Appel de Radio France

                                         pour la Liberté de savoir 
 
« Il y a précisément une semaine, Radio France lançait un grand appel pour la Liberté de Savoir, sous la forme d’une tribune ouverte à la signature de tout citoyen ou institution souhaitant apporter son soutien à cette initiative. 
En 7 jours, cet appel a rencontré une forte mobilisation des publics en réunissant déjà près de 10 000 signatures ! Ces 10 000 signatures rejoignent la centaine de premiers grands signataires associés dès son lancement : d’éminents représentants de grandes Institutions, des personnalités des mondes scientifiques et académiques, de grands créateurs de contenus reconnus pour leur travail de diffusion des savoirs sur les réseaux sociaux ainsi que les figures des antennes de Radio France engagées sur la transmission des savoirs.
Parmi les 10 000 signataires qui ont rejoint l’appel depuis jeudi dernier : 14 dirigeants de grandes écoles et universités, près de 50 directeurs de recherche de grandes institutions, près de 200 chercheurs et plus de 800 enseignants… »

 

Les visiteurs de ce site alertés récemment contre le droit à l’ignorance pourront consulter, en cliquant ici, le texte de l’appel pour la liberté de savoir.

Le wokisme, l’indifférenciation et la logique inversée de la victime expiatoire 

Ainsi s’intitule l’article d’Olivier Klein mis en ligne le 2 août 2025 sur Mezetulle , le blog revue de Catherine Kintzler.
 
Déjà en 2024, cet auteur pointait les dangers du wokisme  (https://www.oklein.fr/du-danger-du-wokisme/) , soulignant  que « notre civilisation a bien des progrès à faire encore. Mais elle n’a pas, à de nombreux titres, à rougir d’elle-même. Ni à accepter une dérive mortifère. Ni à subir une contre-réaction populiste qui n’apporterait que son bien pauvre double symétrique. Tout autant illibéral, a-scientifique et anti-démocratique.« 
Il avait également noté que  » le wokisme était une maladie sénile de la démocratie ».
Les visiteurs ,souvent indignés par la montée de ce système idéologique venu des Etats-Unis pourront consulter, 
en cliquant ici le récent article  dévolu à la question et où il apparaît que :
 » Olivier Klein  analyse le wokisme, considéré en tant qu’idéologie, à la lumière de la théorie mimétique de René Girard dont il rappelle d’abord les éléments essentiels. La structure mimétique du désir est d’autant plus efficiente et violente que les agents se ressemblent, de sorte que « l’indifférenciation accélère le processus mimétique et son issue violente » ; le groupe échappe à l’auto-destruction par la désignation d’une victime expiatoire. « En visant l’effacement de toutes les différences quelles qu’elles soient, perçues comme discriminatoires », le wokisme accentue le mimétisme, installe la concurrence victimaire, et s’en prend alors à une nouvelle figure du bouc émissaire – l’oppresseur  – ce faisant, il restaure, en l’inversant, la logique sacrificielle. »
 
Que Catherine Kintzler soit remerciée d’autoriser ce nouvel emprunt à Mezetulle.

Un combat sans faiblesse 

                                        contre le Droit à l’Ignorance
 
Faisant suite aux turbulences de l’été 2025 ayant accompagné le vote de la loi Duplomb relative, entre autres, à la réintroduction de l’acétamipride en France et  la présentation du rapport de la commission d’enquête sur les violences perpétrées dans les établissements scolaires (Affaire Betharram), l’ASVPNF a diffusé à ses adhérents  la Lettre d’Information n°8 dédiée à son combat contre le Droit à l’ignorance tant au niveau sociétal qu’au niveau scolaire.
 
Les visiteurs pourront en prendre connaissance en cliquant ici

Enseignement et mathématiques

Transmettre le goût de l’effort et de la curiosité intellectuelle

Nous reprenons ici le titre de l’article de  Thierry Foucart parunle 10 aoùt 2025 dans Mezetulle ,un article important à lire avec attention en cette période de rentrée. Il en ressort que : « 

