La presse finistérienne aux débuts de la IIIè République Naissance de nouvelles feuilles républicaines (2)

La transcription d’un certain nombre d’articles du numéro 1 du Républicain du Finistère  dont la première parution est datée du  13 avril 1872 , c’est à dire deux mois avant la naissance  de l’hebdomadaire Le Finistère déjà rapportée sur ce site, permet d’illustrer  tant l’expression de la liberté de la presse aux débuts de la 3è République que la volonté des républicains d’occuper le terrain politique local tout en restant aussi prêt que possible des citoyens ( pour ceux qui savaient lire !) .  Il s’agit ici d’un  journal édité à Brest à un moment où l’on ne s’embarrasse pas à décliner  « qui l’on est » ou « de quoi l’on se réclame » ; on se contente   de rappeler que le triptyque « LIBERTE, EGALITE , FRATERNITE » mis  en exergue à l’entête des colonnes dudit journal  proclame l’essentiel. Ainsi  d’emblée on se lance dans les  chroniques dévolues à l’air du temps…
 
 Les visiteurs  auront  la bonne fortune de découvrir ici, sans doute le premier article de presse faisant état de  l’apparition prochaine,  dans le paysage quimpérois, d’une première  Ecole normale primaire   dont la forme reste quelque peu mystérieuse… On n’est pas sans savoir qu’il s’agissait d’une Ecole normale congréganiste dont l’existence sur la rive droite de l’Odet fut très brève laissant la place en 1884 à l’Ecole normale primaire publique instaurée selon les principes de Jules Ferry.
 
Les visiteurs  pourront consulter en cliquant ici quelques articles composant les colonnes    
du Républicain du Finistère d’avril 1872.

Une orthographe fautive permet-elle de bien nommer les choses ?

Dans un article intitulé Le Mal des mots paru le 29 octobre 2021 dans La DépêcheDominique Delpiroux faisait observer que, chez certains de ses concitoyens, l’orthographe constitue leur  liberté d’écrire comme ils le veulent. Il le regrettait tout en soulignant que « notre langue est belle, riche et complexe, et ce sont ses règles qui lui donnent sa majesté et sa force. Le français est le ciment de notre culture commune. C’est un patrimoine qu’il faut défendre, au lieu de lui tordre le cou à chaque phrase. »(cf.l’URL :https://www.ladepeche.fr/2021/10/29/le-mal-des-mots-9897262.php)

 Cette prétendue liberté de transgresser les règles se retrouve dans d’autres domaines de la vie courante.  Source d’irritations, d’ incompréhensions et de quiproquos elle contribue à la fragmentation  de notre société.

Eric Libiot , dans L’Express du 10 mars 2018   constatait que  l’orthographe avait  perdu « son statut de trésor national »    tout en soulignant que « évidemment, une langue doit vivre pour survivre. Se réinventer chaque jourassumer ses influences, sourire aux néologismes, humer l’air du temps…qu’il y a des fautes particulièrement agaçantes, qui, d’ailleurs, sont autant d’effets de mode et souvent commises à l’insu de leur plein gré« .  (URL :https://www.lexpress.fr/culture/livre/orthographe-les-maux-des-mots_1991018.html)

 

Ne parlons pas des pièges et des effets étonnants  de l’écriture numérique  et de ceux  de la “littératie” ou « lettrure »(sic !)  qui en résultent  (Cf. l’URL : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture_num%C3%A9rique).

 

Les effets discriminants induits par les accommodements aux règes orthographiques de notre langue se trouvent aussi  relevés  par   Alice Develey dans Le Figaro  du  3 décembre 2019.  Cette auteure note  : »On ne mentirait sûrement pas en affirmant que chaque mois, un nouveau débat linguistique a lieu. S’il ne s’agit pas de l’écriture inclusive, il est question des anglicismes et de leur prolifération dangereuse dans la langue. La conjugaison est-elle aussi souvent remise en question. Et c’est peu dire de l’orthographe ».(URL:https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/claude-lussac-l-orthographe-est-discriminatoire-20191203)

Cependant  dans son  ouvrage  au titre provocateur « Eloge des fautes d’orthographe » Claude Lissiac tente de déculpabiliser les dysorthographiques, postulant que leurs  défaillances pourraient être secondaires  si la pensée qui les précède ou les accompagne est juste ! 

