Des leçons fondatrices sur la laïcité républicaine aux réalités des institutions publiques et des collectivités territoriales

« Parlons laïcité » tel était l’intitulé de la conférence  prononcée par Jean Javanni le 9 décembre 2022, date du 117è anniversaire du vote de la Loi de séparation des églises et de l’Etat, à Quimper (F-29000). Organisée par  la commission extra-municipale sur la laïcité mise en place par la municipalité de cette ville il s’agissait, pour l’orateur, d’extraire,  de la cacophonie dans laquelle nombre  de leurs contempteurs voudraient les enferrer, les fondements laïques de notre édifice républicain .

Jean Javanni, est  président de  l’Association De Défense Des  Laïques (AD3L) au service des militants laïques et républicains victimes de persécutions judiciaires dans l’exercice de  leurs activités professionnelles notamment au sein des services publics (écoles, collèges, lycées, administrations, collectivités territoriales, associations , clubs sportifs…). L’AD3L  se propose donc de combattre ce qu’elle désigne par le « djihad judiciaire ».

 Son exposé  a permis de rétablir  la réalité et l’actualité  de la laïcité   dans l’organisation et le fonctionnent de nos institutions alors  que le concept lui-même se trouve  largement dévoyé par ses détracteurs, quel que soit leur positionnement au sein  de l’échiquier politique.  Ses défenseurs en arrivent à s’interroger sur le sens à donner à  leur combat laïque. Il est vrai que l’absence de définition juridiquement précise de la laïcité  peut être à l’origine de malentendus et d’interprétations ; la présentation de Jean Javanni  permettait de les lever sans ambages.

Il reste à décliner ses propos (re)fondateurs  au niveau de tous les services  publics et collectivités territoriales et d’en tirer le meilleur , au moment où nombre d’entre eux ont à traduire leur engagement pour la défense du bien public  dans des chartes de la laïcité en évitant les aménagements et  petits accommodements de circonstance.

Les visiteurs de ce site pourront consulter, en cliquant ici , la transcription du texte de  la conférence de Jean Javanni  .

Qu’il soit chaleureusement remercié de nous avoir autoriser à le reproduire de façon à le représenter sur asvpnf.com  . 

Halte-là à l’école numérique !

« La stratégie pour faire rentrer l’école dans l’ère numérique vise à développer un écosystème (sic ! ndlr) global de l’e-Education, depuis les contenus et services jusqu’au matériel. Elle s’appuie sur la mobilisation coordonnée des différents acteurs pour mettre en place les conditions optimales d’un développement harmonieux et efficace des usages, des ressources, des équipements, des infrastructures, de la formation des enseignants et des compétences numériques des élèves » (cf. https://www.gouvernement.fr/action/l-ecole-numerique).

Quel écosystème en effet ! Il fut inventé par les pédagogistes attitrés de l’Education nationale, sous la Présidence  de François Hollande, le 7 mai 2015. Il s’agissait déjà de refonder l’Ecole. On voit les résultats en 2022 !

 Et pourtant en 2019  on pouvait découvrir dans :

Critiques de l’école numérique

Ouvrage coordonné

par

Cédric BiaginiChristophe Cailleaux et François Jarrige

 Que « plus l’école et l’éducation sont présentées comme étant en crise, plus l’utopie numérique y multiplie les promesses. Les injonctions permanentes à innover, à être optimistes, à individualiser les parcours, à se réinventer, à disrupter… imposent partout le numérique.

Même s’il existe une grande variété de situations en matière d’équipements informatiques selon les niveaux et les établissements, l’idée que l’école telle qu’on la concevait jusqu’alors est obsolète et qu’elle doit, coûte que coûte, s’adapter à un monde contemporain ultraconnecté, a triomphé.

Ainsi, dirigeants économiques, intellectuels et politiques ne cessent d’appeler enseignants et pédagogues à céder devant l’impératif d’un prétendu progrès technique abstrait, et à s’en remettre les yeux fermés aux apprentis sorciers de la Silicon Valley.

Ces mutations profondes, aux conséquences désastreuses pour notre psychisme et nos sociétés, s’opèrent à grande vitesse dans une sorte d’inconscience générale et d’hypnose collective. Rares sont celles et ceux qui osent s’exprimer publiquement pour remettre en cause ces orientations. Ce livre leur donne la parole et montre que les processus en cours ne sont ni « naturels », ni inéluctables.

