SAUVEGARDER & VALORISER

La disparition du Professeur Guy DESBIENS

              Grand défenseur de l’Ecole publique républicaine
 
 
Nous reprenons ici l’annonce qu’en faisait  notre collègue Catherine Kintzler dans  son blog revue Mezetulle le 20 juin 2025.
 
« J’apprends avec tristesse par un collègue de philosophie le décès de Guy Desbiens, survenu le 8 juin. Professeur de philosophie au lycée Corot de Douai, Guy Desbiens a bien voulu me confier, depuis 2008, la publication de 18 articles pour Mezetulle, sur la défense de l’instruction, de l’école, de l’enseignement philosophique.

Après le décès d’Edith Fuchs et celui de Jean-Michel Muglioni, celui de Guy Desbiens affecte profondément Mezetulle et attriste les défenseurs de l’instruction publique. J’adresse mes condoléances et ma sympathie à tous ses proches. »

A propos de la mise en berne du drapeau national sur les bâtiments publics pour les obsèques du pape François.

Ça  va mieux en  le disant et en  l’écrivant (même à contretemps) :  les bâtiments publics sont les temples de la République  et non ceux de la foi. Il n’y avait donc aucune  raison légitime pour que le drapeau  qu’ils arborent fièrement  soit mis en berne pour cet évènemement. La France laïque ne se trouvait pas en deuil !

 Certes comme souligné par Stéphane Duguet (Public Sénat, 23 avril 2025)  « la mise en berne des drapeaux fait polémique jusqu’au Sénat… »

 Il précise dans un article que :

Les drapeaux seront mis en berne samedi à l’occasion des funérailles du pape François. Un choix défendu par certains élus et critiqué par d’autres au nom de la laïcité. François Bayrou lui-même avait critiqué ce choix en 2005.

Les drapeaux hissés sur les bâtiments publics seront descendus à mi-hauteur ou attachés par un ruban noir samedi à l’occasion des funérailles du pape FrançoisUne décision prise par l’Elysée assure-t-on à Matignon qui avait annoncé la mise en berne des drapeaux à l’Agence France Presse.

Mais ce choix ne passe pas auprès de plusieurs responsables politiques de gauche comme Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, Manuel Bompard, coordinateur national de la France Insoumise ou encore les députés écologiste Alexis Corbière et socialiste Jérôme Guedj.

« Obligation d’indifférence »

« Cette décision est honteuse », écrit sur X le sénateur communiste Pierre Ouzoulias, par ailleurs membre du groupe d’amitié France-Vatican. « Je ne me sens pas représenté par la République française quand elle estime de son devoir d’honorer souverain pontife », regrette-t-il auprès de Public Sénat. Pour le vice-président du Sénat, la laïcité impose une « obligation d’indifférence » à l’égard de toutes les religions.

Mais au Palais du Luxembourg la plupart de ses collègues interrogés ne sont pas choqués. « C’est aussi un chef d’Etat », rappelle le sénateur socialiste Rémi Féraud. « La France est laïque mais son histoire est catholique. Je ne crois pas qu’il y ait de mise en danger de la laïcité », ajoute un autre sénateur PS. Dominique de Legge, le président Les Républicains (LR) du groupe d’amitié France-Vatican, est du même avis : « On ne peut pas rendre hommage et regretter un geste qui traduise de façon tangible cet hommage ».

Bayrou opposé à la même décision en 2005

D’autres avancent aussi le fait que ce n’est pas la première fois que la France met ses drapeaux en berne pour un chef d’Etat étranger et une autorité religieuse. « La reine Elizabeth II était aussi cheffe de l’Eglise d’Angleterre que je sache », appuie Loïc Hervé, sénateur centriste. « Le contraire me choquerait » indique même la sénatrice LR Marie Mercier. En revanche, la vice-présidente du groupe d’amitié France-Vatican estime qu’un « deuil national ne collerait pas parce que ce n’est pas une personnalité nationale ».

Ce ne sera d’ailleurs pas la première fois que les drapeaux seront mis en berne après la mort d’un pape. La France l’avait fait après le décès du pape Jean-Paul II en 2005, année du centenaire de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. A l’époque, cette décision avait été sévèrement critiquée par l’actuel Premier ministre François Bayrou. L’ancien président de l’UDF jugeait que cette décision « ne correspond pas à la distinction qu’il faut faire entre convictions spirituelles et choix politiques nationaux ». Un de ses proches contacté par Public Sénat assure qu’aujourd’hui « ça ne pose un problème à personne, ni au gouvernement ni au président de la République au regard de ce qu’était le pape François tourné vers les plus démunis ».

