtout pour les étudiants futurs professeurs de lycée professionnel, qui « s’ennuient dans les INSPÉ et ne trouvent aucune aide quant aux pratiques pédagogiques spécifiques au lycée professionnel ».“Pour le syndicat, le retour aux écoles normales spécifiques pour apprendre le métier de PLP, les ENNA, serait une bonne chose. »

 

Mais qu’en est-il des autres syndicats et des enseignants ?

 

Au café pédagogique, le 8 juin 2023, on notait le propos de Jérôme  Legavre (député LFI)

“Je plaide pour le retour de l’école normale et des IPES”

URL : https://www.cafepedagogique.net/2023/06/08/jerome-legavre-je-plaide-pour-le-retour-de-lecole-normale-et-des-ipes/

 

Avant de relever sur le même site, la tribune  de Pascale Garnier, professeure des universités à l’Université Sorbonne Paris Nord.  Celle-ci revient sur les références nostalgiques d’Emmanuel Macron notamment sur celle renvoyant aux anciennnes Ecoles Normales.

 Si nostalgie il y a, écrit-elle, «  elle devrait être avant tout celle des conditions de formation des enseignants et de leurs formateurs, non pas celle des « écoles normales » en tant que telles : une formation longue et rémunérée, ainsi que cette attention aux spécificités de l’exercice du métier en école maternelle et élémentaire et à ses polyvalences » . Elle signait cette contribution pour le Café pédagogique le 21 septembre 2023

 URL :https://www.cafepedagogique.net/2023/09/21/formation-des-enseignants-en-arriere-toute-pour-aller-de-lavant/

 
Cette brève revue est loin d’être exhaustive… Le débat (re)lancé par le chef de l’Etat est à peine à ses prémices, sa raison d’être ne manque pas d’interpeller.  Quoi qu’il en soit il aura remis en lumière les dispositions des  législateurs pionniers de la 3è République lorsqu’il s’agissait d’élaborer l’objet et l’organisation des Ecoles normales primaires départementales. Elles consistaient notamment à :

–  sélectionner sur concours les futurs élèves-maîtres ,

– les accueillir comme boursiers durant la durée de leur cursus sur un site dédié, 

– leur faire acquérir le socle de connaissances fondamentales jugé nécessaire pour assumer pleinement leur futur métier de maître d’école,

– leur fournir les moyens  de leur formation au métier d’instituteur  tout  en leur donnant l’opportunité  de s’imprégner des fondements d’un certain esprit de corps ; celui des   hussards noirs de la République.  

Ce schéma qui fit ses preuves pendant plus d’ un siècle ne pourrait-il être transposé en le modernisant aux futurs établissements spécialisés de la formation des maîtres  qui pourraient voir le jour en ce début du 21è siècle ?  Il offrirait l’avantage en terme de bien public d’ouvrir les portes des écoles de formation aux aspirants -lauréats  du concours- issus des couches sociales les plus défavorisées ce qui n’est pas le cas quand le concours intervient après des études universitaires longues. ..

En l’occurrence il pourrait s’agir d’ exiger le baccalauréat pour l’inscription au concours et d’assurer ensuite aux élèves admis un cursus diciplinaire et professionnalisant gratuit  en cinq ans  sanctionné par un diplôme de fin d’études de niveau BAC+5 .

 

Les visiteurs de ce site pourront consulter le propos et découvrir le point de vue inédit  d’un « heureux ? » bénéficiaire  du système qui fut  supprimé par la Loi Jospin du 10 juillet 1989. Il donne lieu  à un article intitulé :

 

 

Les écoles normales, retour vers le futur antérieur…

Il est écrit par Jacques Lamagnère, ancien Directeur d’école primaire de la Ville de Paris et publié  sur le site de l’association  Unité Laïque le 15 septembre 2023.  On pourra y accéder en cliquant ici ou en se rendant à l’URL :

https://unitelaique.org/index.php/2023/09/15/les-ecoles-normales-retour-vers-le-futur-anterieur/#more-6049

 Que le rédacteur en chef de Unité Laïque soit remercié de nous avoir permis de reproduire  ce document afin de le représenter sur ce site .

Professeurs et défenseurs de la laïcité de l’Ecole Ne capitulons pas !

Pour résister et faire triompher la science et la raison sur l’obscurantisme, les visiteurs de ce site sont invités non seulement à consulter avec toute l’attention nécessaire  le fichier joint  en cliquant ici mais aussi à le faire connaître dans leurs environnements respectifs. Il s’agit en effet de faire vivre la laïcité scolaire en la faisant respirer !

