A propos du respect de laïcité dans le sport
Dans un article très documenté de Aline Girard -mis en ligne dans le blog revue Mezetulle de Catherine Kintzler, le 27 mai 2025- il est fait état de :
« Sport et laïcité : un terrain miné »
Selon C. Kintzler « Aline Girard y rappelle les multiples et spectaculaires offensives politico-religieuses dont la pratique sportive publique est l’objet, lesquelles n’épargnent même pas (on devrait dire « surtout pas ») l’olympisme en dépit de sa charte. Elle fait le point sur la situation actuelle de la réglementation, très complexe, de l’affichage politico-religieux dans le sport et commente le projet de loi voté par le Sénat en février 2025 ainsi que les réactions qu’il a soulevées. Elle souligne que, pour l’islam politique qui mène ses offensives sur tous les secteurs de la vie sociale et publique, « le sport est un terrain de choix, puisqu’il met en scène le pire cauchemar des intégristes, la liberté des corps, et surtout la liberté des corps féminins. »
Pour ne pas s’égarer en terrain miné-démarche périlleuse en jargon militaire- on soulignera que l’article en question analyse les tensions croissantes entre la laïcité et les influences politico-religieuses dans le domaine sportif. Il fait apparaître que le sport, en particulier le sport féminin, devient un terrain stratégique pour les offensives islamistes, qui cherchent à imposer des signes religieux ostensibles et à remettre en cause les principes d’égalité entre les sexes. On retiendra plus particulièrement que :
–La neutralité religieuse et politique est un principe fondamental dans le sport français, inscrit dans la Charte olympique et les règlements des fédérations sportives. Le ministère des Sports rappelle que ce principe vise à préserver le pacte républicain et à garantir l’égalité entre les pratiquants. Toutefois, des ambiguïtés persistent, notamment concernant le port de signes religieux dans les compétitions internationales.
–Les fédérations sportives françaises interdisent généralement le port de signes religieux ostensibles lors des compétitions. Cependant, des exceptions sont parfois accordées, comme ce fut le cas pour la coureuse Sounkamba Sylla, qui a dissimulé son voile sous une casquette lors des Jeux olympiques de Paris 2024. Cette entorse au règlement a suscité des critiques et des interrogations sur la cohérence des règles appliquées.
–À l’école, le principe de laïcité est également appliqué, interdisant le port de signes religieux ostensibles. Cependant, des tensions apparaissent, notamment dans les activités périscolaires ou les clubs sportifs scolaires, où le respect de la laïcité peut être mis à l’épreuve par des demandes de créneaux réservés ou des pratiques communautaristes.laicite.laligue.org+1Revue Quart Monde+1
–Le sport comme lieu de prosélytisme religieux … des « incidents » tels que des prières collectives dans les vestiaires, des refus de se soumettre aux règles de l’arbitrage ou des demandes de modification des calendriers de compétition pour respecter les fêtes religieuses illustrent cette tendance. Des rapports parlementaires ont alerté sur le risque de radicalisation dans certaines disciplines sportives, notamment les sports de combat.laicite.laligue.org
–Le sport féminin est particulièrement ciblé par les offensives islamistes, car il incarne la liberté des corps et l’émancipation des femmes. Des athlètes comme Nawal El Moutawakel, Hassiba Boulmerka ou Habiba Ghribi ont été des symboles de cette résistance. Aujourd’hui, des athlètes comme Sifan Hassan, qui a couru sans voile et a reçu sa médaille d’or voilée, illustrent cette instrumentalisation du sport à des fins politiques et religieuses.Mezetulle
Au total les visiteurs feront le constat que Aline Girard met en lumière les défis auxquels est confronté le sport français face aux pressions politico-religieuses. Elle appelle à une vigilance accrue pour préserver les principes de laïcité, d’égalité et de liberté dans le domaine sportif. Le sport, espace de rencontre et de mixité, ne doit pas devenir un terrain d’affrontement idéologique ou communautaire.
Faut-il enfin rappeler que, dans ses fondements, la République française est laïque et que de surcroît elle est une, indivisible et sociale ?
