La lente agonie de l’expression écrite française…

Cet outil intangible  de  communication fraternelle, de  progrès  social et de liberté serait, selon certains medias, en cours de dépérissement au même titre que l’Ecole qui a la charge de l’enseigner…

Rappelons tout d’abord aux visiteurs de ce site, amoureux de la langue française, que l’ article intitulé : « Parlons Français ! Que reste-t-il de la langue Française ? » est accessible  en se rendant à l’URL : https://asvpnf.com/index.php/2022/11/25/parlons-francais-que-reste-t-il-de-la-langue-francaise/ .

 

 Nicolas Pomiès y soulignait qu’une langue est un système de signes  permettant l’inter-compréhension au sein d’un groupe humain en l’occurrence celui des citoyens ordinaires  constituant la Nation  française. Au moyen de  signes codifiés connus et admis de tous il s’agit  de lire , d’écrire ou d’échanger oralement de manière efficiente tout en exerçant sa liberté d’être  et d’interagir utilement en se faisant comprendre.

Il n’est pas étonnannt que le maniement de la langue française puisse  imposer à ses locuteurs des règles qui ne résultent pas de façon innée  de sa pratique en tant que  langue maternelle. L’acquisition  et la maîtrise des dites règles impliquent un  long apprentissage dont les étapes sont jalonnées par la vie scolaire et ses aleas,   apprentissage  qu’il reste ensuite à valoriser et souvent à conforter face au réel de l’écrit pendant  tous les cursus individuels .

 Dans ces conditions, le dépérissement de notre Ecole (accompagné de celui d’autres institutions républicaines) s’accompagne  de dysorthographies dont l’ampleur ne manque pas d’être accentuée par les  effets collatéraux produits par l’utilisation massive des technologies du numérique et de leurs applications diverses et variées…  

On conviendra , sans rentrer dans les détails et  finesses de la linguistique, que l’orthographe ne peut-être en elle-même  le message porté par les mots de la langue et de leurs combinaisons. A l’instar du CNRTL(https://www.cnrtl.fr/definition/academie9/orthographe)  on dira que « l’orthographe est l’ensemble des règles permettant de noter les sons, de transcrire les mots d’une langue au moyen de caractères d’écriture, suivant les formes consacrées par l’usage. On parle d’ enseigner, d’apprendre, et de savoir l’orthographe. On arrive encore à parler de fautes d’orthographe!… L’orthographe d’usage ou orthographe lexicale, régit l’écriture des radicaux, des suffixes et des préfixes. L’orthographe grammaticale (appelée naguère orthographe d’accord), correspond à l’ensemble des règles liées à la morphologie ou à la syntaxe. »

L’orthographe  reste un outil (en l’occurrence un bien commun à valeur patrimoniale ) qui permet de communiquer utilement et sans violence verbale avec ses semblables   au moyen de messages intelligibles préservant l’intégrité et le sens  des connaissances transmises. Il ne faut pas pour autant  confondre orthographe et calligraphie et substituer de façon implicite Homo scribens à Homo sapiens ! On ne peut pas plus , se rappelant des souvenirs d’écolier,  considérer que l’orthographe réside seulement  dans les « maux des mots ». A cet égard le philosophe Alain  écrivait : « Les travaux d’écolier sont des épreuves pour le caractère et non point pour l’intelligence. Que ce soit orthographe, version ou calcul, il s’agit d’apprendre à vouloir ! » . Et que vouloir ?

 En matière de  qualité de communication humaine on rappellera  la règle des 7C  telle qu’ énoncée par Raphaële Granger à l’URL :

 

https://www.manager-go.com/efficacite-professionnelle/dossiers-methodes/les-7c-de-la-communication#:~:text=Pr%C3%A9sentation%20de%20la%20m%C3%A9thode%20des%207C&text=Votre%20message%20doit%20ainsi%20%C3%AAtre,%2C%20en%20un%20mot%20%3A%20efficace%20!

Selon cette auteure : « Notre façon de nous exprimer – à l’écrit comme à l’oral – détermine la qualité de notre communication : mots utilisés, ton employé, tournure de phrase, clarté des éléments transmis, cohérence dans notre discours, etc. sont autant d’éléments auxquels il est primordial de prêter attention. Les travailler est, en effet, indispensable pour communiquer efficacement Au final le message doit être formulé de manière à  être Clair, Concis, Concret, Correct, Cohérent,Complet et Courtois pour être entendu, compris et intégré. »

Le terme « Correct » de cette série, à l’ordre dujour de cette parution  intègre, outre le choix judicieux des mots,  bien sûr l’orthographe laquelle participe aux règles élémentaires de politesse et « autres codes  du savoir-être et du savoir-vivre »

Les 7C pointés par R. Granger renvoient aux 7 principes de la communication humaine tels que mis en œuvre, selon Nicolas Bonnefoix, dans les écrits administratifs :

https://fr.linkedin.com › pulse › les-7-principes-de-base-..

