Ecoles privées sans contrat et déni des lois de la République en 2022

“Un établissement scolaire privé hors contrat en France est un établissement qui n’a pas signé d’accord avec l’État français et ne reçoit donc aucune subvention de l’État ce qui le différencie du reste de l’enseignement privé en France.

Il est ainsi financé uniquement par des fonds privés et n’a pas l’obligation de respecter le volume horaire d’enseignement ni les programmes scolaires, tout en restant tenu de faire progresser les élèves sur le socle commun de compétences, de connaissances et de culture.

Il concerne des écoles laïques ou confessionnelles de toutes religions, à pédagogies alternatives (???) . Parmi ces dernières, les plus connues sont sans doute des écoles appliquant la pédagogie Montessori de manière non compatible avec les programmes scolaires mais on trouve aussi les écoles anthroposophiques  du mouvement occultiste Steiner-Waldorf, des écoles démocratiques type Sudbury ou Summerhill , des écoles diverses radicalisantes et, pourquoi pas, des écoles « indépendantes »…

En France, la liberté de l’enseignement  fait partie des principes fondamentaux. C’est l’enseignement public qui domine largement le paysage éducatif, scolarisant 12 millions d’élèves sur les 15 millions d’élèves scolarisés.  L’enseignement privé qui, lui, scolarise plus de 2 millions d’élèves, existe sous quatre formes :

-Enseignement privé sous contrat d’association avec l’état : 2,2 millions d’élèves en 2017. Cet enseignement dépend souvent de l’enseignement catholique;

-Enseignement privé sous contrat simple, plus rare ;

-Enseignement privé hors contrat, marginal, scolarise environ 73 000 élèves ;

-Enseignement familial par la famille, plus rare.

Ces divers établissements existent tant au niveau des écoles maternelles et écoles primaire qu’au niveau des collèges et lycées . En 2020, les établissements scolaires hors contrat sont au nombre de 1571, dont 30 % revendiquent une appartenance religieuse (17 % catholiques, 5 % musulmanes, 4 % juives et 4 % protestantes). Les 70 % restants, non confessionnels, sont généralement  des écoles bilingues ou utilisant la  méthode Montessori oula méthode Steiner(d’après  Wikipedia :https://fr.wikipedia.org/wiki/Enseignement_priv%C3%A9_hors_contrat )

Selon Thomas Jallaud ,  ce qui caractérise l’ensemble des écoles hors contrat est leur liberté pédagogique. Par définition, ce sont des entreprises privées (ou associations loi 1901) totalement indépendantes de l’Éducation nationale et donc libres d’appliquer le projet pédagogique qu’elles souhaitent prodiguer. Elles procèdent elles-mêmes au recrutement de leurs enseignants, et les rémunèrent directement, tandis que les écoles privées sous contrat voient  leurs enseignants  payés par l’Éducation nationale. » n-bilans/Tout-sur-les-%C3%A9coles-hors-contrat.316.html

On retrouvera les instructions officielles concernant les établissements d’enseignement scolaire privé sachant que la scolarisation dans un établissement d’enseignement scolaire privé est une modalité d’exercice de l’obligation d’instruction.

Le code de l’éducation fixe le statut de ces établissements, par des dispositions issues de deux lois :

La loi du 31 décembre 1959, dite loi « Debré », du nom de l’auteur du projet de loi dont elle est issue, alors Premier ministre et ministre de l’éducation nationale ,

La loi du 13 avril 2018, dite loi « Gatel », du nom de la sénatrice auteure de la proposition de loi dont elle est issue.

Sont regardés comme des « établissements d’enseignement scolaire privés » au sens des articles L.144-1 et suivants du code de l’éducation, tous les lieux où sont accueillis, en vue de leur délivrer une instruction, des enfants âgés de trois à seize ans, soit en dehors de leur domicile, soit de plus d’une famille, soit relevant de ces deux catégories à la fois. »

 

Les conditions de création d’un établissement d’enseignement privé

L’ouverture est soumise à déclaration préalable au recteur qui la transmet au maire, au procureur de la République et au préfet.

 

Ces 4 autorités disposent chacune d’un délai de 3 mois pour s’opposer à l’ouverture, pour l’un des motifs suivants :

L’ordre public ou la protection de l’enfance et de la jeunesse ;

Les conditions pénales, de diplôme, de nationalité, éventuellement d’expérience professionnelle, de la personne dirigeant l’établissement, voire de celle l’ouvrant ;

Le caractère non scolaire ou non technique de l’établissement.