Ceci étant rappelé les visiteurs pourront, en cliquant ici ,consulter l’article de Aline Girard intitulé :
« Sport et laïcité : un terrain miné »
et en tirer des enseignements majeurs s’agissant de la philosophie (et de la pratique) du sport sous les auspices de la République française.
Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous avoir permis ce nouvel emprunt à Mezetulle.
L’école française : un système formaté pour les gagnants d’avance
Le gag contreproductif du modèle de l’Ecole belge privatisée
En se référant à Wikipedia on peut découvrir divers aspects de l’organisation du système éducatif en vigueur actuellement en Belgique . https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_%C3%A9ducatif_en_Belgique
« Cette organisation semble peu populaire en France et c’est bien dommage ! La question peut en effet se poser de savoir si elle peut constituer une source d’inspiration lorsque certains parlent de refonder d’Ecole de la République française. Ilapparaît ainsi que « le système éducatif belge, tel qu’il est actuellement conçu, comporte un enseignement scolaire (sic,ndlr) l’instruction étant obligatoire de 5 à 18 ans. Pour l’enseignement scolaire, l’organisation générale est le résultat de la paix scolaire scellée dans une loi votée le 29 mai 1959, le « Pacte scolaire”. Cette loi définit quelques grands principes du système éducatif belge à savoir ;la liberté de choix d’instruction des enfants par les parents , la fin des tensions entre réseaux ,la gratuité de l’enseignement public.Le pouvoir fédéral est garant de cette paix scolaire mais l’organisation de tous les niveaux d’enseignement est assurée par les entités fédérées que sont les communautés, dont l’organisation dans chacune d’entre elles est largement similaire. »
Selon Cécile de Bouttemont,In Le système éducatif belge(https://journals.openedition.org/ries/1466)
« La Belgique est un État fédéral qui comporte deux sortes d’entités : les communautés, dont l’élément constitutif est la culture et la langue, et les régions dont l’élément déterminant est le territoire.L’éducation en Belgique a suivi le même processus que l’organisation politique et trouve son fondement actuel dans la réforme constitutionnelle de 1988, appelée Communautarisation.La recherche d’une plus grande équité entre les élèves apparaît comme l’un des défis majeurs auquel est confronté le système éducatif belge »
Pour notre part nous retiendrons que :
« Le modèle de l’école belge est celui d’une monarchie constitutionnelle fédérale. Il est difficilement transposable au cadre républicain français. Il offre une gestion pragmatique de la diversité linguistique et philosophique, mais il le fait au prix d’une cohabitation communautaire qui fragmente l’espace public, affaiblit la cohésion nationale, et mine la vocation universaliste de l’école.
Dans une République comme la France, attachée à la laïcité, à l’égalité des chances et à la formation d’un citoyen libre et éclairé, ce modèle semble plus un contre-exemple qu’une source d’inspiration. La défense de l’école publique, laïque et émancipatrice doit précisément éviter les dérives que connaît aujourd’hui l’enseignement belge.
Sur le plan philosophique, le modèle belge apparaît plus pragmatique et inclusif, mais moins exigeant sur le plan de la construction du sujet libre.
L’idéal laïque français, bien que souvent mis à l’épreuve, demeure un horizon d’émancipation intellectuelle, là où le système belge privilégie l’équilibre des forces communautaires — au risque de réduire l’école à un lieu de coexistence plutôt qu’un lieu d’élévation commune
Le modèle français s’est construit sur une rupture avec l’influence religieuse, au nom d’un universalisme républicain. Il place la raison, la neutralité et la liberté de conscience au cœur de l’école.
Le modèle belge, lui, est issu d’un compromis historique visant à maintenir la paix civile entre courants idéologiques. Il s’appuie sur le pluralisme des convictions, ce qui rend la laïcité moins structurante juridiquement et philosophiquement.
Ainsi, la laïcité française est un projet politique d’émancipation, là où la neutralité belge est un équilibre entre communautés. Ces différences reflètent deux manières de penser le vivre-ensemble et la tolérance : par l’universalité des principes en France, par la gestion des diversités en Belgique. » (ASVPNF, mai 2025).
Quoi qu’il en soit il importe d’éclairer son point de vue d’observations et de commentaires d’acteurs du système éducatif en question pour en tirer des enseignements en toute impartialité. S’agit-il du contre-exemple à éviter ou peut-on y trouver des sources d’inspiration salutaires ?
