118 ans après le vote de la loi de 1905 toujours en vigueur
Auteur/autrice : laurence
Turpitudes et contre-turpitudes ecclésiales et cléricales
Les visiteurs du site pourront consulter le document correspondant en cliquant ici
La question de l’uniforme à l’Ecole
« Une vraie-fausse bonne idée ! »
Ladite idée a défrayé la chronique récemment. Les visiteurs intéressés pourront prendre connaissance d’arguments tant en sa faveur qu’en sa défaveur en se rendant à l’URL. : https://www.mon-uniforme-scolaire.fr/pour-ou-contre-l-uniforme-scolaire
La Vigie de la Laïcité consacre sa Newsletter n°15 du 6 mars 2023 à cette question . Selon cette Association : « A la suite de la constatation de relative augmentation des tenues à caractère religieux dans les écoles de la République à la rentrée scolaire 2022 la machine médiatique s’est de nouveau emballée… Pour remédier à ces atteintes à la laïcité persistantes, la non moins rituelle proposition du port de l’uniforme à l’école a resurgi. Celle-ci s’est concrétisée par une proposition de loi déposée par un député RN au début de l’année 2023 ».
La Vigie de la Laïcité (nous) propose d’approfondir la question de l’uniforme scolaire via quatre articles traitant de certains des enjeux concernés . C’est ainsi que :
« Claire de Galembert explique combien cette question, sans jamais encore aboutir, s’inscrit durablement dans l’agenda politique français (Article 1)
Philippe Portier revient avec précision sur les atermoiements du débat parlementaire tel qu’emmené par le Rassemblement national (Article 2)
Charles Mercier montre que l’uniforme scolaire, dans d’autres pays, n’a pas forcément pour fonction de neutraliser les signes religieux arborés par les élèves (Article 3)
Dounia Bouzar s’interroge sur l’opportunité qu’il y a à remplacer les habits « à référence musulmane » arborés par certains jeunes par des uniformes « républicains », tout aussi négateurs de l’identité individuelle les uns que les autres. (Article 4)».
Les visiteurs de ce site pourront consulter ces différentes contributions aux adreses indiquées ci-dessous, la Vigie de la Laïcité nous ayant expressément autorisé à les reproduire :
Article 1. L’uniforme scolaire : un avatar de plus de la nouvelle laïcité ?
URL: https://vigie-laicite.fr/luniforme-scolaire-un-avatar-de-plus-de-la-nouvelle-laicite/
Article 2. L’uniforme à l’école. Le débat parlementaire sur la proposition de loi du Rassemblement national (septembre 2022-janvier 2023)
URL: https://vigie-laicite.fr/luniforme-a-lecole-le-debat-parlementaire-sur-la-proposition-de-loi-du-rassemblement-national-septembre-2022-janvier-2023/
Article 3. Vu de l’étranger : uniforme et neutralité religieuse des élèves vont-ils de pair ?
Article 4. L’uniforme républicain versus l’uniforme salafiste ?
URL: https://vigie-laicite.fr/luniforme-republicain-versus-luniforme-salafiste/
On voit bien que la question est complexe et que la barbe ne fait pas le philosophe. Mais on voit aussi que si l’habit ne fait pas le moine, il peut donner-dans certaines limites- bonne conscience !
Journée Internationale 2023 des Droits des Femmes
Le 8 mars, le monde entier célèbre la Journée internationale des Femmes.
Officialisée par les Nations unies en 1977, elle est également appelée par certains pays comme la France, Journée internationale des droits des Femmes.
Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une « Journée nationale de la femme» (National Woman’s Day) est célébrée aux USA à l’appel du Parti Socialiste d’Amérique.
À la suite d’une proposition de Clara ZETKIN en août 1910, l’Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » et revendique le Droit de Vote des femmes , le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Depuis, des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans.
C’est la Russie soviétique qui est le premier pays à l’officialiser en 1921 en en faisant un jour férié mais non chômé jusqu’en 1965. L’évènement restera principalement cantonné aux pays du bloc socialiste jusqu’à la fin des années soixante.
C’est en 1977 que les Nations unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des femmes. La « Journée internationale des femmes » fait ainsi partie des 87 journées internationales reconnues ou introduites par l’ONU. (d‘après https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_internationale_des_femmes
fr.wikipedia.org
|
).