 

Enseignants, intellectuels, soignants, parents, syndicalistes… y développent une critique sous forme d’enquêtes et d’analyses sur les soubassements théoriques et les arrière-plans économiques de la numérisation de l’éducation, de la petite enfance à l’université, et témoignent de leurs expériences quotidiennes. Autant de contrepoints qui expriment un refus de se laisser gouverner par des technocrates et autres startupeurs et ingénieurs qui entendent révolutionner nos vies » (Cf. https://www.lechappee.org/collections/frankenstein/critiques-de-ecole-numerique )

 

En réalité l’alerte rouge  en la matière fut déclenchée dès 2016 dans l’ouvrage    

 Le Désastre de l’école numériquePlaidoyer pour une école sans écrans

 par

Philippe  Bihouix et Karine  Mauvilly

Selon ces auteurs : « Pendant que certains cadres de la Silicon Valley inscrivent leurs enfants dans des écoles sans écrans, la France s’est lancée, sous prétexte de « modernité », dans une numérisation de l’école à marche forcée – de la maternelle au lycée. Un ordinateur ou une tablette par enfant : la panacée ? Parlons plutôt de désastre.

L’école numérique, c’est un choix pédagogique irrationnel, car on n’apprend pas mieux – et souvent moins bien – par l’intermédiaire d’écrans. C’est le gaspillage de ressources rares et la mise en décharge sauvage de déchets dangereux à l’autre bout de la planète. C’est une étonnante prise de risque sanitaire quand les effets des objets connectés sur les cerveaux des jeunes demeurent mal connus. C’est ignorer les risques psychosociaux qui pèsent sur des enfants déjà happés par le numérique.

Cet essai s’adresse aux parents, enseignants, responsables politiques, citoyens qui s’interrogent sur la pertinence du « plan numérique pour l’école ». Et s’il fallait au contraire faire de l’école une zone refuge, sans connexions ni écrans, et réinventer les pistes non numériques du vivre-ensemble ? » Cf. https://www.seuil.com/ouvrage/le-desastre-de-l-ecole-numerique-philippe-bihouix/9782021319187

Philippe Bihouix, 44 ans. Ingénieur centralien, il a travaillé dans différents secteurs industriels comme ingénieur-conseil ou à des postes de direction. Il est l’auteur de L’Âge des low tech, vers une civilisation techniquementsoutenable (Seuil, Prix de la Fondation d’Écologie Politique 2014). Il a deux enfants.

Karine Mauvilly, 38 ans. Historienne et juriste de formation, diplômée de Sciences Po Paris, elle a été journaliste puis enseignante en collège public, poste d’observation privilégié de la mutation numérique en cours. Elle a trois enfants.

On ne peut, sur ce site, qu’approuver ces analyses et leur signification en matière d’enseignement et (ou) d’éducation et appeler  à tout faire pour arrêter « les ravages des écrans » considérant  que nos écoliers n’ont pas à être  transformés en « outils du numérique » et  qu’il importe que les citoyens de notre République soient informés du fait que  « derrière le projet d’école numérique il y a une idéologie ». Combattre cette idéologie devrait constituer une priorité.

C’est pour aller dans la direction d’une véritable refondation de l’Ecole publique laïque que nous appelons à soutenir la pétition récemment mise en ligne  sur le blog Entre les lignes entre les mots par deux mères de famille, parentes d’élèves scolarisés. Lanceuses d’alerte en la matière , leur démarche n’a pas reçu l’appui des associations de parents d’élèves de l’Ecole publique .

Les visiteurs de ce site  pourront prendre connaissance  de ladite pétition  en cliquant ici .

Nous remercions les responsables de rédaction du Blog   Entre les lignes entre les mots  de nous autoriser à la reproduire de façon à le représenter sur ce site.

La défense sans concession des libertés publiques républicaines dans un état de droit

L’exemple de Pascale LEGLISE révélé à l’occasion du 117è anniversaire de la Loi de Séparation des églises et de l’ETAT .

 

Comme son patronyme ne l’indique pas, il s’agit de Madame la Directrice des Libertés publiques au Ministère de l’Intérieur ! François Braize– connaissant de longue date le personnage, son rôle majeur dans le respect et le fonctionnement de nos institutions au service du bien public- publie sur son Blog , le jour anniversaire de la loi de 1905 , un article qu’il a intitulé avec un humour bienfaisant :

« Léglise, inséparable de l’Etat »

La soldate de la République

François Braize nous a très cordialement autorisé à  le reproduire   et à le représenter sur le site asvpnf.com . Qu’il en soit très sincèrement remercié.

Les visiteurs de ce site pourront le consulter en cliquant ici .