 

Les diplômes 

Ces établissements peuvent préparer leurs élèves aux examens afin qu’ils obtiennent les diplômes délivrés par l’État ; cette préparation s’effectue dans les mêmes conditions que dans les ÉPLE si l’établissement est lié au service public par contrat(voir la suite à l’URL :https://www.education.gouv.fr/les-etablissements-d-enseignement-scolaire-prives-2942)

Cependant dans   Le Monde du 9  mars 2022 on relève sous la plume de Mattea Battaglia  ce titre :
 
« D’ importantes dérives  épinglées dans des établissements scolaires privés hors contrat. »

 Selon cet auteur, « le Comité national d’action laïque(Cnal) a pu compulser 164 rapports d’inspections menées dans des écoles catholiques, traditionalistes, mais aussi alternatives ou sans projet pédagogique revendiqué. La synthèse qu’il en livre, mercredi 9 mars, est alarmante. C’est l’aboutissement d’un an de recherches. En janvier 2021, le Comité national d’action laïque (Cnal), fédération de cinq organisations impliquées sur le terrain de l’éducation, demandait à chaque inspection d’académie de lui fournir le « dernier » rapport de visite réalisé dans « chaque » établissement privé hors contrat relevant de son périmètre. Façon de porter l’attention, au-delà de la petite minorité d’établissements musulmans habituée au feu des projecteurs, sur l’ensemble de ces 1 800 structures qui, en vertu de la liberté reconnue de l’enseignement, peuvent accueillir un public scolaire. Aux frais des familles, sans subsides publics, et sans autre obligation que celle de transmettre aux enfants le même bagage de connaissances et de compétences – le « socle commun » – que celui garanti à tout jeune au terme de sa scolarité obligatoire (16 ans).On pourra consulter la suite en allant à :  lemonde.fr/societe/article/2022/03/09/d-importantes-derives-epinglees-dans-des-etablissements-scolaires-prives-hors-contrat_6116828_3224.html

L’affaire est reprise par Laure Daussy le 9 mars 2022  dans  Charlie Hebdo  et donne lieu à un article faisant état d’  “Écoles hors contrat : les territoires perdus de l’Éducation nationale.  Il  y apparaît notamment :

« Un monde qui se répartit par « races », Vichy qui n’est pas enseigné… Voilà quelques unes des dérives qui ont cours dans plusieurs écoles hors contrat en France, notamment chez les ultracathos. Le Comité national d’action laïque (Cnal), qui milite pour la laïcité à l’école, a lancé une grande enquête sur ces établissements privés, en demandant de consulter leurs rapports d’inspection, jamais rendus publics jusque-là. Nous avons pu les consulter en exclusivité. Malgré plusieurs manquements manifestes, certaines écoles continuent d’accueillir des enfants. En plus, bien que hors contrat, elles sont financées en partie par de l’argent public »…

 « La liberté de l’enseignement ne doit pas être prétexte à un enseignement de mauvaise qualité », dénonce Rémy-Charles Sirvent, secrétaire général du Cnal et secrétaire national du SE-Unsa.

En parallèle la Gazette des communes   titrait le 29 mars 2022   :

“Les écoles  hors contrat hors de contrôle”

et Michèle Foin y rappelait que «  le Cnal dénonce le manque de transparence des inspections académiques qui, malgré un recours dudit  Cnal auprès de la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada), n’ont transmis que 9% des rapports de visite qu’elles sont censées faire au moins une fois par an.

Sur les 1700 établissements hors contrat, le Cnal n’a pu obtenir que 164 rapports, soit 9%. « Cela démontre combien l’administration de l’Education nationale est rétive à la transparence sur cette question », dénonce le Cnal dans son enquête, d’autant que les rapports manquants concernent surtout les établissements musulmans, juifs et appartenant à la mouvance Steiner-Waldorf ».

On prendra connaissance des préconisations du Cnal en la matière en se rendant à : https://ecoleetsociete.se-unsa.org/Enquete-du-CNAL-halte-aux-derives-dans-les-etablissements-prives-hors-contrat.

Les visiteurs de ce site pourront à ce propos prendre connaissance d’un article de Alexandre Ballario  paru le 5 mai 2022 dans Golias News  que l’on ne peut a priori taxer  de partialité s’agissant des dérives stigmatisées par le Cnal .
 
 Il  est intitulé  :

 « Le grand n’importe quoi du privé hors contrat »  

Il est accessible soit en cliquant ici soit en se rendant à l’adresse : https://www.golias-editions.fr/2022/05/05/le-grand-nimporte-quoi-du-prive-hors-contrat/

Que Christian Terras, Rédacteur en chef à Golias,  soit remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt .

Un paradoxe: Le progrès des Sciences ruine l’Ecole

L’article  ainsi titré que l’on pourra consulter sur ce site fait référence à un texte écrit par le philosophe rationaliste  Alain en 1933 et s’y  trouvant in extenso.  Il examine les effets  inattendus des progrès  de la Science sur  la ruine de l’Ecole publique. La déstructuration  de cette institution, a  déjà donné lieu à une insertion  récente sur ce site  ( Cf. l’UR: asvpnf.com/index.php/2022/04/16/2022-ecole-publique-a-lagonie-identifier-les-causes-de-sa-destruction-et-bien-la-reconstruire/).

