SAUVEGARDER & VALORISER

Un triste anniversaire oublié ! « Ecole privée: l’autre grand tournant « libéral » de la gauche »

Il y a quarante ans-en la matière les années ne comptent pas- le gouvernement socialiste de Pierre Maurois et son ministre de l’Education  Alain Savary- qui prétendaient  instaurer un  « grand service public unifié de l’Education nationale »  se voyaient désaisis de leur projet de loi par le Président de la République François Mitterrand . Celui-ci cédai, sans ambages, à la pression exercée dans la rue par les partisans de l’Ecole dite libre c’est-à-dire l’école  confessionnelle  catholique (et en particulier lors de la manifestation parisienne du 24 juin 1984).

L’un de nos visiteurs-défenseur sans concession de l’école publique laïque –  en a conservé la mémoire et n’a pas manqué de relever dans la presse bien informée un article dévolu à cette question. Celle-ci lui paraît essentielle pour la bonne respiration de la  République. 
Lecteur abonné  de  Marianne, l’hebdomadaire concerné, ledit visiteur (ayant souhaité garder l’anonymat), a reproduit l’article avant de nous le faire parvenir,sollicitant  une mise en ligne sur ce site . Nous répondons positivement à son attente de façon à le rendre accessible aux visiteurs notamment  ceux attachés  aux principes fondateurs de notre Ecole publique (voir le fichier correspondant en cliquant ici.)

Au total on soulignera que depuis le vote des lois scolaires fondatrices  de la 3è République et  de la loi de Séparation de 1905,l’Ecole publique n’a cessé de faire l’objet des attaques frontales de toutes les forces réactionnaires de droite de ce pays associées à celles de la hérarchie de l’église catholique (voir entre autres les tristes repères  constitués par le régime de Vichy et le vote de la Loi Debré en 1959). Mais en parallèle l’Ecole publique a également pâti des renoncements et autres tournants dits « libéraux » des partis de la Gauche républicaine, lorsqu’ils ont accédé au pouvoir… Le bilan désastreux qui en résulte est celui d’une Ecole publique   « à la dérive » qu’il s’agit de reconstruire pour la rendre plus juste et plus efficace  tout en la préservant des effets toxiques des cléricalismes.  Tout un programme dont nous n’apercevons pas les prémices en ce mois de septembre 2024…

Les désillusions de la démocratie

Tel est le titre de l’ouvrage de Dominique Schnapper paru le 30 mai 2024 aux Editions Gallimard  Nous avons  rassemblé ici quelques unes des nombreuses analyses disponibles ainsi que la recension qu’en a faite Catherine Kintzler dans son blog revue Mezetulle.
 
Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos deux fichiers :
 
Fichier 1.   Quelques analyses dédiées à l’ouvrage (pdf)
 
Fichier 2.  Recension de l’ouvrage par Catherine Kintzler.
 
Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous permettre un nouvel emprunt à Mezetulle.

« Un grand chantier républicain sur un champ de ruines ! »

Tel était le titre,sans doute volontairement provocateur,  de l’article que publiait la philosophe lanceuse d’alerte Catherine Kintzler le 4 juillet 2024 sur son blog revue Mezetulle. L’épisode incongru des élections législatives ayant fait suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la République était en cours.  L’ampleur du séisme politique qui en  résulta n’était pas encore connue, en l’absence des résultats du scrutin du 2e tour.

Plus d’un mois après, la soi-disant trêve olympique se trouve aussi résolument derrière nous et le champ de ruines prédit par C.Kintzler reste désespérément  en l’état. Ce titre n’était  donc pas une simple provocation . Le blocage politique, sa dimension institutionnelle  son expression parlementaire et les incertitudes citoyennes demeurent alors que le retour aux réalités s’impose aux estivants de cette mi-août. Ils vont être confrontés à  des perspectives de rentrée pour le moins moroses. D’aucuns parmi eux, étonnés de voir différer de semaine en semaine la nomination d’un « nouveau » premier ministre et de voir gérer les affaires de la France par des ministres démissionnaires -non démissionnés- commencent à se poser la question de savoir si l’on  ne pourrait pas se passer de ministres !
Pour se documenter plus avant, le visiteurs de ce site pourront consulter deux fichiers :
Fichier 1.   Un grand chantier républicain…fichier pdf comportant un début de revue de presse sur les questions en suspens.
Fichier 2.   Un grand chantier républicain sur un champ de ruines; article original de Catherine Kintzler.
 