Ils y découvriront les fonctions éminentes de Pascale Léglise au service de l’Etat et surtout son engagement et son dévouement exemplaires pour les exercer. Ils seront, sans nul doute , stupéfaits des œuvres accomplies et en cours et ceci malgré des changements politiques nombreux et divers. Ils seront tentés de penser que cette P. Léglise est une véritable apôtre appartenant au corps des grands serviteurs de l’Etat que d’aucuns croyaient en voie d’extinction.

Ils ne manqueront pas d’émettre le vœu que ce serait un grand dommage que l’Etat se sépare de Léglise Pascale!…

Ils seront également intéressés par ce que l’on désigne dans notre état de droit par l’expression libertés publiques  i.e. «l’ensemble des droits et des libertés individuelles et collectives garantis par les textes législatifs et donc par l’Etat ». Ils en trouveront les premiers éléments de réponse aux adresses suivantes :

-https://www.cairn.info/les-libertes-publiques–9782130557791-page-5.htm

-https://www.toupie.org › Libertes_publiques

-https://www.lemondepolitique.fr/cours/libertespubliques/garanties-liberte/niveau-national.htm

On notera, à l’instar de La Toupie , qu’en la matière «  il n’y a pas, dans le droit français, une définition précise des libertés publiques. Elles sont abordées et traitées dans de multiples textes législatifs. Leur liste est donc difficile à établir et leur classification peut être sujette à discussion ». On en trouvera  ci-dessous une liste non exhaustive :

Droit à la vie,

Liberté d’aller et de venir (liberté de circulation),

Liberté du domicile (Possibilité de choisir son domicile, d’en changer à sa convenance, garantie contre sa violation),

Garanties contre toute détention, arrestation ou pénalité non prévue par la loi,

Liberté de l’intimité (inviolabilité du domicile et de la correspondance),

Liberté d’association,

Liberté de réunion,

Liberté de manifestation,

Liberté de conscience ou de croyance (liberté religieuse, liberté de culte),

Liberté d’enseignement (Droit d’enseigner, d’opter pour un enseignement et de choisir le maître qui le dispense),

Liberté d’opinion ou de pensée, liberté d’exptression,

Liberté de la presse,

Liberté économique (liberté d’entreprise, liberté du commerce et de l’industrie, liberté de la concurrence, d’exercer la profession de son choix, de conclure des contrats d’ordre privé)

Liberté du travail (Droit de louer ses services selon sa volonté, droits relatifs à l’exercice d’une profession, droit de grève),

Liberté syndicale (possibilité d’adhérer au syndicat  de son choix ou de ne pas se syndiquer, ensemble des droits relatifs à la formation d’un syndicat et à l’exercice du syndicalisme.

Daniel Courtin, la fin d’un mythe

Tel est l’intitulé  du dernier article  de la série  « André Le Goff  raconte » où notre ami, contributeur régulier à la vie de ce site internet, renvoie les visiteurs à la découverte illustrée de  souvenirs normaliens résultant de la contestation de la légitimité de la guerre d’Algérie (1954-1962) par des élèves-maîtres  de l’Ecole normale de Quimper. 

Reconstitués 66 ans  après les faits , ils ne manquent pas de susciter  nostalgie et interrogations. Ils mettent en lumière l’implication  de  normaliens quimpérois aux choix politiques bien affirmés, dans la lutte contre les « évènements pacificateurs » qui se  déroulaient à l’époque  en Algérie. Tous étaient bien conscients par ailleurs que leur tour viendrait pour être « appelés sous les drapeaux »  et venir grossir les rangs de l’armée du contingent!   

D’aucuns  en effet  y furent impliqués parfois durement  et en revinrent souvent marqués à vie. Toutefois  la culture de l’oubli aidant, l’un des protagonistes concernés, retraité de longue date,  a dû  intervenir  récemment sur ce site  pour rappeler  que la guerre d’Algérie a bien eut lieu !(Cf. https://asvpnf.com/index.php/2022/03/10/la-guerre-dalgerie-a-t-elle-eu-lieu/)

L’insurrection armée du peuple algérien commença le 1er novembre 1954  en Grande Kabylie et dans les Aurès. Il est rappelé que le  12 mars 1956, l’Assemblée nationale de la République française vota les pouvoirs spéciaux au gouvernement présidé par le socialiste  Guy Mollet. La décision de recourir à l’armée marqua un tournant dans le dispositif répressif du « maintien de l’ordre » . On fit appel au contingent : 450 000 soldats français (contre 25 000 combattants algériens).  L’auteur de l’article mentionné ci-dessus comme le rédacteur de la brève note qui lui est associée  étaient à ladite époque élèves -maîtres à l’Ecole normale d’Instituteurs de Quimper .