Ils accèderont ainsi à un article que l’on  qualifie ici d’essentiel . Ecrit par Catherine Kintzler, philosophe de la laïcité, et publié le 14 septembre 2023 sur son blog revue Mezetulle, il s’ intitule :

Abaya

Le fonctionnement de la laïcité scolaire

URL: https://www.mezetulle.fr/abayale-fonctionnement-de-la-laicite-scolaire/

Ils y découvriront  que  :

 

«  – L’interdiction du port de l’abaya à l’école publique par le ministre de l’Éducation nationale,Gabriel Attal, rappelle l’ « affaire de Creil » (1989) et le débat au moment du vote de la loi du 15 mars 2004. Apparente similitude qui s’inscrit dans un dispositif politique totalement inverse de ceux qu’on a connus antérieurement. On saisit ici l’occasion de rappeler le fonctionnement de la laïcité scolaire…

– L’espace scolaire n’est pas pour les élèves un espace civil de jouissance ordinaire du droit.
 
 – Le dialogue avec l’élève a pour objet d’expliquer la loi, non d’en négocier l’application. 

 – Accepter le port de signes religieux à l’école ce n’est pas introduire une liberté, c’est donner raison à ceux qui veulent imposer ce port partout et tout le temps, c’est leur signifier qu’aucun domaine réservé n’est en mesure de borner leurs exigences, c’est interdire tout point de fuite à ceux qui leur sont soumis. 

 – Les élèves présents à l’école ne sont pas des libertés constituées, mais des libertés en voie de constitution. On ne vient pas à l’école simplement pour jouir de son droit, mais pour s’autoconstituer comme sujet autonome. En ce sens, l’école n’est pas seulement une institution de droit, ni un service, c’est une institution philosophique et les élèves ne sont pas des usagers.

 – Les savoirs sont au cœur de l’école, et c’est cela qui, d’abord, est libérateur et laïque

 – L’autorité des savoirs est immanente à ceux-ci, elle s’effectue dans leur construction et dans leur appropriation et non par génuflexion devant une autorité extérieure.

 – Quand l’école républicaine laïque reste fidèle à l’esprit des humanités elle institue vraiment les citoyens. »

 

Document unique. « Abaya le fonctionnement de la laïcité scolaire »

 

Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous autoriser ce nouvel emprunt.

Protocole entre l’État et l’enseignement catholique la République joue contre son camp !

Le  17 mai 2023, une date à retenir, était signé un  « protocole d’accord relatif au plan d’action favorisant le renforcement des mixités sociale et scolaire dans les établissements d’enseignement  privés associés à l’Etat par contrat relevant de l’enseignement catholique »… Ledit protocole a été déféré devant le Conseil d’Etat pour « excès de pouvoir » le  12 juillet 2023.
 Les visiteurs de ce site pourront  consulter à ce propos :
            Document 1.  Le texte du protocole d’accord.
            Document 2.  Le point de la situation dans un fichier pdf intitulé :  » Protocole entre l’Etat et l’enseignement catholique : la République joue contre son camp« .
Les responsables de UFAL-Info, de Café pédagogique et de TOUTEDUC nous ont autorisé à reproduire leurs ressources déjà publiées  concernant ledit protocole.Qu’ils en soient chaleureusement remerciés.

Pour un universalisme laïque et républicain en rempart contre le communautarisme confessionnel religieux et néo-libéral

Il s’agit sur ce site d’un enjeu essentiel pour le devenir de notre société et de ses institutions.  C’est à ce titre que l’on discute ici du « cas » ou du  « modèle » Grzybowski tels qu’évoqués par Aline Girard dans son ouvrage : «  Vers une société communautariste et confessionnelle.Le cas Samuel Grzybowski.» Cet ouvrage a donné lieu à une recension par Philippe Foussier publiée dans Mezetulle  le 29 juillet 2023.