Dans ce contexte particulier et à l’instar de Catherine Kintzler qui ,dans son blog revue, accueille l’article intitulé :
Pourquoi l’école ne peut (malheureusement) plus être un lieu d’émancipation et d’éducation ?
par
Christophe Bertiau
Christophe Bertiau est docteur en langues, lettres et traductologie de l’Université libre de Bruxelles
Nous l’avons reproduit et représenté sur ce site (il est accessible en cliquant ici) afin que nul n’ignore les effets de la privatisation et de la communautarisation en matière d’éducation.
Que Catherine Kintzler soit remerciée pour nous autoriser ce nouvel emprunt et pour ainsi nous fournir l’opportunité de mieux connaître le système éducatif de nos voisins .
Jean-Michel Muglioni est mort
Plusieurs articles de cet éminent professeur de philosophie parus dans Mezetulle le blog-revue de Catherine Kintzler ont été représentés sur ce site. Les visiteurs les retrouveront sans difficulté en utilisant l’outil de recherche mis à leur disposition.
Nous retiendrons pour l’instant que l’un d’entre eux, répertorié dans la rubrique « Qu’est-ce qu’une bonne Ecole » et accessible à https://asvpnf.com/index.php/2023/02/12/quelle-bonne-ecole-reconstruire-pour-le-21e-siecle/ y répondait dans Mezetulle du 10 février 2023. Jean-Michel Muglioni revenait une nouvelle fois sur l’ affirmation selon laquelle enseigner était devenu impossible ! En réalité il considérait qu’enseigner était interdit – parce que des considérations psychologiques, sociologiques et économiques priment sur le contenu du savoir. Pour décider de ce que c’est qu’enseigner, on consulte donc des cabinets de conseil et jamais les maîtres ou les professeurs dont on sait qu’ils savent enseigner et connaissent réellement ce qu’ils ont à enseigner. »
Son propos avait fait grosse impression ; il reste d’actualité.
Dans l’attente d’hommages plus argumentés, les visiteurs pourront consulter la note préliminaire que publiait Catherine Kintzler alors qu’elle venait d’être informée du décès de son collègue . Elle est accompagnée des témoignages d’anciens élèves et collègues de J-M. Muglioni.
Le droit de vote des femmes en France
Le droit de suffrage féminin en France est le résultat d’un combat de longue durée, porté par des figures militantes et des mouvements féministes.
On rappellera à ce propos , à l’instar de Vie publique
https://www.vie-publique.fr/fiches/23925-grandes-etapes-de-la-conquete-du-droit-de-vote-des-femmes
que « la revendication du droit de vote pour les femmes date de la Révolution française, au moment où le suffrage censitaire masculin est mis en place. Très tôt, des figures tentent de l’imposer, comme Condorcet ou Olympe de Gouges, qui défendent les droits politiques des femmes au nom de l’égalité de tous les citoyens. Pourtant, les luttes pour l’universalisation du vote laissent longtemps les femmes de côté.’ »
« Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les associations féministes, sur le modèle anglo-saxon, prennent de l’ampleur et réussissent à imposer la question du suffrage féminin dans le débat public. Si des résistances persistent dans le champ politique, nul ne peut nier le rôle désormais essentiel des femmes dans l’effort de guerre et la reconstruction du pays après le conflit.
En 1944, le droit de vote des femmes fait partie des évolutions nécessaires pour tourner la page du régime de Vichy et renouer avec la République. Le général de Gaulle déclare l’égalité des droits politiques entre hommes et femmes. Ce droit est désormais inscrit dans la Constitution. »
Il apparaît ainsi que :
Si la question du suffrage féminin n’est pas abordée dans le programme du Conseil national de la Résistance du 15 mars 1944, la majorité des partis politiques à cette période considère que l’accès des femmes à la majorité politique fait partie des évolutions nécessaires. Seuls les radicaux-socialistes continuent de s’y opposer.
Le 18 mars 1944, le général de Gaulle, alors président du Comité français de libération nationale, déclare devant l’Assemblée consultative provisoire que « le régime nouveau doit comporter une représentation élue par tous les hommes et toutes les femmes de chez nous« . Le 24 mars 1944, cette même assemblée adopte l’amendement Fernand Grenier qui instaure le droit de vote et d’éligibilité à toutes les femmes françaises.