Analysant l’échec de l’enseignement des mathématiques, Thierry Foucart propose une réflexion sur l’évolution longue du système éducatif, de plus en plus soumis à l’injonction d’égalitarisme (au motif de démocratisation). La disparition de la « sélection par les maths » a sonné le glas de toute sélection, alors que la réussite en maths était en fait un critère général de travail et de réussite. C’est, conséquemment, dans l’ensemble du système éducatif qu’est ainsi interrompue la transmission aux générations suivantes du goût de l’effort et de la curiosité intellectuelle, des volontés de savoir et de comprendre, essentiels pour acquérir un esprit critique et rationnel. On sait pourtant très bien ce qu’il faudrait faire : recentrer l’école sur l’enseignement des disciplines classiques et écarter toutes les interventions extérieures prenant du temps scolaire. »
 
Retenons en effet qu’il est urgent de « recentrer l’Ecole » c’est à dire de la mettre au CENTRE du débat  en se souvenant  avec  Alain ( 1932) que : « Volonté, et j’aimerais encore dire travail, voilà ce qui manque. »  
 
Les visiteurs pourront consulter l’article, in extenso, en cliquant sur Fichier 1
 
Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt à Mezetulle !

Turpitudes et contreturpitudes eccésiales et cléricales

( Septembre 2025)
 
   Il importait, après une période estivale marquée  par  des effets délétères résultant tant du changement climatique  que de  l’instabilité  gouvernementale, de tenter de faire le point après les épisodes du vote de la Loi Duplomb et de la publication du rapport de la  « commission d’enquête parlementaire sur les violences dans les établissemets scolaires » (suite à l’affaire Betharram). A l’ASVPNF on est enclin à penser  que les turbulences politiques en cours,malgré leur gravité, ne sont pas de nature à  faire verser aux oubliettes ces deux évènements révélateurs de l’état de nos institutions et de notre société. 
C’est ce qui nous conduit à continuer à informer nos visiteurs des problèmes de société observés au travers du prisme de la laîcité

républicaine.Il s’agit désormais d’une « laïcité-combat » telle qu’elle semble s’imposer aux citoyens ordinaires et que nous avons commencé à documenter sur ce site, sous la pression des évènements.

Pour l’instant les visiteurs pourront consulter un fichier constitué de deux groupes d’items :
 
Les premiers résultent de la compilation d’une longue suite d’articles parus dans le quotidien La Croix réunis dans le dossier : »L’Eglise face à la pédophilie et aux abus sexuels ».
Les seconds sont des résumés d’articles prélevés dans les différentes rubriques  du site des éditions Golias  (Golias News).
 
 
Que Christian Terras, Rédacteur en chef de Golias, soit cordialement remercié de nous permettre ces nouveaux emprunts à Golias News.

Qu’est-il arrivé à la laïcité ?

Propositions philosophiques et pédagogiques
  
  A l’ASVPNF, dans le contexte  particulier de la rentrée scolaire 2025, on reprend sans barguigner, le titre du dernier ouvrage de Pierre Hayat récemment disparu, tant pour honorer sa mémoire que pour saluer la lucidité et le caractère salutaire de sa contribution. Elle nous semble  à recommander à tous les amoureux de la LAÏCITE républicaine, inquiets de son devenir tant au sein de l’Ecole publique qu’au niveau des institutions en charge de la vie publique. 
Son ouvrage a fait l’objet d’une recension par Philippe Foussier,recension mise en ligne sur Mezetulle le 2 août 2025   où elle est présentée par Catherine Kintzler ainsi qu’il suit :
 
« L’ouvrage posthume de Pierre Hayat – décédé début 2025 – Qu’est-il arrivé à la laïcité ? Propositions philosophiques et pédagogiques (Kimé, 2025) s’inscrit dans la lignée de ses précédents livres, souvent consacrés à la laïcité et fort utiles à la compréhension du concept. Dans cet ultime volume, l’auteur propose une série de textes inédits et d’autres publiés depuis le début du siècle –« tous réfractaires au simplisme »- qui composent un ensemble touchant à la philosophie et à la pédagogie. En cette période d’instrumentalisation de la laïcité, le travail de Pierre Hayat paraît à point nommé pour écarter les funestes dévoiements opérés par des entrepreneurs identitaires de droite ou de gauche, faux amis mais en vérité vrais ennemis de ce principe.« 
Les visiteurs pourront prendre connaissance du « résumé » dudit ouvrage tel que présenté par  Babelio  en allant soit  à l’URL https://www.babelio.com/livres/Hayat-Quest-il-arrive-a-la-laicite–Propositions-phil/1869838.   soit en ouvrant le Fichier 1 .
 
Ils auront accès  au texte de Philippe Foussier  en consultant  le Fichier 2.
 