 Ledit ouvrage fut préfacé par J-P.Sakoun  président d’Unité Laïque qui  évoquait  les  différentes facettes du « modèle » Grzybowski savoir : « la foi avant la liberté, la foi avant l’égalité, la foi avant la fraternité, la foi avant la laïcité. La foi comme modèle de coexistence à opposer à la République et à sa devise. Ces entreprises, au sens le plus commercial du terme, sont destinées à semer la confusion dans la société et en particulier chez les écoliers, les collégiens, les lycéens, les enseignants, bref, dans toute la communauté éducative, pour leur faire rejeter l’extraordinaire principe émancipateur de la citoyenneté laïque et républicaine. »

Au furet.com ( https://www.furet.com/editeur/Au+Pont+9) les visiteurs étaient invités- à  ce propos- à lire le résumé suivant :

 « Samuel Grzybowski aime prendre la lumière et sait braquer les projecteurs sur lui. Depuis janvier 2009, date à laquelle il fonde à 16 ans Coexister, il est sur le devant de la scène. Sa position dans la Primaire populaire de la gauche en janvier 2022 l’a rendu à nouveau très visible. A trente ans, il a déjà une vie bien remplie. Qui est Samuel Grzybowski ? Quel est son parcours ? Quelles sont les causes qu’il défend ? Mais surtout quels intérêts sert-il et de quoi est-il le révélateur ? Au-delà du cas Grzybowski, apparaissent l’ampleur et la profondeur de l’influence religieuse, communautariste et néolibérale en France.Se dévoile aussi la stratégie de puissants réseaux d’influence, relais efficaces d’un soft power américain omniprésent. L’objectif de l’offensive en cours est clair : par le biais de la coexistence interconfessionnelle, du communityorganizing et de l’entreprenariat social à la mode néolibérale, il s’agit de démoder et de liquider le modèle républicain et laïque français. Cette enquête très documentée et précisément sourcée est indispensable pour qui veut comprendre les ressorts, les mécanismes et les enjeux des menées anti-laïques et anti-républicaines en France en 2022. Aline Girard est conservateur général honoraire des bibliothèques.Elle est secrétaire générale d’Unité laïque. »

 

  Dans une analyse publiée dans Tribune juive (https://www.tribunejuive.info/2022/07/06/aline-girard-le-cas-samuel-grzybowski-episode-1/ ) on relève entre autres  :

« Né en 1992, Samuel Grzybowski est militant associatif, entrepreneur social et, pour reprendre le terme américain à la mode, activiste. Les médias le rattachent au courant des « cathos  de gauche ».Il est l’aîné d’une fratrie de quatre garçons dans une famille catholique portée par la foi et l’œcuménisme, très impliquée dans les mouvements interreligieux, dans lesquels son père Laurent Grzybowski, journaliste à La Vie et « musicien prêcheur », est une figure omniprésente. Sa scolarité n’a rien d’original. Elle s’effectue entièrement, comme il se doit, dans l’enseignement privé catholique… »

« … On sait aussi à peu près ce qu’il fait : il milite pour la religion, l’interconvictionnel et pour une nouvelle forme de capitalisme, un capitalisme d’engagement individuel et qui se veut « vertueux ». Autour de lui, on retrouve souvent les mêmes « militants » et il agit au sein de réseaux. Il affiche des ambitions claires et une volonté opérative : il veut exercer une influence déterminante sur les « décideurs publics pour contribuer à l’orientation des politiques publiques », sur les « médias pour promouvoir une vision positive de la diversité », sur « l’écosystème associatif et entrepreneurial pour changer les pratiques structurelles ».

Sur  ces bases, les visiteurs de ce site pourront consulter ,en cliquant ici,  (document 1) la recension de Philippe Foussier  intitulée :

«  Vers une société communautariste et confessionnelle.

Le cas Samuel Grzybowski »

 

Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous autoriser à reproduire l’article en question afin de le représenter sur le site asvpnf.com

Au sujet du chêne vert de Mandelieu-la-Napoule (F-06210) ou L’espace public n’est pas un service public !

Avant de proposer aux visiteurs de ce site la lecture du dernier article  de François Braize mis en ligne le 17août 2023  sur son site  « Décoda(na) ges… prénom Charlie » et intitulé :

Le gland de Mandelieu…

il a  paru opportun, pour faciliter la compréhension du document,  de rassembler des éléments relatifs aux définitions  de « l’espace public » et du « service public » communément  acceptées et respectées ( ?) dans la gestion et la vie courante de nos  domaines et de nos services publics en faisant référence à la pratique de la laïcité par des citoyens émancipés.