Il s’agit de militer et d’agir :
Pour la fin des inégalités par rapport aux hommes
Ce 8 mars 2023, rejoignez ONU Femmes et les Nations Unies pour célébrer la Journée internationale des Femmes placée cette année sous le thème :
Pour un monde digital inclusif
Innovation et technologies pour l’égalité des sexes.
« On s’accorde à dire que , 37% des femmes n’utilisent pas internet. Bien qu’elles constituent près de la moitié de la population mondiale, l’écart technologique est toujours en leur défaveur : par rapport à la population masculine, elles sont 259 millions à ne pas avoir accès à Internet.
Elles ne sont donc pas en mesure de développer les compétences numériques nécessaires et de s’engager dans des espaces numériques, ce qui diminue leurs possibilités de poursuivre des carrières dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques … »
Les visiteurs de ce site pourront consulter en cliquant ici un document liminaire à cet égard… considérant qu’il ne s’agit pas de s’exonérer à bon compte de questions sans doute beaucoup plus terre à terre que celle mise en avant par l’ONU ce 8 mars 2023
Chronique des turpitudes et contre-turpitudes ecclésiales et cléricales (suite)
Sur ce site on s’est proposé de tenter de rendre compte et de dénoncer, au moyen de coupures de presse et d’articles mis en ligne, les pratiques perverses et dévoyées commises par les prêtres de l’Eglise catholique sous le couvert d’emprises dites spirituelles – condamnables par la justice des hommes. Ainsi que déjà mentionné, l’actualité reste très prégnante à cet égard ; les affaires mises à jour aux différents niveaux de la hiérarchie (y compris les plus élevés ) venant enrichir des dossiers déjà bien chargés.
C’est au point que l’indignation provoquée par le récit des scandales ayant eu cours au sein de l’Eglise et de ses institions ne laisse place que rarement à l’évocation des souffrances et traumatismes causés aux victimes. Que dire de la mise en lumière des réparations exemplaires qu’ils méritent sans compter les sanctions pénales qui devraient être encourues par des « abuseurs » bénéficiant, a priori, de l’absolution divine ? . L’élucidation et l’analyse des facteurs explicatifs humains et institutionnels ayant conduit à ces dérives demeurent aussi très ténues ceci étant à l’aune de la résistance offerte par le système clérical aux abois ! On sait bien qu’une institution qui tolère le mal et parfois même le masque en devient complice…
La présente parution se propose de verser au dossier trois nouveaux articles annoncés dans la Newsletter de Golias Hebdo du 24 février 2023 :
Document 2 , accessible en cliquant ici.
On retiendra entre autres que le péché constitue pour le clergé « une manière bien sournoise de conserver le contrôle sur les âmes et les consciences… un pouvoir de vie et de mort sur les fidèles ». Au demeurant il lui permet d’user du spirituel au profit du temporel et de se rendre compte qu’en absence de péché il n’y a pas d’emprise possible…
Au final on rappellera qu’a contrario l’Ecole publique laïque, parfois mise en cause dans les discussions suscitées par certains articles mis en ligne par Golias, a pour objet l’émancipation des âmes et des consciences. Sous son auspice, la Raison ne reconnaît aucune tutelle politique ou religieuse , elle y est donc parfaitement autonome…
Petite chronique finistérienne de la laïcisation aux débuts de la 3è République
La laïcité se trouve au coeur de bien des débats actuels de notre société et de notre République . La 3è République joua un rôle essentiel dans son instauration au sein de nos institutions tout particulièrement l’Ecole publique.Ceci intervenait -faut-il le rappeler- cent ans après la Grande Révolution pendant laquelle des pères fondateurs tels Condorcet et Lakanal ouvrirent la voie du progrès…
Mais à quel prix ? Celui des luttes sans merci de la laïcisation où des républicains convaincus eurent raison de la réaction cléricale au moyen de la Loi . Elles purent compter sur la « généreuse obstination au bien » de Jules Ferry relayée par les instituteurs pionniers qui devinrent plus tard (en 1913), sous la plume de Charles Péguy, les hussards noirs de la République.
Au moment où dans certains milieux on se plaît à pointer la déconstruction voire la dérive de l’Ecole publique laïque et qu’on ne prête qu’une attention toute relative à la révélation quotidienne des abus divers – souvent criminels- perpétrés au sein de l’Eglise par ses prêtres, il semble opportun de tenter de reconstituer- au niveau local- les évènements qui présidèrent à la laïcisation.