Le 21 avril 1944, l’ordonnance portant organisation des pouvoirs publics en France après la Libération dispose que « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes » (article 17). Les premières élections auxquelles les femmes participent sont les municipales d’avril-mai 1945.
Rédigé et adopté en 1946, le préambule de la Constitution de la IVe République rappelle que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme« .
Ceci étant rappelé on soulignera que l’obtention de ce droit fut l’aboutissement d’un long chemin qui fait l’objet d’une histoire séculaire .
Elle est ainsi schématisée par OXFAM France :
https://www.oxfamfrance.org/inegalites-femmes-hommes/droit-de-vote-des-femmes/
« Le 29 avril 1945, les femmes votent pour la première fois en France, un an après l’ordonnance du 21 avril 1944 leur ouvrant enfin le droit de vote. Une date mémorable mais tardive : la Nouvelle-Zélande a reconnu ce droit 50 ans plus tôt. Ce sont des siècles auparavant que les citoyennes françaises ont débuté leur combat pour accéder aux urnes.
Quatre vingts années après leur premier vote voici la liste des faits marquants de cette longue marche :
1791 : Olympe de Gouges publie la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
1849 : Jeanne Deroin se présente aux législatives (candidature rejetée).
1876 : Hubertine Auclert fonde le premier groupe suffragiste français.
1893 : la Nouvelle-Zélande est le premier pays au monde à reconnaître le droit de vote des femmes.
1906 : la Finlande est le premier pays européen à reconnaître le droit de vote des femmes.
1906 : Paul Dussaunoy dépose la première proposition de loi en ce sens pour les élections locales.
1919 : ouverture des premiers débats parlementaires sur le droit de vote des femmes.
1925 : le Parti communiste est le premier à présenter des femmes aux municipales.
1935 : Louise Weiss se présente aux municipales de Montmartre.
1936 : trois femmes sont nommées sous-secrétaires d’État au gouvernement.
1944 : ordonnance du 21 avril – les femmes obtiennent le droit de vote.
1945 : les Françaises votent pour la première fois aux municipales le 29 avril 1945.
1982 : censure du Conseil Constitutionnel d’une loi qui prévoyait des quotas de 25% de femmes dans les listes des élections municipales au nom du principe d’égalité devant la loi.
1999 : révision constitutionnelle pour permettre la parité en ajoutant à l’article 3 « la loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ».
2000 : le début des lois sur la parité en France.
Quoi qu’il en soit en 2025, on sait que le combat pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes est loin d’être gagné et qu’au-delà des aménagements de l’état de droit en la matière, il reste des révolutions coperniciennes à mener au niveau de l’esprit et des manières d’être des hommes.
En attendant il est important de pouvoir s’imprégner des luttes menées pour les femmes pour accéder au suffrage universel et notamment de sauvegarder dans les mémoires les évènements décisifs en la matière. Aussi ce n’est pas sans émotion que d’aucuns, nés avant la seconde guerre mondiale, ont eu l’opportunité d’assister à quelques célébrations (discrètes) du 80è anniversaire du premier scrutin de notre République où les femmes de France étaient appelées à déposer leur bulletin de vote dans les urnes des bureaux de vote ouverts très souvent dans les locaux de nos écoles publiques…
C’est pourquoi nous accueillons avec plaisir, sur asvpnf.com , l’article paru le 28 avril 2025 sur le site de l’UNSA- Education intitulé :
Nous remercions vivement Benoît Kermoal, Délégué général du Centre Henri Aigueperse, de nous avoir autorisé à reproduire et à représenter ledit article.
Témoigner de la durabilité de la complicité et de l’humour normaliens
par
Pierre Guinamant et André Le Goff
Rédiger et illustrer un article dévolu (sic !) à l’Ecole maternelle, souvent absente dans nos campagnes bretonnes, alors que survenait la seconde guerre mondiale, tel est le défi relevé par nos deux compères (voir le Fichier 1)
L’Ecole laïque ; sanctuaire de respiration, d’émancipation et d’apprentissage de la République des savoirs.