Selon Wikipedia :   

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_public#:~:text=L’espace%20public%20repr%C3%A9sente%20dans,%2C%20exceptionnellement%2C%20au%20domaine%20priv%C3%A9.)

  https://fr.wikipedia.org/wiki/Service_public

 
et  la Gazette des Communes 

 

(https://www.lagazettedescommunes.com/849852/lamenagement-de-lespace-public-guide-lusage/)

 

« L’espace public désigne l’ensemble des espaces (généralement urbains) destinés à l’usage de tous, sans restriction. Il peut ainsi s’agir de tout espace de circulation (réseau viaire) ou de rassemblement (parc, place…). L’espace public s’oppose à l’espace privé, qui est la propriété d’un individu ou d’un groupe susceptible d’en restreindre l’accès. L’accessibilité est donc au centre de la notion d’espace public.

Les éléments qui constituent l’espace public sont les bâtiments, la végétation, les activités, les équipements sanitaires (poubelles, fontaines), les finitions du sol, etc. Ils n’introduisent pas seulement des valeurs esthétiques, mais aussi des valeurs culturelles.

L’espace public est multiple. Avenue, route, jardin, square, ce sont autant de lieux urbains qui peuvent porter le nom d’espaces publics. Ce sont tous des espaces ouverts et sans restriction d’accès. Le trottoir est un des espaces publics les plus dynamiques en termes d’échanges et de représentativités.

Les espaces publics sont partout : rues, voiries, trottoirs, parcs, jardins, squares, agoras, salles polyvalentes, parkings ou forêts. Lieux de circulation pour certains, lieux de rencontre et de flânerie pour d’autres, ces espaces sont au centre de nos vies urbaines. Accueillant des usages multiples, parfois conflictuels, la reconquête de ces lieux par les parties prenantes de tous bords est une opportunité pour retisser des liens, favoriser l’entre-aide, inviter à l’échange ou encore créer des oeuvres ou des solutions. Lieu de co-création par excellence, laboratoire vivant du vivre ensemble, ces espaces incarnent à leur manière le renouveau de nos villes.

On distingue quatre types d’acteurs de l‘espace public  étroitement interdépendants : les acteurs économiques, les acteurs politiques, les professionnels de l’espace et les habitants-usagers-citoyens (HUC). »

 

 

« Le service public désigne :

-Au sens matériel, une activité d’intérêt général, prise en charge par une personne publique au moyen de prérogatives de puissances publiques

-Au sens organique et par métonymie, l’organisme gérant un service public, soit une administration publique.

« Le secteur public et le service public sont deux notions différentes. Le terme « secteur public » renvoie à des organismes alors que « service public » est davantage utilisé pour définir une activité (enseignement, police, justice…).

1.Quelles sont les composantes du secteur public ?

Il n’existe pas de définition juridique précise du secteur public. On peut le décrire comme l’ensemble des activités économiques et sociales gérées par des structures publiques :

les administrations : structures qui prennent en charge des activités qui répondent aux besoins de l’intérêt général (préfet, tribunaux, service des impôts, etc.) ;

les entreprises publiques : détenues en majorité par l’État (France Télévisions, SNCF, etc.) ;

les établissements publics administratifs (EPA) : ils ont une activité administrative (ni commerciale, ni industrielle) d’intérêt général. Caisses de la sécurité sociale, Pôle emploi, établissement français du sang (EFS), agences régionales de santé (ARS), par exemple.

2. Qu’est-ce qu’une activité de service public ?

Le service public est défini par la loi et les décisions des tribunaux. Il s’agit d’une activité d’intérêt général assurée directement ou indirectement par une personne publique ;régie au moins en partie par des règles de droit public.

Un service public peut être assuré par le secteur privé. Par exemple, l’élimination des déchets ménagers est un service public qui relève de la compétence de la commune ou d’un établissement public de coopération intercommunale. La collectivité territoriale peut cependant choisir de confier la gestion de ce service public à une entreprise privée.”

 

    Muni de ces prérequis, nécessairement incomplets et évolutifs, on pourra prendre connaissance du billet de François Braize où il apparaît d’emblée que :

«  Le maire de Mandelieu-la-Napoule, bouché à l’émeri, se fait déboucher sévèrement par le Conseil d’Etat pour méconnaissance du régime français de laïcité applicable dans l’espace public : un maire qui ne comprend rien pour la plus grande joie des islamistes et de leurs amis de la LDH. Mais que s’est-il passé au juste à Mandelieu que le Conseil d’Etat vienne censurer ? ».

Les amoureux de la pratique de la laïcité au quotidien dans les collectivités et sans doute quelques autres trouveront  la réponse en cliquant ici .