Pour rendre hommage au pape François, Gérard Larcher, le président du Sénat, a signé le registre de condoléances de la Nonciature apostolique, le lieu de représentation du Vatican en France. « Au nom du Sénat sincères condoléances à la communauté catholique de France et à l’Église universelle » a-t-il écrit sur les réseaux sociaux. Une prise de position officielle au nom de l’institution que déplore le vice-président communiste du Sénat Pierre Ouzoulias : « Je ne lui ai pas donné mandat pour qu’il aille signer le registre de condoléances du pape ».

Tout ceci ne laisse rien augurer de bon lorsque d’aucuns se préparent à  célébrer sans faiblesse ni compromission le 120è anniversaire de la Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat.

Il ne s’agissait point de respecter  on ne sait quelle « obligation d’indifférence » mais seulement de continuer à respecter toutes les différences.

Les visiteurs intéressés pourront consulter à ce propos une tribune publiée dans l’hebdomadaire Marianne  reprise sur le site de Unité Laïque.  Ladite tribune est accessible  à l’URL  :

A propos du respect de laïcité dans le sport

Dans un article très documenté de Aline Girard -mis en ligne dans le blog revue Mezetulle de Catherine Kintzler, le 27 mai 2025- il est fait état de :

« Sport et laïcité : un terrain miné »

 Selon C. Kintzler « Aline Girard y rappelle les multiples et spectaculaires offensives politico-religieuses dont la pratique sportive publique est l’objet, lesquelles n’épargnent même pas (on devrait dire « surtout pas ») l’olympisme en dépit de sa charte. Elle fait le point sur la situation actuelle de la réglementation, très complexe, de l’affichage politico-religieux dans le sport et commente le projet de loi voté par le Sénat en février 2025 ainsi que les réactions qu’il a soulevées. Elle souligne que, pour l’islam politique qui mène ses offensives sur tous les secteurs de la vie sociale et publique, « le sport est un terrain de choix, puisqu’il met en scène le pire cauchemar des intégristes, la liberté des corps, et surtout la liberté des corps féminins. » 

 Pour ne pas s’égarer en terrain miné-démarche périlleuse en jargon militaire- on soulignera que  l’article en question analyse les tensions croissantes entre la laïcité et les influences politico-religieuses dans le domaine sportif. Il fait apparaître que le sport, en particulier le sport féminin, devient un terrain stratégique pour les offensives islamistes, qui cherchent à imposer des signes religieux ostensibles et à remettre en cause les principes d’égalité entre les sexes.  On retiendra plus particulièrement que :

La neutralité religieuse et politique est un principe fondamental dans le sport français, inscrit dans la Charte olympique et les règlements des fédérations sportives. Le ministère des Sports rappelle que ce principe vise à préserver le pacte républicain et à garantir l’égalité entre les pratiquants. Toutefois, des ambiguïtés persistent, notamment concernant le port de signes religieux dans les compétitions internationales.

Les fédérations sportives françaises interdisent généralement le port de signes religieux ostensibles lors des compétitions. Cependant, des exceptions sont parfois accordées, comme ce fut le cas pour la coureuse Sounkamba Sylla, qui a dissimulé son voile sous une casquette lors des Jeux olympiques de Paris 2024. Cette entorse au règlement a suscité des critiques et des interrogations sur la cohérence des règles appliquées.

À l’école, le principe de laïcité est également appliqué, interdisant le port de signes religieux ostensibles. Cependant, des tensions apparaissent, notamment dans les activités périscolaires ou les clubs sportifs scolaires, où le respect de la laïcité peut être mis à l’épreuve par des demandes de créneaux réservés ou des pratiques communautaristes.laicite.laligue.org+1Revue Quart Monde+1

  –Le sport comme lieu de prosélytisme religieux …    des « incidents » tels que des prières collectives dans les vestiaires, des refus de se soumettre aux règles de l’arbitrage ou des demandes de modification des calendriers de compétition pour respecter les fêtes religieuses illustrent cette tendance. Des rapports parlementaires ont alerté sur le risque de radicalisation dans certaines disciplines sportives, notamment les sports de combat.laicite.laligue.org