Enfin,  considérant que pendant qu’il en est temps encore,les visiteurs intrigués -il en existe encore- pourront prendre connaissance de l’article fondateur de  Jacques Viguier ayant trait à la « laïcité-combat » qu’ils découvriront dans le Fichier 3  . Ceci les conduira, indubitablement, à méditer sur le fait que :

« La laïcité-combat doit être réaffirmée face à des groupes intolérants, religieux ou autres. De la même manière que Saint-Just affirmait « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! », n’est-il pas possible de dire : « Pas de tolérance pour les ennemis de la tolérance ! »
En la matière soyons clairs, déterminés et tous réfractaires au simplisme !
Fichier 1Babelio : qu’est-il arrivé à la laïcité ?
Fichier 2.  Qu’est-il arrivé à la laïcité;recension de Philippe Foussier
Fichier 3. Soliloque iconoclaste sur la laïcité-combat de Jacques Viguier
Que Catherine Kintzler soit assurée de notre cordiale  reconnaissance de nous avoir permis ce nouvel emprunt à Mezetulle .

Contre la volonté de ne pas savoir Démystifier l’acétamipride et sa biotoxicité

On s’adresse ici – à tous les visiteurs, citoyens émancipés de la République et  notamment ceux d’entre eux, décideurs et législateurs, enclins à régler les problèmes au moyen de lois  votées, parfois à la hâte, par la représentation nationale- afin qu’ils prennent en considération quelques commentaires destinés à démystifier l’acétamipride le soi-disant insecticide des jardiniers qui crispe la France par les temps présents. Tous, sans oublier les agriculteurs-utilisateurs, partiellement voire partialement informés des questions posées par son emploi au  champ et ailleurs notamment en matière de santé publique, se doivent d’être placés devant leurs responsabilités face à l’émergence de risques majeurs dont les prolongements politiques et sociétaux se dessinent de jour en jour !

Pour y parvenir, mettre en lumière la problématique de l’acétamipride, le biocide tueur d’abeilles et  de pucerons dont on occulte avec désinvolture les effets potentiels sur la totalité des composantes de l’environnement et sur tous les protagonistes de la chaîne alimentaire y compris l’Homme, devient une priorité sociétale.

Celle-ci ne peut se régler à bon compte, par  la seule  bonne conscience dont on peut être porteur après avoir protesté et  pétitionné contre la Loi Duplomb censée assurer la réintroduction prochaine du pesticide en France. Elle ne peut pas plus s’accommoder du fait que ledit insecticide est autorisé et utilisé dans les grandes cultures des pays voisins avec les effets dévastateurs que l’on connaît. Ce n’est pas parce que ces derniers ont fait le choix de sombrer dans l’abîme que nous devons –sous l’égide du sénateur  Laurent Duplomb et des parlementaires qui ont souscrit à sa démarche –plonger avec eux  comme d’écervelés moutons de Panurge.   

Il s’agit alors de contribuer à mettre un coup d’arrêt définitif à ce qui s’apparente à un scandale,à l’instar de ceux ayant déjà défrayé la chronique dans des domaines connexes  ( chlordecone, glyphosate,  cadmium,etc…) tous  associés à la pratique d’ une agriculture intensive assujettie aux lobbies de l’industrie des produits phytosanitaires et  aux ordres d’un syndicalisme paysan d’un autre temps. Il s’agit de pourfendre, avec toute la probité nécessaire, la liberté de l’ignorance et la propension à la désinformation selon le mode d’un « trumpisme » à la française ;

On ne lève pas impunément les contraintes à l’exercice –en  toute liberté- du métier d’agriculteur en autorisant l’emploi au  champ de l’acétamipride et d’autres néonicotinoïdes  lorsque dans les medias on annonce à l’envi : « Abeilles domestiques en danger ; bébés contaminés !».

On rappellera ici quelques éléments de la doxa qui semblent avoir formaté l’opinion publique en la matière à savoir :

« En 2025, une loi portée par le sénateur Laurent Duplomb est adoptée permettant la réintroduction dérogatoire de l’acétamipride. Cette disposition est réclamée par les producteurs de betteraves sucrières et de noisettes, avançant n’avoir aucune autre solution pour protéger efficacement leurs cultures. La FNSEA et la Coordination rurale dénoncent une « concurrence déloyale » avec les autres producteurs européens et une « porte ouverte aux importations », notamment de noisettes produites en utilisant des pesticides interdits en France. Le texte suscite de vifs débats. La loi fait l’objet d’une pétition réclamant son abrogation,sur le site de l’Assemblée nationale où elle dépasse le cap des 2 000 000  de signatures ».