Il convient  cependant  de  rester prudent en la matière car ainsi qu’il est pointé  par « Le Projet Voltaire« : »Les fautes d’orthographe peuvent constituer un véritable obstacle dans les études ou le monde professionnel. Qu’il s’agisse d’envoyer un courriel important, de rédiger un dossier ou bien tout simplement de publier un texte sur les réseaux sociaux, nous sommes régulièrement confrontés à des difficultés qui nous font hésiter. Des hésitations d’autant plus préoccupantes que cela nuit à notre crédibilité professionnelle. Ainsi, selon un sondage IPSOS réalisé pour Le Projet Voltaire, 92 % des employeurs jugent que les fautes d’orthographe dégradent la réputation et l’image de leur entreprise, et 80 % d’entre eux écartent les candidats ayant des lacunes en orthographe ou en expression.” “Mais comment faire pour écrire un texte sans contrevenir aux nombreuses subtilités de la grammaire française et éviter les fautes d’orthographe?  » (Cf. l’URL : https://www.projet-voltaire.fr/dossier-voltaire/fautes-d-orthographe-comment-ne-plus-en-faire/ )         

 C’est toute la question ! Et de rappeler qu’elle fut résolue, sans faiblesse, par l’école de la 3è République . Pourquoi donc ne pas revenir aux fondamentaux de cette institution  ?  Mais ceci est un autre débat, sans doute un débat de société .

 A propos de l’orthographe les visiteurs de ce site pourront, prendre connaissance en cliquant ici , de l’article publié par Catherine Kintzler  dans son Blog revue Mezetulle le  16  décembre 2021 . Il s’intitule  :

 
Les « élites » et la langue française : un problème avec l’accord, surtout au féminin ?

 

On y fait référence- bien sûr-à l’accord du participe passé, faisant valoir le fait que dans certains milieux on s’évertue à « mettre obstinément le féminin là où il n’a rien à faire et à le faire disparaître là où il faudrait le mettre » tout en  « se torturant  les méninges pour aboutir à des formulations aberrantes alors qu’il suffirait de se souvenir de ses leçons de grammaire qui sont aussi des leçons de logique ». 

 Faut-il rappeler sur ce site, à l’instar d’Alain que  “ l’orthographe est de respect; c’est une sorte de politesse » ? C’est aussi un hymne à notre langue , un hymne à préserver.

  Nous remercions vivement Catherine Kintzler de nous autoriser à représenter son article sur ce site

La presse finistérienne aux débuts de la IIIè République Naissance de nouvelles feuilles républicaines (1)

Au sortir de l’Empire, de la Guerre, de l’occupation prussienne  et de la Commune de Paris  de 1871, l’instauration de la  République connut des débuts difficiles. Cependant des républicains convaincus se révélèrent dans l’épreuve et via  la presse locale libérée apportèrent leur contribution au renouveau  des pratiques républicaines  en Finistère.
 Nous rapportons ici l’acte fondateur de l’hebdomadaire  Le Finistère , d’abord journal politique , ensuite journal républicain puis enfin organe hebdomadaire d’union républicaine; créé par  Louis Hémon (1844-1914), ancien avocat au barreau de Quimper.  Le numéro 1 fut publié le 22 juin 1872 à Quimper… il y a près de 150 ans .
 
 Les visiteurs pourront consulter ,en cliquant ici, la déclaration liminaire  du Comité de rédaction intitulée  : 
 
Qui nous sommes.

Les fonds récoltés par l’Eglise catholique en spoliant les moniales serviront-ils à indemniser les victimes de pédophilie?

Les visiteurs de ce site sont tenus régulièrement informés de certains démêlés laborieux  ayant  cours au sein  de la hiérarchie ecclésiale aux abois depuis la publication du rapport Sauvé en octobre 2021 s’agissant de réparer les traumatismes  causés aux victimes des actes pédocriminels commis au sein de l’Eglise.  

D’aucuns avaient même proposé -et c’était de bon aloi aux détours de l’histoire- que les oeuvres diocésaines immensément riches puissent abonder le fonds d’indemnisation par la cession de certains composants de leur patrimoine immobilier dévolus à l’école confessionnelle !

En attendant (sic!) et sans doute pour renflouer les caisses de l’Eglise, des prélats haut placés dans la hiérarchie ont pris l’initiative de s’attaquer au patrimoine des moniales tout en sauvegardant celui des moines…

Cette démarche singulière ne manque pas de retenir l’attention. Elle a conduit certains catholiques de progrès  à solliciter l’intervention d’une nouvelle commission Sauvé pour la protection des moniales en danger !   Mais leur sens de l’humour  n’y suffira pas … 

 

Les visiteurs de ce site  pourront consulter à ce propos  un article de   François Lagrasse intitulé :

  

Au plus offrant Monastères  à vendre !