 

Selon cet auteur, des notions de service public, d’intérêt général et  de puissance publique découlent sept principes généraux (certains en comptent 8, avec la notion d’adaptabilité). Bien que le style administratif s’adapte en permanence, notamment aux avancées de la communication digitale, il continue d’obéir à ces principes. Quels sont-ils ?

 “1. L’obligation de réponse

Il découle de l’obligation de continuité du service public. Toute demande écrite doit obtenir une réponse dans un délai convenable.

2.La neutralité

L’égalité des citoyens devant le service public se manifeste par cette nécessaire objectivité. Les agents du service public sont tenus de respecter l’intérêt général et non l’intérêt particulier. Ils doivent se montrer désintéressés et impartiaux, de même qu’ils doivent respecter la laïcité, c’est-à-dire la non-intrusion de la religion dans ses affaires

3. La responsabilité

Par tout acte écrit, l’État engage sa responsabilité. S’il y a une faute, s’il y a un risque ou s’il y a une rupture d’égalité, l’administration en question peut se voir condamner pour « faute de service », et l’agent lui aussi pour « faute personnelle ».

4.La précision

Quelle que soit la personne à qui on s’adresse, on ne doit laisser aucun champ libre à l’interprétation. On ne doit pas non plus déformer le contenu ou l’esprit des lois que l’Administration est chargée de faire respecter.

 5. La politesse

En tant que représentants de l’État, on doit en toute occasion rester dignes et courtois. À l’écrit, on ne voit pas son interlocuteur et il peut être tentant parfois de laisser paraître, à travers l’usage de certains mots, des émotions violentes, des propos vexants

 6 . La réserve

Le principe de responsabilité réduit considérablement votre droit à l’erreur. Vous devez donc présenter comme vrais des faits, des informations, dont vous aurez vous-même pris le soin de vérifier l’authenticité et la source.

7. La reconnaissance de la hiérarchie

L’administration est une vaste structure pyramidale où les fonctionnaires, classés selon des catégories A, B et C, n’ont pas les mêmes pouvoirs et rôles. De ces différences découlent l’emploi à l’écrit de certaines formules marquant, d’un côté, la déférence et l’obligeance (d’un subalterne à un supérieur), de l’autre, une autorité bienveillante (du supérieur au subalterne). “

 

On devine ainsi, s’il le fallait, comment la maîtrise de l’expresion écrite (dont l’orthographe)  au moyen de notre langue nationale  peut jouer un rôle essentiel  dans le maintien  de la qualité des relations humaines  au sein de notre société et de ses institutions. Notre langue  constitue ainsi   un élément moteur de notre culture au sens de l’UNESCO : » La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l’ensemble  des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les langues,  les lettres, les sciences et les techniques les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. « . Il importe  de le savoir, de le faire savoir, de l’enseigner , d’assurer sa transmission et de se donner les moyens d’y parvenir !

 

C’est ce qui nous conduit à proposer à nos visiteurs de consulter ,en cliquant ici,  le  témoignage accablant relatif à des exactions  commises à l’encontre du respect des règles élémentaires  de l’utilisation de notre langue  dans le domaine commercial. Il résulte d’observations  de Catherine Kintzler  publiées récemment  dans son blog revue Mezetulle.  Elles donnent lieu à un article intitulé :

 

« Comme une idée de pluriel »

Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous autoriser à  le reproduire afin de le représenter sur asvpnf.com.

Des leçons de l’histoire aux expériences de la vie

par

Pierre Hénaff

 

Pierre Hénaff, doyen inoxydable de l’ASVPNF et ancien élève-maître de l’ENG de Quimper -Promotion  En Avant 1942/1945 – au sortir de quelques problèmes de santé  a souhaité par une nouvelle contribution, tenter de faire  sortir ses associés et autres visiteurs de ce site de la torpeur estivale. Nous l’avons accueillie après bien  d’autres  déjà en ligne sur ce site, d’autant qu’en toute humilité   son auteur l’avait intitulée  « Réflexions » alors  qu’elle portait un regard singulier  sur un long cursus débuté, il y a belle lurette, dans une école publique créée  sous les auspices de la 3è République dans une  commune rurale du pays bigouden.

 Ceci correspondait au moment où, de retour sur ses terres, il était invité à participer à  la  « Fête des battages » qui se tenait à Pendreff en Pouldreuzic (F-29710).  Cette commune s’est donnée vocation , dans ses projets patrimoniaux, à mettre en valeur les progrès spectaculaires intervenus  en agriculture  notamment en matière de machinisme agricole (Cf.  « Le  Hangar du Patrimoine »  à l’URL :https://www.facebook.com/patrimoinepouldreuzic/?locale=fr_FR .  