Nous  remercions très cordialement Catherine Kintzler  de nous avoir permis ce nouvel emprunt à Mezetulle.

Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XVIII)

Pour un réarmement laïque et démocratique !
 
Les visiteurs intéressés par cette dure chronique estivale de l’année 2024 (annus horribilis) pourront consulter,
en cliquant ici, un fichier comportant un premier document intitulé :
 
« Dimanche 7 juillet : sauvons notre École ! »
 
Publié par Le Café pédagogique , il est suivi des communiqués de 4 organisations syndicales dévolues au personnel de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de  la Recherche.
 Que Lillia Ben Hamouda,rédactrice en chef de Café pédagogique soit remerciée de nous avoir autorisé ces emprunts.

Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XIV)

Nouveaux expressos du Café pédagogique
 
Les visiteurs de ce site sont invités à consulter deux articles récemment mis en ligne sur  Le Café pédagogique :
 
Article 1Faire front populaire pour l’École .
« Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, notre pays traverse une crise politique majeure : l’extrême droite et ses alliés sont désormais aux portes du pouvoir. Dans ce contexte, le Café pédagogique appelle à faire barrage à l’extrême droite et à voter pour le Nouveau Front Populaire. La comparaison des programmes d’éducation et des projets de société est édifiante : plus que jamais, il s’agit de se mobiliser pour une société plus juste et solidaire, pour une École de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. »
Article 2. Comprendre l’abstention pour mieux la combattre .
« Le parti de l’abstention » fera-t-il les élections ? A quelques jours d’une échéance cruciale, ce marronnier de soirée électorale prend une toute autre résonance. Le fossé entre les citoyen·nes et les politiques est-il si profond que même les élections des 30 juin et 7 juillet pourraient ne pas mobiliser massivement ? C’est de cette question qu’Aminata Dembélé, accompagnatrice de campagnes de mobilisation citoyenne, s’empare dans un court essai « engagé et percutant » de la collection ALT, destinée aux 15-25 ans, Voter, est-ce encore utile ? publié aux éditions de La Martinière. Une réflexion qui ne stigmatise personne, mais cherche à comprendre ce que nous dit l’abstention de notre société, trace des pistes pour la combattre, et propose des « solutions de réengagement » citoyen. A explorer et à partager, en classe et partout … « 
Les deux articles ont été réunis en un même fichier accessible  en cliquant ici
 
Il est rappelé que le suffrage universel pour tous et toutes,conquis difficilement par les pères fondateurs de notre République, est un élément essentiel de nos libertés fondamentales.Il ne s’agit pas de le laisser au bord du chemin mais de voter pour » un futur plus équitable,plus juste et plus lumineux  » afin que » l’espoir et l’engagement triomphent de la peur et de la division ».
 
 Que Lillia Ben Hamouda, rédactrice en chef du Café pédagogique, soit remerciée pour nous permettre ce  nouvel emprunt.