   

Publié aux Editions Golias le  12 novembre 2021, il est accessible en cliquant ici . On pourra également en prendre connaissance en se rendant à l’URL : 

https://www.golias-editions.fr/2021/11/12/au-plus-offrant-monasteres-a-vendre/

 
 
Que Christian Terras, Rédacteur en chef de Golias soit remercié de nous autoriser à reproduire et à représenter l’article fondateur de François Lagrasse.

« J’ai exécuté un chien de l’enfer. Rapport sur l’assassinat de Samuel Paty »

de

David di Nota,

 

lu par Catherine Kintzler

 

« Que s’est-il passé ? Pourquoi est-ce arrivé ? Comment cela a-t-il été possible ? », s’interrogeait en son temps Hannah Arendt.Telles sont les trois questions que l’auteur (David di Nota) a choisi de se poser afin d’analyser la rumeur infondée qui devait conduire à l’assassinat d’un professeur de collège dans une petite ville paisible des Yvelines.Contre-enquête fascinante sur une série d’incohérences institutionnelles, récit d’un mensonge orchestré par des islamistes, déconstruction méthodique d’un antiracisme dévoyé qui semble résumer toute une époque”. Selon Babelio, ce livre “restitue cet événement politique majeur avec un sens du détail et une clarté redoutables”. (URL :https://www.babelio.com/livres/Di-Nota-Jai-execute-un-chien-de-lenfer/1355242)

 

 Dans un entretien accordé à Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne, l’écrivain David di Nota “analyse la rumeur infondée qui a conduit à l’assassinat de Samuel Paty, l’enseignant victime de l’attaque terroriste perpétrée le 16 octobre 2020”. Magazine Marianne du 20 novembre 2021, rapportant sur ledit entretien peut ainsi titrer : Assassinat de Samuel Paty : “un crime institutionnel ?”. On y pointe notamment “une série d’incohérences institutionnelles” qui ont contribué, selon l’auteur, à sous-estimer « considérablement » les menaces qui pesaient sur le professeur d’histoire-géographie. “L’écrivain va même plus loin, en affirmant que l’administration a disqualifié l’autorité de l’enseignant de Conflans-Sainte-Honorine au profit du ressenti des élèves, validant selon lui la notion d’offense.”( https://www.marianne.net/societe/education/assassinat-de-samuel-paty-un-crime-institutionnel).

Dans  un article  de Mélanie Dechalote paru  Charlie Hebdo du 27 octobre 2021, on stigmatise les “failles institutionnelles qui d’emblée désignent coupable la victime” et  “disqualifient l’autorité du professeur au profit du ressenti religieux de l’élève”    (URL : https://charliehebdo.fr/2021/10/societe/disqualifie-autorite-professeur-profit-ressenti-religieux-eleve/).

Les visiteurs pourront consulter sur ce site  la recension détaillée de l’ ouvrage de David di Nota  qui constitue une contre-enquête implacable sur les circonstances de l’assassinat de Samuel Paty, recension préparée par Catherine Kintzler.

L’analyse minutieuse effectuée révèle  : (la) “lumineuse et consternante remontée vers la doctrine pédagogique officielle qui a consenti à la série de rumeurs et d’accusations mensongères orchestrée par l’islamisme et l’antiracisme dévoyé qui l’accompagne”. Elle est accessible sur ce site en cliquant ici ou en se rendant à l’URL : https://www.mezetulle.fr/jai-execute-un-chien-de-lenfer-rapport-sur-lassassinat-de-samuel-paty-de-david-di-nota-lu-par-c-kintzler/

Que Catherine Kintzler soit cordialement remerciée de nous autoriser à reproduire et à représenter la recension de l’ouvrage de David di Nota.

 » Tsunami dans l’Eglise : le rapport Sauvé »

Déjà le 1er octobre 2021, quelques jours avant la parution du rapport Sauvé, le journal La Provence titrait  sous la plume de  Delphine Tanguy

                      “  ABUS SEXUELS : « L’ÉGLISE S’APPRÊTE À FAIRE FACE À UN TSUNAMI »

 

On pourra accéder aux  compléments à l’URL :  https://www.laprovence.com/article/edition-marseille/6509685/leglise-sapprete-a-faire-face-a-un-tsunami.html

 

Le terme tsunami (vague d’orage en japonais)  se retrouvait aussi dans l’article de Tangi Salaün et Noémie Olive  publié le  4 octobre dans Challenges :