Les visiteurs de ce site pourront consulter  en cliquant sur document 1  l’article illusté de André Le Goff , puis sur document 2 la note de Yves Cam relatifs à cette période troublée de l’histoire normalienne

Ils pourront également constater que l’arrestation de deux élèves–maîtres et l’incarcération qui s’en suivit  signifiaient sans ambages les effets  immédiats des pouvoirs spéciaux  sur la discipline à l’école normale et la remise en cause  du principe fondateur de l’Ecole-sanctuaire par les forces de l’ordre.

Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos l’article de André Pachod : « De l’école-sanctuaire à l’école sans murs », Recherches en éducation [En ligne], 36 | 2019, mis en ligne le 01 mars 2019, consulté le 14 décembre 2022. ( URL : http://journals.openedition.org/ree/946 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ree.946 )

L’auteur  y discute dans le détail la question  de la sanctuarisation de l’Ecole , toujours à l’ordre du jour en 2022. Ils y relèveront  entre autres que : « L’école-sanctuaire, sanctuariser l’école, la sanctuarisation de l’école : ces trois expressions, qui n’ont pas de fondement juridique ni de réalité historique, précisent une école marquée par des frontières opérant quatre fonctions entremêlées : séparer des territoires, protéger un espace, réguler les accès, accéder à l’essentiel… ».

Document 1.  Daniel Courtin, la fin d’un mythe (par André Le Goff)

Document 2. Souvenirs de la guerre d’Algérie à l’ENG de Quimper ( par Yves Cam)

 
Que notre ami André Le Goff soit chaleureusement remercié d’avoir ouvert ce chapitre oublié de notre histoire normalienne  et suscité le témoignage de Yves Cam.
 

Pierre Hénaff, doyen d’âge de l’ASVPNF, écrit à Jean-Marc Jancovici

Pierre Hénaff, élève-maître à l’ENG  de Quimper (Promotion  » En Avant » ; 1942-1943) pendant les années  de plomb et le régime de Vichy qui supprima les écoles normales d’un trait de plume, a déjà publié plusieurs articles sur ce site  (Cf. https://asvpnf.com/index.php/2022/04/03/pierre-henaff-raconte/                                  et https://asvpnf.com/index.php/2020/11/15/la-reponse-indignee-et-pleine-dhumanisme-de-notre-doyen-pierre-henaff-a-la-decapitation-sauvage-de-samuel-paty/  )… 
Dans la présente lettre adressée à Jean-Marc Jancovici (ingénieur consultant/energie) -créateur  en 2004 de ce ce qui est désigné depuis cette date par « bilan carbone »  et auteur d’ouvrages portant sur le changement climatique (Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Jancovici      )- P.Hénaff  fait le récit  d’observations et d’expériences personnelles. Celles-ci  émaillent le parcours d’un  éducateur autodidacte  et lui semblent de  nature à remettre en cause  certains des propos et convictions  tenus  par son correspondant.   

A la question de savoir  s’il était un scientifique ledit correspondant indiquait sans ambages, sur son propre site internet : « La réponse est non : je ne suis rattaché à aucun laboratoire, je n’ai aucun titre conféré par une instance scientifique reconnue (comme « chargé de recherches au CNRS », ou « directeur de recherches au CNRS »), je n’ai pas fait de thèse et je ne publie pas d’article(s) dans des revues scientifiques à comité de lecture. Mon métier est plus modestement « ingénieur ».(cf. https://jancovici.com/faq/ ).

Quoi qu’il en soit, les interrogations de Pierre Hénaff appelaient des réponses ou commentaires  qui tardent à lui parvenir. Ce silence le conduit à  solliciter la parution de sa Lettre sur ce site ayant vocation à  restituer, via des éléments matériels et immatériels, l’esprit et le patrimoine  normaliens du Finistère. Considérant que le contenu de ladite Lettre pouvait être  enrichissant tant pour le projet  lui-même que  pour les protagonistes ayant porté ce patrimoine émancipateur, nous l’accueillons bien volontiers. Les visiteurs ce ce site pourront le consulter en cliquant ici.

Que Pierre  Hénaff soit assuré de toute notre amitié normalienne et chaleureusement remercié pour sa nouvelle contribution.