Le sport féminin est particulièrement ciblé par les offensives islamistes, car il incarne la liberté des corps et l’émancipation des femmes. Des athlètes comme Nawal El Moutawakel, Hassiba Boulmerka ou Habiba Ghribi ont été des symboles de cette résistance. Aujourd’hui, des athlètes comme Sifan Hassan, qui a couru sans voile et a reçu sa médaille d’or voilée, illustrent cette instrumentalisation du sport à des fins politiques et religieuses.Mezetulle

Au total  les visiteurs feront le constat que Aline Girard met en lumière les défis auxquels est confronté le sport français face aux pressions politico-religieuses. Elle appelle à une vigilance accrue pour préserver les principes de laïcité, d’égalité et de liberté dans le domaine sportif. Le sport, espace de rencontre et de mixité, ne doit pas devenir un terrain d’affrontement idéologique ou communautaire.

Faut-il enfin rappeler que, dans ses fondements, la République française est laïque et que  de surcroît elle est une, indivisible et sociale ?

Ceci étant rappelé les visiteurs pourront, en cliquant ici ,consulter l’article  de Aline Girard intitulé :

« Sport et laïcité : un terrain miné »

et en tirer des enseignements majeurs s’agissant de la philosophie (et de la pratique) du sport sous les auspices de la République française.

Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous avoir permis ce nouvel emprunt  à Mezetulle.

L’école française : un système formaté pour les gagnants d’avance

Nous reproduisons ici l’intitulé  de l’article publié ce 3 juin 2025 par Djéhanne Gani sur le site du Café pédagogique . La question qui se pose au moment où certains se proposent de refonder l’Ecole est celle de savoir comment à force de faiblesses, de démissions ,de compromissions et  de démagogie on est parvenu à une telle situation  sous les auspices d’une République laïque et sociale. Les pères fondateurs de l’Ecole publique ne s’y reconnaîtraient pas,
Comment y remédier? A l’instar de  Djéhanne Gani  on proposera  le retour aux valeurs démocratiques portées  par l’Ecole publique laïque considérant que l’école pour toutes et tous les élèves reste un enjeu de taille- le seul qui vaille- et que si l’on veut relever le défi il reste à concevoir et à pratiquer un changement profond de culture et de structure scolaire, et à modifier fondamentalement  le regard que l’on porte sur l’institution scolaire.
Les visiteurs pourront accéder à l’article de Djéhanne Gani en cliquant ici.
Nous remercions D. Gani de nous permettre cet emprunt au site du Café pédagogique .

Le gag contreproductif du modèle de l’Ecole belge privatisée

En se référant à Wikipedia on peut découvrir divers aspects  de l’organisation du système éducatif en vigueur actuellement en Belgique . https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_%C3%A9ducatif_en_Belgique

« Cette organisation semble peu populaire en France et c’est  bien dommage ! La question peut en effet se poser  de savoir si elle peut constituer une source d’inspiration lorsque certains parlent de refonder d’Ecole de la République française. Ilapparaît ainsi que  « le système éducatif belge, tel qu’il est actuellement conçu, comporte un enseignement scolaire (sic,ndlr) l’instruction étant obligatoire de 5 à 18 ans. Pour l’enseignement scolaire, l’organisation générale est le résultat de la paix scolaire scellée dans une loi votée le 29 mai 1959, le « Pacte scolaire”. Cette loi définit quelques grands principes du système éducatif belge à savoir ;la liberté de choix d’instruction des enfants par les parents , la fin des tensions entre réseaux ,la gratuité de l’enseignement public.Le pouvoir fédéral est garant de cette paix scolaire mais l’organisation de tous les niveaux d’enseignement est assurée par les entités fédérées que sont les communautés, dont l’organisation dans chacune d’entre elles est largement similaire. »

Selon Cécile de Bouttemont,In Le système éducatif belge(https://journals.openedition.org/ries/1466)

« La Belgique est un État fédéral qui comporte deux sortes d’entités : les communautés, dont l’élément constitutif est la culture et la langue, et les régions dont l’élément déterminant est le territoire.L’éducation en Belgique a suivi le même processus que l’organisation politique et trouve son fondement actuel dans la réforme constitutionnelle de 1988, appelée Communautarisation.La recherche d’une plus grande équité entre les élèves apparaît comme l’un des défis majeurs auquel est confronté le système éducatif belge » 

Pour notre part nous retiendrons que :