 

Rapport sur les abus sexuels: pour les victimes,

un « tsunami » qui oblige l’Eglise

 

Ces auteurs rapportent que  selon Olivier Savignac( Président de l’Association de victimes « Parler et revivre« ) qui s’appuie sur une estimation réalisée par l’INSERM  pour le rapport, « ces prêtres et religieux ont fait 216.000 victimes depuis 1950. C’est un séisme, c’est un ouragan, c’est un tsunami et il faut que ce soit un tsunami parce qu’aujourd’hui, quand on voit les chiffres, c’est tellement accablant que personne ne peut rester dans le déni, au sein de l’Eglise catholique et dans la société toute entière ». Voir la suite à l’URL :https://www.challenges.fr/top-news/rapport-sur-les-abus-sexuels-pour-les-victimes-un-tsunami-qui-oblige-l-eglise_783431

 
 
 

 

 Plusieurs articles relatifs à l’onde de choc provoquée par le rapport Sauvé au sein de l’Eglise catholique ont déjà été insérés sur ce site .  Cependant l’information en la matière reste partielle alors qu’il importe que la vérité se fasse afin que la justice passe. C’est pourquoi nous accueillons ici , dès sa parution , l’éditorial argumenté du Bulletin de la fédération  d’Ille et Vilaine de la Libre Pensée  (n°89, 4è trimestre 2021). Son intitulé cataclysmique est  repris au début  de  la présente parution.

 

  Que son auteur Jean Sébastien Pierre, collègue et ami, soit félicité pour la qualité de son propos et remercié de nous avoir autorisé  à le reproduire sur ce site .

 

  Les visiteurs pourront consulter ledit éditorial en cliquant ici.

Chronique hivernale des turpitudes ecclésiales récentes (à suivre !)

A l’heure où l’indemnisation des crimes de pédophilie perpétrés au sein de l’église catholique est à l’ordre du jour, suite à la publication du  rapport Sauvé, il s’agit pour certains  d’avoir la simple humilité de reconnaître des faits  accablants  qu’ils n’attendaient pas… Ce n’est pas si facile car on risque d’avoir à se séparer de quelques  trésors ou  bijoux  de famille ! 

En attendant J-M. Sauvé ne sera pas reçu par le pape; l’évènement  est sans doute un marqueur suprême  d’obscurantisme et assurément  d’infaillibilité pontificale… 

Aussi face aux contre-offensives (attendues) des prélats et autres cléricaux des plus ardents, poussés dans leurs retranchements, il s’agit de rallumer les Lumières  et de laisser parler la Justice des hommes en optant enfin  pour la voie de la Science et  de la Raison aux dépens de celle des délires.et des ténèbres.

Ainsi que l’on verra ici , les réserves financières et immobilières mobilisables à cet effet  sont pour le moins considérables.  Si comme le dit un des auteurs mentionnés   « Il y a de quoi voir venir »,  pourquoi donc  résister et tergiverser alors que tant de victimes souffrent ?

Les visiteurs de ce site pourront consulter, pour rester informés à ce propos,  quatre articles révélateurs publiés récemment dans Golias News . Présentés de façon chronologique, ils sont accessibles en cliquant successivement  sur les items notés “Document 1…4”.

 Document 1 .Prêtres selon le modèle du chaste bourgeois du XIXe siècle.

Document 2 .Rapport Sauvé : la droite de l’Église à l’abordage.
 
Document 3.Immobilier : les cachoteries du diocèse de Paris.
 
Document 4.Communautés religieuses ; la galère pour ceux qui partent.

Que   Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, qui nous a autorisé à reproduire ces articles fondateurs, soit chaleureusement remercié pour sa compréhension .

Lendemains de la Journée de la Laïcité du 9 décembre 2021

Comme il l’a déjà été mentionné sur ce site, il ne s’agissait point de masquer la célébration de l’anniversaire du vote de la Loi de Séparation des églises et de l’Etat du 9 décembre 1905. Cette Loi reste intangible notamment dans ses deux premiers articles et  malgré ses 17 modifications répertoriées.  Dans ce cadre, on sait que le Président de la République reçoit régulièrement les représentants des religions et des Eglises et qu’il n’accorde pas cette faveur aux  représentants des associations historiques de la laïcité. Ce constat ne cesse de donner à réfléchir.