 Que François Braize  soit remercié  de nous avoir autorisé à reproduire son article afin de le représenter sur asvpnf.com

Les cours normaux

On évoque ici  l’hypothèse qui a prévalu longtemps dans l’histoire du « monde éducatif »  selon laquelle ce qui  était désigné par l’expression «  cours normaux» avant l’instauration de la 3è République préfigurait  les écoles normales primaires de filles instaurées  par la loi Paul Bert  du 1er août 1979.

Le  rapporteur de cette loi à la Chambre Abel Ronjat soulignait : 

« Messieurs, la loi du 28 juin 1833 imposait à chaque département l’obligation d’entretenir une école normale primaire de garçons ; cependant (…) la loi n’édictait aucune sanction, et même ne déterminait pas le délai dans lequel les écoles normales devaient être créées. Elle était muette sur les écoles normales de filles.

Sous l’empire de cette loi et des lois antérieures, 70 écoles normales de garçons et 6 écoles normales de filles ont été créées, avant le 1er janvier 1851. (…) Aujourd’hui, la France a 79 écoles normales de garçons, 19 écoles normales de filles. Dans la plupart des départements dépourvus d’écoles normales existent des cours normaux. La nécessité de répandre largement l’instruction, d’en relever le niveau, est maintenant universellement reconnue ; elle s’impose au législateur. Depuis 1871 surtout, un élan unanime pousse les jeunes enfants aux écoles qui s’ouvrent chaque jour plus nombreuses. Malgré ce qui a été fait, il reste encore beaucoup à faire, surtout pour l’instruction des jeunes filles. Le nombre des institutrices est insuffisant, leur recrutement difficile. (…) Huit départements sont dépourvus d’écoles normales de garçons, mais les écoles normales de filles manquent dans 68 départements : la loi a donc principalement pour objet la création d’écoles normales de filles. »  

Pour notre part nous avons déjà accueilli sur ce site un article dévolu au Cours  normal de la Pension ORSIVAL  dévolu à la formation des institutrices  à Quimper de 1842 à 1855 (Cf . https://asvpnf.com/index.php/2020/07/29/premices-normaliennes-quimperoises-sous-le-regime-de-la-loi-guizot-le-cours-normal-de-la-pension-orsibal/)

 

A  propos desdits Cours Normaux , Françoise Mayeur (1995), auteure de l’article :

« La formation des institutrices avant la loi Paul Bert 

Les cours normaux »

 

soulignait le fait que, selon  Jules Simon (1865) , « On ouvrirait aujourd’hui une école normale de filles excellente dans tous les chefs-lieux de département, qu’on ne trouverait pas d’élèves pour la remplir ».

Elle écrivait: « Pourtant, à cette date, la plupart des écoles normales de garçons ont été créées depuis une trentaine d’années. La différence d’éducation entre filles et garçons au XIXe siècle est bien connue. En France, y ont contribué les préceptes de l’Église, mais aussi des habitudes sociales bien ancrées en certains lieux : les filles restent à la maison ou vont chez les sœurs… ». Elle soulignait auusi «  qu’il se produit une congréganisation grandissante des écoles de filles . Ainsi en 1856, le recteur de Rennes observe que les conseils municipaux demandent des sœurs pour la direction des écoles de filles ; cette tendance se développe tous les jours » .

Selon Françoise Mayeur,  » les cours normaux apparaissent comme des constructions variables, dont l’administration a dû s’accommoder en attendant la généralisation des écoles normales de filles.Pour la majorité des cas, il fallait composer, dans le climat qui les entourait, avec les congrégations qui tenaient les meilleurs pensionnats dans chaque département. A l’image des cours du Puy, qui mettaient au premier rang des études, juste après l’instruction religieuse, la confection de la dentelle, les cours normaux étaient adaptés en quelque sorte au milieu qui les avait fait naître. Administrateurs et inspecteurs ont eu l’intelligence de le comprendre et de ne rien brusquer. Au fil des années, cependant, ils ont fait suivre à l’institution un mouvement qui la menait vers des exigences de plus en plus précises : existence d’une école annexe pour l’entraînement pratique des futures institutrices, développement de la connaissance pédagogique, savoirs plus étendus à acquérir, ce qui préparait une plus grande unité. »

 

Elle interroge :“La loi Paul Bert, qui formule l’obligation pour les départements d’entretenir chacun une école normale de filles comme de garçons, se trouve-t-elle dans le prolongement de ce mouvement ? » et répond : «  Il apparaît bien qu’elle opère une rupture, car une loi uniforme se substitue à cet édifice de traités et de règlements, de particularités qui caractérisaient la structure « légère » des cours normaux. Un type unique d’établissement s’impose désormais : coûteux pour les départements, il affirme la prépondérance de l’État. »

 

Les visiteurs de ce site pourront consulter l’article complet de F. Mayeur en cliquant sur  Document1 .