La présence de notre aîné à cette manifestation  n’avait pas échappé à l’attention des journalistes  qui vinrent à sa rencontre pour l’interviewer. On pourra prendre connaissance du contenu de la coupure de presse correspondante en se rendant à l’URL ;

https://www.letelegramme.fr/finistere/pouldreuzic-29710/pierre-henaff-98-ans-apprecie-la-fete-de-la-moisson-6406768.php

Il y apparaît que P . Hénaff, fils de cultivateurs, titulaire du Certificat d’Etudes Primaires en 1937 devenu normalien en 1942 (l’année terrible) après un passage par l‘EPS se considère comme un privilégié d’avoir pu bénéficier  des enseignements fondateurs  de  l’école publique de la 3è République instaurée sous la houlette de Jules Ferry. Ladite école faisait référence  à la Science et à la Raison  et nul doute que son rôle émancipateur a largement contribué non seulement  à  former le  jugement de P. Hénaff sur le monde et sur l’agriculture mais aussi à la marche de cette dernière vers le progrès et  sa signification.

Les visiteurs pourront consulter l’article de Pierre Hénaff intitulé : « Des leçons de l’histoire aux expériences de la vie  » en cliquant ici .

Que Pierre Hénaff soit chaleureusement remercié pour ce nouvel article montrant, s’il le fallait, que parmi  les associés de l’ASVPNF  il demeure un adhérent actif exemplaire. On attend son prochain billet …    

Contribution à la connaissance de l’esprit normalien au milieu du 20è siècle

« Petit témoignage sur mon séjour à l’ENG de Quimper »

 par

Jean Le Duff

 « Voici un témoignage personnel. J’ai perdu tout contact avec la demi-douzaine d’instits suppléants qui étaient avec moi. Je ne suis pas sûr qu’en fouillant dans les papiers accumulés j’en retrouve trace, même de leurs noms. Pour ce qui concerne les normaliens de 4 ème année j’ai, par la suite, un peu connu à Avranches  Goaper qui est devenu Prof. de SVT. Je vais essayer de creuser un peu du côté de ce qu’il reste de témoins de cette époque en Finistère. Ce sera plutôt du côté de la mouvance communiste … ».

 Jean Le Duff, Conseiller d’Orientation Psychologue à la retraite , fut en effet sollicité par les responsables de ce site- informés de son séjour en formation professionnelle  à l’ENG de Quimper en 1957- afin qu’il fasse part aux visiteurs des souvenirs de son expérience quimpéroise.  Ses observations, pour ne pas dire son « ressenti » , semblaient en effet de nature à faire émerger des éléments méconnus constitutifs de l’esprit normalien d’autant qu’ils ressortaient du « regard » d’un non-normalien accuelli dans notre Ecole  au sein de la Promotion EMERAUDE (1953-1957), à l’époque des faits en  Formation professionnelle.

Les visiteurs pourront consulter en cliquant ici l’article de Jean Le Duff  qui touche non seulement aux rites étonnants et aux   traditions ayant eu cours  dans notre Ecole mais aussi  aux pratiques pour le moins inquiétantes d’un chef d’établissement qui, sans doute sanctionné par sa hiérarchie, quitta les lieux pour aller exercer ses compétences éducatives ailleurs…

 Les visiteurs pourront également accéder à une biographie  de Jean Le Duff en se rendant à l’URL : http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article136976, notice LE DUFF Jean, Roger par Jacques Girault, version mise en ligne le 11 mai 2011, dernière modification le 11 mai 2011 .

 Que notre collègue et ami Jean Le Duff soit très chaleureusement remercié  d’avoir , par sa contribution,  élargi singulièrement le champ des items  de la rubrique « cabinet des curiosités normaliennes » de ce site.

Maux et mystères sous les auspices protecteurs de la République…

Pour répondre aux nécessités de la mise en ligne on a regroupé ici  deux articles  parus récemment dans Telos. Ce media nous a explicitement autorisé à les reproduire pour les représenter sur asvpnf.com .   Qu’il en soit vivement remercié .

Il ne s’agissait   pas seulement de répondre à une exigence  éditoriale  ayant vocation à porter  un regard attentif sur les  violences  qui ont eu cours ces dernières semaines en France. On se proposait aussi  de rechercher leur signification en se référant aux données chiffrées les concernant . Celles-ci, de nature  à mettre en évidence leur  tolérance dans la vie publique ,  leurs  interactions  avec la police et les problèmes sociologiques  afférents, ont été publiées dans Telos par Olivier Galland, sociologue au CNRS.     