En tirer des leçons devrait grandement aider à refonder des institutions à la dérive et à « édifier un monde nouveau » sur les précieux débris de l’ancien . C’est ce qui est souhaité et argumenté sur ce site dévolu à l’histoire et au devenir de l’Ecole publique et de ses maîtres .
Il s’agit ici de donner la transcription d’articles révélateurs et fondateurs à cet égard tels que l’on peut les découvrir dans la presse ancienne numérisée républicaine des débuts de la 3è République et de ses lois scolaires. L’Instruction publique était au coeur du débat tant au niveau parlementaire qu’au niveau du citoyen, les protagonistes étant nommément les Instituteurs et les « paladins » de la réaction cléricale.
Selon Jules Ferry lui-même: « L’Instituteur ne doit être en guerre avec personne. Il ne doit être un obstacle ou un rival ni pour les chefs spirituels de la commune ni pour les pouvoirs civils ; il doit se renfermer exclusivement dans son rôle d’éducateur, dans sa mission de travail, de gravité, de conciliation. En s’y maintenant avec sévérité, il acquerra plus d’autorité, de dignité et de crédit qu’en se jetant dans les luttes locales. »
Il poursuivait: » Instituteurs, voici votre lot, voici votre domaine ; ces enfants, dont vous devez nous faire, non seulement des hommes, mais des citoyens — des générations renouvelées par l’éducation intellectuelle, morale et physique, meilleures que les nôtres, plus complètes et plus viriles, qui ne seront ni frivoles, ni oublieuses et qui seront dignes de l’avenir que le sort tient en réserve pour notre chère patrie. »
Dans une circulaire diffusée à l’époque par le Ministère de l’Instruction publique dévolue à l’enseignement moral et civique on tenait des propos qui mériteraient d’être remis en exergue en 2023 : « L’enseignement moral est destiné à compléter et à relier, à relever et à ennoblir tous les enseignements de l’Ecole. Tandis que les autres études développent chacune un ordre spécial d’aptitudes et de connaissances utiles, celle-ci tend à développer l’homme lui-même,c’est-à-dire un cœur, une intelligence, une conscience. Cette éducation n’a pas pour but de faire savoir mais de faire vouloir , elle émeut plus qu’elle ne démontre ; devant agir sur l’être sensible, elle procède plus du coeur que du raisonnement ; elle n’entreprend pas d’analyser toutes les raisons de l’acte moral, elle cherche avant tout à le produire, à le répéter à en faire une habitude qui gouverne la vie. A l’école primaire surtout, ce n’est pas une science, c’est un art, l’art d’incliner la volonté libre vers le bien. »
C’est à ce genre de (re)découvertes que sont invités les visiteurs de ce site. Ils pourront y consulter un ensemble de 43 items extraits du Journal Le Finistère ( numérisé aux Archives du département du Finistère) dans ses parutions allant du 15 août 1882 au 30 décembre 1882. Le document final de 118 pages est accessible en cliquant ici.
