Giordano Bruno (1548-1600) , pourfendeur de l’ignorance et de l’obscurantisme , condamné par la « sainte » inquisition et brûlé vif à Rome.

Giordano Bruno, moine dominicain du XVIè siècle, doué d’une mémoire exceptionnelle et d’une plume talentueuse et acerbe, se fit beaucoup d’ennemis, par ses avancées astronomiques et ses rébellions théologiques. Accusé  d’athéisme et d’hérésie , il refusa de renier ses idées et périt sur le bûcher. 

 
      Il fut le premier à imaginer l’univers comme infini et « peuplé » d’innombrables mondes, ouvrant ainsi la voie à la conception moderne de l’espace .  Philosophe cherchant à s’émanciper des vieux dogmes, il apparaît comme un des précurseurs de la liberté d’expression.  Par son combat incessant  contre le fanatisme religieux, il fut aussi l’un des fondateurs  de la laïcité.
 
     Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos , en cliquant successivement sur les 4 documents notés en bleu un article de Jean Rocchi spécialiste de la biographie de Giordano Bruno, paru dans Ufal  INFO ; 2020, 82, 50-53.
 
    Que Christian Gaudray, président UFAL nationale , soit sincèrement remercié  de nous avoir autorisé à reproduire ce document .
 
                   Document 1 . Page 50,
 
                   Document 2 . Page 51,
 
                  Document 3 . Page 52,
        
                   Document 4 . Page 53.
 

 

La réponse indignée et pleine d’humanisme de notre Doyen Pierre Hénaff à la décapitation sauvage de Samuel PATY

 Ancien élève-maître  de la Promotion   EN AVANT à l’ENG de Quimper (1942-1945), notre grand ami P. Hénaff , atterré par l’évènement, nous fait part  de  son témoignage  tout  imprégné  des vertus  de  la Science et du Rationalisme aux racines de sa liberté d’expression et de son humanisme  qu’il ne cesse d’exercer  sans relâche.
         Il nous incite à observer  que l’Homme ne tire que rarement de leçon(s) de l’histoire récente et  nous renvoie aux  fameux propos de Voltaire selon lesquels :
        -« La tolérance n’a jamais excité de guerre civile alors que l’intolérance  a couvert la terre de carnages ».
        -« Le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la religion ».
        Ainsi à  l’instar de P. Hénaff et de son cursus hors normes, il paraît opportun   de rappeler, en pareilles circonstances,  l’adage de Balzac  :
         «  Pour l’homme, le passé ressemble singulièrement à l’avenir. Lui raconter ce qui fut, n’est-ce pas presque toujours lui dire ce qui sera ? ».
 
         Les visiteurs de ce site ne manqueront pas de consulter,  en cliquant ici, le factum  de notre collègue . Qu’il soit chaleureusement remercié pour sa contribution éclairée.

11 novembre 2020 : Fleurissement du Monument aux Instituteurs du Finistère Morts Pour la France

Malgré les contraintes inhérentes à la crise sanitaire en cours  et celles résultant d’un édifice datant de 1924 – présentement orphelin-  et grâce à la complicité de quelques citoyennes quimpéroises, le monument de notre ancienne école en déshérence vient de faire  l’objet d’un fleurissement. Il s’agissait  pour l’ASVPNF de  marquer le 102è anniversaire de l’Armistice de la Grande Guerre et de rendre hommage à nos collègues  disparus au cours de ce conflit. 
 
  Les visiteurs intéressés pourront consulter à ce propos,  en cliquant  successivement sur les document notifiés en bleu :
      Document 1.  L’état des lieux le 10 novembre 2020,
      Document 2. Le  texte de l’hommage  associé au bouquet,
      Document 3. La planche-souvenir réalisée en  cette circonstance par une adhérente de l’ASVPNF.

Refonder la Gauche française de progrès social en évitant les traquenards réactionnaires !

D’aucuns se  complaisent à entretenir la confusion et le doute sur la signification sociale et politique du « terme » GAUCHE lorsqu’il est  utilisé pour désigner l’ensemble des citoyens de France se réclamant  du rationalisme,  du progressisme , de l’universalisme et souvent de l’anticléricalisme . En réalité  ces réserves sont celles  des contempteurs de  ce qu’il convient de continuer à appeler la DROITE. 
        Selon Stephanie Roza, auteure de l’ouvrage « La gauche contre les Lumières » (Fayard, 2020) analysé ici par  Damien Pernet , il existerait  « un débat plus ancien quant à la séparation entre une gauche, qui désignerait avant tout la gauche parlementaire, celle qui originellement siégeait « à gauche » dans les Assemblées révolutionnaires, et le mouvement ouvrier, qui ne recouperait pas nécessairement cette tradition plus institutionnelle. Du point de vue  de ce dernier, la gauche a pu être perçue comme celle qui trahissait toujours la classe ouvrière ». 
 