Cette approche  peut alors conduire insensiblement aux  « mystères français » évoqués par  Dominique Schnapper  et notamment ceux  liés aux   «  difficultés et  ambiguïtés de notre histoire nationale » en matière  d’intégration sociale ainsi qu’elles furent observées par Steven Philip Krame,r   auteur  américain étranger à nos institutions, sans doute capable de les examiner d’un regard impartial.

 Sans prétendre extrapoler les résultats aux motivations des jeunes émeutiers en question on peut ici contribuer à faire connaître une sorte de typologie de leurs origines socio-culturelles en évitant les pièges de la politique  politicienne.

 Les visiteurs pourront consulter les deux articles mentionnés en cliquant successivement  sur document 1 et document 2 : 

            Document 1.   Les jeunes sont-ils violents ?( Olivier Galland)

           Document 2.   Les mystères français (Dominique Schnapper)

Turpitudes et contre-turpitudes ecclésiales et cléricales

(Point d’étape estival 2023)

 

Sur ce site , en ne  retenant que   le vocabulaire et les propos des medias catholiques de progrès,on a  depuis la publication du rapport accablant de la Ciase(le 5 octobre 2021)  tenu informé les visiteurs,   autant que faire se peut,  sur  ce qu’on pouvait désigner par un cataclysme ou par un tsunami  d’une telle violence que l’on  pouvait entrevoir  l’effondrement du catholiscisme. Celui-ci de fait se développait  depuis belle lurette sous la férule d’un totalitarisme ecclésial   inacceptable  pour les pratiquants de bonne foi (toutes options confondues), les  citoyens moyens émancipés  et la société où ils se trouvent réunis pour le meilleur et pour le pire !

  Cependant  tout en parlant d’une « Eglise sous emprise » on commençait à évoquer « des pistes pour une refondation » tout en   pointant la « tentation de tourner la page après la publication du rapport Sauvé » après s’être interrogé sur « ce qui restait  dudit rapport ».  Pour certains il s’agissait de répondre  à la question posée, en toute logique cartésienne (et probité intellectuelle) par René Poujol dans son  site Cath’lib le 12avril 2023 :

                           Quitter l’Eglise catholique ou y rester
 
 Selon cet auteur, « rarement la question aura été aussi présente dans les conversations privées ou les échanges sur les réseaux sociaux. Il y a eu le tsunami du rapport Sauvé puis le doute grandissant sur la capacité de l’Eglise à se réformer elle-même ; il y a eu les deux rapports sur les frères Philippe, Jean Vanier et les complaisances institutionnelles qui ont entouré leurs dérives ; il y a eu la mise en cause d‘évêques français dans des affaires d’abus… Pour certains ces épisodes ont été déterminants dans leur décision de rompre avec l’Eglise ou de prendre du champ. On sait aussi que le confinement lié au Covid19 a durablement éloigné des fidèles de la messe dominicale. Enfin, il suffit de lire ce qui s’exprime et se débat de plus en plus librement, pour comprendre que la crise de confiance est profonde, radicale. Elle touche tout à la fois à la gouvernance, à la pastorale, à la doctrine voire pour certains au contenu même de la foi. Et les critiques de Rome sur le chemin synodal allemand font craindre ici ou là que le synode en cours, convoqué par le pape François, ne soit pas à la hauteur de l’ébranlement qui secoue l’Eglise. Dès lors la tentation est forte, pour telles ou tels, de partir au désert… »Cf. https://www.renepoujol.fr/quitter-leglise-catholique-ou-y-rester/.

 

En parallèle on relève chez Golias  des assertions aussi explicites que :

– Où est le tendon d’Achille de l’Eglise ?

– Synode entre ambitions et réserves,

– Magnificat :les femmes sauveront-elles un bateau qui coule ?

– Plaidoyer pour une Eglise vulnérable,

– Dérives sectaires ;quelles dépendances pour les cellules d’écoute ?

 

On y devine des pistes incertaines, voire lointaines de refondation alors que le naufrage est en cours avec ses péripéties nombreuses et variées et les résistances.  Pour s’en convaincre il suffit de consulter l’interminable litanire de la rubrique tenue par le quotidien La Croix intitulée : «   L’Eglise face à la pédophilie et aux abus sexuels ».   C’est ainsi que pour la période allant du10 mai 2023 au 17 juillet 2023 on  y relève  47 d’articles. Les visiteurs de ce site pourront  en  consulter les titres  en cliquant ici . Il s’agit à l’évidence d’une  liste de pièces à conviction .  Est-elle exhaustive ?