Pour faciliter la consultation des articles retenant l’attention on pourra se référer au sommaire suivant :
1. Le concours d’admission à l’Ecole normale de 1882………………….page1
2. L’école neutre
3.L’instruction obligatoire(1)
3 bis.Le travail manuel
4. La visite de Ferdinand Buisson à Quimper
5. L’enseignement obligatoire (2)………………………………………………..page 13
6. La République et les Ecoles
7. L’enseignement obligatoire (3)
8 . Un instituteur laïque réhabilité
9. L’instruction obligatoire (3)
10. Au conseil départemental de l’Instruction publique……………….page 33
11.Turpitudes à l’école congréganiste
12. L’Ecole sans Dieu
13.Au Conseil d’Arrondissement de Morlaix
14. Au journal officiel
15.Circulaire Pape-Carpentier………………………………………………………page41
16. La loi athée
17. Encore l’instruction obligatoire (4)
18. Déclarations du Ministre de l’Instruction publique
19.Lakanal (1)
20. Lakanal(2)………………………………………………………………………………page53
21. La question du Concordat
22. La résistance à la loi d’Enseignement
23.L’enseignement secondaire des filles
24. Les cléricaux et la loi sur l’enseignement primaire
25. L’Histoire à l’Ecole primaire…………………………………………………page 69
26. L’Ecole supérieure des travaux manuels
27. Perversion du sens moral
28. Réouverture des cours d’adultes à Quimper
29. L’Instituteur congréganiste de Landivisiau
30. L’enseignement du catéchisme………………………………………………page 82
31. Les collèges communaux
32. Les emblèmes religieux à l’Ecole
33. La République et l’Eglise
34. République et religion
35. Les complicités du silence………………………………………………………page 93
36. Le chantier de construction de l’Ecole normale des Filles à Quimper
37. Questions d’enseignement
38.Emeute à Moëlan–sur-Mer
39.Les suites de l’affaire de Moëlan
40. Les Ecoles de hameau……………………………………………………………..page 110
41.L’abbé du Marhallach
42. Les Ecoles
43. La nomination des Directeurs et Directrices d’Ecole normale…
Turpitudes et contre-turpitudes ecclésiales ou cléricales
Sur ce site on s’est attaché à faire connaître aux visiteurs tant les violences regroupées sous les termes génériques d’abus sexuels, d’abus spirituels ou de dérives sectaires qui ont eu cours au sein de l’église catholique de France que les dispositions prises aux différents niveaux de la hiérarchie ecclésiale pour tenter d’y mettre fin et de réparer lestraumatismes causés aux victimes. La tâche paraissait d’autant plus complexe qu’elle supposait la libération de la parole chez des fidèles marqués à vie et qu’au même moment étaient révélées les agressions de même nature commises dans d’autres contrées de la planète où l’égise catholique est aussi implantée.
Les occurrences correspondantes sont désormais si nombreuses et diverses que l’on a peine à trouver les mots pertinents pour désigner les dérives criminelles concernées. Dans un ouvrage dévolu à la question et intitulé
L’Eglise catholique face aux abus sur mineurs
Marie-Jo Le Thiec, médecin et spécialiste d’éthique, se pose la question de l’implication de clercs,d’évêques, de personnes en poste de responsabilité dans ces abus sexuels.Elle examine globalement pourquoi cela a pu se produire avant de donner des pistes pour contrôler de telles dérives.
Selon son éditeur « l’Église catholique est ébranlée par une avalanche de faits divers sordides et d’occultations, d’abus sexuels autant que de conscience et de pouvoir. De tels abus ont toujours existé, mais que des clercs et des évêques, des personnes en poste de responsabilité dans l’Église aient pu se trouver à ce point impliqués dans ce scandale à vaste échelle est incompréhensible.Cet ouvrage de réflexion souhaite jeter un peu de lumière sur ce qui ne devrait pas exister, sur ce qui n’aurait jamais dû être toléré, et qui pourtant corrompt si profondément l’humanité,les religions, l’Église catholique ; on ne met pas de pansement sur des tissus nécrosés. Il faut nettoyer la plaie et examiner par quoi et pourquoi cette nécrose est arrivée . Il n’en va pas autrement des abus sexuels sur mineurs dans l’Église catholique. Marie-Jo Le Thiec étudie les racines de ce mal et les moyens de l’affronter dans un ouvrage de référence complet, approfondi, rigoureux, écrit par une spécialiste de l’éthique. » (Cf. https://www.decitre.fr/livres/l-eglise-catholique-face-aux-abus-sexuels-sur-mineurs-9782227496033.html )