Notre Association propose dans ce cas  de restreindre la liberté et le droit à l’ignorance et d’inciter à revenir aux fondamentaux de l’émancipation tels qu’enseignés par l’Ecole républicaine à savoir la vérité de la Science et de la Raison et  l’intelligence des leçons de chose .

En clair et sans prétendre être exhaustif dans tous les domaines concernés on souhaiterait pouvoir faire connaître aux visiteurs de ce site  quelques éléments scientifiquement incontournables sur le mode d’intervention de l’acétamipride dans la protection des cultures d’intérêt agronomique et alimentaire et  sur les problèmes de toxicité qui en découlent.

On peut sans grand risque considérer que tous les  niveaux des chaînes trophiques aboutisant à l’homme sont affectés ou risquent de l’être. Nul ne doit se complaire à ignorer la réalité des agressions en cours  dans l’ensemble de la biosphère et tout citoyen responsable  se doit de le dire et de protester contre les termes d’une loi scélérate permettant d’amplifier un scandale  déjà bien enclenché dans notre environnement imm.édiat.

Les visiteurs pourront  à ce propos consulter  deux fichiers 

 

Fichier 1. Manifeste de l’ASVPNF pour une agriculture responsable et une protection de la biodiversité et  contre la réintroduction de l’acétamipride et des pesticides toxiques. 

Fichier 2 . L’acétamipride ; mécanisme d’action sur le système nerveux et effets sublétaux documentés.

Turpitudes et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales

                              (suite de juillet  2025)

 

La commision d’enquête parlementaire sur les violences à l’Ecole née du scandale  du collège-lycée privé de Bétharram présidée par Mme Fatiha Keloua Hachi – les co-rapporteurs étant les députés Violette Spillebout et Paul Vannier a rendu, ce jour 2 juillet 2O25, ses conclusions et formulé 50 recommandations…

On sait déjà qu’il y est pointé le « défaut d’action » de François Bayrou à l’époque, ce qui a pu laisser les violences « perdurer ».

On avance qu’à défaut d’action F.Bayrou avait « les moyens d’engager », alors qu’il était « informé » quand il était ministre de l’Education nationale (1993-1997) et président du Conseil général (1992-2001) .Ces violences « ont perduré pendant des années ».

On sait aussi que les rapporteurs évoquent plus généralement « un véritable déchaînement de violences » à Notre-Dame de Bétharram qu’on « ne saurait réduire à des débordements ponctuels ». La violence « était – pour partie au moins – institutionnalisée » dans cet établissement, indiquent-ils, avec « une communauté de notables au soutien indéfectible », dont des « membres du gouvernement ».

Les co-rapporteurs soulignent en outre que Bétharram était « un cas loin d’être unique », avec souvent les mêmes « logiques à l’oeuvre » dans d’autres établissements, dont des « violences institutionnalisées sous prétexte d’excellence pédagogique »….

Sur France inter, ce mercredi, les deux parlementaires sont revenus sur leur travail en dressant un constat alarmant au sein, notamment, de l’enseignement privé. Rapporté par Huffingtonpost   on découvre(https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/affaire-betharram-ce-que-conclut-la-commission-d-enquete-parlementaire-sur-bayrou-et-pour-les-victimes_252096.html) :

– « Je ne pouvais pas imaginer ce que j’ai entendu, les actes de tortures, les enfants que l’on prive de sommeil… Je sors humainement profondément marqué, bouleversé par cette commission d’enquête », a  expliqué l’élu LFI du Val-d’Oise Paul Vannier.

-Mêmes mots ou presque pour sa collègue macroniste Violette Spillebout. « Des violences à l’école ont eu lieu dans toute la France, dans des centaines d’établissements, avec des milliers de victimes. On peut dire que c’était systémique », a ainsi estimé l’élue du Nord, en parlant de violences « encore présentes aujourd’hui, dans des établissements privés et publics. »

-Outre la création d’un fonds d’indemnisation pour les victimes ou la « reconnaissance de la responsabilité de l’État », le rapport parlementaire préconise d’effectuer des contrôles « chaque année » dans les établissements avec internats

-« Pendant des décennies, il y a une accusation, un rayon paralysant, celui de la guerre scolaire, qui a été brandi en direction de celles et ceux qui questionnaient la place particulière des établissements privés sous contrat dans notre pays », a pointé Paul Vannier sur France Inter, en ajoutant : « Cette accusation a conduit des ministres à s’autocensurer (…) la puissance publique était terrorisée, il n’y a eu aucun contrôle pendant 40 ans dans ces établissements ».