 

 Le  terme naufrage  pour désigner le séisme en cours semble désormais avéré . Ainsi  on relève  dans :  

1. Tribune chrétienne  du 28 juin 2023 « Le naufrage de l’église allemande »  où selon  Marie Delorme :l’évêque Stefan Oster de Passau a qualifié les chiffres de « terrifiants ». « L’Église catholique en Allemagne est confrontée à une crise sans précédent, avec plus d’un demi-million de catholiques baptisés ayant quitté l’Église en 2022, selon des chiffres publiés par la Conférence des évêques allemands le 28 juin… » (URL : https://tribunechretienne.com/le-naufrage-de-leglise-allemande/)

 2.  Slate.fr du 20 juin 2023  titre « Naufrage de l’Eglise en France : au tour des évêques  ». Dans ce media Gino Hoel observe que l’institution ne parvient pas à régler la crise des abus en tout genre qui la mine (URL : https://www.slate.fr/story/248605/naufrage-eglise-catholique-france-eveques-missions-etrangeres-paris-agressions-sexuelles)

3. Esprit du 11 novembre 2021 sous la plume de Jean-Louis Schlegel parlait  du « naufrage moral de l’Église » rappelant notamment : «  le nombre impressionnant de victimes mineures d’agressions sexuelles commises par des prêtres, diacres, religieux ou religieuses : 216 000 personnes sur la période de référence, 330 000 si on élargit ce chiffre aux victimes de laïcs en lien avec l’Église (dans les écoles catholiques, les paroisses, les mouvements, les activités de loisir… » (URL : Le naufrage moral de l’Église   )

Après les violences urbaines de 2023, répliques de celles de 2005 : Pourrait-on enfin rechercher et trouver la volonté et le courage d’éduquer notre jeunesse ?

Si l’heure du bilan de ce qui a pu relever de véritables émeutes ou d’expéditions punitives contre  les biens publics, les institutions de la République et notamment l’Ecole a sonné, il ne s’agit pas pour autant de s’exonérer de la nécessité  d’identifier les facteurs explicatifs de tels évènements de façon à y remédier sans tarder.

Selon diverses sources d’informations 553 communes de France, 400 bureaux de tabac, 400 agences bancaires, 105 mairies, 168 écoles, 269 commissariats et poste de police, des centaines de petits commerces ont été touchés. Pour mettre un terme à ces violences, il aura fallu mobiliser 40% des effectifs actifs des forces de l’ordre, soit 45 000 hommes . Selon  France  Assureurs  le montant des sinistres déclarés au 11 juillet 2023  atteignait  650 millions d’euros…La facture totale pourrait dépasser le milliards d’euros !

Dans  le Monde du 7 juillet 2023 , on se préoccupe de la répartition   des violences dans le territoire (voir l’URL .https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/07/la-cartographie-d-une-semaine-d-emeutes-en-france_6180894_3224.html ) faisant apparaître que : « Contrairement aux violences urbaines de 2005, les émeutes que vient de vivre le pays à la suite de la mort de Nahel M.  ont essaimé sur tout le territoire, des centres-villes de grandes agglomérations aux communes plus petites. C’est « une géographie nouvelle, dont on n’a pas l’habitude », notait, mardi 4 juillet, le ministre de la cohésion des territoires. Selon lui, 553 communes ont été touchées en huit jours d’émeutes sur tout le territoire français et parmi celles-ci 170 n’avaient pas de quartiers « politique de la ville », appellation administrative des quartiers autrefois dits « sensibles », « populaires » ou « prioritaires ».Si la France n’en est pas à sa première vague de violences urbaines, celles-ci n’avaient jamais été aussi étendues ni généralisées sur le territoire, des plus grands centres urbains aux plus petites agglomérations »

  Selon la Dépêche.fr  du 3 juillet  2023 : « Il y a eu au total 3164 interpellations de personnes majeures et 700 membres des forces de l’ordre blessés.Par ailleurs  6025 véhicules ont été incendiés, 1000 bâtiments brûlés ou dégradés, 250 gendarmeries ou commissariats attaqués, et l’on recense une dizaine de milliers de feux de poubelles ».  Par ailleurs, selon le ministère de l’Économie, au moins 250 agences bancaires, 250 bureaux de tabac et 200 centres commerciaux ont été détruits.En six nuits et autant de journées de violences, ce bilan a dépassé en gravité, de l’avis de plusieurs sources du Monde, celui des émeutes de l’automne 2005 qui avaient duré trois semaines. »

 

S’agissant des Ecoles, Collèges et Lycées le Ministre de l’Education nationale a fait savoir  le 4 juillet 2023 qu’ en ce qui concerne les écoles et les établissements, nous en comptons 243 qui ont subi des dégradations, parmi lesquelles une soixantaine ont subi des dégâts importants, relativement importants, avec par exemple des débuts d’incendies ». Et d’ajouter : « sur ces 60 établissements, une dizaine ont été détruits ou partiellement détruits.  (cf.https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/emeutes-combien-d-ecoles-attaquees-et-brulees-pap-ndiaye-donne-un-premier-bilan-lourd_220128.html)