Les dites associations  pouvant  être reçues par le Ministre de l’Intérieur, elles sont  donc reléguées  à être des  “partenaires” du maintien de l’ordre public. Ceci étant rappelé, les visiteurs de ce site ont pris connaissance de la création récente d’un Comité Interministériel  de la Laïcité. Installé par le Premier Ministre, ledit comité devait présenter un premier bilan d’activités à l’occasion de la Journée de la Laïcité. A ce jour, la publication de ce bilan reste attendue.

 

Et pourtant  on a parlé  “laïcité” dans beaucoup de communes de France , on a même planté à cette occasion des “arbres de la laïcité”.  Etait-ce vraiment le moment opportun pour des plantations de ce type? Dans certains départements on annonçait l’organisation d’ “une journée pour faire vivre la laïcité” alors que la laïcité se vit et se construit au quotidien. Une telle  approche  institutionnelle et occasionnelle  de la laïcité pourrait renvoyer à un message subliminal selon lequel  cette “agitation passagère” serait de nature à  redonner quelque tranquillité  à notre société. Une société encline ,il est vrai,  à considérer qu’elle se trouve menacée par une immigration non maîtrisée et qu’en toute hypothèse la réaffirmation et le renforcement  de sa laïcité pourraient  conforter ses structures et leur fonctionnement. En réalité, la laïcité que l’on construit et que l’on met en pratique à l’école et dans les autres institutions de la République unique et sociale est celle de “l’acceptation de toutes les opinions et de tous les comportements qui savent respecter l’autre”’(Albert Jacquard). Une telle acceptation ne s’acquiert pas en un jour !

 

C’est dans ce contexte que les visiteurs pourront consulter quelques échos de la Journée de la Laïcité du 9 novembre 2021  en se rendant aux adresses suivantes. Elles sont proposées  à titre indicatif :

 

1:https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/une-journee-de-la-laicite-2021-fortement-marquee-dans-les-ecoles-en-normandie-2372125.html

2:https://www.vie-publique.fr/questions-reponses/277613-quatre-questions-sur-le-9-decembre-journee-de-la-laicite#:~:text=Tous%20les%20ans%2C%20une%20journ%C3%A9e,sein%20de%20la%20fonction%20publique.

3.https://7084e331-f642-4e01-99d5-7f9a8c018c76.filesusr.com/ugd/8cdd55_290ca633f4b14d0f813ba6f5df994339.pdf

4.Laïcité à l’école : « On ne doit pas avoir une politique basée sur le ressenti ou le ressentiment des élèves »

Eglise : sonner le tocsin plutôt que le glas !

Un tel intitulé,  repris pour son actualité et  sa singularité car porteur d’espérance pour les visiteurs de ce site déterminés plus que jamais à lutter contre le cléricalisme et à faire triompher les valeurs de la République, introduit un nouvel article à charge disponible  dans la presse des Editions Golias.

 

Fondées pas le chrétien progressiste Christian Terras , il s’agit  « d’une maison d’édition indépendante publiant ouvrages et titres de presse. Ses publications sont d’inspiration chrétienne. Son titre fondateur est la revue Golias Magazine, lancée en 1985″. D’aucuns ont sans doute  constaté la place privilégiée accordée sur ce site aux articles qui y sont publiés. D’autres ont pu s’en étonner et l’ont fait connaître.

 

Qu’ils se rassurent, c’est en connaissant et en stigmatisant les  effets des menées cléricales  de tous ordres de l’Eglise catholique  mis à jour  par des journalistes, eux-mêmes  chrétiens progressistes , que  les défenseurs de la laïcité républicaine   pourront , avec plus d’efficience,  sauvegarder  ses institutions et notamment son Ecole publique laïque.

 

Dans le cas présent, il s’agit aussi de découvrir  comment,  aux différents niveaux de la hiérarchie ecclésiale, l’on va gérer (les) ou s’accommoder(des) effets du  cataclysme provoqué par la publication du rapport Sauvé. Les visiteurs pourront  à ce propos, faire de nouveaux constats en consultant l’article au titre évocateur noté ci- dessus qui fut   publié dans Golias News le  18 novembre 2021, en cliquant ici. Ils pourront également y accéder (ainsi qu’à ses  commentaires révélateurs) en se rendant à l’URL  : https://www.golias-editions.fr/2021/11/18/eglise-sonner-le-tocsin-plutot-que-le-glas/

                      

Que Christian Terras soit  très cordialement remercié de nous permettre ce nouvel emprunt .