Contre la “montée” de l’antisémitisme en France

Face à ce fléau, le quotidien Le Monde titrait le 6 novembre 2023 :  
 
                      « Refuser la banalisation de l’antisémitisme »

Il  faisait observer que « depuis le 7 octobre 202,les juifs français sont confrontés à une multiplication des agressions et des actes de haine. Mais ce phénomène n’est pas uniquement lié à une nouvelle explosion du conflit au Proche-Orient : en réalité, l’antisémitisme, sous ses différents visages, s’est installé dans notre société. » (On sait que  1676 actes antisémites ont été recensés en 2023 contre 436 en 2022, 60 % portent atteinte aux personnes et non aux biens, et 12,7 % ont eu lieu à l’école )

Ce journal concluait : « Il revient aussi à l’ensemble de la société française de se remobiliser sur ses valeurs fondamentales, de rappeler encore et toujours, en particulier au moyen de l’éducation, que l’antisémitisme, au même titre que le racisme, est inacceptable. Il ne doit y avoir d’antisémitisme ni ordinaire, ni banalisé, ni inexorable. »

Cependant  dans le même  quotidien, Louise Couvelaire  titrait le  21   juin  2024 dernier :

 « A Courbevoie, après le viol et l’agression antisémite d’une jeune fille de 12 ans, l’émotion, la colère et la peur »

et pointait ,devant la gravité des faits,  « un échec collectif «  pour notre société et notre République.

Il est donc d’une urgence extrême, non seulement de revenir  à l’éducation à la tolérance et aux bonnes pratiques  de la laïcité mais aussi de sévir contre les incitations à la haine  ne cessant de s’exprimer  aux différents azimuts de l’échiquier politique.

C’est dans ce contexte délétère que nous saluons le billet  courageux   que Catherine Kintzler vient de publier dans son blog revue Mezetulle sous le titre :

« Un peu de musique contre l’antisémitisme »

Il contribuera, nous le souhaitons vivement, à  changer la vie de ceux qui souffrent. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une  belle leçon d’humanisme qui renvoie aux Lumières.

Les visiteurs pourront consulter (et écouter) l’article mentionné en cliquant ici.

Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous autoriser ce nouvel emprunt à Mezetulle.

Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XIII)

« L’enjeu des élections législatives de 2024 sur le futur de l’École et de l’éducation « 

 Le Café pédagogique, 26juin 2024

 https://www.cafepedagogique.net/2024/06/26/lenjeu-des-elections-legislatives-de-2024-sur-le-futur-de-lecole-et-de-leducation/?utm_campaign=Lexpresso_26-06-2024_1&utm_medium=email&utm_source=Expres

 

Dans cette tribune qu’il signe dans le Café pédagogique, le Collectif d’Interpellation du Curriculum (CICUR) appelle à se saisir de ces élections en s’engageant « pour une école de la culture commune pour toute notre jeunesse ». Il rappelle que les « gouvernements des présidences Macron ont poursuivi avec constance une politique scolaire régressive à deux niveaux. Dans les discours, par démagogie, ce fut la mise en scène d’un retour à un passé abusivement décrit comme édénique ». Quant au programme de l’extrême droite, il « est symptomatiquement similaire, en allant encore un peu plus loin dans l’autoritarisme et la rétrogradation » estiment les signataires. « Dans un tel contexte de crise, l’issue positive consiste à inventer en France une École juste, fournissant aux élèves les outils de compréhension des complexités du monde, leur permettant de s’y repérer et s’y engager ».

À l’évidence, dans le cadre de l’actuelle campagne législative éclair, le temps manque pour que l’Ecole soit traitée avec le soin dont elle a pourtant le plus grand besoin !

Deux constats s’imposent :

1. Les gouvernements des présidences Macron ont poursuivi avec constance une politique scolaire régressive à deux niveaux. Dans les discours, par démagogie, ce fut la mise en scène d’un retour à un passé abusivement décrit comme édénique. Dans la réalité, ce fut le renforcement sans complexe des fonctions de tri et d’injustice sociale de l’Ecole. Accroître les fractures scolaires, notamment dès le collège, produit de dangereuses frustrations dans la jeunesse qui, à juste titre, n’accepte plus l’hypocrisie d’un jeu « méritocratique ». Le programme de l’extrême droite est symptomatiquement similaire, en allant encore un peu plus loin dans l’autoritarisme et la rétrogradation !

