Auteur/autrice : laurence
Célébration de la Journée Internationale pour les Droits des Femmes Quimper; 6 mars 2021.
La Journée Internationale des Femmes (selon l’appellation officielle de l’ONU ; en anglais, International Women’s Day ou IWD), également appelée Journée Internationale pour les Droits des Femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.
Les visiteurs de ce site et leurs proches sont invités par les « communistes finistériens et leurs sympathisants » à la célébration de cette journée plus particulièrement dévolue cette année au lien entre les luttes pour l’égalité femmes-hommes et la crise pandémique qui traverse le monde sous l’intitulé thématique :
« Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19« .
Que Mme Yvonne Rainero soit chaleureusement remerciée pour nous avoir adressé cette invitation et pour nous avoir autorisé à la reproduire en vue de son insertion sur ce site.
Enseigner les faits religieux et leur réfutation à l’école publique laïque en 2022.
Par les temps présents, une telle pratique pédagogique est présentée, notamment dans les medias, comme relevant d’une gageure… lorsqu’elle n’est pas occultée par certains de ceux qui en ont la charge, par l’exercice d’une autocensure. Et pourtant dans notre école publique républicaine la laïcité est la règle intangible depuis 1886 tant pour le contenu de l’enseignement que pour le personnel enseignant.
Pourquoi faut-il en rappeler l’urgence ? S’agit-il de relancer l’enseignement du fait religieux –ou des faits religieux- à l’école ou l’enseignement laïque des faits religieux ou encore l’enseignement du fait religieux à l’école laïque ? On pourrait y ajouter pour tenter de nommer les « choses » … l’enseignement des faits religieux dans les écoles privées, confessionnelles ou pas sans compter l’enseignement du fait religieux -défi pour la laïcité- et leurs réciproques que l’on oublie très généralement de mentionner.
Pour éviter de retomber dans un florilège d’expressions masquant des assertions différentes faut-il rappeler que ce rappel à l’ordre des autorités académiques ne fait que reprendre « ce qui a toujours figuré dans les programmes et confié au jugement éclairé des professeurs des disciplines critiques » (C. Kintzler, 2021 )? S’agirait-il tout simplement d’une incitation forte à éduquer à la laïcité et à la liberté de conscience, à la tolérance et à la fraternité qu’ elle implique ?
Les visiteurs intéressés dont invités à consulter, en cliquant ici un article fondateur de Catherine Kintzler faisant suite à la parution de l’ouvrage d’Aline Girard paru dans la Lettre de Mezetulle du 1er mars 2021. Il est intitulé :
« Enseigner le fait religieux à l’école : une erreur politique ? »,
sur le livre d’Aline Girard ( Minerve, 2021)
On pourra ainsi se rendre compte qu’il ne s’agit pas d’enseigner la laïcité parallèlement au(x) fait(s) religieux ou plus simplement de relier enseignement et fait religieux… Il s’agit bien dans le cadre institutionnel de l’école publique de rappeler sans faiblesse ni concession que l’urgence laïque est effectivement de réinstituer l’école. Il revient alors à celle-ci de s’interroger sur la place que doit occuper le fait religieux dans la pédagogie de la laïcité et de considérer en toute objectivité que les religions sont des objets d’études historique, sociologique, philosophique sans compter leur intérêt comme sources d’inspiration artistique. Il lui revient aussi, en toute impartialité de faire référence à l’irréligieux voire à l’areligieux en affirmant que ces « faits » donnent également accès à la spiritualité et aux questions métaphysiques.
Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire son article de façon à le représenter sur ce site.
Professeur de philosophie à l’ Ecole normale d’Instituteurs de Quimper, philosophe de la sociologie du sport : MICHEL BOUET.
Lien : https://www.cairn.info/revue-le-telemaque-2006-2-page-131.htm
Quoi qu’il en soit et pour ceux qui ont bénéficié des enseignements de M. Bouet on retiendra avec Bernard Jolibert :« qu’il ne suffit pas de parler, de questionner, d’échanger, d’user de raisonnements, voire de douter de tout pour se montrer philosophe, il faut être capable de remettre en question ce qu’on pense (son objet), de se demander comment on le pense (méthode) et de s’interroger sur les limites de sa propre pensée comme être raisonnable (véracité) ». Il s’agissait donc de porter et de mettre en pratique ce message devant ses élèves, pour leur émancipation !
Les visiteurs intéressés par des éléments marquants de la biographie de M. Bouet pourront consulter, en cliquant ici , un document rapportant des points essentiels qu’ils pourront approfondir en suivant les liens proposés.
Prémices de la célébration du centenaire de la Révolution à Quimper…
Les élèves-maîtres en formation professionnelle à l’école d’application Jules Ferry de Quimper étaient affublés du surnom de « P’tits boucs » par les écoliers de « La Jules »!
Haro sur le professeur de philosophie, défenseur sans concession de la laïcité et de la liberté d’expression !
Didier Lemaire, le prof de philo de Trappes, est-il un provocateur ou un lanceur d’alerte?
par
https://www.nouvelobs.com/education/20210216.OBS40294/didier-lemaire-le-prof-de-philo-de-trappes-est-il-un-provocateur-ou-un-lanceur-d-alerte.html
Affaire Didier Lemaire :
« Un bon laïque est un laïque mort »
Les lauriers pour Charlie et Samuel Paty, la boue pour Mila et Didier Lemaire. Lorsqu’on prend parti pour la laïcité, mieux vaut éviter d’être vivant. Didier Lemaire pourrait être un héros, mais comme Mila, il a le mauvais goût d’évoquer des sujets autorisés uniquement au lendemain des attentats.