La lente agonie de l’expression écrite française…

Cet outil intangible  de  communication fraternelle, de  progrès  social et de liberté serait, selon certains medias, en cours de dépérissement au même titre que l’Ecole qui a la charge de l’enseigner…

Rappelons tout d’abord aux visiteurs de ce site, amoureux de la langue française, que l’ article intitulé : « Parlons Français ! Que reste-t-il de la langue Française ? » est accessible  en se rendant à l’URL : https://asvpnf.com/index.php/2022/11/25/parlons-francais-que-reste-t-il-de-la-langue-francaise/ .

 

 Nicolas Pomiès y soulignait qu’une langue est un système de signes  permettant l’inter-compréhension au sein d’un groupe humain en l’occurrence celui des citoyens ordinaires  constituant la Nation  française. Au moyen de  signes codifiés connus et admis de tous il s’agit  de lire , d’écrire ou d’échanger oralement de manière efficiente tout en exerçant sa liberté d’être  et d’interagir utilement en se faisant comprendre.

Il n’est pas étonnannt que le maniement de la langue française puisse  imposer à ses locuteurs des règles qui ne résultent pas de façon innée  de sa pratique en tant que  langue maternelle. L’acquisition  et la maîtrise des dites règles impliquent un  long apprentissage dont les étapes sont jalonnées par la vie scolaire et ses aleas,   apprentissage  qu’il reste ensuite à valoriser et souvent à conforter face au réel de l’écrit pendant  tous les cursus individuels .

 Dans ces conditions, le dépérissement de notre Ecole (accompagné de celui d’autres institutions républicaines) s’accompagne  de dysorthographies dont l’ampleur ne manque pas d’être accentuée par les  effets collatéraux produits par l’utilisation massive des technologies du numérique et de leurs applications diverses et variées…  

On conviendra , sans rentrer dans les détails et  finesses de la linguistique, que l’orthographe ne peut-être en elle-même  le message porté par les mots de la langue et de leurs combinaisons. A l’instar du CNRTL(https://www.cnrtl.fr/definition/academie9/orthographe)  on dira que « l’orthographe est l’ensemble des règles permettant de noter les sons, de transcrire les mots d’une langue au moyen de caractères d’écriture, suivant les formes consacrées par l’usage. On parle d’ enseigner, d’apprendre, et de savoir l’orthographe. On arrive encore à parler de fautes d’orthographe!… L’orthographe d’usage ou orthographe lexicale, régit l’écriture des radicaux, des suffixes et des préfixes. L’orthographe grammaticale (appelée naguère orthographe d’accord), correspond à l’ensemble des règles liées à la morphologie ou à la syntaxe. »

L’orthographe  reste un outil (en l’occurrence un bien commun à valeur patrimoniale ) qui permet de communiquer utilement et sans violence verbale avec ses semblables   au moyen de messages intelligibles préservant l’intégrité et le sens  des connaissances transmises. Il ne faut pas pour autant  confondre orthographe et calligraphie et substituer de façon implicite Homo scribens à Homo sapiens ! On ne peut pas plus , se rappelant des souvenirs d’écolier,  considérer que l’orthographe réside seulement  dans les « maux des mots ». A cet égard le philosophe Alain  écrivait : « Les travaux d’écolier sont des épreuves pour le caractère et non point pour l’intelligence. Que ce soit orthographe, version ou calcul, il s’agit d’apprendre à vouloir ! » . Et que vouloir ?

 En matière de  qualité de communication humaine on rappellera  la règle des 7C  telle qu’ énoncée par Raphaële Granger à l’URL :

 

https://www.manager-go.com/efficacite-professionnelle/dossiers-methodes/les-7c-de-la-communication#:~:text=Pr%C3%A9sentation%20de%20la%20m%C3%A9thode%20des%207C&text=Votre%20message%20doit%20ainsi%20%C3%AAtre,%2C%20en%20un%20mot%20%3A%20efficace%20!