Turpitudes cléricales autour du célibat sacerdotal

Selon Marcel Metzger (Lettre d’information de Golias Hebdo, 23 novembre 2022) : « Avant le temps du concile Vatican II, des curés, que leur formation au séminaire avait convaincus de la supériorité du célibat clérical, considéraient le mariage comme « un remède contre la concupiscence ». La formule résume un propos de saint Augustin : « Le sacrement de mariage, en donnant la grâce, réprime la concupiscence dans sa racine. » Dans la pastorale, on n’ose plus tenir de tels propos…»

On retiendra ici le propos introductif de l’article  : « Par les temps qui courent, la formule pourrait fort bien être appliquée au clergé de l’Église romaine, après les scandaleuses révélations d’abus sexuels commis par des prêtres, des évêques et même des cardinaux. D’innocentes victimes, en particulier des enfants, ont fait les frais de la concupiscence de ces clercs dévoyés. Tout cela aurait pu être évité si, dans l’Église romaine, on avait pris au sérieux cette maxime de Pascal : « Qui veut faire l’ange fait la bête » .

La question de bon sens que tous les citoyen ordinaires, croyants ou non, se posent :

« Fallait-il donc attendre l’épouvantable débandade actuelle pour se rendre enfin à l’évidence ? »

Les visiteurs de ce site pourront consulter, en cliquant ici, la majeure partie de l’article de Marcel Metzger. Ils y auront « également accès à l’URL : https://www.golias-editions.fr/2022/11/24/pour-un-concile-national/

Il s’intitule :

«  Pour un Concile national »

On rappellera à ce propos  que :

selon Wikipedia :« Un concile (du latin concilium, « assemblée »), ou synode (du grec ancien sun-odos « chemin commun » ), est une assemblée d’évêques de l’Église catholique (latine ou non) ou orthodoxe. Il manifeste une dimension essentielle de toute Église chrétienne : la synodalité ou organisation hiérarchique du corps en vertu de laquelle les prélats chargés du gouvernement de chaque portion de l’Église (évêques) sont susceptibles de se réunir pour prendre l’ensemble des décisions qui engagent la foi et la discipline de tous sous l’autorité d’un primat”. Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Concile , pour plus de  détails.

Qui donc prendra-t-il l’initiative d’une telle démarche ?

  On ne le sait… aussi en attendant est-il nécessaire de se tenir informé de la question. On propose ici quelques lectures éclairantes permettant de se construire un point de vue au-delà des opinions .

Ainsi  l’hebdomadaire Marianne  fait état d’un article   intitulé :

Célibat des prêtres :

« C’est tout le système prohibitionniste sur la sexualité qu’il faut repenser »

Propos recueillis par Jean-Loup Adenor

 

 Selon cet auteur : « Alors que l’Eglise est secouée par les accusations d’agression sexuelle contre le cardinal Ricard, les évêques de Beauvais et de Soissons ont recensé 11 nouvelles victimes présumées de violences sexuelles dans leurs diocèses. Et comme à chaque fois que le sujet des abus sexuels commis dans l’église catholique revient dans le débat, la question sur la fin du célibat des prêtres ressurgit. »

Entretien avec Christine Pedotti,

fondatrice de la revue « Témoignage chrétien ».

 

“La fin d’une tradition quasi-millénaire ? La révélation d’un nouveau scandale d’agression sexuelle, concernant cette fois-ci le cardinal Ricard, accusé d’avoir eu une conduite « répréhensible avec une jeune fille de 14 ans », fait à nouveau tanguer l’Église catholique. Parmi les pistes envisagées par les catholiques pour assainir l’institution : mettre fin au célibat des prêtres. Une bonne idée, selon Christine Pedotti, directrice de la rédaction de la revue Témoignage chrétien. Car si elle ne réglerait pas tout, la fin du célibat des prêtres permettrait de réviser la doctrine catholique sur la sexualité, toujours perçue comme « malsaine », d’après elle. (Cf . https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/celibat-des-pretres-cest-tout-le-systeme-prohibitionniste-sur-la-sexualite-quil-faut-repenser )

Les visiteurs pourront aussi (la  recherche est loin d’être épuisée)trouver des références importantes dans l’ouvrage de  Jean Mercier  paru en 2014 :

 

Célibat des prêtres – La discipline de l’Église doit-elle changer ?