Son auteur Jean-Michel Muglioni, dans les colonnes de  Mezetulle(23 avril,2014), Blog revue de Catherine Kintzler, affirme  que l’Ecole  ne peut plus instruire; elle ennuie élèves et maîtres. C’est pour le moins accablant !…  Selon lui, « Alain nous demande de réfléchir sur la rupture qui résulte des extraordinaires progrès des sciences entre quelques chercheurs de haut vol et les « esprits moyens ». La plupart d’entre nous sommes informés de découvertes qu’en réalité nous ne comprenons pas vraiment. L’école en vient à confondre informer et enseigner : on ne distingue plus connaissance par ouï-dire et connaissance rationnelle. J’ai vu parfois qu’en mathématiques les résultats étaient assénés sans démonstration. Ainsi disparaissent l’instruction et l’idée même d’une république des esprits ».

Ceci a des effets délétères  sur  l’équilibre de notre société démocratique et républicaine (ses valeurs et son unité) ainsi   : »Quand il n’y a plus rien de commun entre ceux qui savent vraiment et le plus grand nombre, si bien informé qu’on le suppose, quand s’impose la domination d’une élite scientifique, c’en est fini de cette république des esprits et avec elle de l’exigence d’universalité par laquelle chacun reconnaît en tout homme son semblable ».

On rappellera cependant  que   « La qualité des élèves découle (aussi) de la qualité de l’enseignement, c’est-à-dire de la compétence et de la motivation du corps enseignant pour transmettre un savoir en même temps que les codes de la vie en société. Or depuis les trente dernières années nous assistons à un double phénomène : l’indigence du recrutement qui sombre dans la médiocrité, l’abandon de nos enseignants à des conditions matérielles, psychologiques et de sécurité qui décourage les vocation(Cf.l’URL https://www.planet.fr/societe-lecole-publique-est-elle-en-ruine.846283.29336.html )

Les maux gravissimes dont souffre notre Ecole ne manquent pas d’interpeller  le bon sens et de  renvoyer inévitablement au souvenir  des  hussards noirs de l’Ecole de Jules Ferry au fondement des valeurs et de l’unité de notre République. Lesdits hussards disposaient de l’autorité, du prestige et d’une formation rigoureuse dispensée par les Écoles Normales. Dans les écoles primaires  dont ils avaient la charge, devenus instituteurs,  on apprenait à penser librement et à “faire germer  une abondante moisson en montrant  la Science et le chemin du Vrai; celui de la Raison  ( Jean Bynat, 1920)( URL:https://www.toupie.org/Chansons/Honneur_gloire_ecole_laique.htm#:~:text=Que%20nos%20p%C3%A8res%20jadis%20ont%20faite%20en%20combattant.&text=Des%2°).

On pourra consulter l’article de J-M. Muglioni  soit en cliquant ici , soit en se rendant à l’URL : https://www.mezetulle.fr/un-paradoxe-le-progres-des-sciences-ruine-lecole-commentaire-dun-texte-dalain/

Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée pour  son soutien et pour nous autoriser ce nouvel emprunt .

Lendemains du centcinquantenaire de la Commune de Paris et laïcité

Le Comité  Trégor-Argoat des Amies et Amis  de la Commune de Paris 1871 organisait une  exposition sur le thème:  

 

« Laïcité : une très longue conquête »

 

Elle a eu lieu  du 12  au 23 avril 2022 à la galerie des expositions  de la médiathèque de Lannion(F-22300).

Denis Orjol ,membre de ce comité, a bien voulu mettre à notre disposition des reproductions et  des références relatives aux affiches présentées. Les visiteurs  pourront les consulter en cliquant ici .

Que D. Orjol soit  chaleureusement remercié pour son soutien.

Le retour du tragique

« On peut empêcher de parler, on ne peut empêcher de penser »

 Le  tragique récurrent de l’Histoire  se trouve une fois de plus  illustré depuis plusieurs semaines par l’invasion de l’Ukraine par l’armée de la Fédération de Russie et par la guerre en cours avec son cortège de souffrances et de malheurs. La Paix et la Raison sont de   nouveau bafouées.  

