Petite chronique finistérienne de l’instruction publique en 1885.

 Résultant de l’examen de la presse républicaine de l’époque, elle conduit à la mise à jour  d’une douzaine d’articles que les visiteurs pourront consulter en cliquant ici.  Ils pourront sélectionner à leur convenance, dans la liste placée ci-dessous, ceux dont l’intitulé retient plus particulièrement leur attention.
 
       

1. Le fond du cléricalisme

2. Doit-on séparer l’Eglise de l’Etat ?

3. Le programme clérical

4. Nominations dans les écoles normales de Quimper

5. La République et les dépenses religieuses

6. L’instruction populaire et les calomnies de la réaction

7. L’œuvre de la Chambre de 1881

8. Construction et appropriation des maisons d’école

9. Subventions aux établissements scolaires

10. Les conscrits qui ne savaient pas lire

11. L’instruction du peuple et la Révolution

12.  Le budget de l’instruction publique

Pour le combat féministe universaliste, avoir honte de ne pas lutter !

 Tel est le sens  de l’entrée de Catherine Kintzler publiée le 30 juillet 2020 dans son blog revue Mezetulle, suite au décès de Gisèle Halimi.
      Les visiteurs intéressés  par le « oser lutter » en la matière  pourront ,en cliquant ici et sur les différents liens qui s’y trouvent incorporés, consulter un ensemble de documents mis en perspective par C. Kintzler .   Qu’elle soit remerciée  de nous avoir permis de les reproduire et de les représenter sur ce site .

L’appropriation abusive de la langue commune;une démarche antidémocratique !

Les visiteurs, indignés ou intéressés par ce qui est appelé « l’écriture inclusive », pourront consulter, en cliquant ici, un article  de référence sur cette question.  Intitulé  » Ecriture inclusive et séparatisme linguistique »  il a été écrit   par  F. Rastier et  publié   récemment dans le blog revue de Catherine Kintzler  (Mezetulle ,13 août 2020). Nous les remercions vivement d’en avoir accepté la reproduction et la représentation sur ce site.

ASSEZ !… D’oublier la colonne vertébrale de la laïcité ; la liberté de conscience.

Les visiteurs intéressés par  le devenir  de ce principe vertueux et fondateur de notre République pourront en cliquant ici consulter le billet indigné de Didier Vanhoutte à cet égard paru dans Golias news du 7 mai 2020. Cet auteur y souligne l’immensité du désintérêt de l’église institutionnelle (catholique) pour sa propre obsolescence tout en faisant observer la nécessité républicaine de continuer à  séparer les religions  du domaine décisionnel y compris lorsqu’il s’agit de gérer les effets d’une pandémie .  Que le fondateur de Golias soit remercié de nous autoriser à reproduire certains des articles de sa revue.

Quand l’on redécouvre, en 2019, que l’Ecole Normale des Filles sise rue de Brest à Quimper (Site de Stang ar C’hoat) possédait une conciergerie…

 Convertie en « maison des gardiens » du domaine -cela ne s’invente pas- puis désaffectée, squattée  et dans un état de délabrement inquiétant, le petit immeuble se trouve actuellement en cours de rénovation.  Ce chantier avait suscité, bien naturellement, les interrogations de journalistes de la presse locale  que l’on pourra découvrir via le lien suivant : 
 
 
    Les visiteurs intéressés par le devenir du patrimoine foncier  des élèves-maîtresses quimpéroises pourront par ailleurs consulter, en cliquant ici, le reportage photographique effectué sur place, en plein mois d’août 2020, par une adhérente qui souhaite conserver l’anonymat. Nous la remercions vivement pour la contribution mise à disposition de l’Association
 
    Il convient de souligner  que cette conciergerie emblématique  sera prochainement un site d’accueil quimpérois pour les enfants placés (dans le cadre  de la loi  de 2007 relative à la protection de l’enfance et des articles  371-5 et 375 du Code civil). Intervenant comme un lieu neutre de rencontre  parents-enfants, elle contribuera  à rétablir ou à restaurer le lien familial entre l’enfant et le parent dont il est séparé au quotidien. 
 
    L’Association ne peut que se féliciter  des choix effectués pour la réhabilitation  de cet immeuble.    
 