Selon l’adage; Dieu est réputé être grand, bon, tolérant et laïque … Cependant, parmi ses disciples, les plus grands clercs, prêtres et théologiens ne sont ni les plus clairs ni les plus sages!
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Quitte à déplaire une nouvelle fois, réaffirmons qu’à « Marianne » nous défendons la laïcité, rien que la laïcité, toute la laïcité, et que celle-là ne consiste pas à séparer l …
www.marianne.net
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Lauréat du Prix Raymonde Destreicher décerné par l’Académie Nationale de Médecine en décembre 2020, le physicien Albert Le Floc’h fut élève-maître à l’ENG de Quimper en 56-60.
Qu’il soit tout d’abord chaleureusement félicité avec son collègue Guy Ropars pour la distinction dont ils font l’objet. Elle est, pour le premier, le couronnement d’un parcours universitaire exemplaire où sa confiance inébranlable dans les vertus de la Science -telle qu’elles lui furent enseignées à l’école normale- n’a jamais été démentie .
Mais comment les deux chercheurs sont-ils passés de la physique des LASERS à la recherche sur la DYSLEXIE qui correspond à un trouble de l’apprentissage du langage écrit et notamment de la lecture? La dyslexie n’est pas une maladie, c’est un handicap. Elle fait partie, avec la dysphasie, la dyspraxie ou la dyscalculie, des troubles spécifiques des apprentissages. Ce trouble peut concerner des enfants normalement scolarisés ne présentant ni problème sensoriel (audition, vision), ni déficience intellectuelle, ni lésion neurologique. En revanche, ces enfants souffrent d’un trouble du langage écrit avec un retard de lecture d’au moins 18 mois. La dyslexie peut entraîner, au delà des difficultés d’apprentissage de la lecture, des problèmes sociaux, de comportement ou d’anxiété.
La question se pose donc de savoir comment une telle expérience et ses accomplissements dans le domaine de la physique sur les lasers pouvait-elle être mise à profit pour aider les enfants dyslexiques d’âge scolaire. A l’évidence la démarche scientifique impliquait un cheminement difficile dans un environnement déjà largement investi tant par la recherche en sciences médicales ( ophtalmologie, génétique , neurologie … ) que par la recherche en sciences de l’éducation.
Il s’agit selon Franck Ramus , chercheur au CNRS, d’affronter un enjeu majeur de société puisqu’aussi bien : » la dyslexie développementale est un trouble spécifique des apprentissages qui touche environ 3 à 7% de la population, et qui est défini comme un trouble spécifique de l’apprentissage de la lecture, ne pouvant être expliqué exclusivement par une faible intelligence, une scolarisation inadaptée, ou des troubles sensoriels ou neurologiques avérés. Les recherches antérieures ont montré que les personnes dyslexiques ont des déficits cognitifs spécifiques, qui ont une base cérébrale et une composante génétique. »
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Le cerveau dyslexique – DYSBRAIN Le cerveau dyslexique. Le projet vise à mieux comprendre les bases cérébrales et génétiques de la dyslexie développementale, en utilisant l’IRM à très haut champ magnétique et les techniques de pointe de séquençage du génome.
anr.fr
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) « vise à améliorer significativement notre compréhension de la dyslexie aux niveaux cognitif, cérébral et génétique, et à essayer d’élucider les mécanismes par lesquels des gènes influencent le développement et l’architecture cérébrale, de telle manière à engendrer des déficits cognitifs qui perturbent l’apprentissage de la lecture. Pour ce faire il utilise les méthodes de la psychophysique, la magnétoencéphalographie, l’IRM à très haut champ magnétique et les techniques de pointe de séquençage du génome. »
L’approche réalisée par Albert le Floch et son collègue Guy Ropars, si elle ne permet pas d’idendifier les composantes cérébrales du dyslexisme ( ce n’en était sans doute pas le but) elle a conduit à mettre en évidence, au moyen d’un fovéascope que seule l’imagination créatrice d’un physicien peut concevoir , des structures rétiniennes particulières intervenant dans l’expression des troubles observés à l’apprentissage de la lecture. Ceci conduisait à l’observation majeure d’une asymétrie droite-gauche des centroïdes de la tâche de Maxwell des fovéas chez des adultes avec et sans dyslexie. Pour confirmer et étayer cette découverte, il resterait sans doute à mener les expériences complémentaires chez des « échantillons » d’enfants d’âge scolaire.
C’est dans le prolongement de cette découverte majeure que A. Le Floc’h et G. Ropars eurent l’idée lumineuse de moduler la lumière pour « tromper le cerveau et faire en sorte qu’il soit capable de faire le bon choix » lorsque ceci s’impose comme dans le processus de la lecture (ou et) celui de l’orthographe. C’était la voie d’accès toute tracée à la « lampe magique » pour aider les enfants dyslexiques à apprendre à lire et aux applications industrielles correspondantes.
Les visiteurs intéressés par cette belle page d’histoire qui vient de s’écrire à notre porte pourront accéder, en cliquant ici, à un ensemble de liens permettant d’illustrer ces étapes décisives dans une découverte dont l’importance pour notre société et l’ensemble de l’humanité n’échappera à personne.
On rappellera enfin avec Franck Ramus que » quand bien même on résoudrait le problème des enfants dyslexiques, cela ne résoudra pas le problème plus général de l’illettrisme, qui n’est effectivement pas médical, mais largement social et pédagogique, et sur lequel beaucoup de travail reste à faire « .
Souvenir de l’Ecole normale de Quimper (2è partie du 20è siècle )
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École normale, IUFM, Espe puis Inspe : la rédaction invite celles et ceux qui sont passés par l’école des instituteurs de Quimper à témoigner de leur vie d’étudiant, côté cour ou …
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