La Commune de Paris 1871 et la liberté de la presse

Selon Wikipedia   : »La Commune de Paris de 1871 est la période pendant laquelle le plus de journaux furent créés. Si la liberté de la presse fut restreinte, si de nombreux journaux furent supprimés, la Commune n’empêcha jamais la parution de nouveaux journaux. Ainsi, les journaux supprimés pouvaient reparaître sous un nouveau titre le lendemain. L’historien Quentin Deluermoz note : « La liberté de la presse, mise en place dès septembre 1870, est encouragée par la Commune, puis largement limitée fin avril : les titres les plus anticommunards sont alors interdits ». Les ouvriers et les bourgeois parisiens qui firent la Commune, comme leurs ancêtres de la Grande Révolution, comme leurs pères ou eux-mêmes en 1848, étaient guidés dans le choix de leurs quotidiens par le renom et le talent du journaliste qui en signait l’article principal.On peut distinguer deux types de journaux pendant cette période, le Journal officiel ainsi que les autres quotidiens plus ou moins célèbres. »  Voir l’URL  :https://fr.wikipedia.org/wiki/Journaux_de_la_Commune_de_Paris
  Cependant on ne  peut manquer de mentionner   la responsabilité  d’une certaine  presse dans la répression des communards et à ce propos  on pourra consulter   la  tribune  de Vincent Ortiz  parue dans Acrimed (juin 2018).  A l’instar de cet  auteur,on soulignera aussi que : »Le massacre de la Commune a (donc) instauré une scission durable entre les élites républicaines (modérées), parlementaires, journalistes et intellectuels d’une part, et le mouvement ouvrier et populaire de l’autre. Le rôle de la presse et des intellectuels sous la Commune n’y est pas pour rien. La presse, qualifiée de « figariste », était d’ailleurs l’une des cibles favorites des Communards ; les locaux du Figaro et du Gaulois ont été saccagés par des ouvriers parisiens durant la brève existence de la Commune. Cette scission entre les élites médiatiques et le peuple a-t-elle jamais été résorbée? »… Pour en savoir plus se rendre à l’URL :https://www.acrimed.org/La-responsabilite-de-la-presse-dans-la-repression

En réalité, comme  le soulignent   les » Amies et Amis de la Commune de Paris 1871« , « La presse a été au cœur de l’expérience communarde. L’interdiction de 6 journaux d’extrême gauche (le Vengeurle Cri du peuplele Mot d’ordrele Père Duchênela Caricature et la Bouche de Fer ( le 11 mars 1871) est une des raisons qui poussent au soulèvement. Elle a été décidée par le gouverneur militaire de la capitale, le général et sénateur de l’Empire Joseph Vinoy. Il prend par ailleurs prétexte de l’état de siège persistant (les troupes allemandes campent encore aux portes de Paris) pour décréter que « la publication de tous nouveaux journaux et écrits périodiques, traitant de matières politiques ou d’économie sociale, est interdite jusqu’à la levée de l’état de siège ». (cf. l’URL :https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/commune-1871-ephemeride/1187-commune-1871-ephemeride-31-mars-la-presse-pendant-la-commune .)
Pour notre part nous avons révélé sur ce site  quelques aspects des  activités  de la presse locale de cette époque et notamment des articles dévolus à la Semaine sanglante. Pour aller plus avant et grâce au soutien de Michèle Audin, nous reproduisons  quatre des derniers articles qu’elle a fait paraître   dans son Blog ,  courant octobre et novembre 2021 . Il s’agit de  :
 
1.   Octobre 1871, où en est la presse ? (URL : https://macommunedeparis.com/2021/10/18/octobre-1871-ou-en-est-la-presse/ ) ou cliquer sur Document 1)

 
2.  Au moins les enfants et les femmes, le Docteur Robinet  dans Le Radical.(URL:https://macommunedeparis.com/2021/10/26/au-moins-les-enfants-et-les-femmes-le-docteur-robinet-dans-le-radical/) ou cliquer sur Document 2 )

3. L’heure de la modération est venue lit-on dans Le Rappel qui reparaît . (URL :https://macommunedeparis.com/2021/10/30/lheure-de-la-moderation-est-venue-lit-on-dans-le-rappel-qui-reparait/) ou cliquer sur Document 3 )
 
 
4. 20 novembre 1871, Le Père Duchêne  en  conseil de guerre. (URL.  https://macommunedeparis.com/2021/11/19/20-novembre-1871-le-pere-duchene-en-conseil-de-guerre/ ou cliquer sur Document 4 )

 Que Michèle Audin soit chaleureusement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire et représenter quatre articles récemment insérés sur son Blog  « La commune de Paris » ( https://macommunedeparis.com/) .