« Les événements tragiques qui marquent notre actualité nous incitent à rendre hommage à ceux qui aujourd’hui sont pris dans la guerre et combattent avec un courage indicible pour leur liberté, notamment en Ukraine. Le recours aux traces et aux textes de l’Antiquité permet de mettre en perspective et dans la longue durée l’expérience de la guerre, celle de la désolation et de la résignation qui l’accompagnent, et celle des sursauts parfois héroïques qu’elle provoque. » (cf.https://eduscol.education.fr/odysseum/la-guerre-et-le-retour-du-tragique-dans-lhistoire)

Selon Philmag, »l’idée de tragédie de l’histoire entre dans l’imaginaire collectif en 1979, lorsque Jean-Paul Sartre et Raymond Aron se rendent à l’Élysée pour demander à Valery Giscard d’Estaing d’accueillir en France les « boat people » vietnamiens. Ils réclament 3 000 visas, le président leur en concèdera 1 000. Aron lâchera ces quelques mots à la suite de l’entrevue : « Ils ont oublié que l’histoire est tragique. » L’historien et philosophe s’en expliquera deux ans plus tard, dans Le spectateur engagé (1981) : « J’ai écrit souvent que Giscard d’Estaing, qui est un homme très intelligent, très instruit, est en même temps un homme irénique, c’est un homme de la paix. Quand vous écoutez ses discours, vous avez toujours le sentiment que tout peut s’arranger par négociations, compromis, en étant raisonnable. À peu près jamais, il ne donne le sentiment qu’il y a, dans le monde où nous sommes, des conflits probablement inexpiables, qu’il y a le risque, le danger des tragédies. »

« Quel sens Aron donne-t-il au mot tragédie ? Dans ses Mémoires(1983), il écrit : « L’histoire de l’humanité est jonchée de cultures mortes, parfois même évanouies de la mémoire des vivants. L’histoire fut tragique pour les Indiens, pour les Incas, pour les Aztèques. Qui en doute ? » 

La tragédie vient de ce que l’inévitable semble pouvoir advenir. L’histoire a un caractère absurde et contingent, où la possibilité d’un déferlement de violence, d’une résurgence insensée du mal n’est jamais dépassée : « Tragique, la nécessité de fonder la sécurité sur la menace de bombardements nucléaires ; tragique, le choix entre l’accumulation d’armes classiques et la menace nucléaire ; tragique, la destruction de vieilles cultures par la civilisation industrielle. » Chez Aron, la tragédie se démarque de son sens grec et théâtral originel – celui d’un destin conduisant inexorablement vers la mort. Il s’agit plutôt d’un déchirement de l’histoire qui n’a proprement aucun sens. Nous ne pouvons que « faire avec » le mal. ! »  (Cf. l’URL; https://www.philomag.com/articles/le-tragique-de-lhistoire-pourquoi-macron-reprend-cette-expression
 
Nous avons  en effet de nouveau retrouvé le chemin de la mort et n’avons pas su préserver la paix… S’agit-il d’un nouveau  pas sur la voie du déclin du courage ? En l’absence de réponse on ne peut, en l’occurrence, qu’opposer sans espoir le visage de   « l’impassible dictateur »  à celui « ouvert  du président-comédien devenu chef de guerre »…

Ce constat accablant revêt sans nul doute un caractère particulier en cette période  dite des Pâques chrétiennes , ce qui transparaît dans l’article de Joseph Thomas paru le 14 avril 2022 dans Golias News. Il est intitulé :

 

 « Retour du tragique en ce temps de Pâques »

Il fait apparaître  avec lucidité et réalisme  que l’on   » avait chanté, sur bien des tons, l’assurance d’une mondialisation humaniste universelle ! Et nous voilà bousculés, alertés par des jeux d’alliance rappelant les heures les plus graves. Menaces nucléaires. Raidissement. Logique imperturbable. La guerre comme une évidence. L’actualité rappelle au « retour du tragique ».

L’article complet  de J.Thomas est accessible en cliquant ici.

 
Que Christian Terras, Rédacteur en chef  de Golias soit remercié de nous permettre ce nouvel emprunt.

Revirements et contorsions chez les cléricaux de tous les pays

La tâche est immense maintenant que la parole est libérée…Comment reconstruire sur les ruines? Dans l’attente d’actes en cohérence avec la justice des hommes telle est la question « subsidiaire »  que peuvent  se poser les non-croyants ?

 C’est ainsi que certains ont qualifié de « lumineuses » les déclarations récentes   de l’Archevêque de Munich  sur  « l’hypocrisie généralisée en matière de sexualité des clercs au sein de l’Eglise catholique« .

Les visiteurs de ce site ne manqueront pas de  saluer le courage de ce prélat  en souhaitant que son exemple fera école notamment en France, après avoir consulté, en cliquant ici, l’article à ce propos d’Alexandre Ballario publié le 4 avril 2022 dans Golias News. il est intitulé  :

 “Le précieux cardinal Marx”

Il est également accessible à l’URL : https://www.golias-editions.fr/2022/04/14/le-precieux-cardinal-marx/comment-page-1/#comment-91648

Il apparaît ainsi que le 30 mars 2022 dernier  le cardinal allemand Reinhard Marx célébrait en l’église Saint-Paul de Munich une messe dédiée aux membres catholiques de la communauté LGBTI…

 

  Que Christian Terras, Rédacteur en chef de Golias, soit remercié de nous permettre ce nouvel emprunt.

Une saine “respiration laïque” ne peut conduire à un intégrisme laïque contraire à la liberté d’expression.