 « Le  modèle de l’école  belge est celui  d’une  monarchie constitutionnelle fédérale. Il est difficilement transposable au cadre républicain français. Il offre une gestion pragmatique de la diversité linguistique et philosophique, mais il le fait au prix d’une cohabitation communautaire qui fragmente l’espace public, affaiblit la cohésion nationale, et mine la vocation universaliste de l’école.
Dans une République comme la France, attachée à la laïcité, à l’égalité des chances et à la formation d’un citoyen libre et éclairé, ce modèle semble plus un contre-exemple qu’une source d’inspiration. La défense de l’école publique, laïque et émancipatrice doit précisément éviter les dérives que connaît aujourd’hui l’enseignement belge.

Sur le plan philosophique, le modèle belge apparaît plus pragmatique et inclusif, mais moins exigeant sur le plan de la construction du sujet libre.
L’idéal laïque français, bien que souvent mis à l’épreuve, demeure un horizon d’émancipation intellectuelle, là où le système belge privilégie l’équilibre des forces communautaires — au risque de réduire l’école à un lieu de coexistence plutôt qu’un lieu d’élévation commune

 Le modèle français s’est construit sur une rupture avec l’influence religieuse, au nom d’un universalisme républicain. Il place la raison, la neutralité et la liberté de conscience au cœur de l’école.

Le modèle belge, lui, est issu d’un compromis historique visant à maintenir la paix civile entre courants idéologiques. Il s’appuie sur le pluralisme des convictions, ce qui rend la laïcité moins structurante juridiquement et philosophiquement.

Ainsi, la laïcité française est un projet politique d’émancipation, là où la neutralité belge est un équilibre entre communautés. Ces différences reflètent deux manières de penser le vivre-ensemble et la tolérance : par l’universalité des principes en France, par la gestion des diversités en Belgique. » (ASVPNF, mai 2025).

Quoi qu’il en soit il importe d’éclairer son point de vue d’observations et de commentaires d’acteurs du système éducatif  en question pour en tirer des enseignements en toute impartialité.  S’agit-il du contre-exemple  à éviter ou peut-on y trouver des sources d’inspiration salutaires ?

Dans ce contexte particulier et à l’instar de Catherine Kintzler qui ,dans son blog revue, accueille l’article intitulé :

Pourquoi l’école ne peut (malheureusement) plus être un lieu d’émancipation et d’éducation ?

par

Christophe  Bertiau

Christophe Bertiau est docteur en langues, lettres et traductologie de l’Université libre de Bruxelles

 Nous l’avons reproduit et représenté sur ce site (il est accessible en cliquant ici) afin que nul n’ignore les effets de la privatisation et de la communautarisation en matière d’éducation.

Que Catherine Kintzler soit remerciée pour nous autoriser ce nouvel emprunt et pour ainsi nous fournir l’opportunité de mieux connaître le système éducatif   de  nos voisins .

Jean-Michel Muglioni est mort

Plusieurs articles de cet éminent professeur de philosophie parus dans Mezetulle le blog-revue de Catherine Kintzler ont été représentés sur ce site. Les visiteurs les retrouveront sans difficulté en utilisant l’outil de recherche mis à leur disposition.

Nous retiendrons pour l’instant que l’un d’entre eux,  répertorié dans la rubrique « Qu’est-ce qu’une bonne Ecole »  et accessible à  https://asvpnf.com/index.php/2023/02/12/quelle-bonne-ecole-reconstruire-pour-le-21e-siecle/ y répondait dans  Mezetulle du 10 février 2023. Jean-Michel Muglioni revenait une nouvelle fois sur l’ affirmation selon laquelle  enseigner était devenu impossible ! En réalité il considérait qu’enseigner  était interdit – parce que des considérations psychologiques, sociologiques et économiques priment sur le contenu du savoir. Pour décider de ce que c’est qu’enseigner, on consulte donc des cabinets de conseil et jamais les maîtres ou les professeurs dont on sait qu’ils savent enseigner et connaissent réellement ce qu’ils ont à enseigner. »

Son propos avait fait grosse impression ;  il reste d’actualité.  

Dans l’attente d’hommages plus argumentés, les visiteurs pourront consulter la note préliminaire que publiait  Catherine Kintzler alors qu’elle  venait d’être informée du décès de son collègue . Elle est accompagnée des témoignages d’anciens élèves et collègues de J-M. Muglioni

Cette parution est accessible en cliquant ici.