Selon cette auteure : « Notre façon de nous exprimer – à l’écrit comme à l’oral – détermine la qualité de notre communication : mots utilisés, ton employé, tournure de phrase, clarté des éléments transmis, cohérence dans notre discours, etc. sont autant d’éléments auxquels il est primordial de prêter attention. Les travailler est, en effet, indispensable pour communiquer efficacement Au final le message doit être formulé de manière à  être Clair, Concis, Concret, Correct, Cohérent,Complet et Courtois pour être entendu, compris et intégré. »

Le terme « Correct » de cette série, à l’ordre dujour de cette parution  intègre, outre le choix judicieux des mots,  bien sûr l’orthographe laquelle participe aux règles élémentaires de politesse et « autres codes  du savoir-être et du savoir-vivre »

Les 7C pointés par R. Granger renvoient aux 7 principes de la communication humaine tels que mis en œuvre, selon Nicolas Bonnefoix, dans les écrits administratifs :

https://fr.linkedin.com › pulse › les-7-principes-de-base-..

 

Selon cet auteur, des notions de service public, d’intérêt général et  de puissance publique découlent sept principes généraux (certains en comptent 8, avec la notion d’adaptabilité). Bien que le style administratif s’adapte en permanence, notamment aux avancées de la communication digitale, il continue d’obéir à ces principes. Quels sont-ils ?

 “1. L’obligation de réponse

Il découle de l’obligation de continuité du service public. Toute demande écrite doit obtenir une réponse dans un délai convenable.

2.La neutralité

L’égalité des citoyens devant le service public se manifeste par cette nécessaire objectivité. Les agents du service public sont tenus de respecter l’intérêt général et non l’intérêt particulier. Ils doivent se montrer désintéressés et impartiaux, de même qu’ils doivent respecter la laïcité, c’est-à-dire la non-intrusion de la religion dans ses affaires

3. La responsabilité

Par tout acte écrit, l’État engage sa responsabilité. S’il y a une faute, s’il y a un risque ou s’il y a une rupture d’égalité, l’administration en question peut se voir condamner pour « faute de service », et l’agent lui aussi pour « faute personnelle ».

4.La précision

Quelle que soit la personne à qui on s’adresse, on ne doit laisser aucun champ libre à l’interprétation. On ne doit pas non plus déformer le contenu ou l’esprit des lois que l’Administration est chargée de faire respecter.

 5. La politesse

En tant que représentants de l’État, on doit en toute occasion rester dignes et courtois. À l’écrit, on ne voit pas son interlocuteur et il peut être tentant parfois de laisser paraître, à travers l’usage de certains mots, des émotions violentes, des propos vexants

 6 . La réserve

Le principe de responsabilité réduit considérablement votre droit à l’erreur. Vous devez donc présenter comme vrais des faits, des informations, dont vous aurez vous-même pris le soin de vérifier l’authenticité et la source.

7. La reconnaissance de la hiérarchie

L’administration est une vaste structure pyramidale où les fonctionnaires, classés selon des catégories A, B et C, n’ont pas les mêmes pouvoirs et rôles. De ces différences découlent l’emploi à l’écrit de certaines formules marquant, d’un côté, la déférence et l’obligeance (d’un subalterne à un supérieur), de l’autre, une autorité bienveillante (du supérieur au subalterne). “

 

On devine ainsi, s’il le fallait, comment la maîtrise de l’expresion écrite (dont l’orthographe)  au moyen de notre langue nationale  peut jouer un rôle essentiel  dans le maintien  de la qualité des relations humaines  au sein de notre société et de ses institutions. Notre langue  constitue ainsi   un élément moteur de notre culture au sens de l’UNESCO : » La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l’ensemble  des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les langues,  les lettres, les sciences et les techniques les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. « . Il importe  de le savoir, de le faire savoir, de l’enseigner , d’assurer sa transmission et de se donner les moyens d’y parvenir !

 

C’est ce qui nous conduit à proposer à nos visiteurs de consulter ,en cliquant ici,  le  témoignage accablant relatif à des exactions  commises à l’encontre du respect des règles élémentaires  de l’utilisation de notre langue  dans le domaine commercial. Il résulte d’observations  de Catherine Kintzler  publiées récemment  dans son blog revue Mezetulle.  Elles donnent lieu à un article intitulé :

 

« Comme une idée de pluriel »

Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous autoriser à  le reproduire afin de le représenter sur asvpnf.com.