                      
F. R.LARHER

George Floyd, une émotion mondiale

Tel est l’intitulé du billet de  Jean-Frédéric Schaub publié dans  la lettre de l’EHESS  de juin 2020 (Nouveau carnet de l’EHESS : Perspectives sur l’après-George Floyd) que nous avons été autorisé à reproduire et à représenter sur le site de notre Association.
 
      Dans ce carnet  « chercheuses et chercheurs, de l’EHESS et d’ailleurs, analysent les problématiques de racisme, de luttes sociales et de violences policières, que la mort de George Floyd aux États-Unis a contribué à remettre au cœur du débat public« .
 
      Les visiteurs  pourront consulter, en cliquant ici, l’article fondateur de J-F. Schaub à ce propos . Nous le remercions vivement pour sa contribution.

Conférences et exposés (III) de Robert Lazennec, ancien élève-maître de l’ENG de Quimper –  » L’école du temps de Jules Ferry; la France pédagogise »

R. Lazennec a bien voulu mettre à disposition de l’Association les illustrations  de ses interventions dans des colloques et manifestations dévolues à la défense de la laïcité républicaine. Qu’il en soit^chaleureusement remercié . La  nouvelle séquence proposée aux visiteurs  sera accessible en cliquant ici .  Elle concerne   l’école primaire du temps de Jules Ferry telle qu’elle  fonctionnait aux débuts de la 3è République après la promulgation des lois scolaires de 1881, 1882 et de la loi Goblet de 1886 .
            
       » La France pédagogise , constatait  en 1882 Félix Pécaut, directeur de l’École normale supérieure de jeunes filles de Fontenay-aux-Roses, au moment où se construisait  l’école républicaine. Ce faisant, il soulignait que les réformes entreprises étaient non seulement institutionnelles (gratuité, obligation, laïcité), mais aussi pédagogiques. 
        Le vent de la rénovation souffle en effet sur l’école de Jules Ferry ; il a même commencé à souffler avant Ferry, dès la fin du second Empire et le ministère de Victor Duruy. Selon la nouvelle pédagogie, l’élève doit être actif, sa curiosité doit être éveillée et sollicitée, son désir d’apprendre entretenu ; l’enseignement doit cesser d’être verbal, abstrait, mécanique et, comme le disaient souvent les responsables de l’époque, « scolastique ». Tels sont les thèmes dominants, conjugués de mille et une manières, d’un discours dont la modernité ne manque pas de surprendre le lecteur actuel. Ainsi, en lisant certains articles du monumental Dictionnaire de pédagogie et l’instruction primaire dirigé par l’influent directeur de l’enseignement primaire Ferdinand Buisson, on croit reconnaître des prémonitions de la pédagogie Freinet des années 1950″ 
 
                D’après  Pierre Kahn :   La leçon de choses à l’école de Jules Ferry ;In   LES GENIES DE LA SCIENCE N° 27 , mai 2006 (Pour la Science).
 
       La présentation  et les  commentaires de l’auteur de ce diaporama   manqueront  aux visiteurs !  Cependant  compte tenu du  bilan fondateur de  Jules Ferry en matière d’instruction publique républicaine, ils seront conduits  à constater que pour y parvenir il fallait de nouveaux instituteurs, des instituteurs de qualité, convaincus, respectés et soutenant la République. Ceux-ci furent formés dans les écoles normales primaires et furent les pionniers de  la République jusqu’aux lieux les plus reculés de nos campagnes.  Diffusant l’éducation civique et morale, le sens de la discipline et du patriotisme, ils eurent à lutter  contre une opposition cléricale  cristallisée sur l’oeuvre scolaire de Jules Ferry avec le soutien  des anticléricaux  républicains.

L’oeuvre pionnière du Baron Boullé, préfet du Finistère, dans la mise en application de la loi Guizot sur l’instruction primaire sous la Monarchie de Juillet(1830-1848).