Le droit de vote des femmes en France

Le droit de suffrage féminin en France est le résultat d’un combat de longue durée, porté par des figures militantes et des mouvements féministes.

On rappellera à ce propos , à l’instar de  Vie publique

https://www.vie-publique.fr/fiches/23925-grandes-etapes-de-la-conquete-du-droit-de-vote-des-femmes

que «  la revendication du droit de vote pour les femmes date de la Révolution française, au moment où le suffrage censitaire masculin est mis en place. Très tôt, des figures tentent de l’imposer, comme Condorcet ou Olympe de Gouges, qui défendent les droits politiques des femmes au nom de l’égalité de tous les citoyens. Pourtant, les luttes pour l’universalisation du vote laissent longtemps les femmes de côté.’ »

« Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les associations féministes, sur le modèle anglo-saxon, prennent de l’ampleur et réussissent à imposer la question du suffrage féminin dans le débat public. Si des résistances persistent dans le champ politique, nul ne peut nier le rôle désormais essentiel des femmes dans l’effort de guerre et la reconstruction du pays après le conflit. 

En 1944, le droit de vote des femmes fait partie des évolutions nécessaires pour tourner la page du régime de Vichy et renouer avec la République. Le général de Gaulle déclare l’égalité des droits politiques entre hommes et femmes. Ce droit est désormais inscrit dans la Constitution. »

Il apparaît ainsi que :

Si la question du suffrage féminin n’est pas abordée dans le programme du Conseil national de la Résistance du 15 mars 1944, la majorité des partis politiques à cette période considère que l’accès des femmes à la majorité politique fait partie des évolutions nécessaires. Seuls les radicaux-socialistes continuent de s’y opposer. 

Le 18 mars 1944, le général de Gaulle, alors président du Comité français de libération nationale, déclare devant l’Assemblée consultative provisoire que « le régime nouveau doit comporter une représentation élue par tous les hommes et toutes les femmes de chez nous« . Le 24 mars 1944, cette même assemblée adopte l’amendement Fernand Grenier qui instaure le droit de vote et d’éligibilité à toutes les femmes françaises. 

Le 21 avril 1944, l’ordonnance portant organisation des pouvoirs publics en France après la Libération dispose que « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes » (article 17). Les premières élections auxquelles les femmes participent sont les municipales d’avril-mai 1945

Rédigé et adopté en 1946, le préambule de la Constitution de la IVe République rappelle que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme« . 

Ceci  étant  rappelé on soulignera  que  l’obtention de ce droit fut l’aboutissement d’un long chemin qui fait l’objet d’une histoire séculaire .

Elle est  ainsi schématisée  par  OXFAM  France :

https://www.oxfamfrance.org/inegalites-femmes-hommes/droit-de-vote-des-femmes/

« Le 29 avril 1945, les femmes votent pour la première fois en France, un an après l’ordonnance du 21 avril 1944 leur ouvrant enfin le droit de vote. Une date mémorable mais tardive : la Nouvelle-Zélande a reconnu ce droit 50 ans plus tôt. Ce sont des siècles auparavant que les citoyennes françaises ont débuté leur combat pour accéder aux urnes.

Quatre vingts années après leur premier vote voici la liste des faits marquants de cette longue marche :

1791 : Olympe de Gouges publie la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. 

1849 : Jeanne Deroin se présente aux législatives (candidature rejetée).

1876 : Hubertine Auclert fonde le premier groupe suffragiste français. 

1893 : la Nouvelle-Zélande est le premier pays au monde à reconnaître le droit de vote des femmes.

1906 : la Finlande est le premier pays européen à reconnaître le droit de vote des femmes. 

1906 : Paul Dussaunoy dépose la première proposition de loi en ce sens pour les élections locales. 

1919 : ouverture des premiers débats parlementaires sur le droit de vote des femmes.

1925 : le Parti communiste est le premier à présenter des femmes aux municipales. 

1935 : Louise Weiss se présente aux municipales de Montmartre. 

1936 : trois femmes sont nommées sous-secrétaires d’État au gouvernement.

1944 : ordonnance du 21 avril – les femmes obtiennent le droit de vote.

1945 : les Françaises votent pour la première fois aux municipales le 29 avril 1945.

1982 : censure du Conseil Constitutionnel d’une loi qui prévoyait des quotas de 25% de femmes dans les listes des élections municipales au nom du principe d’égalité devant la loi.