2. L’injustice et l’archaïsme du système scolaire français sont une réalité ancienne et de plus en plus saillante. Le mythe du retour à une période idyllique antérieure vient en fait cacher les effets délétères des politiques menées : contestation des acquis de la démocratisation d’une institution cruciale pour la démocratie, mise à l’écart des enseignants traités en simples exécutants, désorientations des familles…

Dans un tel contexte de crise, l’issue positive consiste à inventer en France une École juste, fournissant aux élèves les outils de compréhension des complexités du monde, leur permettant de s’y repérer et s’y engager.

Aujourd’hui, l’agenda politique de l’Ecole devrait faire ce qu’il n’a jamais fait : la priorité devrait être centrée sur l’invention collective d’un nouveau curriculum ayant pour objectif central de conduire tous les élèves à l’appropriation d’une culture commune émancipatrice, définie en référence à ce qu’on sait de l’humain.

Certes l’architecture d’ensemble du système sera à remettre sur le métier, mais aussi la nature des savoirs et compétences à acquérir, en ces temps d’ébranlement des anciennes certitudes qui rendent plus que jamais indispensable la réflexion sur l’éducation publique et sur sa dimension planétaire, que les dérèglements contemporains font si fortement ressortir.

Le choix de 2024 est donc clair : contre l’école de la fracture, choisissons de nous engager pour une école de la culture commune pour toute notre jeunesse.
Signataires: Philippe Champy, Sihame Chkair, Roger-François Gauthier, Laurent Gutierrez, Michèle Haby, Mélanie Jonquière, Lucie Mougenot, Régis Malet, Denis Paget, Patrick Rayou, André D. Robert, Mariem Siala, Jean-Pierre Véran.

 

Pour suivre les travaux du CICUR : Interpellation curriculum | Collectif d’interpellation du curriculum CICUR (hypotheses.org)

Pour joindre le CICUR : cicur@association-cuip.org
Que Lillia Ben Hamouda,rédactrice en chef du Café pédagogique, soit remerciée de nous autoriser ce nouvel emprunt

Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XII)

« Collectif Riposte Éducation : Non au projet éducatif de l’extrême droite »
 
Le Café pédagogique, 25 juin 2024

 https://www.cafepedagogique.net/2024/06/25/collectif-riposte-education-non-au-projet-educatif-de-lextreme-droite/?utm_campaign=Lexpresso_25-06-2024_1&utm_medium=email&utm_source=Expresso

 

 Créé il y a quelques mois, le collectif Riposte Éducation est constitué d’enseignant·es, de personnels éducatifs, de chercheurs, de chercheuses et de parents. Un collectif né au lendemain des annonces du Choc des Savoirs, un collectif né pour le combattre. Aujourd’hui, le combat franchit un nouveau cap. Il ne s’agit plus seulement de s’attaquer aux mesures délétères annoncées par Gabriel Attal en décembre dernier, mais de s’opposer dès maintenant au projet éducatif de l’extrême droite. « Non au projet éducatif de l’extrême droite. Oui pour préparer ensemble l’avenir de l’école», tel est leur mantra.

Nous sommes un collectif d’enseignants, de personnels éducatifs, de chercheurs et de parents mobilisés pour faire évoluer l’École. Nous luttons contre les réformes successives qui ont mis à mal l’Éducation nationale et l’Université et nous travaillons à un projet alternatif.

Avec la perspective de voir arriver au pouvoir le rassemblement national et ses affidés de droite, le danger est encore plus grand. Leur projet pour l’École aggravera encore des transformations néfastes déjà engagées. Nous courons le risque d’une politique encore plus élitiste, plus ségrégationniste, une caporalisation encore plus forte des enseignants, une école habillée de tous ses oripeaux déjà connus : programmes réducteurs et peu ambitieux, imposés sans discussion, uniforme, autoritarisme, sanctions…

Le travail enseignant serait réduit à un métier d’exécution et encore moins attractif avec une formation au rabais. Mais surtout le tri social serait encore plus renforcé alors que notre école est parmi les plus inégalitaires et où la réussite scolaire dépend le plus du niveau social. Nous devons collectivement être à la hauteur de cet enjeu. Il en va de la cohésion sociale et de la confiance dans la démocratie.