Sur de telles bases il n’est pas surprenant que des auteurs tel Daniel Bogner (2019) en arrivent à la notion d’église mortifère. Pour lui « l’ampleur des abus sexuels dans l’Église catholique est telle que la question se pose, et d’abord aux catholiques eux-mêmes : s’agit-il d’accidents malheureux dus à quelques prêtres pervers ou « en souffrance » passagère, ou faut-il incriminer un système devenu structurellement destructeur ? Pour ce professeur de théologie morale à l’université de Fribourg (Suisse), « le désastre résulte d’une « sacralisation » indue, au cours d’une longue histoire, de l’autorité, des institutions, des fonctions : elle a produit un corps sacral intouchable et un cléricalisme étouffant, pratiquant un entre-soi inaccessible à toute critique. » (Cf. http://www.chautard.info/2019/08/une-eglise-mortifere-par-daniel-bogner.html )
Et ainsi de découvrir avec stupeur que tous les niveaux de la hiérarchie sont touchés par ce qui est regroupé –sans doute par euphémisme-sous le terme réducteur « dérives » qui recouvre en réalité un scandale institutionnel d’ampleur planétaire. Faut-il, pour s’en convaincre, revenir à l’ouvrage Sodoma de Frederic Martel et à son analyse par Jean-Louis Schlegel (2019) ? Sa recension, accablante pour l’Eglise, débute ainsi : « La corruption généralisée, tentaculaire, du corps de l’Église, d’un système devenu mafieux au cœur du Vatican, plutôt que l’homophilie généralisée, est le vrai sujet du livre…Le titre parle de lui-même : la Sodome de la fin du XXe siècle et du début du XXIe se trouve au Vatican et, par extension, dans l’Église catholique. Le pape François a évoqué un jour le « lobby gay » du Vatican. Ce que révèle l’enquête de Frédéric Martel, menée durant quatre ans et dans trente-deux pays, est bien pire : « La réalité, c’est qu’il y a au Vatican une majorité de personnes homosexuelles avec du pouvoir. Par peur, par honte, mais aussi par carriérisme, ces cardinaux, ces archevêques, ces prêtres veulent protéger leur pouvoir et leur vie secrète. [Ils] n’ont aucunement l’intention de faire quoi que ce soit pour les homosexuels. » (Cf. https://esprit.presse.fr/actualites/jean-louis-schlegel/l-eglise-catholique-rend-elle-l-ame-42010)
Tout ceci étant rappelé, on fera un point d’étape en visitant le travail remarquable d’information réalisé dans le quotidien La Croix (parution du 17 février 2023 ) et on continuera de s’indigner en (re)découvrant la litanie des violences ecclésiales s’allonger (Cf. https://www.la-croix.com/Religion/l-Eglise-face-a-la-pedophilie#voirplus). Pour l’esentiel elles sont regroupées sous le titre :
« L’Église face à la pédophilie et aux abus sexuels »
Un an après le rapport de la Ciase, les affaires Santier et Ricard, dévoilées en octobre-novembre 2022, provoquent de nouveau la colère au sein de l’Église de France…
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Tout ceci nous conduit à proposer aux visiteurs de se rendre aux quatre adresses suivantes glânées dans les dernières Newsletters de Golias Hebdo :
1. Thérapies de conversion : il n’y a rien à guérir.
https://www.golias-editions.fr/2021/10/21/therapies-de-conversion-il-ny-a-rien-a-guerir/
2. Affaire Jean Vanier et frères Philippe : le cancer du saint.
https://www.golias-editions.fr/2023/02/09/affaire-jean-vanier-et-freres-philippe-le-cancer-du-saint/
3. Les « bons à rien » du bon Dieu.
https://www.golias-editions.fr/2023/02/16/les-bons-a-rien-du-bon-dieu/
4.Assemblée synodale européenne : introduction prometteuse.
https://www.golias-editions.fr/2023/02/16/assemblee-synodale-europeenne-introduction-prometteuse/
Que Christian Terras , Editeur en chef à Golias soit remercié de nous autoriser ces nouveaux emprunts.
Sur les atteintes à la laïcité à l’Ecole
Ainsi s’intitule l’article de Dominique Schnapper publié dans Telos, le 10 février 2023. Il faut se féliciter de voir cette thématique relancée au moment où l’information se concentre, pour le principal, autour du projet de loi dévolu à la réforme des retraites, de son examen au niveau parlementaire et des mouvements sociaux de grande ampleur qu’il n’a pas manqué de susciter.
Il y va en effet du devenir de l’Ecole publique et de sa laïcité sachant bien, qu’à l’instar de D. Schnapper, on dira aussi que « le sens même de l’Ecole est contesté par la remise en cause de la laïcité qui en est le principe constituant ».
Mais de quoi s’agit-il lorsque l’on parle d ‘atteintes ? Pour s’en rendre compte on pourra consulter par exemple un article paru dans Regards protestants du 14 novembre 2022 :
Atteinte à la laïcité à l’école : de quoi parle-t-on ?