« Mezetulle remercie Jean Leclercq1 pour cette belle défense et illustration de l’école dans sa mission essentielle : instruire. S’opposant à maintes idées répandues, il plaide pour « une rupture ou un principe de différence quasi ontologique entre l’École et la société ». L’école émancipe dans la mesure où elle ouvre et protège un « espace spécifiquement distinctif qui est celui d’une instruction publique et singulièrement décentrée par rapport à des pratiques utilitaires voire rentables », un lieu à l’abri des pressions déguisées en « valeurs pédagogiques » dont on nous rebat les oreilles depuis des décennies tant en Belgique qu’en France. Or « c’est précisément parce que l’on n’y enseigne pas et que l’on n’y élève pas que l’École devient un autre lieu », celui de la reproduction sociale.
Contrôle des établissements privés les services du ministère de l’Education nationale auditionnés par la commission d’enquête parlementaire
La dite commission chargée de l’enquête sur les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires dont les travaux sont rapportés par les députés Violette Spilbout et Paul Vannier s’est rendue au siège du Ministère de l’Education nationale pour entendre les témoigages des « grands fonctionnaires » en charge de ces questions.
Que Djéhanne GANI soit très cordialement remerciée de nous avoir permis ce nouvel emprunt au site du Café pédagogique.
Intelligence Humaine et Intelligence Artificielle
Dans l’ éditorial de Sciences et Avenir ;2025, 935 ,7 dédié à l’intelligence augmentée, Mathieu Novak attirait l’attention de son lectorat sur ce que l’IA change, lorsqu’en 2025 on veut appréhender avec pertinence des questions aussi prégnantes et complexes que : la détection du cancer, les preuves mathématiques, l’optimisation de l’agriculture, les soins ultrapersonnalisés, les espèces fantômes du paléolithique, les matériaux révolutionnaires , !’analyse d’images spatiales . Il rappelait aussi que l’IA contrairement à l’humain, ne comprend rien ;elle produit des résultats sans garantie de véracité.
Elle est donc à « consommer » avec lucidité et modération tout en exerçant son esprit critique. Cependant lorsqu’elle est utilisée avec discernement pour enrichir et amplifier l’intelligence humaine , elle peut conduire vers les horizons insoupçonnés de la connaissance dans de nombreux domaines.
Mais de quoi s’agit-il et pourquoi tant de passions et de réserves suscitées par une technologie aussi innovante ? Nous tenterons dans cette insertion de rendre intelligibles l’objet du débat et les enjeux sociétaux et planétaires qui en dérivent au moyen de quatre fichiers (accessibles successivement et dans l’ordre en cliquant sur Fichier 1,2,3,…4)
Fichier 1. L’Intelligence Humaine définie selon Homo sapiens informaticus .
Fichier 2. L’Intelligence Artificielle au banc d’essai de la plate-forme conversationnelle générative Chat-GPT.
Fichier 3. L’Intelligence Artificielle et l’édification d’un monde de substitution post-humain.
Fichier 4. Le travail invisible du clic : une exploitation systématique à l’échelle mondiale .Se rendre à l’URL :
Plusieurs personnes ont déjà eu recours à l’intelligence artificielle (IA) pour obtenir des réponses instantanées ou pour recevoir un service rapide. Pourtant, derrière ces systèmes, présentés comm…
entreleslignesentrelesmots.wordpress.com
|
On notera pour la suite que les plate-formes d’IA dites génératives (i.e. systèmes d’intelligence artificielle capables de générer du texte, des images, des vidéos ou d’autres médias en réponse à des requêtes) commencent à évaluer leurs capacités propres via l’intervention bienveillante (?) de leurs congénères et qu’il est donc possible d’imaginer à court ou moyen terme l’irruption d’une super-intelligence autonome capable de dominer le monde. Ce sera le moment où, en la matière, les élèves dépasseront leur maître et où on reviendra sagement ( ?) à la maxime :
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »
attribuée à Rabelais (1532) lequel l’avait recueillie, faut-il le rappeler de la bouche de M. Alcofribas, abstracteur de quintessence…
Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous autoriser à reproduire et représenter l’analyse de l’ouvrage de François Rastier qu’elle a mise en ligne sur Mezetulle le 19 mars 2025