Encore faut-il savoir ou vouloir bien respirer ! Dans le domaine des rapports et des systèmes sociaux  on sait que   la liberté est  à la fois la respiration de la conscience et l’oxygène vital qui aère et ventile cette conscience  (Cf.https://www.cnrtl.fr/definition/respiration#:~:text=f%C3%A9m.-,RESPIRATION%2C%20subst.,de%20respirer%2C%20mani%C3%A8re%20de%20respirer.).

En réalité en tant que physiologiste et à l’instar de Catherine Kintzler on affirmera  sans ambage qu’en matière de laïcité la fonction respiratoire est essentielle et qu’une  société démocratique de progrès ne peut s’en passer sauf de faire le choix des effets délétères de l’anoxie … voire ceux définitifs de  l’asphyxie.  

Selon le propos de C.Kintzler,  philosophe de référence en la matière(DDV-682; mars 2021), la laïcité et sa bonne pratique républicaine résultent de l’articulation harmonieuse de  deux principes ; la neutralité et la liberté d’expression . Il s’agit  » D’une part,  ce qui participe de l’autorité publique (législation, institutions publiques, école publique, magistrats, gouvernement…) s’interdit toute manifestation, caution ou reconnaissance en matière de cultes, de croyances et d’incroyances – c’est le principe de laïcité stricto sensu. De l’autre, partout ailleurs y compris en public, dans l’infinité de la société civile (la rue, les moyens de transport, les espaces commerciaux…) et bien entendu dans l’intimité, la liberté d’expression s’exerce dans le cadre du droit commun.”(https://www.leddv.fr/analyse/la-dualite-du-regime-laique-20210305

Déjà  en 2015, elle écrivait dans Le Monde : » le régime laïque installe une dualité qui traverse la vie de chacun et rend concrète une respiration redoutée par l’intégrisme. D’une part, le principe de laïcité proprement dit applique le minimalisme à la puissance publique et à ce qui participe d’elle : on s’y abstient de toute manifestation, caution ou reconnaissance en matière de cultes, de croyances et d’incroyances. Mais d’autre part ce principe d’abstention, ce moment zéro, n’a de sens qu’à libérer tout ce qu’il ne gouverne pas : l’infinité de la société civile, y compris les lieux accessibles au public, jouit de la liberté d’expression et d’affichage dans le cadre du droit commun. Sans cette dualité, la laïcité perd son sens. » (https://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/30/contre-l-integrisme-choississons-la-respiration-laique_4566781_3232.html)

 C. Kintzler le martelait  en 2018: »Le régime de laïcité est difficile à comprendre, car il articule deux principes. D’une part l’idée selon laquelle ce qui participe de l’autorité publique s’abstient au sujet des croyances et incroyances – c’est le principe de laïcité stricto sensu. Mais il ne faut pas oublier l’autre aspect, qui donne sens au principe précédent et qui est conditionné par lui : partout ailleurs y compris en public, c’est la liberté d’expression qui s’exerce dans le cadre du droit commun. La méconnaissance (parfois volontaire) de cette dualité entraîne des malentendus et des dérives (Cf.C. Kintzler : « La respiration laïque permet à chacun d’échapper au lissage de sa vie » (Le Figaro, 9 jan. 18) 

 
Quelles que soient les difficultés pour se faire entendre en la matière-tout particulièrement en cette période de joutes électorales,  C. Kintzler revient à la charge  fort à propos ( nous saluons sa démarche courageuse) par la mise en ligne  ce 18 avril 2022 dans son blog revue Mezetulle de l’article intitulé  :

 

 La dualité du régime laïque

L’expression « intégrisme laïque » a-t-elle un sens ?

Les visiteurs de ce site et parmi eux les amoureux de la laïcité pourront en prendre connaissance en cliquant ici

Il y apparaît, en bon accord avec ce qui précède, que : « La laïcité de l’association politique construit un lien disjoint des liens communautaires existants ; elle installe un espace zéro, celui de la puissance publique, laquelle s’abstient en matière de croyances et d’incroyances et se protège des croyances et incroyances. Mais le régime laïque ne se réduit pas au seul principe de laïcité ; il repose sur une dualité. D’une part ce qui participe de l’autorité publique (législation, institutions publiques, école publique, magistrats, gouvernement…) s’interdit toute manifestation, caution ou reconnaissance en matière de cultes, de croyances et d’incroyances – c’est le principe de laïcité stricto sensu. De l’autre, partout ailleurs y compris en public, dans l’infinité de la société civile (la rue, les moyens de transport, les espaces commerciaux…) et bien entendu dans l’intimité, la liberté d’expression s’exerce dans le cadre du droit commun. Sans cette dualité, qui produit ce que j’appelle la respiration laïque, la laïcité perd son sens ».

A l’évidence, il s’agit d’assurer la continuité de cette fonction respiratoire.
 
Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée pour nous autoriser ce nouvel emprunt.

La fin des congrégations religieuses catholiques : une aubaine pour les victimes des abus sexuels commis au sein de l’Eglise ?

On pourra avantageusement, pour aborder une question ayant trait à l’origine à la vie  et au devenir (fondations, suppressions expulsions…) des  congrégations religieuses catholiques en France, avoir recours- en préalable- à quelques références en se rendant à l’adresse :https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_congr%C3%A9gations_chr%C3%A9tiennes_en_France , étant entendu que  ceci donne lieu à des travaux d’Histoire, documentés.

On notera que :

« Les congrégations catholiques sont des institutions, approuvées par les évêques ou les papes, qui se sont créées au fil du temps en fonction des besoins ou des crises qui agitaient l’Eglise, et sont l’illustration de l’évolution de celle-ci.  Les novices, aspirant à la vie religieuse, deviennent moines en s’engageant pour toute leur vie par les trois voeux d’obéissance, de chasteté et de pauvreté. Moines, moniales, religieux et religieuses vivent dans une communauté dont la vie est organisée par une règle. C’est pourquoi on considère qu’ils forment, au sens large et un peu inexact, le clergé régulier. Cependant les moniales et religieuses ne peuvent pas faire canoniquement partie du clergé et à strictement parler, les moines qui n’ont pas reçu les ordres sacrés sont des laïcs« .

Cependant dès 2010, le journal Le Monde titrait , sous la plume de Stéphanie Le Bars: « Les congrégations religieuses vieillissent et peinent à attirer les jeunes catholiques; seuls les ordres fermés et à la règle stricte font encore recette, notamment auprès des étrangers. » et révélait que  « derrière leurs hauts murs parfois millénaires, leurs « clôtures » mystérieuses, leurs tenues immuables, les moines, les moniales et les membres des 400 communautés religieuses présentes en France ne sont pas à l’abri des transformations du monde catholique. Ils sont même aux avant-postes des évolutions liées à la déchristianisation. Alors que la désaffection qui touche les vocations chez les prêtres se confirme d’année en année – avec 83 ordinations, 2010 a atteint un niveau historiquement bas -, le monde des congrégations religieuses vieillit et se réduit aussi de manière irrémédiable. En à peine dix ans, elles ont perdu près d’un tiers de leurs effectifs, chez les hommes et les femmes. »( Cf. l’URL Les congrégations religieuses vieillissent et peinent à attirer les jeunes catholiques).
 
L’évolution notée semble inéluctable et aussi n’est-il pas surprenant de voir paraître en 2022 un article intitulé  :

 

« Fin des congrégations religieuses

et

avenir de leurs propriété
 
Publié dans Golias News du 7 avril 2022, il est écrit par Jose Aregi, auteur   espagnol faisant référence à la situation des congrégations dans son propre pays et traduit en français par Edurne Alegria.  Tout porte à croire que les questions fondamentales qu’il pose sont transposables à notre propre pays. Les visiteurs y auront accès en cliquant ici. 

 Il y apparaît notamment que :

 1.Les piliers sur lesquels s’est appuyée et justifiée la vie religieuse, depuis ses débuts jusqu’à nos jours, se sont effondrés,

 2.Dans deux ou trois décennies, l’immense majorité des monastères, couvents et maisons religieuses des pays européens resteront vides,

3. On ne sait quel destin les congrégations réserveront à leurs temples, sanctuaires et couvents, maisons et propriétés, en nombre considérable, le jour où leurs communautés viendront à disparaître

4.Il conviendrait que  ces biens soient  restitués au peuple, aux institutions publiques, mais non point en les vendant au prix du marché, car cela reviendrait à faire payer une deuxième fois aux contribuables le couvent, l’église ou la propriété qu’eux-mêmes ou leurs ancêtres (ou les rois et les seigneurs qui les exploitèrent) offrirent aux congrégations.

Au total, il apparaît  que l’on pourrait  disposer ici d’une manne financière conséquente utilisable pour la réparation des dommages causés aux victimes des abus sexuels commis au sein de l’Eglise , à condition  que la législation le permette et que les institutions concernées envisagent pareilles solutions…Comme déjà mentionné sur ce site le potentiel est immense.
 
 Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias soit remercié d’autoriser ce nouvel emprunt !

2022, Ecole publique à l’agonie Identifier les causes de sa destruction et bien la reconstruire

Il est affligeant d’en arriver à  un tel constat  s’agissant de notre Ecole publique républicaine car c’est bien d’elle qu’il s’agit…  Il  témoigne s’il le fallait qu’en accord avec les principes  de la thermodynamique,  l’entropie  de tout   système va croissant et c’est le cas de notre système scolaire  que des générations successives de républicains ont eu tant de peine à construire  depuis la Révolution… 

 On peut être tenté de se voiler la face  en expliquant que l’état de délabrement constaté  résulte des effets cumulés de politiques ultra libérales   suivies par les édiles de la République depuis  une quarantaine d’années… Mais il faut bien admettre que  nous n’avons pas su préserver l’institution en lui conservant son rôle émancipateur et assurer son avenir en l’ouvrant aux progrès de la Science et des Technologies. 