1999 : révision constitutionnelle pour permettre la parité en ajoutant à l’article 3 « la loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ».

2000 : le début des lois sur la parité en France.

Quoi qu’il en soit en 2025, on sait que le combat pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes  est loin d’être gagné et qu’au-delà des aménagements de l’état de droit en la matière, il reste des révolutions coperniciennes à mener au niveau de l’esprit et des manières d’être des hommes.

En attendant il est important de pouvoir s’imprégner des luttes menées pour les femmes pour accéder au suffrage universel et notamment de sauvegarder dans les mémoires les évènements décisifs en la matière. Aussi ce n’est pas sans émotion que d’aucuns, nés avant la seconde guerre mondiale, ont eu l’opportunité d’assister à quelques célébrations (discrètes) du 80è anniversaire du premier scrutin de notre République où les femmes de France étaient appelées à déposer leur  bulletin de vote dans les urnes des bureaux  de vote   ouverts très souvent dans les locaux  de nos écoles publiques…

C’est pourquoi nous accueillons avec plaisir, sur asvpnf.com , l’article paru  le 28 avril 2025 sur le site de l’UNSA- Education intitulé :

                      « Il y a quatre vingts ans, les Françaises votent pour la première fois »
Les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici.

Nous remercions vivement Benoît Kermoal, Délégué général  du Centre Henri Aigueperse, de nous avoir autorisé à reproduire et à représenter ledit article.

Témoigner de la durabilité de la complicité et de l’humour normaliens

par

Pierre Guinamant et André Le Goff

Rédiger et illustrer un article dévolu (sic !) à  l’Ecole maternelle, souvent absente dans nos campagnes bretonnes, alors que survenait la seconde guerre mondiale, tel est le défi relevé par nos deux compères (voir le Fichier 1)

Les visiteurs de ce site pourront prendre connaissance de cette «nouvelle» en cliquant ici (Fichier 2)

L’Ecole laïque ; sanctuaire de respiration, d’émancipation et d’apprentissage de la République  des savoirs. 

                                 L’analyse du philosophe Jean Leclercq
 
Au moment où les dimensions archaïques et rétrogrades de tous les cléricalismes religieux sont quotidiennement mises à jour et stigmatisées dans les medias ,il est salutaire voire refondateur que les philosophes de la laïcité   fassent entendre la voix de la lumière de la Science et de la raison.  C’est ce qui nous conduit à accueillir avec enthousiasme l’article de Jean Leclercq mis en ligne le 22 avril 2025 dans Mezetulle le blog revue  de Catherine Kintzler  .On retiendra d’emblée  la présentation qu’en fait  Catherine Kintzler :

« Mezetulle remercie Jean Leclercq1 pour cette belle défense et illustration de l’école dans sa mission essentielle : instruire. S’opposant à maintes idées répandues, il plaide pour « une rupture ou un principe de différence quasi ontologique entre l’École et la société ». L’école émancipe dans la mesure où elle ouvre et protège un « espace spécifiquement distinctif qui est celui d’une instruction publique et singulièrement décentrée par rapport à des pratiques utilitaires voire rentables », un lieu à l’abri des pressions déguisées en « valeurs pédagogiques » dont on nous rebat les oreilles depuis des décennies tant en Belgique qu’en France. Or « c’est précisément parce que l’on n’y enseigne pas et que l’on n’y élève pas que l’École devient un autre lieu », celui de la reproduction sociale.

L’auteur ne se borne pas à déployer des arguments et à donner des exemples accablants, il ne s’appuie pas seulement sur une expérience de type professionnel qui aurait quelque chose d’un peu trop tranquille. Il puise les accents les plus forts et les plus émouvants de son plaidoyer dans l’histoire sinueuse de l’enfant « transclasse » qu’il fut, et qui aujourd’hui « […] ne peut pas s’empêcher de repenser à toutes ces situations où il ne fut pas « élevé » comme l’exigeait sa condition d’élève ».
 
Les visiteurs de ce site pourront consulter, en cliquant ici, l’article de Jean Leclercq intitulé :
 
« L’enseignement comme émancipation et éducation »
Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt à Mezetulle.

Contrôle des établissements privés les services du ministère de l’Education nationale auditionnés par la commission d’enquête parlementaire

La dite commission chargée de l’enquête sur les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires dont les travaux sont rapportés par les députés  Violette Spilbout et Paul Vannier s’est rendue au  siège du Ministère de l’Education nationale pour entendre les témoigages des « grands fonctionnaires  » en charge de ces questions.