Ensemble et unis, nous appelons les enseignants, parents, tous les personnels, cadres de l’éducation, tous les démocrates à refuser ce projet, dès le premier tour. Il nous faut sauvegarder et renforcer les ambitions de l’école de la République : démocratie, égalité (réelle) des droits, éducation de haut niveau, liberté de penser.

Ensemble et unis pour exiger la mise en œuvre de mesures claires pour 2024-2027 : réparer en urgence les fonctionnements démocratiques de l’institution, la formation des enseignants, la mise en œuvre d’un plan de résorption de la précarité dans l’Éducation nationale (qui passe par une loi de programmation), rendre meilleur l’accueil des élèves et améliorer les conditions de travail et les salaires des enseignants et personnels. On ne transforme pas une école avec des personnels qui vont mal.

Ensemble et unis pour demander, dès le début de septembre, l’ouverture d’une vaste concertation démocratique : un Grenelle alternatif réunissant les personnels et les usagers pour une rénovation profonde et audacieuse du système éducatif .

Face à l’individualisme, la sélection, la compétition, le séparatisme social et l’intolérance qui se développent aujourd’hui, cette École doit reconstruire les conditions de l’égalité et de la mixité sociale. La pédagogie doit favoriser la coopération, l’inclusion et l’altérité. Elle doit aussi donner des outils pour agir face à l’urgence écologique et permettre de penser la complexité de notre société et de notre planète. La nécessaire transformation de l’École ne peut attendre!

Ensemble et unis pour un front de refus contre un nouveau désastre pour l’école.

Ensemble et unis, partenaires et acteurs de l’éducation nationale, parents, syndicats, associations diverses, étudiants, votons pour un projet clairement engagé sur ces valeurs et enjeux démocratiques et au service d’une École pour tous

Le comité de pilotage du Collectif Riposte Éducation,

 19 juin 2024

https://collectif-riposte-education.fr

La raison d’être de l’ASVPNF  s’inscrit parfaitement dans le sens de la démarche du collectif  RIPOSTE EDUCATION ,front de refus contre un nouveau désastre pour l’Ecole. Il est entendu que l’Institution concernée est, sans équivoque, l’Ecole publique laïque (maternelle, élémentaire, collèges et lycées.

 

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https://collectif-riposte-education.fr

La raison d’être de l’ASVPNF  s’inscrit parfaitement dans le sens de la démarche du collectif  RIPOSTE  ,front de refus contre un nouveau désastre pour l’Ecole. Il est entendu que l’Institution concernée est, sans équivoque, l’Ecole publique laïque (maternelle, élémentaire, collèges et lycées);

Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XI)

Philippe Meirieu :

« Il fait noir au pays des Lumières »

 

Le Café pédagogique, 24 juin 2024

 

Les visiteurs pourront consulter l’article complet écrit par  Philippe Meirieu  en cliquant ici Il y est souligné que «  en cherchant à attirer les électeurs séduits par l’extrême droite, la Macronie a installé le Rassemblement National au cœur de notre vie politique et lui a ouvert la porte du pouvoir » écrit Philippe Meirieu dans cette tribune qu’il signe pour le Café pédagogique. « Choisir l’éducation contre la complicité des fatalismes est plus que jamais nécessaire » prévient le célèbre chercheur. « Car, nos enfants auront un futur – le futur arrive toujours, c’est la mécanique de l’horloge -, mais il n’est pas certain, qu’ils aient un avenir : une société où, selon le vœu des Lumières, on puisse « penser par soi-même » et « construire du commun ». Et cet avenir est bien entre nos mains ».

Que Lillia Ben Hamouda,rédactrice en chef de Café pédagogique, soit remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt.

Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (IX)

Pour sortir du syndrome de la tenaille

Les visiteurs de ce site,souvent peu enclins à se laisser dicter leurs choix électoraux par la doxa  omniprésente dans les medias et certains milieux politiques et de surcroît non contaminés par le syndrome de la tenaille, pourront consulter  avec bonheur et bénéfice assurés un article récent de Samuël Tomei.

Intitulé :    Sus à l’extrême (droite)

Il a été publié dans Mezetulle,  le blog revue de Catherine Kintzler, le 22 juin 2024. La philosophe de la laïcité souligne à ce propos : « 

Placé ironiquement du point de vue des « assiégés » par les « extrêmes », le texte de Samuël Tomei analyse impitoyablement l’état d’esprit de bien des militants, et surtout des responsables, prétendument républicains. En se faisant pendant des décennies les complices des pires ennemis de la République, après avoir laissé détruire –  entre autres – le patriotisme universaliste, la laïcité, l’école républicaine, l’ordre public, l’intégration, les services publics, « nous » voilà, chevaliers du camp du bien, réduits à brandir une tenaille identitaire faussement équilibrée et, à coups d’idées floues et de dénis, à peindre l’ennemi sous les traits que nous voulons qu’il ait. »

L’article  original est accessible en cliquant ici.

A ceux qui pourraient en douter,on confirme bien que le « SUS » employé par l’auteur équivaut à « INCITATION à COMBATTRE » et qu’une tenaille reste  « un instrument de fer composé de deux pièces attachées l’une à l’autre par un axe, autour duquel elles s’ouvrent et se ferment, deux de leurs extrémités servant de manche que l’on serre, les autres en forme de mâchoire servant à tenir, arracher ou couper quelque chose ».

On notera cependant  que ce fut aussi et entre autres  un intrument de torture utilisé par la justice. Au figuré, prenant tout son sens ici, la tenaille est  ce qui enserre comme dans un étau et risque d’écraser .

On a parfois recommandé de parler  tenailles plutôt que  tenaille… Ceci  est de bon aloi à condition qu’il ne soit pas question de « prendre des électeurs en tenailles c’est-à-dire de les  enserrer   entre deux forces qui   les étreignent qui, au bout du compte,  leur imposent  un choix  » !…

Que Catherine Kintzler  soit remerciée pour son soutien et pour nous autoriser  ce nouvel emprunt à son blog revue.