         S. Roza précise par ailleurs « qu’elle ne partage pas la lecture qui dissocie radicalement la tradition de gauche parlementaire et la tradition ouvrière, et plus généralement les différents courants de l’émancipation sociale et politique qu’ils soient anarchistes, socialistes, communistes » . Elle note aussi que les luttes pour l’émancipation et l’avènement de la République  et de ses institutions telles l’Ecole  ont été menés en commun faisant référence à l’héritage des Lumières.
 
         Les visiteurs intéressés et attentifs à toute démarche visant à refonder la  Gauche française autour de l’héritage  de Jean Jaurès  pourront consulter  l’article de D. Pernet en cliquant sur Document 1, Document 2, Document 3. et Document 4. Il est intitulé :
 
            « La gauche  contre les Lumières « .
      
        Il a paru dans le n°82 de Ufal INFO (2020, 14-16). Il lui  est adjoint un lexique  salutaire par ces temps propices au dénigrement, à la fracturation et à la fragmentation de la GAUCHE.
 
         Que Christian Gaudray, Président UFAL Nationale, soit chaleureusement remercié de nous avoir autorisé à reproduire cet article  

L’école républicaine fabrique des égaux.

Tel est l’intitulé de  l’article de Damien Pernet paru dans le n°  82 de Ufal INFO  (juillet, août, septembre 2020 , 11-13). L’auteur s’y attache, faisant notamment référence à Condorcet, à montrer la valeur institutionnelle et civique  de l’Ecole Publique sous-tendue par la Laïcité. Des fondamentaux qu’il était nécessaire et salutaire de formaliser et de  rappeler par les temps présents .
 
     Les visiteurs intéressés pourront en prendre connaissance en  en cliquant successivement sur les 3 fichiers correspondants . 
 
     Que Christian Gaudray , président UFAL Nationale,  soit  chaleureusement remercié de nous avoir autorisé à reproduire  ce document afin de l’insérer sur ce site.  
                      

A la mémoire de nos grands anciens (3): Jean Le Dû(1912-1985) et Daniel Trellu ( 1919-1998) Promotions ENG 29-32 et 35-38

Dans l’ouvrage publié en 2020 par l’Association Les Amis du Patrimoine de Trégunc (F-29910) ( Histoire des écoles de Trégunc -Livre 2 ), l’un de nos adhérents a retrouvé les portraits de deux instituteurs  Trégunois , anciens élèves-maîtres de l’Ecole normale de garçons de Quimper; Jean Le Dû et Daniel Trellu . 
 
         Roland Picard, Président de l’Association mentionnée ,  nous a dûment autorisé à  reproduire les fichiers correspondants de façon à les  représenter  sur ce site.  Qu’il en soit vivement remercié.  
      
         Les visiteurs pourront les consulter en en cliquant ici .

A la mémoire de nos grands anciens (1) : Daniel Trellu (1919-1998) Promotion ENG 1935-1938

Elève-maître de l’ENG de Quimper, très tôt engagé dans les luttes du PCF, mobilisé en 1940 après  avoir exercé son métier d’instituteur pendant à peine deux ans, Daniel Trellu s’engagea corps et âme dans la Résistance à l’occupant nazi sous les pseudonymes successifs de Raymond puis de Colonel Chevalier. Il organisa le réseau FTP du Sud-Finistère et celui du Centre-Finistère en liaison avec les jeunes instituteurs publics. En juillet 44, chef départemental des FTP du Finistère, il s’impliqua dans les combats de la Libération. Ce fut un militant et un combattant farouche et ceci se confirma  durant la  suite de son parcours.

 

Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant sur les items notés en bleu, 3 articles  qui lui sont dévolus :

 

Document 1.   Sa biographie  dans Le Maitron (2010)

 

Document 2. Son implication dans l’enseignement,  documentée  par les Amis du Patrimoine de Trégunc (2020)

 

Document 3.  Un récit dédié, écrit par Maryse Le Roux  pour le Chiffon rouge Morlaix (2 décembre 2017).

 

Les visiteurs pourront également découvrir dans le Document 4 un de ses poèmes  et la photographie de sa demeure en centre Bretagne à la fin de sa vie.

Penser, penser librement pour bien exercer sa liberté d’expression !

