24 avril 2019 : Journée nationale de commémoration du génocide des Arméniens  (Medz Yeghern)

« Les Arméniens se souviennent que le 24 avril 1915, les Ottomans ont arrêté plus de 300 intellectuelles à Istanbul pour la seule raison qu’ils étaient Arméniens. Ils furent déportés et la majorité d’entre eux périt. Au total, 1,2 million d’Arméniens ont été massacrés entre avril 1915 et juillet 1916 au cours de ce qui fut le premier génocide du XXe siècle.Le 24 avril, la capitale, Erevan, organise une cérémonie officielle et de grands rassemblements ont lieu, notamment autour de la flamme du souvenir au mémorial du Génocide. On voit au cours de cette journée des tonnes de fleurs rouges et blanches. On appelle le génocide arménien Medz Yeghern, le Grand Désastre. Cette date est très importante dans la communauté et la diaspora arméniennes »
 Les visiteurs du site pourront consulter, en cliquant ici, trois documents concernant ce premier grand désastre du 20è siècle. 

La voix de la Raison, texte fondateur écrit par Anatole FRANCE (1844-1924)

Transcrit dans les colonnes du périodique Le Flambeau d’octobre 1928, il renvoie -entre autres- à l’Hymne à l’école laïque de Jean RYNAT et Francis POPY composé pour la célébration du cinquantenaire de l’école laïque, école qui en effet  nous « montra la Science, le chemin du Vrai, celui de la Raison « …
Anatole FRANCE, Prix Nobel de Littérature en 1921, est considéré comme ‘l’une des consciences les plus significatives de son temps ».  Son oeuvre fit cependant l’objet d’une condamnation papale en 1922…
Les visiteurs pourront prendre connaissance du texte en question en cliquant ici.

Les carrefours de l’histoire : à propos de la célébration du centenaire de la conquête de l’Algérie en 1930

Depuis1830, plusieurs générations de français ont été impliquées dans les « évènements » souvent guerriers et dramatiques accompagnant la conquête, la colonisation, puis la décolonisation de l’Algérie…
Celle engagée par l’Etat français lors de la Guerre d’Indépendance(1954-1962) comportant bon nombre d’ anciens élèves-maîtres de nos écoles normales primaires, ne s’est exprimée que trop rarement sur ce site. Et pourtant il y avait et il reste encore matière!
Jules Ferry lui-même dont les relations à la politique coloniale restent complexes et controversées fut le responsable direct de la promulgation en 1881 du Code de l’Indigénat. Il se rendit bien compte de la violence de l’opposition des « colons » européens à la mise en application de ses lois scolaires et de la difficulté de l’édification d’un enseignement pour les Indigènes.  Pour ceci, il fit  d’abord un long voyage privé en Algérie en 1887 avant de présider, en 1892, une commission sénatoriale d’enquête qui, bien que très mal reçue, y séjourna pendant 53 jours.
De façon étonnante, le compte rendu correspondant ne fut publié qu’en juin 1914,bien après la mort de J. Ferry… sans doute en raison de son contenu à charge pour le « colonat ». Ce fut sans doute l’occasion perdue car ensuite vint la guerre avec l’engagement des troupes coloniales pour libérer la France…
Ceci étant, en 1930, on célébra en grandes pompes le centenaire de la conquête alors que le mécontentement et la révolte grondaient… 
      
Le Flambeau, (Périodique de la Libre Pensée), en fait mention dans 4  articles publiés en février, avril, mai et juin 1930 . Les visiteurs  pourront les consulter en cliquant ici.

L’Ecole à l’épreuve du colonialisme : Une exposition du Musée National de l’Education à ROUEN ( du 8 avril 2017 au  2 avril 2018) intitulée  » L’école en Algérie, l’Algérie à l’école depuis 1830″

 » L’histoire de l’école dans l’Algérie coloniale est celle d’une cohabitation complexe, difficile et souvent conflictuelle entre plusieurs systèmes d’enseignement.Ruiné et méprisé par les conquérants,le système traditionnel constitue néanmoins un espace majeur de résistance,que les autorités françaises essaient de contenir et de contrôler. Il survivra dans des conditions précaires,ainsi qu’à travers des tentatives de réforme « .
Les visiteurs du site pourront accéder à l’ensemble de l’information et notamment aux affiches  proposées en suivant le lien :

Le projet d’école de la Libre Pensée en 1929

Dans trois articles parus dans les premiers numéros du  périodique Le Flambeau de 1929 se trouve exposée  la « méthode libre naturelle » d’apprentissage notamment de la lecture. Elle trouve son  prolongement dans la méthode d’éducation populaire de C. Freinet, l’Imprimerie à l’école et la fabrication du Livre de Vie par les écoliers des milieux sociaux les plus défavorisés.
Les visiteurs pourront prendre connaissance de la démarche proposée et de ses fondements en cliquant ici.

L’origine « rabelaisienne » du surnom  PICRO  attribué à un élève-maître de la Promotion Etincelle ( ENG,1954-1958)

Parmi les traditions normaliennes, surnommer constituait un élément fondateur de l’esprit de promotion à la base de l’esprit normalien… Notre adhérent André Le Goff rapporte ici des souvenirs pouvant justifier le caractère revêche ou (et)  mélancolique de son camarade. De surcroît, il les illustre au moyen d’un crobar dont il a le secret. Qu’il soit remercié de l’avoir mis à disposition de l’Association.

PICRO – Souvenir André Le Goff

L’anticléricalisme de Victor HUGO (1802-1885) exprimé dans quelques uns de ses textes fondateurs sur  l’Ecole

Bien des adages en la matière lui sont attribués :
   – « Eduquer envers et contre tout » .
   – « Ouvrir une école, c’est fermer une prison ».
   – « Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne »…
Ils témoignent de son engagement pour le rôle social de l’école.
Les visiteurs pourront prendre connaissance d’un pamphlet contre l’école congréganiste (document 1) et  le texte du discours qu’il prononça le 15 janvier 1850 lors de la discussion de la loi Falloux (document 2) où il s’implique en faveur de l’école laïque gratuite.