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Antiracisme, accusation identitaire et expiation en milieu académique
Violences à Dijon – Faits rapportés dans la presse et  leçons pour la consolidation de nos institutions républicaines
Le discours de Jules Ferry  sur la crise économique en 1884
La fin des turpitudes criminelles deEgaré(e), directeur de l’école des frères de la Doctrine chrétienne de Douarnenez (F-29100) en 1884
Avancer masqué en se démasquant. Quelles  leçons tirer de la pandémie due au coronavirus SARS-CoV-2 ? 
Acquisitions et cessions de terrains complémentaires pour l’implantation de l’ENG de Quimper
Visites sur les chantiers de construction des Ecoles normales  et du Lycée à Quimper, fin 1883
Le débat sur les livres d’enseignement lors de  la mise en application de la loi du 28 mars 1882
Une session fondatrice pour le Conseil municipal de Quimper
La cession des terres labourables de BOURG-LIBOU en 1883 pour construire l’école normale d’instituteurs de Quimper
Réponses aux projets de laïcisation des écoles communales du Finistère en 1882 ; les émeutes fomentées par les cléricaux à Moëlan-sur-Mer (F- 29350).
Le discours attendu sur la laïcité toujours reporté au lendemain
La Loi du 28 mars 1882 sur l’enseignement primaire obligatoire et laïque : Loi athée de l’Ecole sans Dieu 
Conférences et exposés (II) de Robert Lazennec, ancien élève-maître de l’ENG de Quimper – « Emile Combes, le Combattant de la Laïcité »
La Belle Yvonne (1882) – feuilleton inédit d’après laïcisation de l’hebdomadaire républicain Le Finistère
Les cessions amiables de terres labourables pour la construction de l’Ecole normale d’Institutrices à Kerfeunteun (F-29088) en 1882
Faits et bruits finistériens de 1882 (1)
Gazette bigoudenne de l’été 1882 : Plozévet ( F-29710)
Miscellanées quimpéroises d’après laïcisation (article 3) – Du concordat au discordat !
Les rapports de l’Eglise et de l’Etat : de l’alliance à la  séparation – par Robert Lazennec
Miscellanées  bretonnes et quimpéroises d’après laïcisation (suite)
Michel Mazéas – Promotion LIBERATION( 1944-1947) – Instituteur très engagé  dans la vie professionnelle, syndicale, associative et politique
L’organisation de l’instruction publique du Finistère sous la conduite et l’autorité des préfets de la République en 1880-1881
Les prémices de la création de l’Association des anciens élèves des Ecoles laïques de Brest en 1912.
Quand Jules Ferry se lançait dans la campagne électorale des Législatives d’août 1881
Les choix stratégiques du Conseil Général du Finistère en 1881 au lancement de la construction des deux Ecoles Normales Primaires du Finistère
Réinstituer l’école publique laïque pour réinstituer l’élitisme républicain
Chronique quimpéroise d’après laïcisation des écoles communales (article 2)
Chronique quimpéroise d’après laïcisation des écoles communales (article 1)
A la mémoire des Caporaux de Souain, fusillés pour l’exemple
Addendum aux mémoires de Jeanne Le Borgne Institutrice publique à Plouhinec (29) au moment de l’occupation allemande (1940-1944)
L’Ecole Normale d’Instituteurs de Quimper. Article  des Amis du Patrimoine de Trégunc (F-29910) publié en 2018 dans l’ouvrage « Histoire des écoles de Trégunc, Livre 1 » 
Chronique quimpéroise de la laïcisation de  l’Ecole normale et des Ecoles communales en 1880 (suite)
Le frère René,ex-directeur de l’école normale congréganiste de Quimper, et l’ordonnance de non-lieu prononcée à son encontre en 1880
Nouvelles et renseignements concernant le jugement (en 1880) de l’ex-directeur de l’école normale congréganiste de Quimper
 Mars 1880 ; l’heure de la laïcisation de l’Ecole à Quimper (II). Le voeu pour  la laïcisation des Ecoles communales au Conseil municipal de Quimper. (débats et vote final)
Mars 1880 ; l’heure de la laïcisation de l’Ecole à Quimper (I). Congréganistes ou Laïques
La question des manuels scolaires et de leurs contenus en débat, au Sénat de la 3è République, en 1883
Instruction et Enseignement primaires en1884: le diagnostic de la presse locale !
Chronique anticléricale (suite…): Pour lutter contre l’ECOLE des JULES(sic), laïque, gratuite et obligatoire et assurer le salut des enfants par scolarité catholique, il suffit de donner des bourses aux nécessiteux !