Il n’y a pas lieu et nous n’en avons pas les moyens de rechercher l’exhaustivité en  matière  de bilan des dégâts commis  par les « émeutiers » . Nous retiendrons qu’il s’agit  sur le plan matériel d’un véritable désastre et nous n’oublierons pas les particuliers qui ont déclaré 7500 dégradations

 

 Rappelant à différents égards les émeutes urbaines de 2005 (faisant suite- elles-aussi-  à  la mort de deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, le 27 octobre 2005, électrocutés dans l’enceinte d’un poste électrique alors qu’ils cherchaient à échapper à un contrôle de police) celles de 2023 ont donné lieu  à un article de la philosophe Catherine Kintzler qui renvoie ses lecteurs au texte de l’article qu’elle écrivit suite aux violences de 2005, texte enrichi des commentaires suscités par les  violences de 2023. La gravité de la situation  et son devenir non maîtrisé la conduisent à pointer le fait qu’ en novembre 2005 : « j’ouvrais le blog « Mezetulle » en pleine période de violences urbaines. Je republie ci-dessous l’article qui leur était consacré. Dix-huit ans plus tard, et alors que les violences n’ont fait que croître en intensité et en extension territoriale, qu’elles s’inscrivent dans une série d’exactions criminelles et d’attentats séparatistes revendiquant la haine de la France et des institutions républicaines, je le juge encore trop « bisounours », émaillé de bienpensances et de génuflexions. J’y ai inséré plusieurs notes, datées, qui signalent quelques décalages avec le moment présent.Aujourd’hui il apparaît clairement que les causes générales1 et profondes des graves désordres – dont certains s’apparentent à des actes de guerre2 – ont un faible rapport avec un dénuement social3. Aujourd’hui plus que jamais il est clair que nous avons affaire à des casseurs de haute intensité qui n’ont rien de « populaire ». L’abandon dont sont « victimes » les jeunes voyous assoiffés de satisfactions immédiates est celui de l’interdit civilisateur que ni leurs aînés ni l’école n’ont été capables de leur imposer quand ils y étaient encore accessibles ».

 

 Les visiteurs de ce site ne manqueront pas de consulter son article  en cliquant ici . Il a paru dans son Blog  revue Mezetulle le 5   juillet 2023.

 

  Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt .

Pour une refonte complète de l’année de terminale comportant trois trimestres effectifs d’enseignement.

Le baccalauréat  fut, pendant des décennies, le diplôme dont la préparation  durant l’année de terminale contribuait à   l’émancipation intellectuelle  de tous les élèves  accédant à ce niveau d’études tout en leur ouvrant des perspectives  réalistes d’accéder à l’enseignement supérieur.

Dans cette acception, il était l’expression de la promesse républicaine   de justice sociale et d’égalité des chances pour tous.

 

De réforme en réforme-toutes plus nécessaires (politiquement)les unes que les autres – on parvient à un système ubuesque  où le lycéen moyen connaît le résultat  probable du baccalauréat à la fin mars de l’année en cours . Comment imaginer que les contenus disciplinaires sans cesse croissants puissent être enseignés et « ingérés » en des temps décroissants ?  Que répondre  à ceux  qui  prétendent  sans vergogne que tous ces contenus sont disponibles  sur internet  et qu’il n’est donc pas utile de s’en encombrer l’esprit d’autant que l’intelligence artificielle pourrait faire le reste ?

 En réalité la dernière réforme est l’arbre  sans racine républicaine qui cache la forêt d’un désastre national : la baisse du niveau des élèves

 

Alors  que faire… sinon d’attendre non pas une réforme de plus mais une véritable refonte du système de formation conduisant au baccalauréat.  Dans cette perspective les visiteurs de ce site pourront consulter en cliquant ici , un article  récent  de Sébastien Duffort   publié dans le blog revue de Catherine  Kintzler. Il s’intitule :

Réforme du baccalauréat : il faut reconquérir le mois… d’avril !

 et donne lieu à une présentation ainsi libellée :

« Sébastien Duffort, dans ce texte initialement écrit pour le Mouvement républicain et citoyen (dont il est secrétaire national à l’éducation), analyse les effets délétères de la réforme du baccalauréat sur le calendrier scolaire. Réduire ainsi la durée et l’importance de l’enseignement, c’est rendre insignifiant et inefficace le processus d’instruction – comme s’il n’était pas déjà assez endommagé depuis des décennies par une politique de prétendue « innovation » et de réelle marchandisation. Un déplorable « en même temps » fait le grand écart entre les exigences initiales affichées par J.-M. Blanquer et ce nouveau mauvais coup dirigé contre la mission centrale de l’école.. Cette situation est inacceptable pour tous ceux qui sont attachés à l’exigence républicaine. »

On observera  ici,  avant de compter les points en 2024 ,que les mêmes causes produisant les mêmes effets :

-Toute réforme engendre la nécessité de nouvelles réformes ,

-Les  erreurs passées qu’il faut savoir reconnaître constituent  l’expérience,

– Les  réformes  à venir, sauf de résulter d’une volonté politique nouvelle,  seront donc celles  des erreurs futures !