Les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici, un fichier  dévolu à cette question préparé par  Djéhanne Gani pour mise en ligne le 2 avril 2025 dans Le Café pédagogique .
Selon cette auteure il en ressort que : « L’Etat a-t-il la volonté et la capacité de protéger tous ses enfants, de contrôler tous les établissements scolaires ? Pendant 2h30, Caroline Pascal la directrice générale des affaires scolaires, et 9 directions de services du Ministère de l’Education nationale ont répondu aux questions de la commission d’enquête visant à comprendre les procédures de prévention, de signalement et de contrôle dans l’Éducation nationale. L’audition a pointé l’absence de contrôle de l’État dans les établissements privés catholiques sous contrat et l’absence de suivi centralisé des signalements. Que retenir d’autre ? Un décret sera publié dans un ou deux mois pour étendre l’application des « faits établissements » dans les établissements privés sous contrat et 1200 faits de violence ont été signalés dans le public. »

Que Djéhanne  GANI  soit très cordialement remerciée  de nous avoir permis ce nouvel emprunt au site du Café pédagogique.

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Modernité des combats émancipateurs de Nathalie Le Mel, Communarde déportée en Nouvelle Calédonie.
Le 150è anniversaire de la Commune de Paris (18 mars 1871-28 mai 1871)
Yvon Hervé, hussard noir de la fraternité et du bien public !
Quand le Tirailleur du Citoyen défendait ses Idoles !
 » L’avenir d’une désillusion : l’État et la République »
Pour le Professeur maîtriser sa discipline reste le fondement de sa pédagogie et de son autorité !
Enseigner les faits religieux et leur réfutation à l’école publique laïque en 2022.
Professeur de philosophie à l’ Ecole normale d’Instituteurs de Quimper, philosophe de la sociologie du sport : MICHEL BOUET.
Selon l’adage; Dieu est réputé être grand, bon, tolérant et laïque … Cependant, parmi ses disciples, les plus grands clercs, prêtres et théologiens ne sont ni les plus clairs ni les plus sages!
Education et laïcité : la tolérance ne s’enseigne pas elle s’éprouve et se vit !
Petite chronique finistérienne de l’instruction primaire sur une brève période encadrant la promulgation de la Loi Goblet de 1886.
 » La laïcité est le contraire d’un intégrisme »
Réflexion sur l’air du temps et la laïcité par Guy GEORGES, ancien normalien (EN de Chaumont, Haute-Marne)
Racines et valeurs normaliennes partagées !
Le dossier des « moeurs laïques » de Mezetulle , Blog-archives de Catherine Kintzler .
De l’Ecole Normale aux Facultés des Sciences de l’Education ou de la vocation à la profession au Québec
Tout enseignement véritable est laïque !
Un rappel salutaire ; le manifeste de 1989 contre le « Munich » de l’Ecole publique républicaine.
Giordano Bruno (1548-1600) , pourfendeur de l’ignorance et de l’obscurantisme , condamné par la « sainte » inquisition et brûlé vif à Rome.
Refonder la Gauche française de progrès social en évitant les traquenards réactionnaires !
L’école républicaine fabrique des égaux.
George Floyd, une émotion mondiale
Conférences et exposés (III) de Robert Lazennec, ancien élève-maître de l’ENG de Quimper –  » L’école du temps de Jules Ferry; la France pédagogise »
Antiracisme, accusation identitaire et expiation en milieu académique
Violences à Dijon – Faits rapportés dans la presse et  leçons pour la consolidation de nos institutions républicaines
Le discours de Jules Ferry  sur la crise économique en 1884
La fin des turpitudes criminelles deEgaré(e), directeur de l’école des frères de la Doctrine chrétienne de Douarnenez (F-29100) en 1884
Avancer masqué en se démasquant. Quelles  leçons tirer de la pandémie due au coronavirus SARS-CoV-2 ? 
Acquisitions et cessions de terrains complémentaires pour l’implantation de l’ENG de Quimper
Visites sur les chantiers de construction des Ecoles normales  et du Lycée à Quimper, fin 1883
Le débat sur les livres d’enseignement lors de  la mise en application de la loi du 28 mars 1882
Une session fondatrice pour le Conseil municipal de Quimper