La liberté d’expression est un droit garanti par la Constitution de
notre République. Elle permet à tout citoyen d’exprimer librement ses
opinions c’est- à- dire de faire connaître à ses semblables le ou les
produits de sa propre activité intellectuelle. C’est aussi s’octroyer la
possibilité de dire ce qu’il est interdit de dire sachant bien que dire
seulement ce qui est permis, n’est pas l’usage d’une liberté mais l’usage
d’un droit. Un droit pas essence est limité alors que la liberté est infinie.
C’est encore permettre à chacun d’exprimer librement le produit de sa
propre activité intellectuelle par tous les moyens qu’il juge appropriés (
livres , films , journaux, moyens numériques…). Ceci implique donc
la liberté de la presse, la liberté de la communication audiovisuelle et
la liberté d’expression sur le réseau internet, le tout étant encadré par la
loi.
Il s’agit donc d’une de nos libertés fondamentales sur laquelle, on
l’a rappelé récemment, la République ne transige pas. Et pourtant sa
définition dans la perspective d’un exercice démocratique donne lieu à
un florilège d’aphorismes parmi lesquels on retiendra, tant pour leur
clairvoyance que pour leur actualité :
 » La liberté d’expression totale, illimitée, pour toute opinion quelle
qu’elle soit sans aucune restriction ni réserve est un besoin absolu pour
l’intelligence, par suite c’est un besoin pour l’âme, car quand
l’intelligence est mal à l’aise, l’âme entière est malade » (Simone Weil)
« Les abus de liberté d’expression sont dangereux pour la santé
morale » (Karine Tuil)
« Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la
liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter » (S. Kierkegaard)
« La liberté d’expression s’arrête où commence la censure de sa
propre pensée » (Marie-France Ochsenbein)
« Si la liberté d’expression se limite aux idées qui nous
conviennent, ce n’est pas la liberté d’expression » ( Noam Chomsky)
« Si l’on ne croit pas à la liberté d’expression pour les gens qu’on
méprise, on n’y croit pas du tout. » (Noam Chomsky) …
Enfin, faut-il le rappeler, la définition de la Déclaration des Droits de
l’Homme du 26 août 1789 reste sans ambiguïté à ce sujet, dans son
article 11. Il y est en effet proclamé : « La libre communication
des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de
l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à
répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ».
Dans ce contexte, au moment où nos libertés publiques se trouvent
mises en question par des actes terroristes relevant de l’islamisme radical, il
est important de revenir tant aux principes mêmes de ces
libertés fondamentales qu’aux modalités de leur apprentissage citoyen et
de leur exercice. Nul doute qu’il y a matière à discussion voire à
controverse s’agissant notamment des limites de l’exercice de ce droit.
Les visiteurs intéressés pourront consulter en cliquant ici un article
dévolu à cette question paru récemment dans Golias News. Que l’éditeur
en chef de cette revue soit remercié pour nous avoir autorisé à reproduire
cette contribution.

A la mémoire de nos grands anciens (2) : Albert Trividic (1909-1990 ) ; promotion ENG 1927-1930

 

Elève-maître de l’Ecole normale de Quimper, A. Trividic  faisait partie  de la Promo Charleston  qui fut mise à pied-avec les deux autres promotions scolarisées à l’époque-lors des événements de 1929. Ceux-ci ont déjà donné lieu à publication  à l’adresse de ce site internet .
 
       Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant ici, une biographie de A. Trividic, instituteur militant engagé tant  dans la Résistance à l’occupant nazi  que dans la vie citoyenne et la défense de l’école publique. Elle fut publiée en  2016  dans Le Maitron,  dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social.

Petite chronique finistérienne de l’instruction publique d’avant Loi Goblet, en 1886.

 

Les visiteurs intéressés par la vie locale au moment où se préparait  cette loi scolaire fondatrice  pourront consulter, en cliquant ici, un ensemble de coupures de presse  dévolues aux aléas de l’instauration, sous l’égide de la 3è République, des différentes institutions de l’instruction publique. Résultant de la transcription d’articles extraits de la presse ancienne numérisée,  ils ont été regroupés et présentés selon 11 items listés ci-dessous :  
 
1. La République et le clergé (p.1)

2. Monsieur Goblet à Quimper(10 items p. 3)                                      

3. Rentrée à l’Ecole normale de Quimper(p.12)

4. Le budget des cultes (p. 13)

5. Ouverture du Lycée de Quimper (p. 14)

6. Le budget de l’instruction publique ( p. 17)

7. Cléricaux et instituteurs ( p. 19 )                                                  

8. Le pensionnat communal de Landivisiau ( p. 20)

9. Fantaisies cléricales (p. 22)

10. Une promenade au Lycée de Quimper (p.23)

11. La visite de M. Goblet à Quimper (suite, p. 29)