 Quoi qu’il en soit et la crédibiilté de notre système éducatif étant mise à l’épreuve , il appartient aux décideurs d’en limiter les effets pervers en  tirant  les leçons des expériences  avec toute la probité  morale et intellectuelle nécessaire.

 Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous avoir permis de faire un point d’étape sur une question essentielle.

L’ECOLE MATERNELLE EST-ELLE NECESSAIRE ?

Les visiteurs intéressés par cette problématique  d’actualité pourront consulter l’article original que lui consacre Pierre Guinamant  (Document 1)  ainsi que le  fichier pdf qui lui a été associé (Document 2) en cliquant successivement sur :
          Document 1 : Fichier Word (article original).
 
          Document 2 :  Fichier pdf relatif à l’école maternelle française.

Football féminin et laïcité :

S’habiller ou se rhabiller correctement pour  pratiquer ce sport !

Le port du hijab dans le football féminin reste interdit, a décidé jeudi 29 juin 2023 le Conseil d’État, contre l’avis de son rapporteur public qui avait préconisé le retrait de cette interdiction, déclenchant une levée de boucliers dans la classe politique et les medias…
 
Les visiteurs de ce site pourront en connaître davantage en consultant  le fichier joint en cliquant ici (Clic gauche ).

A propos de la dissolution du collectif « Les Soulèvements de la Terre »

A propos de la dissolution du collectif

Les Soulèvements de la Terre »

 

SelonWikipedia(https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Soul%C3% A8vements_de_la_Terre) Les Soulèvements de la Terre est un collectif d’écologie politique et contestataire français. Fondé en janvier 2021, ce mouvement est opposé à l’accaparement des terres et lutte contre certains projets d’aménagement, notamment les « mégabassines », des autoroutes, ou encore le projet de ligne à grande vitesse LyonTurin. Il exprime ses revendications par le biais de manifestations et mène des actions de désobéissance civile et de sabotage d’infrastructures industrielles qu’il considère comme polluantes. Il rassemble une centaine d’associations ou de collectifs et plus de 110 000 personnes revendiquent leur appartenance au mouvement.

Le 21 juin 2023, le ministre de l’intérieur  a annoncé la dissolution du mouvement, provoquant de vives réactions, notamment de la part d’Amnesty International et de la Ligue des droits de l’homme… et dans divers organes de presse.

C’est ainsi que Le Monde  pouvait titrer  le 23 juin  à l’adresse : https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/06/23/lessoulevementsdelaterreunedissolution

problematique_6178900_3232.html :

 

Les Soulèvements de la Terre une dissolution problématique

Selon ce journal « l’arme lourde employée par  le ministre de l’intérieur est d’autant plus regrettable qu’elle empêche un débat nécessaire sur les moyens employés par le collectif pour parvenir à ses objectifs de préservation de l’environnement et de défense du vivant. Le ministre  a pris une lourde responsabilité en prononçant la dissolution du collectif Les Soulèvements de la Terre. En s’appuyant sur une modification introduite par la loi « séparatisme » de 2021 qui a élargi les motifs requis aux « agissements violents à l’encontre des personnes et des biens », le ministre s’est avancé sur un terrain qui ne concernait par le passé que les groupes de combat et les milices privées, les appels à la haine et aux discriminations, ou encore la volonté de perpétrer des actes de terrorisme… »

Les visiteurs pourront consulter le texte du décret  concerné à l’adresse  :

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT0000477093

18  .

On soulignera ici que, dans un entretien accordé à  Reporterre, Annie Ernaux, prix Nobel 2022 de littérature, affirme soutenir Les Soulèvements de la Terre. Les traiter de terroristes est une « aberration » dit celle qui « espère un mouvement de masse » contre ce gouvernement… On rappellera que Annie Ernaux est écrivaine, auteure de Mémoire de fille, Les Années ou La Place, aux éditions Gallimard. Figure féministe, elle est engagée à gauche depuis des années ( https://reporterre.net/Annie-Ernaux-LesSoulevements-de-la-Terre-sont-un-mouvement-pour-la-vies ).

On devine aisément l’émergence d’une polémique ; c’est de bonne guerre dans une démocratie qui en a vu  bien d’autres ! On se contentera de rappeler les règles élémentaires de  tolérance qui devraient la présider préservant la liberté d’expression et le respect  des lois  de la République.