La cession des terres labourables de BOURG-LIBOU en 1883 pour construire l’école normale d’instituteurs de Quimper
Réponses aux projets de laïcisation des écoles communales du Finistère en 1882 ; les émeutes fomentées par les cléricaux à Moëlan-sur-Mer (F- 29350).
Le discours attendu sur la laïcité toujours reporté au lendemain
La Loi du 28 mars 1882 sur l’enseignement primaire obligatoire et laïque : Loi athée de l’Ecole sans Dieu 
Conférences et exposés (II) de Robert Lazennec, ancien élève-maître de l’ENG de Quimper – « Emile Combes, le Combattant de la Laïcité »
La Belle Yvonne (1882) – feuilleton inédit d’après laïcisation de l’hebdomadaire républicain Le Finistère
Les cessions amiables de terres labourables pour la construction de l’Ecole normale d’Institutrices à Kerfeunteun (F-29088) en 1882
Faits et bruits finistériens de 1882 (1)
Gazette bigoudenne de l’été 1882 : Plozévet ( F-29710)
Miscellanées quimpéroises d’après laïcisation (article 3) – Du concordat au discordat !
Les rapports de l’Eglise et de l’Etat : de l’alliance à la  séparation – par Robert Lazennec
Miscellanées  bretonnes et quimpéroises d’après laïcisation (suite)
Michel Mazéas – Promotion LIBERATION( 1944-1947) – Instituteur très engagé  dans la vie professionnelle, syndicale, associative et politique
L’organisation de l’instruction publique du Finistère sous la conduite et l’autorité des préfets de la République en 1880-1881
Les prémices de la création de l’Association des anciens élèves des Ecoles laïques de Brest en 1912.
Quand Jules Ferry se lançait dans la campagne électorale des Législatives d’août 1881
Les choix stratégiques du Conseil Général du Finistère en 1881 au lancement de la construction des deux Ecoles Normales Primaires du Finistère
Réinstituer l’école publique laïque pour réinstituer l’élitisme républicain
Chronique quimpéroise d’après laïcisation des écoles communales (article 2)
Chronique quimpéroise d’après laïcisation des écoles communales (article 1)
A la mémoire des Caporaux de Souain, fusillés pour l’exemple
Addendum aux mémoires de Jeanne Le Borgne Institutrice publique à Plouhinec (29) au moment de l’occupation allemande (1940-1944)
L’Ecole Normale d’Instituteurs de Quimper. Article  des Amis du Patrimoine de Trégunc (F-29910) publié en 2018 dans l’ouvrage « Histoire des écoles de Trégunc, Livre 1 » 
Chronique quimpéroise de la laïcisation de  l’Ecole normale et des Ecoles communales en 1880 (suite)
Le frère René,ex-directeur de l’école normale congréganiste de Quimper, et l’ordonnance de non-lieu prononcée à son encontre en 1880
Nouvelles et renseignements concernant le jugement (en 1880) de l’ex-directeur de l’école normale congréganiste de Quimper
 Mars 1880 ; l’heure de la laïcisation de l’Ecole à Quimper (II). Le voeu pour  la laïcisation des Ecoles communales au Conseil municipal de Quimper. (débats et vote final)
Mars 1880 ; l’heure de la laïcisation de l’Ecole à Quimper (I). Congréganistes ou Laïques
La question des manuels scolaires et de leurs contenus en débat, au Sénat de la 3è République, en 1883
Instruction et Enseignement primaires en1884: le diagnostic de la presse locale !
Chronique anticléricale (suite…): Pour lutter contre l’ECOLE des JULES(sic), laïque, gratuite et obligatoire et assurer le salut des enfants par scolarité catholique, il suffit de donner des bourses aux nécessiteux !
Auguste DAMALIX, aspirant normalien bourguignon, un des premiers  protagonistes de l’ Ecole Normale d’Instituteurs de Quimper (Promotion ENG , 1886-1889)
Narcisse et Sébastien KERDAVID , « les  deux frères terribles du cléricalisme » en Finistère à la fin du 19è siècle !
De l’école de hameau de  Keranguen (Scaër, F-29390) à Xieng Khouang et le pays des Méos au Laos, au début des années 60 : Le parcours hors norme d’un jeune instituteur  breton formé à l’ENG de Quimper
L’Ecole  Normale d’Institutrices de Tarbes choisie pour accueillir les Archives Départementales des Hautes Pyrénées :  une réhabilitation en débat

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