Guizot promulgua, le 28 juin 1833, la première grande loi sur l’enseignement primaire public.Elle n’imposait ni la gratuité ni l’obligation, mais contraignait les collectivités à créer trois types d’établissement : une école primaire de garçons dans toutes les communes, une école primaire supérieure dans chaque chef-lieu de département ou dans chaque ville de plus de 6000 habitants et une école normale d’instituteurs dans chaque département…
 
      « Napoléon avait laissé la responsabilité de l’enseignement primaire aux Frères des Écoles chrétiennes » .  François Guizot,  faisant référence à ses origines protestantes et aux textes fondateurs des grands pédagogues protestants du 17è et du 18è siècles,  rendit possible un enseignement laïc en créant les Ecoles normales d’instituteurs… 
      Le cheminement, laborieux  dans nos campagnes finistériennes,dura une bonne douzaine d’années avant d’être interrompu par la promulgation de la loi Falloux (1850). Quoi qu’il en soit, il eut un rôle fondateur grâce à la ténacité bienveillante du préfet de l’époque , le baron Boullé dont il convient- en toute équité- de célébrer la mémoire et l’oeuvre qu’il accomplit .
 
      Celle-ci fit l’objet d’une analyse très détaillée  et d’un article dont l’auteur , Louis Ogès (1886-1977), était  instituteur finistérien, ancien maître d’application. Publié  en 1934 dans le Bulletin  de la Société Archéologique du Finistère, il est intitulé :
 
« L’instruction publique sous le régime de la loi Guizot (1833-1850) »
 
      Il donna lieu à un document, issu d’une reconnaissance optique, de lecture difficile. Les visiteurs pourront consulter en cliquant ici   une version améliorée obtenue  à partir de fichiers  mis à notre disposition par le Service des Archives municipales de la Ville de Quimper. Que M. Le Gall  directeur de ce service et ses collaborateurs soient chaleureusement remerciés pour leur collaboration.
      La matière, particulièrement  abondante,   est présentée  selon le plan suivant :
 
                                                Etat de l’instruction dans le Finistère avant la loi Guizot,
Loi sur l’enseignement primaire, dite loi Guizot (28 juin 1833),  p. 3
Autorités préposées au développement et à la surveillance de l’instruction primaire dans le Finistère, 
A. Le Préfet, p.8
B. Les Comités d’instruction, p.11
C. Les Inspecteurs,  p.16
 Situation économique du Finistère, état d’esprit de la population, le clergé et  l’instruction publique, p.19
Situation des écoles : leur progression de 1833 à 1850, p.26
       Arrondissement de Brest, p.34
       Arrondissement de Morlaix, p.40
       Arrondissement de Châteaulin p.43
       Arrondissement de Quimper, p.44
       Arrondissement de Quimperlé p.47
Résultats d’ensemble, p.49
 
       Le Conseil général et l’instruction primaire, p.55
           Les locaux scolaires, p.60
           L’enseignement,  p. 76
           Les livres,  p.79
          Règlements scolaires, p.84
          Les écoles congréganistes, p.86
       Les écoles privées laïques p.96
Formation professionnelle des instituteurs, p.97
           L’école normale, p.98
.          Les  conférences pédagogiques, p.103
Valeur professionnelle et morale des instituteurs, p.106
 
Situation matérielle de l’instruction, p.117
Enseignement de l’agriculture, p. 123
Cours d’adultes, p.127
Ecoles primaires supérieures, p.132
Les écoles de filles,  p.137
Préparation professionnelle des maîtresses: le Cours normal, p.149
Les salles d’asile, p. 158

Décès de Gisèle HALIMI

Avocate de talent  aux convictions féministes affirmées, engagée corps et âme au service de la cause des femmes, elle est décédée le 28 juillet 2020.  Ce fut  une grande combattante  du droit à l’avortement  et de l’émancipation des femmes.
   Les visiteurs pourront consulter à ce propos un article   paru dans Le Huffpost du 29 juillet 2020 qu’ils retrouveront à l’adresse suivante :
 
                                    info@mail.huffpost.fr

Fustiger les abus spirituels et sexuels commis au sein de l’Eglise catholique en 2020 .

Les visiteurs sont invités à consulter à ce propos, en cliquant ici, un article récent de  Sandrine Plaud paru dans Golias news du 9 juillet 2020.  Elle  y  décrit  la lutte menée par  Dr. Isabelle  Chartier-Siben pour analyser les processus intellectuels et  psychologiques  qui, au nom de la foi, peuvent conduire   successivement à l’emprise, l’abus spirituel,  les dérives sexuelles et fatalement  à de graves  traumatismes.

 
  Son  article est intitulé : Dérives sexuelles et manipulations : l’Eglise catholique se remettrait-elle en cause  aujourd’hui  ? 
 
  Que Mme S. Plaud soit remerciée  pour cette contribution particulièrement explicite