Souhaitant que les visiteurs de ce site ,épris  de justice et de liberté, puissent consulter les fondamentaux en  matière de « dissolution » de collectifs d’associations, nous soumettons à leur sagacité et à  leur esprit critique,  l’article publié récemment par François Braize   dans son site

Décoda(na)ges…  prénom Charlie . Il s’intitule :

 

             « Dissoudre ou se coucher ? »

On pourra y accéder soit en se rendant  à l’adresse  https://francoisbraize.wordpress.com/2023/06/22/dissoudre ousecoucher/  soit en cliquant ici (Document 1)

 

On rappellera la Loi du 10 janvier  1936… sur la dissolution de « groupes de combat et de milices privées » -tout laisse à penser  que l’état des lieux présents en la matière n’est pas celui qui prévalait à cette époque . Cette loi qui  fut abrogée fut  reprise le 1er mai  2012, sans doute dans un contexte plus apaisé. Elle stipule  : « Seront dissous, par décret rendu par le Président de la République en conseil des ministres, toutes les associations ou groupements de fait :

1° Qui provoqueraient à des manifestations armées dans la rue ;

2° Ou qui, en dehors des sociétés de préparation au service militaire agréées par le Gouvernement, des sociétés d’éducation physique et de sport, présenteraient, par leur forme et leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées ;

3° Ou qui auraient pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire national ou d’attenter par la force à la forme républicaine du Gouvernement ;

4° Ou dont l’activité tendrait à faire échec aux mesures concernant le rétablissement de la légalité républicaine ;

5° Ou qui auraient pour but soit de rassembler des individus ayant fait l’objet de condamnation du chef de collaboration avec l’ennemi, soit d’exalter cette collaboration.

Le Conseil d’Etat, saisi d’un recours en annulation du décret prévu par le premier alinéa du présent article, devra statuer d’urgence.

6° Ou qui, soit provoqueraient à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, soit propageraient des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence.

7° Ou qui se livreraient, sur le territoire français ou à partir de ce territoire, à des agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme en France ou à l’étranger. »

 

Pendant ce temps on pouvait lire :

 

– Dans L’Humanité du 21juin 2023 :

Dissolution des Soulèvements de la Terre : « Plus il y a d’outils de répression, plus on s’en sert »

L’exécutif a dissout les Soulèvements de la Terre. Une décision inquiétante, pour l’historien des luttes environnementales Alexis Vrignon. (Entretien par Emilio Meslet).  Une marche supplémentaire vers l’arbitraire vient d’être franchie. Annoncée depuis près de trois mois, la dissolution du collectif écologiste des Soulèvements de la Terre (SLT) est effective, comme l’a décidé le Conseil des ministres de mercredi(Cf. https://www.humanite.fr/planete/ecologie/dissolutiondessoulevementsdelaterreplusilydoutilsderepressionplussensert800045  )

-Et dans La Croix du  19 juin (modifié le  21 juin),sous la plume de  Antoine Oberdorff :

 

Soulèvements de la terre : Darmanin annonce la dissolution en conseil des ministres

Le ministre de l’intérieur a annoncé que le décret de dissolution des Soulèvements de la terre avait bel et bien été examiné et officialisé en conseil des ministres, mercredi 21 juin. Le collectif écologiste fustige une décision « très politique » et projette de « faire acte d’insoumission » pendant la Fête de la musique. (Cf. https://www.lacroix.com/France/Soulevements-terre-dissolution-compliqueeministre-linterieur-2023-06-19-1201272141)

 

 

Comme il fallait s’y attendre le collectif dissout proteste vigoureusement . Les visiteurs pourront s’en  convaincre en se rendant aux adresses suivantes :

  1. https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/appelauxsoulevementsdelaterrecequirepoussepartoutnepeutetredissou

2.https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06 /25/lettre-ouverte-a-emmanuel-macron-on-ne-dissout-pas-laterre-qui-se-souleve/

Au total, s’agissant d’une «  affaire » aussi grave et aussi exemplaire on peut, sans être devin,  prévoir l’amplification  de la polémique en cours.

Quoi qu’il en soit  elle pose  une question cruciale de société formulée par Olivier Galland dans Télos du 26 juin 2023  faisant référence au propos de Gaspard Koenig   qui  écrivait : « ceux que le ministre de l’Intérieur présente comme ‘écoterroristes’          peuvent   se     prévaloir          d’une        forme       de rationalité supérieure, sur la finalité recherchée comme sur l’organisation du collectif ». O. Galland souligne à juste titre  que  “l’on peine à comprendre ce qui leur donne ce privilège. Mais on saisit bien que ce privilège d’une rationalité supérieure autoproclamée confère aux individus qui s’en réclament le droit, à leurs yeux, d’imposer aux autres les principes qui les guident. Les prémisses de la dictature…”   (Cf.     https://www.teloseu.com/fr/politiquefrancaiseetinternationale/letrangesoutiendegaspardkoenigauxsoulevement.html ).

Souhaitons que la République saura s’en préserver !