Comme on pouvait s’y attendre,les charges sont lourdes ! Quel sera le sort accordé par la puissance publique aux  cinquante recommandations annoncées ? Et les victimes ? Et les coupables ?

On lira avec intérêt l’article à ce sujet publié par Ouest-France ( Bétharram : on vous révèle ce que contient le rapport d’enquête sur les violences en milieu scolaire

Dans cette attente on  continuera sur ce site de pourfendre sans faiblesse ce que nous avons convenu d’appeler les « turpitudes et contreturpitudes cléricales et ecclésiales » afin que la vérité ,toute la vérité des faits soit faite avant que les cléricaux réactionnaires n’en aient fait disparaître les preuves(voir à ce propos le point 13  ci-dessous !)

Ainsi , après l’avertissement qui précède qu’on ne pouvait laisser sous silence, les visiteurs pourront consulter une nouvelle série d’articles ou de liens y conduisant. Ils font état de la mise à jour de nouvelles violences perpétrées au sein de l’Eglise,violences venant alourdir un état des lieux déjà accablant tant pour elle-même que pour la société tout entière.
Les visiteurs de ce site pourront s’en convaincre en consultant le Fichier 1  dans lequel sont réunis quelques pièces à conviction étant entendu que, dans le contexte, d’autres suivront .
Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias soit sincèrement remercié  de nous avoir permis de nouveaux emprunts à Golias News

CHARLES PÉGUY ; L’Ecole républicaine et la laïcité, un silence éclairant

L’oeuvre monumentale de Charles Péguy , celle du « rempailleur de textes »,reste d’actualité au point de donner lieu à la première  de couverture de La Croix l’Hebdo  n°287 du 13 juin 2O25 sous  l’intitulé révélateur « Résister avec Charles Péguy« . 

On retiendra, à l’instar de  Jean de Saint-Chéron auteur dudit article,  que « la révolte de ce  dreyfusard de la première heure,socialiste anticlérical converti au christianisme,contre le monde moderne,ses valeurs trompeuses et son argent roi,reste  inspirante pour notre présent » .
 
Pour notre part et pour apprendre à résister dans d’autres domaines, nous avons souhaité approfondir la nature de la relation complexe de Charles Péguy à la laïcité républicaine,  celle qui fut portée par ses hussards noirs…
 
Les visiteurs intéressés par ce sujet pourront consulter, en cliquant ici ,un fichier qui lui est dévolu.

Penser contre son camp !

Itinéraire politique d’une intellectuelle de gauche

 

Tel est le titre paradoxal de l’ouvrage de Nathalie Heinich paru le 15 mai 2025 chez Gallimard.

Selon cet éditeur : « Querelle de l’art contemporain, neutralité des sciences sociales, mariage homosexuel, féminisme, islamisme, censure, wokisme, gauche radicale : autant de sujets qui, depuis une vingtaine d’années, ont beaucoup agité le monde intellectuel français et, en particulier, la gauche, de plus en plus éclatée, voire bouleversée, par des retournements rompant avec ses valeurs historiques – protection des plus faibles, universalisme, laïcité, rationalité, liberté d’expression.

Cet essai propose un retour réflexif sur les prises de position de l’auteure depuis la fin du XX siècle, controversées par une partie de la gauche et qui, en cela même, témoignent de mutations allant bien au-delà d’opinions personnelles. Ne pas « penser comme nous » : telle est, parfois, la condition pour rester fidèle aux valeurs fondatrices d’une famille politique. »(Cf. Penser contre son camp)

 

Le propos de l’Association Lacanienne Internationale  (ALI) sous la plume de Jean-Pierre Lebrun (28 mai 2025)  semble devoir être médité au moment d’aborder un sujet dont l’actualité est d’autant plus évidente que d’autres périls se font jour.  

