La Pie Margot dans la culture populaire bretonne
Pour compléter une information déjà documentée sur ce thème faisant référence à un oiseau familier de nos jardins (Pica pica) – ses petits jacassant sont des juvéniles- dont le nom est souvent associé au prénom féminin Margot ( diminutif de Marguerite) on rappellera qu’en langue bretonne Margot devient tout simplement Margod voire Margodic s’il s’agit d’une « Margod vihan »!
Pour la petite histoire attachée à ce prénom emblématique on rappellera que Margot est, entre autres, la fée de plusieurs légendes bretonnes, l’héroïne de l’ouvrage « De Goupil à Margot » de Louis Pergaud et celle du roman d’Alexandre Dumas La Reine Margot . Dans la série, n’oublions pas Victor Hugo qui se proposait gaillardement de courir les Margotons ,c’est-à-dire les jupons !!!
En breton du 19è siècle, on parlait de Margod ar Bik et Proux le barde breton du Trégor en fit le titre d’une de ses gwerz mise en ligne sur asvpnf.com
Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos quatre documents accessibles en cliquant sur document 1,2.……
Document 1:
. Caricature en noir et blanc de Margod ar bik (T.R., ASVPNF, Mai 2025)
Document 2 : Proper Proux barde breton et Margod ar Bik (III)
Document 3 : Charles Rolland,barde de Guerlesquin,
Document 4: Petra zo nevez e Ker Is … partition musicale associée à la gwerz Margod ar bik
Une « gwerz » facétieuse de Prosper Proux (barde breton , 1811-1873) et sa traduction en français ( II)
Les visiteurs pourront consulter ici deux fichiers. L’un est dévolu à la version bretonne de ce poème, retrouvée dans le journal Le Citoyen du 8 mai 1930 (dans la presse ancienne numérisée des Archives départementales du Finistère) et l’autre à sa traduction française par deux retraités-anciens bretonnants- ayant pratiqué leur langue maternelle dans le doux pays du Trégor. Ce fut le pays d’adoption de Prosper Proux.
L’ensemble renvoie à une monographie datant de la fin des années 50 et portant sur la biographie du barde, rédigée par un élève-maître en formation professionnelle à l’Ecole normale d’Instituteurs de Quimper, sous le contrôle et les conseils éclairés du Professeur Pierre Jakez Hélias,
Cette monographie, malencontreusement égarée au cours de la mise en déshérence de ladite Ecole, est activement recherchée !…
Fichier 1. Gwerz Margod ar Bik.
Lorsque l’esprit rebelle normalien- longtemps contenu- se manifeste dans un oulipo insolite !
Pour sortir de la série des récits illustrés intitulée « André Le Goff raconte » qui continue de susciter l’intérêt de nos visiteurs , le dit auteur- fidèle et prolifique contributeur à l’animation et à la substance même de cet outil de communication-nous propose ici un nouvel « ouvrage ».Il y révèle des talents méconnus d’écriture oulipienne et c’est pour le plus grand bonheur des visiteurs avertis de ce site. Il s’agit notamment de ceux enclins à décoder la caricature, la liberté et les excentricités du langage normalien . Ils laisseront sur le bord du chemin le style « argad’z des Gadzarts » que nous avons déjà souligné à maintes reprises dans l’évocation des rites et traditions normaliens.
Ils découvriront ici le ton de la parole libre et de l’élan indocile des normaliens quimpérois de 1929 qui furent mis à pied et renvoyés dans leurs foyers pour avoir contesté vigoureusement la direction autoritaire et tatillonne de la vie de leur Ecole. Ceci préfigurait, avec 40 ans d’avance les évènements de Mai 68 !
Quoi qu’il en soit on restera au plus près de l’actualité ; ceci est à souligner au moment où l’on célèbre la liberté de la presse(Journée du 3 mai) !
Le billet d’humeur oulipien de André Le Goff est intitulé :
« Brindezingue »
Il est accessible en cliquant ici
Dans la série André Le Goff raconte :
Dans la série “André Le Goff raconte” régulièrement pourvue sur ce site on découvrira le récit de la rencontre inopinée et inédite de notre fidèle et productif auteur avec l’Abbé Comment. Le patronyme « en religion » de son interlocuteur avait laissé croire à un canular renvoyant à ses lointaines études normaliennes au « Séminaire laïque » sis au sommet de la rue de Rosmadec à Quimper.
Mais pour en savoir davantage sur les circonstances et les apports extraordinaires de cette rencontre, les visiteurs sont invités à consulter l’article illustré en question accessible en cliquant ici (Fichier 1) .
Comme il n’y s’agit pas de « bouffer du curé » comme souvent reproché aux anciens instituteurs de l’Ecole laïque mais d’ouvrir des perspectives remarquables sur l’art non figuratif du 20è siècle et le mouvement de rénovation de l’art sacré par l’art abstrait,il est suggéré de prendre connaissance du Fichier 2 qui lui est annexé. On y découvrira quelques bonnes adresses pour faire plus ample connaissance avec la vie et l’œuvre artistique de Alfred Manessier ,célèbre tant à Brézeux que bien au-delà.
Que notre ami André le Goff soit chaleureusement remercié de nous avoir soumis cette page d’anthologie où, pour le bonheur des yeux, l’on voit apparaître-pour la première fois- un brave curé de campagne revêtu d’une soutane aux couleurs de l’art abstrait.
Fête des Ecoles publiques à Audierne en 1949
Souvenirs inédits
d’un mélomane morlaisien de 12 ans
par
Les exploits sportifs des « NORMOS » de la rue de Rosmadec en 1933.
En hommage à Françoise Bosser
Normalienne quimpéroise du début du 20è siècle
La plus petite des petites Ecoles de hameau du Finistère
Skol ar Chapel
Le rétablissement des Ecoles normales après la Libération
Les premières promotions de normaliennes à l’ENF de Nantes