En l’absence de ses  défenseurs-par le passé regroupés en comités d’action-laissant le champ libre à ses adversaires cléricaux et réactionnaires aux intérêts portés par des législateurs  complaisants, on a laissé   fructifier les  menées et revendications  incessantes de ses contempteurs. Ceux-ci ont  su  tirer parti   de l’indifférence  des acteurs mal avisés de l’institution elle-même. Comment ne pas être tenté d’émettre  l’hypothèse que les dits acteurs  ont été, et le demeurent plus que jamais, conduits  par une négligence coupable, à laisser détruire ce qui leur  fut confié par les fondateurs et leurs successeurs des siècles derniers ?   Et pourtant… leur chien n’était pas atteint de la peste  . 

Un  examen de conscience paraît nécessaire. Il risque sans doute d’être laborieux et douloureux , d’autant qu’il  doit de pratiquer dans un contexte politique où la marchandisation de l’école est devenue une réalité.   

Mais pour sauver l’essentiel avant de reconstruire , il paraît essentiel d’identifier  des facteurs explicatifs d’une situation véritablement alarmante  et de ne pas céder à la tentation de se défouler sur  des boucs émissaires.

C’est ce que propose  Jean-Michel Muglioni dans un article intitulé :

 

  Le libéralisme est-il la cause de la mort de l’école 
 
paru dans Mezetulle, le blog revue de Catherine Kintzler le 7 avril 2022.

Les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici.

En présence d’une institution déliquescente,  certains proposent de remettre l’école au coeur de la République d’autres de la réinventer sur des basses nouvelles. Souhaitons que ces  propos n’aient pas seulement valeur incantatoire et  rappelons -y compris à ceux qui ne veulent pas l’entendre- que l’idéal républicain exige  que le principe intangible  d’une école publique, gratuite, obligatoire et laïque  ne peut être remis en cause au prétexte d’une projection dans l’avenir d’une école définitivement  privatisée et marchandisée .  

 

Que Catherine Kintzler soit remerciée d’autoriser ce nouvel emprunt.

Pas d’égalité en droit sans laïcité

C’est l’intitulé retenu par Charles Arambourou  pour un  de ses articles publié en 2021 dans Ufal INFO. On en  saisit toute  l’importance,  au moment où  la laïcité républicaine se trouve  malmenée et dévoyée dans tous les sens dans nombre de  services publics et notamment  l’Ecole publique .

C’est avec beaucoup de lucidité que cet auteur  rappelle les articles fondateurs de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen et assène : « la République refuse de prendre en compte TOUTES les appartenances, elle a choisi de n’en reconnaître AUCUNE ».  Pour lui, seule « La laïcité assure l’égalité en droit, c’est connu. Mais qu’en est-il de l’égalité sociale, de l’égalité de genre, de l’égalité de couleur de peau, etc. ? Cela, ce doit être l’objet de l’action politique des citoyens : encore faut-il, pour l’exercer, qu’ils soient constitués tels en toute égalité… grâce à la laïcité. La laïcité, c’est l’égalité en droit poussée jusqu’au bout ». 

Mais qu’est-ce donc que l’égalité en droit  ?  Les visiteurs trouveront  réponse à cette question importante en  consultant l’article de cet auteur
en cliquant ici

 Ils le retrouveront aussi à l’adresse  :

https://www.ufal.org/ufalinfo/ufal-info-85-legalite-pour-vivre-libre/

.

 
Au demeurant faut-il rappeler que l’égalité est  intrinsèque à la République  ? En tout cas, elle devrait l’être.
Déjà Condorcet l’expliquait :« Il ne peut y avoir ni vraie liberté, ni justice dans une société si l’égalité n’est pas réelle » .

 

Nous remercions Marion Fournier, gestionnaire administrative (UFAL  Nationale), de nous avoir autorisé à reproduire  cet article de façon à le représenter sur ce site et Solenn Gasner d’avoir assuré la numérisation du document paru dans Ufal INFO.

L’Ecole de la République à l’épreuve de l’OCDE et de la Commission européenne

Tel est le titre de l’article de Christophe Kamysz, auteur invité à Mezetulle , le blog-revue de Catherine Kintzler

Dans son propos de présentation C. Kintzler précise que « c’est  avec plaisir que je l’accueille ici, plaisir mêlé d’amertume, car il témoigne de la politique délétère qui s’acharne depuis bientôt 40 ans sur l’école républicaine et sur la conception véritablement libérale des savoirs qui devrait l’inspirer. Il témoigne aussi, et heureusement, de la constance de bien des professeurs, sur plusieurs générations maintenant, à s’opposer à cette politique pour des raisons qui n’ont rien perdu de leur profondeur et de leur actualité ». On devine la gravité de la situation pour l’école publique de la République alors que que certains  voulaient  la refonder.