– E-book – PDF

« Le célibat des prêtres est-il responsable de la pénurie des vocations qui frappe l’Église catholique ?L’ordination d’hommes mariés permettrait-elle de remédier à ce problème  Jean Mercier répond à ces deux questions qui font l’objet d’un débat souvent passionnel. Reprenant le sujet en amont, avec la volonté de se dégager des idées reçues, il a le souci de dessiner des pistes d’avenir réalistes, hors de toute polémique stérile.Au fil des pages, l’auteur fait le bilan des difficultés et des atouts du célibat sacerdotal, et des défis qu’il a suscités au sein de l’Église depuis deux mille ans. Il présente la synthèse des fondements théologiques et spirituels du célibat et aborde la question essentielle de l’équilibre psychologique et affectif du prêtre. On trouvera surtout ici la première étude de la faisabilité d l’ordination d’hommes mariés, établie en particulier à partir d’un audit totalement inédit de la vie des prêtres mariés (anciens prêtres anglicans ou pasteurs protestants) que compte l’Église catholique, notamment en Angleterre ». On notera que Jean Mercier est journaliste, rédacteur en chef adjoint à La Vie, en charge des questions religieuses et plus particulièrement de l’actualité. (Cf. https://www.decitre.fr/ebooks/celibat-des-pretres-la-discipline-de-l-eglise-doit-elle-changer-9782220066929_9782220066929_9.html)

Que Christian Terras, Rédacteur en chef de Golias, soit cordialement remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt !

Manifeste progressiste pour la défense de la langue française. In Dossier-Parlons français ! Ufal INFO ;2022 , Avril-Mai-Juin n° 89,11-13

Avec l’accord de la Secrétaire de rédaction de Ufal INFO, nous reproduisons ici le manifeste progressiste pour la défense de la langue française publié dans ce magazine .

Celui-ci soulignait, en guise d’introduction que : « Georges Hage, décédé, ancien député honoraire du Nord ;doyen de l’Assemblée nationale, et Georges Gastaud, philosophe, auteur de la Lettre ouverte aux « bons Français » qui assassinent la France et d’un traité de philosophie en quatre volumes Lumières communes ainsi que mille militants politiques et syndicaux, anciens résistants, écrivains, éditeurs, artistes, ouvriers et employés, étudiants, enseignants, ingénieurs, chercheurs…

… appellent  les travailleurs manuels et intellectuels, les étudiants et les démocrates à la résistance sociale, politique et … linguistique !

 Défendons la langue française contre la langue, la pensée, la politique et l’économie uniques !

Le manifeste est accessible sur ce site en cliquant ici.

Les visiteurs pourront retrouver la liste complète de tous les signataires dudit manifeste à  l’adresse : https://courriel-langue-francaise.com/ les-signataires/.Ceux-ci se proposaient, pour défendre  le français, de constituer un Collectif Républicain pour la Résistance, l’Initiative et l’Emancipation Linguistique (C.O.U.R.R.I.E.L) que l’on retrouvera à https://courriel-languefrancaise.com/.Ce collectif militera pour que « l’enseignement du français soit rétabli dans toute sa force, car la maîtrise par tous de la langue nationale est la clé de la citoyenneté ».

Parlons Français ! Que reste-t-il de la langue Française ?

Les visiteurs de ce site ont déjà eu l’opportunité de consulter  l’éditorial de Nicolas Pomiès  du n° 89 du magazine Ufal INFO  dévolu à notre langue nationale, celle-ci étant  considérée comme un outil d’unification  porteur de progrès et de liberté (Cf. https://asvpnf.com/index.php/2022/11/17/parlons-francais/)

A l’instar de N. Pomiès il nous faut,  plus que jamais, rester convaincus   des vertus citoyennes  de notre langue alors qu’elle aussi (comme l’Ecole publique) se trouve attaquée de «  toutes parts ».  Ceci est un signe de «  dépérissement de l’Etat à un moment où la communauté imaginée  et unie par la langue risque de se diluer, laissant place soit à des renfermements communautaires soit à des mobilisations nationalistes à la mesure de la nation ou limitées à  des communautés imaginées internes ».

Les visiteurs de ce site pourront consulter, en cliquant ici, l’article complet de N.Pomiès intitulé :

« Que reste-t-il de la langue française ? »

L’auteur y aborde la  question de l’origine et du devenir de la  langue française …
« Qu’est-ce qu’une langue interroge-t-il ? ». Selon lui, il s’agit d’ « un système de signes permettant l’intercompréhension à l’intérieur d’un groupe humain. Or il n’existe aucune limite claire, sur le plan linguistique, entre une langue, un  dialecte, un parler ou un patois : on parle au contraire d’un continuum linguistique ». Ceci conduira les visiteurs à découvrir une « petite histoire de la langue française ».
Nous remercions vivement Mme la Secrétaire de rédaction de Ufal INFO qui nous a autorisé à reproduire et à  représenter  cet article.