 Pour cet auteur il s’agit  d’ «un petit livre  qui mérite toute notre attention. Il est l’oeuvre de Nathalie Heinich, sociologue émérite au CNRS et s’intitule Penser contre son camp itinéraire politique d’une intellectuelle de gauche. Cet ouvrage est un petit bijou de rigueur éthique où son auteur refait le parcours qui a été le sien en se confrontant, problème après problème, à la façon dont se reniait son entourage de gauche qui a toujours été – et est resté – celui auquel elle s’est sentie appartenir.

 L’ouvrage témoigne d’un courage que l’on ne peut qu’imaginer et admirer pour garder le cap de la perception éthique de l’auteur au travers des grandes questions qu’elle aborde chapitre après chapitre dans son livre comme autant de sujets relevant de son travail de sociologue au CNRS : l’art contemporain, le statut d’artiste, le pacs et le mariage homosexuel, le féminisme, l’islamisme, la censure, le wokisme… pour finir par énoncer qu’elle a dû apprendre à penser contre son camp au risque d’être reniée par une partie de sa famille politique.

 Car, effectivement, c’est au travers de ses prises de position dans des articles et interventions auxquelles chaque fois elle renvoie, que Nathalie Heinich – qui nous a fait le plaisir de venir à l’ALI récemment – fait entendre son trajet, les problèmes qu’elle rencontre avec une gauche tentée par le communautarisme en même temps que demeurée arc-boutée à l’antiracisme de la génération d’avant. Bref avec une gauche à l’agonie [1] qui ne veut continuer à penser qu’en restant dans le sillage de ce qui a fait hier sa fortune, que Jean-Pierre le Goff , sociologue auteur de Mai 68, l’héritage impossible [2], a qualifiée de gauche culturelle – ou sociétale – pour la distinguer de ce qu’elle aurait pu et dû rester : une gauche politique soucieuse du social plutôt que du sociétal.

 C’est la rigueur sans coup férir de Nathalie Heinich qui lui fait tenir sa route au milieu des problèmes de société qui n’ont fait que se suivre les uns les autres depuis un demi siècle. Et c’est en cela que son livre constitue un véritable exemple de rigueur éthique, car c’est ce souci qui lui fait tenir envers et contre tout, jusque dans son propre milieu, de ne pas penser comme tout le monde mais au contraire de peaufiner sa propre perception des enjeux multiples auxquels elle se trouve confrontée et de garder inexorablement le parti de rester fidèle à elle-même.

 Ce livre risque néanmoins de passer inaperçu, tant l’ampleur de ce qu’il vient mettre en cause est d’importance. On sera tenté de s’en débarrasser comme d’un ouvrage encombrant, simplement parce qu’il témoigne clairement qu’il est toujours possible de tenir le cap de sa parole même dans un air ambiant qui ne laisse quasiment plus de place à l’énonciation.

Le livre de Nathalie Heinich est à cet égard remarquable et démontre à merveille que s’énoncer est toujours possible, même dans un monde où tout invite à se soumettre aux idéologies ambiantes. Il suffit – façon de parler – d’un peu de courage ! N’est-ce pas Czermak qui disait que c’est ce “un peu de courage” que l’on était en droit d’attendre d’une cure analytique.”

 [1] J.P. Le GOFF, La gauche à l’agonie, 1968-2017, éditions Perrin, 2017

[2] J.P. Le GOFF, Mai 68, l’héritage impossible, La découverte, 1998-2015

Penser contre son camp tel est donc le défit que les défenseurs convaincus (s’il en reste) d’une gauche républicaine doivent avoir le courage  de relever s’ils souhaitent pouvoir un jour reprendre en main  les destinées du pays, préserver les libertés essentielles  et promouvoir le progrès social.  Il ne s’agit pas pour autant de penser contre soi-même mais de continuer  de le faire par soi-même.

On devine ainsi le contenu fondateur de l’ouvrage de Nathalie Heinich,  la nécessité  de le lire et d’en connaître les analyses . Le visiteurs de ce site pourront d’ores et déjà consulter la recension qu’en fait  Phillipe Foussier dans un article mis en ligne dans Mezetulle le 28 juin 2025 .

Elle est accessible en cliquant ici .

On retiendra ici que pour ceux qui sans ambages, se réclament  de la gauche républicaine de progrès, que la laïcité doit demeurer la garante de la liberté de conscience contre l’enrégimentation par toutes les bigoteries de la création.

Que Catherine Kintzler soit une nouvelle fois remerciée de nous avoir permis ce nouvel emprunt à Mezetulle.