Passer sous les fourches caudines de l’OCDE et  de la Commission européenne pour recevoir, évaluations, rapports et recommandations pour l’avenir n’est pas nécessairement -au regard  du rôle social , émancipateur et humaniste  que les fondateurs avaient voulu donner à l’école publique- une simple formalité. Ceci est d’autant plus prégnant  que ces instances internationales  constituent, semble-t-il, une référence incontournable  pour ceux qui ont , au sein de notre République, vocation à exprimer une volonté politique . 

On rappellera   à ce propos que :
-L’organisation de coopération et de développement économiques est une organisation internationale d’études économiques, dont les pays membres — des pays développés pour la plupart — ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché (d’après Wikipedia )
 
-que ladite OCDE se propose  de promouvoir le « libéralisme » encourageant la libéralisation économique au travers du libre-échange  et de la concurrence pour favoriser l’innovation et  les gains de productivité. Pour lutter contre le chômage, l’OCDE recommande notamment la flexibilisation du marché du travail. Si elle se veut surtout pragmatique (elle préconise les politiques qui, de son point de vue, ont donné les meilleurs résultats au sein des pays membres), la conception économique de l’OCDE se rapproche des arguments du libéralisme économique et entre souvent en opposition avec certains principes keynésiens, notamment celui de l’augmentation des dépenses de l’Etat-providence…Pour établir ses études économiques, l’OCDE s’appuie sur sa base de données économiques, une des plus fournies au monde » (d’après Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_coop%C3%A9ration_et_de_d%C3%A9veloppement_%C3%A9conomiques)
 
Un rapport de l’OCDE (en date du 28 septembre 2021) révèle une privatisation croissante de l’éducation . On y  lit : »Nous avons consulté le rapport annuel de l’OCDE « Regards sur l’éducation » et voici notre analyse. Le rapport met en lumière les tendances de la privatisation au sein de l’éducation et les conditions de travail des enseignant·e·s à travers l’Europe. Il appelle également les gouvernements à fournir un financement public approprié pour l’éducation …On y découvre aussi que  « malgré l’argent investi, c’est toujours le privé qui obtient les meilleurs résultats. Les dépenses par étudiant dans les établissements d’enseignement publics sont supérieures à celles des établissements privés : 12 982 USD pour le public contre 10 339 pour le privé. Mais il apparaît encore une fois que la gestion privée est bien meilleure que la gestion publique, et ce pour des résultats incomparables. »

https://www.oecd.org/fr/education/regards-sur-education/

https://www.oecd-ilibrary.org/sites/5077a968-fr/index.html?itemId=/content/publication/5077a968-fr

Dès lors, on peut  comprendre que le mouvement de désertion des établissements publics  puisse s’accentuer de façon préoccupante…

On voit bien que les dits rapports déterminent le sens de nos politiques publiques d’éducation et notamment  celles conduisant  à  la marchandisation  croissante de notre système éducatif.  Il s’agit d’un choix politique considéré ici comme strictement  incompatible avec  le rôle humaniste et émancipateur qui avait été l’honneur et la gloire de l’école laïque. On n’en est plus là ; la privatisation et la marchandisation rampantes mises en oeuvre par toutes les forces politiques confondues ont conduit à l’agonie  de l’Institution ; c’est le terme fort utilisé par Christophe Kamysz dans son article. Notre Association le reprend à son compte considérant par ailleurs que la situation ne fait qu’empirer sous les effets convergents  des « directives « de la Commission européenne.  Et pourtant  l’OCDE  se plaît à mettre en exergue dans ses publications  des propos  tels que :

«  Des politiques meilleures pour une vie meilleure »
«  Repenser  l’équité de  l’éducation 
 
En réalité , l’état des lieux présenté par Christophe Kamysz   montre manifestement qu’ils ont  essentiellement valeur incantatoire et c’est bien dommage !
 
Comme l’écrit C. Kamysz , il nous faut résister ; c’est la première mesure qui s’impose !  Cependant une reconstruction s’impose : quel en sera le prix  et qui disposera du charisme suffisant pour l’envisager ? 
 
Que sont devenus, chemin faisant, les défenseurs de l’école publique laïque et pourquoi ont-ils cédé le terrain aussi facilement à ses contempteurs ? 

L’article mentionné est accessible aux visiteurs en cliquant ici . Ils pourront également en prendre connaissance en se rendant à l’adresse   

https://www.mezetulle.fr/lecole-de-la-republique-a-lepreuve-de-locde-et-de-la-commission-europeenne-par-christophe-kamysz/
 
Que Catherine Kintzler soit  remerciée de nous autoriser à effectuer ce nouvel emprunt !