Quel est ce mystère ? Feignons de n’y être pour rien…

Le blogue de François Braize DECODA(NA)GES…. prénom CHARLIE reproduit ci-après le texte de Renée Fregosi, extrait de l’ouvrage collectif paru le 10 novembre 2022, « Penser Salman Rushdie » . « Cet  ouvrage entend se dresser contre toutes les lâchetés et bêtises face à l’immonde totalitarisme qui partout entend avancer ses pions (barbus)… et ses pionnes (voilées). On aime ce texte remarquable car aucun des coupables ou des complices n’est épargné, fût-ce même parmi certains de nos amis de gauche. L’insouciance n’est plus de mise, on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas car tous les éléments d’une analyse lucide sont présents, offerts, il n’y avait, il n’y a, qu’à s’en saisir ».

L’ouvrage « PENSER SALMAN RUSHDIE», dirigé par Daniel Salvatore Schiffer et paru le10 novembre 2022 aux Editions de  L’ Aube fait l’objet d’une présentation sur le site de l’éditeur ainsi libellée :

« 12 août 2022, État de New York : Salman Rushdie, sous le coup d’une fatwa depuis trente-trois ans, est grièvement blessé lors d’un attentat. Son crime, aux yeux des islamistes ? Être coupable de « blasphème » et d’« apostasie », pour avoir écrit Les Versets sataniques, roman devenu dès sa parution, en 1988, universellement célèbre. C’est donc pour défendre Salman Rushdie, son œuvre et sa pensée, mais encore nos valeurs démocratiques, la ­liberté et la tolérance, les droits de l’homme et de la femme, la dignité humaine, que cet ouvrage collectif réunissant des textes critiques et inédits de vingt-six auteurs majeurs voit le jour. Son titre, Penser Salman Rushdie, souligne qu’il s’agit aussi d’une réflexion plus approfondie qu’une simple succession d’hommages. Ainsi cet ouvrage, dans la lignée des intellectuels engagés, s’avère-t-il également un livre de combat contre toute tentation fasciste, au seul nom de la liberté et pour un nouvel humanisme. »

Daniel Salvatore Schiffer

On en trouvera  une présentation  plus détaillée   sur le site de la Fondation Jean Jaurès que les visiteurs pourront consulter  en se rendant à l’adresse :

https://www.jean-jaures.org/publication/penser-salman-rushdie/?post_id=38056&export_pdf=1

 Il y est souligné qu’il s’agit « d’un ouvrage collectif réunissant des textes critiques et inédits de vingt-six auteurs pour défendre l’écrivain, son œuvre et sa pensée, mais aussi nos valeurs démocratiques, la liberté et la tolérance, les droits et la dignité humains. Plus qu’une simple succession d’hommages, cet ouvrage se veut une réflexion approfondie et un livre de combat. »

  Les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici, la contribution  de   Renée Fregosi intitulée :

 

« Salman Rushdie est également victime

de l’islamocomplaisance »

Ils pourront aussi  y accéder en se rendant  à l’URL :

https://francoisbraize.wordpress.com/2022/11/21/quel-est-ce-mystere/

On retiendra notamment que selon cette auteure  « l’ennemi en première ligne contre la laïcité aujourd’hui, c’est l’islamisme » . On condamnera avec fermeté  toute démarche où, « au cœur d’associations de défense de la laïcité, on se propose de défaire  les principes laïques au nom d’une laïcité « ouverte » fondée sur la  liberté religieuse  et non plus sur la liberté de conscience ».

Puisque la démystification a désormais eu lieu, faisons connaître le message dans nos environnements respectifs afin que chacun puisse en tirer des leçons pour l’immédiat et pour l’avenir !

Que François Braize , soit chaleureusement remercié de nous faire découvrir des  textes  aussi fondateurs et de nous autoriser à les reproduire sur ce site.

Chez les hiérarques mitrés de France Aller de Charybde en Scylla

Les visiteurs de ce site ont eu l’opportunité, au cours de ces derniers mois, d’y consulter un certain nombre de pages placées sous l’égide des turpitudes et vaticinations cléricales  ayant conduit notamment à des actes pédocriminels répréhensibles commis par les prêtres et prélats de l’Eglise catholique de France. Il importait que les citoyens de notre République laïque  soient tenus   informés de la  gravité des faits, de leur ampleur , des dommages et traumatismes  causés aux  victimes. Le traitement de ces  affaires tant par la justice des hommes de ce pays que par la justice divine venue d’ailleurs méritaient également quelque attention. La question relative  au « dédommagement » des victimes  et aux « réparations » à leur prodigue, à la charge de l’Eglise et de ses diocèses,  a  aussi été discutée dans quelques parutions.