Auguste DAMALIX, aspirant normalien bourguignon, un des premiers  protagonistes de l’ Ecole Normale d’Instituteurs de Quimper (Promotion ENG , 1886-1889)
Narcisse et Sébastien KERDAVID , « les  deux frères terribles du cléricalisme » en Finistère à la fin du 19è siècle !
De l’école de hameau de  Keranguen (Scaër, F-29390) à Xieng Khouang et le pays des Méos au Laos, au début des années 60 : Le parcours hors norme d’un jeune instituteur  breton formé à l’ENG de Quimper
L’Ecole  Normale d’Institutrices de Tarbes choisie pour accueillir les Archives Départementales des Hautes Pyrénées :  une réhabilitation en débat
La fermeture de l’Ecole normale congréganiste  de Quimper en 1880 – Chroniques de la presse finistérienne de l’époque
Chronique anticléricale (suite) – Dérives sectaires dans l’Eglise catholique – Gare aux gourous! 
Action et défense laïques pour sauver la démocratie et la République sociales
Au coeur de la « crise catholique »; résilience, pragmatisme et référence à la laïcité auront-ils raison des excès du cléricalisme ?
Chronique journalistique de la drôle de guerre (1939-1940)
Aux deux héros de « KERVEZ ce paradis » – (L’Amitié Par Le Livre,1958)
CONVICTION LAÏQUE :  vingt fois sur les principes remettez votre ouvrage, polissez-les sans cesse et les repolissez …
Biographie du Professeur d’Ecole Normale Per-Jakez HELIAS par ses enfants(2013).
L’Ecole Laïque  forgeait l’âme de ses élèves de 1920 en leur « montrant la SCIENCE ». Cent ans après la question se pose de savoir « comment défendre la Science » !
Les accords de Munich (30 septembre 1938) annonciateurs de bourrasques sur l’Europe
Chronique académique et normalienne . (Novembre 1938)
La mauvaise querelle faite aux instituteurs après le congrès de leur syndicat national. (Nantes, 3 août 1938)
Maillé, village martyr de la  barbarie nazie : le massacre oublié
Le point de vue d’un breton éclairé sur les perspectives de guerre en 1938
Rémunérations, avancement et retraites des Instituteurs à la fin du 19è siècle
Enjeux politiques de la fin du 19è siècle en  pays morlaisien : union des forces républicaines, anticléricalisme et anticésarisme sur fond d’affaire Dreyfus
Rémunérations, avancement et retraites des Instituteurs à la fin du 19è siècle
Enjeux politiques de la fin du 19è siècle en pays morlaisien : union des forces républicaines, anticléricalisme et anticésarisme sur fond d’affaire Dreyfus
Réformer l’enseignement secondaire à la fin du 19è siècle…
Quand à la rentrée 1938  et malgré le contexte chargé, on envisage encore les réformes de l’Enseignement initiées par Jean ZAY sous le Front Populaire,
La lutte farouche des catholiques et des royalistes contre la  Loi de Séparation de 1905 (Lezenn an disparti en breton trégorrois)
L’appel au Deuil de Albert de MUN  faisant suite à l’adoption, par la Chambre des Députés, du projet de loi de séparation des églises et de l’Etat en juillet 1905
Avec SPINOZA (1632-1677), prince des philosophes, contre les dogmes et pour une pensée rationaliste fondatrice de démocraties tolérantes et laïques
Instantanés de la vie normalienne quimpéroise du début du 20è siècle
Souvenirs de la Guerre d’Algérie parJacques Denniélou
L’inquisition en marche en 1928 , quand l’évêque  Pasquier se fait pourvoyeur de prison
Hommage à Jean CORNEC, Président de la FCPE de 1956 à 1980
« Votre bouche nous livrait de l’or »; l’hommage de Jacques Denniélou, à Pierre Jakez Hélias, son professeur de français à l’ENG de Quimper
Attendus récents de la chronique anticléricale 
Les DAVIDEES ; institutrices laïques catholiques formées dans les écoles normales primaires
L’Ecole à l’épreuve du colonialisme : Une exposition du Musée National de l’Education à ROUEN ( du 8 avril 2017 au  2 avril 2018) intitulée  » L’école en Algérie, l’Algérie à l’école depuis 1830″
Chronique antireligieuse (suite) :  » Aux assassins de FERRER « , poème dédié à Francisco Ferrer, martyr de la Pensée Libre
Chronique antireligieuse : Francisco FERRER (1859-1909), fondateur de l’ECOLE MODERNE RATIONALISTE à Barcelone, un martyr de la Pensée Libre
Sagas normaliennes quimpéroises: de père à fille et d’oncle à neveu
Les grands meetings de Défense Laïque de décembre 1930 en Finistère

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