Il est accessible à : https://regardsprotestants.com/actualites/atteinte-a-la-laicite-a-lecole-de-quoi-parle-t-on-vraiment/
Depuis le mois de juin 2022, le ministère de l’éducation nationale fait le choix de publier de manière mensuelle le nombre de signalements auparavant rendus publiques uniquement de manière trimestrielle. Cette volonté de transparence s’explique, selon le ministère de l’éducation nationale, par l’augmentation du nombre de cas au cours de l’année 2022. Du mois d’avril à juin, en effet, 904 signalements sont remontés au ministère de l’éducation nationale contre 636 au premier trimestre.
Globalement, le port de tenues ou de signes manifestant ostensiblement une appartenance religieuse représente la majorité des signalements. Certains élèves portent notamment des abayas (robes longues de tradition moyen-orientale, portées au-dessus d’autres vêtements) et des qamis (tuniques longues pour les hommes). D’après le journal Le Monde, « le ministère de l’éducation nationale y voit très clairement les effets des incitations émanant des réseaux sociaux à enfreindre la loi de 2004 sur le sujet ». Or ces vêtements portés lors des fêtes musulmanes ne sont pas toujours des marqueurs religieux. Ce sont les chefs d’établissement qui doivent juger le sens du port de ces habits…
« La laïcité a une fragilité originelle, celle d’être incomprise par une partie de la jeunesse française »
Selon cet auteur, président de l’islam de France, « Si la loi de 2004 sur les signes religieux ostensibles à l’école doit être appliquée, elle n’a pas besoin d’être invoquée systématiquement pour les abayas ou les qamis » (Cf. https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/12/27/la-laicite-a-une-fragilite-originelle-celle-d-etre-incomprise-par-une-partie-de-la-jeunesse-francaise_6155772_3232.html).
On laissera le soin aux visiteurs de ce site, défenseurs de la laïcite républicaine et de ses déclinaisons au niveau de son Ecole publique émancipatrice de se documenter plus avant à ce propos tout en condamnant la contre-vérité qui consiste à proclamer la fragilité « originelle » de la Laïcité. Ladite « fragilité » est une pure invention révélant une croyance de prédicateur…
On rappellera que c’est justement la solidité (voire son irréfragabilité) originelle de la laïcité qui est au fondement de notre République et de ses institutions. Elle est à l’image de la pérennité de la Loi se Séparation des Eglises et de l’Etat depuis 1905. Il importe que l’ensemble de la jeunesse française l’entende ainsi et qu’on le lui enseigne, en toute liberté et pour le bien public, de façon à lui éviter de sombrer dans l’obscurantisme.Dans un tel contexte il était bon qu’une mise au point soit faite pour véritablement connaître la situation de l’Ecole publique en matière d’atteintes avérées à sa laïcité , son principe constituant.
C’est ce qui est proposé dans l’article de Dominique Schnapper intitulé :
« Sur les atteintes à la laïcité à l’École »
Les visiteurs de ce site pourront le consulter en se rendant à l’adresse : https://www.telos-eu.com/fr/societe/sur-les-atteintes-a-la-laicite-a-lecole.html
Quelle bonne Ecole reconstruire pour le 21è siècle?
Telle est la question récurrente sans réponse suscitée par la dérive semble-t-il inéluctable de notre système scolaire !
Il y a bientôt 7 ans, sur ce site était posée la question préalable : « Qu’est-ce qu’une bonne école ? » admettant a priori qu’en l’absence de sa prise en considération on obérerait grandement l’efficience des réponses aux questionnements subséquents. Comment espérer atteindre un objectif s’il n’est pas clairement désigné ?
Si en effet nous appelons de nos vœux la refondation d’une Institution scolaire pertinente pour le 21è siècle, occupant une place centrale au sein d’ une République laïque émancipatrice, il s’agit de bien formuler sa ou ses raisons d’être, d’en définir les modalités de fonctionnement et de trouver les moyens pour y parvenir. Il y a urgence d’agir si les amoureux de l’Ecole publique laïque souhaitent encore sauver l’essentiel avant que les cabinets conseil déjà dans la place – sans doute avec l’aide de décideurs bien intentionnés- ne proposent des décisions destructrices pour un édifice fragilisé ; celles qui conduiront à sa marchandisation et à sa privatisation.
On pourra déjà consulter les éléments de réponses que nous avions collectés à l’époque en allant à : https://asvpnf.com/index.php/2018/02/13/quest-ce-quune-bonne-ecole/.
Mais pour avancer, les visiteurs pourront aussi consulter , en cliquant ici, l’article à ce propos de Michel Muglioni paru dans Mezetulle , le Blog revue de Catherine Kintzler, le 10 février 2023. Il est intitulé :
Quelle école voulons-nous ?
Selon C. Kintzler : « Jean-Michel Muglioni revient une nouvelle fois sur cette affirmation : enseigner est devenu impossible – il faudrait dire est interdit – parce que des considérations psychologiques, sociologiques et économiques priment sur le contenu du savoir. Pour décider de ce que c’est qu’enseigner, on consulte donc des cabinets de conseil et jamais les maîtres ou les professeurs dont on sait qu’ils savent enseigner et connaissent réellement ce qu’ils ont à enseigner. »
On retiendra ici quelques propos marquants tenus par M. Muglioni. Ils ne manqueront pas d’inciter à la réflexion :
1. « L’école est le lieu de la reproduction sociale quand elle n’est pas l’école, c’est-à-dire quand elle n’instruit pa »
2. « Ne sachant plus ce que c’est que savoir, comment saurait-on ce qui doit être appris et su pour être un homme libre, et comment saurait-on l’enseigner ? »
3. « Une école fondée sur cette conviction qu’apprendre a un sens par soi-même et non pas seulement en vue d’autre chose. Le politique qui proposerait cette révolution serait immédiatement renvoyé par ses électeurs »
En hommage à Céletin Perrigault, dit “Tintin”
“Sa mère mourut peu après sa naissance. Son père, ferblantier-zingueur-quincailler, d’opinions radicales-socialistes, se remaria vers 1925 et décéda en 1934. Célestin Perrigault fut baptisé et fit sa communions solennelle. Élevé par sa mère adoptive, il fut élève interne au cours complémentaire de Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) et entra à l’École normale d’Instituteurs de Rennes en 1938. En février 1940, il fut sanctionné pour des raisons disciplinaires et déplacé à l’ENI de Quimper (Finistère) où il termina sa scolarité. Titulaire du brevet supérieur, après son stage de janvier 1941 à juillet 1941 à Huelgoat dans les monts d’Arrée, il fut nommé instituteur à Locmaria-Berrien, commune voisine du Finistère…» .
Les visiteurs de ce site, intéressés par le parcours singulier de l’ ex-normalien rennais ( Promotion 1938-1941), exilé à l’ENG de Quimper en 1941 sous l’occupation allemande, pourront consulter sa notice biographique à l’URL : https://maitron.fr/spip.php?article152012,
« Tintin » nous a quittés à l’âge de 101 ans, le 19 janvier 2023. A l’homme exceptionnel qu’il était, les medias ont rendu l’hommage qu’il méritait. Tout en l’honorant sans ambage, il met en lumière son parcours d’Instituteur engagé, de grand défenseur de l’école laïque, de syndicaliste, d’éducateur et celui de Résistant( Cf. l’article documenté de Pascal Simon paru dans Ouest-France du 20 janvier 2023 (https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/guerre-39-45/video-resistant-communiste-instituteur-tintin-101-ans-d-une-vie-devoue-a-ses-prochains-c2233f68-98f4-11ed-838e-db5cb73079c3 ).
Pour nous-élèves-maîtres normaliens devenus instituteurs- c’était un grand ami, un « grand ancien ». Nous saluons avec émotion tant l’Homme que son cursus hors norme.
« Tintin » connaissait nos activités dévolues à l’histoire de nos écoles normales primaires départementales et à celle des instituteurs et institutrices qui y furent formés. C’est à ce titre qu’en toute amitié normalienne il nous fit l’honneur de connaître et de publier un extrait de ses mémoires. On pourra le consulter à http://asvpnf.com/index.php/2018/02/09/peregrinations-finisteriennes-dun-normalien-de-rennes-pendant-les-annees-de-plomb-1940-1945/ . Un article lui fut également dédié au moment où il fut décoré de la Légion d’Honneur . Cf. http://asvpnf.com/index.php/2018/08/10/celestin-perrigault-dit-tintin-ancien-normalien-de-rennes-et-de-quimper-decore-de-la-legion-dhonneur-pour-son-implication-dans-la-resistance/ .