  Mais au-delà de la période d’offuscation, de tristesse et de honte chez certains et de la scandalisation chez d’autres, il était  opportun pour tenter d’émerger de ces sombres turpitudes qui ne manquent pas d’affecter l’ensemble de notre société ,  de se rassurer au moyen d’un article  stigmatisant les méfaits d’un cléricalisme d’un autre temps  et orientant vers des horizons refondateurs en la matière.

C’est dans un tel contexte que l’on a pu assister à la parution chez Golias d’un article écrit par Pierre Vignon  intitulé :

 

« Pour les laïcs, l’heure sonne de sortir  leur Eglise du pastis »

Publié le  17 novembre  2022 dans la  Lettre d’information  de Golias Hebdo, il met en exergue le fait  que l’Eglise et ses hiérarques tombent sur Scylla en voulant éviter Charybde (Incidis in Scyllam  cupiens vitare Charybdim). Pour résumer son propos , Pierre Vignon écrit :

«A chaque fois, c’est encore pire ! Je savais depuis des mois, par des confidences reçues, qu’il y aurait une affaire Ricard, mais j’ignorais son contenu. C’est chose faite depuis le 7 novembre dans l’après-midi. Eric de Moulins-Beaufort, seul, prend la décision de convoquer une conférence de presse d’une vingtaine de minutes, en avance d’un jour sur le calendrier. Il emploie les deux tiers à établir les faits dans l’affaire Santier, avec l’espoir d’une justification, et révèle le communiqué du cardinal Ricard, cause de la subite conférence de presse. En prime, il donne, sans préciser les noms, le chiffre de onze évêques. On n’insistera pas sur la symbolique du chiffre 11 dans un tel contexte1, surtout qu’il est inversé. Ce n’est plus un pour douze mais douze pour un, comme aurait dit Alexandre Dumas un jour de rhume ! »

 Les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici ou en se rendant à l’URL : https://www.golias-editions.fr/2022/11/17/pour-les-laics-lheure-sonne-de-sortir-leur-eglise-du-pastis/

 
 Mais le délitement de l’institution religieuse se poursuivant à un rythme soutenu et étant bien  entendu  « qu’il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert » (parole d’évangile selon Matthieu (sic !)) il paraît opportun, pour compléter l’état des lieux ecclésial, de pointer  l’affaire  Jean-Pierre Grallet récemment rapportée dans les colonnes du Monde du  16 novembre 2022,  sous la plume de Sarah Belouezzane. Il est   intitulé :

 

L’archevêque émérite de Strasbourg reconnaît à son tour une agression sexuelle

L’auteure souligne que : « Alors que, le 8 novembre, le président de la Conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort, avait lancé un appel aux évêques coupables de violences sexuelles à se faire connaître, Jean-Pierre Grallet a admis « des gestes déplacés envers une femme majeure », ledit J-P Grallet déclarant à sa décharge :« Je me suis égaré et j’ai blessé une personne. Le pardon que je lui ai demandé, je l’exprime aussi à tous ses proches, ainsi qu’à tous ceux qui, aujourd’hui, seront meurtris, sous le choc de cette révélation. »

URL :https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/11/16/l-archeveque-emerite-de-strasbourg-reconnait-a-son-tour-une-agression-sexuelle_6150191_3224.html

On ne manqera pas de rappeler aux citoyens contribuables visiteurs de ce site, que  l’ancien archevêque en question exerçait son ministère, du fait de l’histoire particulière de son diocèse, dans un  environnement où les relations de l’Eglise et de l’Etat restent régies selon les princpes du Concordat de 1801. Il était de ce fait  grassement entretenu  par la République, bénéfiant  d’un salaire  mensuel  d’un montant net de l’ordre de 5000€. Ceci ne fait qu’amplifier le scandale causé par  son comportement délictueux rapporté par Le Monde.

Au total – et ce n’est sans doute pas le final-on apprend dans La Croix du 16 novembre 2022 que :

L’ex-archevêque de Strasbourg visé par une enquête pénale

pour des faits « de nature sexuelle »

« Mgr Jean‐Pierre Grallet, ancien archevêque de Strasbourg entre 2007 et 2017, a reconnu mercredi avoir eu « des gestes déplacés » envers « une jeune femme majeure » dans les années 1980, des faits pour lesquels une enquête pénale a été ouverte. »Cf. https://www.la-croix.com/L-archeveque-Strasbourg-vise-enquete-penale-faits-nature-sexuelle-2022-11-16-1301242417

 

Que Christian Terras, Rédacteur en chef de Golias , soit chaleureusement remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt.